Hola, que tal ?!!
Avant de commencer cet épisode, je m’adresse à toi, nouvel arrivant sur ce blog. Tu n’es pas forcement au courant de qui est le conteur ? Ou encore la raison de cette nouvelle aventure ? Je t’invite à clicker sur le lien ci-dessous, le texte que tu y trouveras englobe toussa toussa…. Au passage, n’hésites pas à partager le lien avec ton entourage, la cause est noble.
Jumping zeb’Tour’ – Cagnotte caritative
Sinon, si tu veux lire les épisodes précédents, il te suffit de faire défiler la page d’accueil…cqfd 😀
Petite parenthèse effectuée, maintenant, la suite…après Valparaiso.
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Etapes n° 61 – Dimanche 26 Février 2023 – J+130
Je viens de passer le cap des 100 nuits dans la Carpa (la tente) !
Et bé tu sais quoi ? Le confort relatif, l’espace restreint etc, on s’habitue à tout ! Aujourd’hui, s’il y a une chose que je changerais, serait la taille de mon super matelas qui est un peu juste pour mes épaules. En revanche, il a un rapport encombrement/poids muy intéressante pour les bagages…..On en revient toujours au même deal, une histoire de compromis.
Ce jour, petite étape d’environ 150 bornes avant de passer la frontière avec l’Argentine.
Pour parfaire ma visite du secteur de Valparaiso, il fallait que je continue le long de la côte pour passer par Vina del Mar, selon mon hôte, est un lieu à visiter ?
De bon matin, la circulation y est calme aux abords du port de Valpa, je shoot tranquillement ce qui m’y intéresse furtivement et la double voie finit par me mener jusqu’à cette station balnéaire que appellerai : Bof !
Il y avait tout de même un shoot à faire, celui du château sur le bord de l’eau avec en fond, la baie de la grande colorée.
J’arrive en tout début d’après-midi sur le lieu de repos que j’avais choisi via google.
J’aurais pu passer directement la frontière un peu plus haut, mais je préfère y aller le lendemain afin de profiter pleinement d’une ascension, d’un paysage qui s’annonce splendide ?
Au camping, il y aurait une piscine et vu la chaleur estivale du jour, je ne pensais qu’à cela durant le trajet. sauf que finalement les coordonnées gps me mèneront devant l’enseigne d’un marchand de légumes une fois sur place ! J’ai bien tenté de le trouver alentours, en vain.
Allez, on se motive ! Je cherche un peu sur l’appli voyageur, je focalise sur une info plus proche de la frontière, il faut juste rajouter 33 kms de plus au compteur.
Le trajet magnifique n’apaisera pas la désillusion lorsque je me retrouverai devant un portail fermé et apparemment depuis un bail. Les autres tentatives dans ce secteur ne porteront pas leurs fruits !
Pourtant, il y aurait eu la possibilité de poser la tente, si seulement les gardiens de ces lieux déserts l’avaient permis, moyennant finance of corse. Ni vu ni connu in the pocket ! Pas très fut fut les gonz.
Dépité, je suis obligé de régresso vers mon point de départ pour tenter d’autres endroits.
Au bout du compte, je finis par m’installer après 3 heures de recherches et autant en kms soit 120 supplémentaires dans une espèce de kermesse balnéaire.
Total kilométrique du jour : 276 – Cumulés : 21283 kms
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Etapes n° 62 – Lundi 27 Février 2023 – J+131
Changement de pays ! Retour chez les champions du monde.
Le départ se fait paisible pour rejoindre une des frontières routières les plus hautes du globe à travers les Andes. Je n’ai plus à me stresser pour arriver le plus tôt possible puisque comme je l’expliquai dans le dernier épisode, désormais, je sors systématiquement la béquille lorsque cela est nécessaire pour zapper les files d’attentes.
J’avais déjà zieuté sur gogole map, ce que pouvait donner cet itinéraire point vue viroles ? Je ne fut pas déçu.
Apres 80 kms, je me pointe devant le dernier péage, il fallait bien laisser un souvenir de mon passage au pays ! Puis la route se poursuit dans la vallée jusqu’à atteindre un “mur” au milieu de pics Andins. La première impression est simple : “wow !”
C’est le début des nombreux lacets qu’il va falloir gravir tranquillement, sans forcer la cavalerie du scooter. Comment le moteur va t’il se comporter à ces hauteurs qu’il n’a jamais connu ? Vamos a ver !
C’est un axe majeur entre le Chili et les pays de l’Est, je croiserai énormément de camion. Cela dit, les virages sont assez larges pour qu’il n’y ai pas d’embouteillage, le trafic y est très fluide et sans interruption.
Arrivé en haut, tel un Ber Hinault en pleine forme, le scoot en redemande pour finir la dernière partie de cette montée plus en souplesse. Enfin, il faudra passer par le tunnel qui rejoint l’autre coté du massif et l’Argentine.
Si la solution simple du tunnel ne te convient pas, tu peux corser l’itinéraire par la piste avec autant de lacets qui montent jusqu’au sommet, soit 3847 mètres. A cet endroit, la limite territoriale fut l’objet de nombreuses querelles au début du 20ème siècle entre les deux pays.
Les roosbeef jouèrent un rôle de médiation avant que la situation ne dégénère par les armes et pour fêter cette réconciliation, il fut érigé une statue du Christ brandissant la croix qui se dresse à la frontière entre le Chili et l’Argentine.
“Cette oeuvre de 7 mètres fut réalisée en 1904 pour célébrer la paix désamorçant le conflit. Il fallut l’intervention du roi Edouard VII d’angleterre pour rendre un arbitrage accepté par les deux camps…”
Le scoot, bien heureux de ne pas devoir subir mes ambitions car il était préférable de ne pas tenter le coup. Les 3500 mètres atteint en sortie de tunnel seront bien suffisant pour cette première expérience en altitude.
A cette occasion, je bas mon propre record dans les hautes sphères sur route bitumée, très loin des cols européens
De l’autre coté, les formalités des deux pays sont regroupées dans un seul bâtiment, en 30 mn l’affaire fut pliée.
Cassage de rétines !
Si le coté Chilien marque les esprits avec ses lacets, chez le voisin c’est la vallée qui se découvre entre ciel, pics et horizon enchanteur sous des couleurs chatoyantes au gré des reliefs et de la luminosité matinale. Magnifique ! La nature est tellement belle à souhait que j’en profiterai en mode escargot.
Je vais me répéter telle une version du Zebulon radoteur, les photos présentées ici donnent une approche visuelle, somme toute différente de la réalité que procure l’oeil du gonz.
Je me pointe au premier camping repéré à Uspallata, au calme, dégun ! Il n’y a plus de touriste autochtone, les vacances estivales sont finis ! Ce jour était la rentrée scolaire ! Je vais y passer trois nuitées de décompression totale tout en sachant que désormais, je ne suis plus en Patagonie.
Total kilométrique du jour : 197 – Cumulés : 21482 kms
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Etapes n° 63 – Jeudi 02 Mars 2023 – J+134
Avant de rejoindre la mythique “ruta 40”, il faudra se délecter une dernière fois de cette vallée unique tout en imaginant déjà que ce ne fut qu’un échantillon sur la suite à venir dans les prochains jours.
La remontada se poursuit en passant devant Mendoza, une grande ville qui ne m’intéresse pas. Pourtant elle a un argument qui aurait pu me convaincre pour un petit séjour ? La cité organise en ce moment un festival dédié à sa culture locale, qui a le vin….en poupe…mais j’aurais préféré un festival typé Munichois…
Je file droit sur San Juan sous une chaleur qui plombe l’équipage, puis c’est par une petite bifurcation que je rejoins, un barrage, un lac et le tout dans un paysage qui continue de m’enchanter.
Le camping y est là encore d’une tranquillité déconcertante.
Total kilométrique du jour : 308 – Cumulés : 21799 kms
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Etapes n° 64 – Vendredi 03 Mars 2023 – J+135
Dégâts des eaux !
Hier soir, j’entendais un bruit de fond au loin comme un écoulement de ruisseau ? Ca y ressemblait bien.
Ce matin, je me lève avec de l’eau au bas du matelas dans la tente ! L’efficacité de celui ci en terme d’isolation est maintenant certaine. En plus de l’être contre le froid, je sais maintenant qu’en y mettant une voile, je pourrai m’en servir d’embarcation…
Evidemment, tu t’imagines ma stupeur de bon matin, d’où vient cette flotte ?
Je constate dans un premier temps qu’heureusement le téléphone posé à plat est à sec mais ce n’est pas le cas de l’appareil photo qui lui, était stocké à l’endroit où l’eau s’est accumulée. Il ne fonctionne plus.
Si je n’ai plus d’appareil photo, c’est la cata ! Impossible de voyager sans, c’est mon dada prioritaire….en plus du scooter of corse ! Quand je commence à faire l’inventaire des dégâts à l’extérieur, il y a aussi de l’eau au fond de mes sacs, soit disant étanche !
Et c’est en allant aux Banos (sanitaires) que je comprendrai d’ou vient la cause. Il y a eu comme une rupture de canalisation ou alors une manière volontaire d’irriguer la pelouse sur laquelle je m’étais installé ? Le terrain fut inondé jusque ma tente pendant le sommeil.
J’ai appelé mon assurance, ils m’ont dit d’aller m’acheter une douzaine de churros, arrosés au cidre bretons, ça devrait l’faire….. Wesh ! Kenavo !
Je quitte les lieux à la fraîche, mes pensées focalisées sur l’APN, grillé ? Une longue journée m’attend …sans le savoir.
Je file sur la Ruta 40, fidèle à sa réputation, tantôt sur du bon bitume tantôt son contraire, mais ! Pas de Ripio !
Un panneau m’indique une pompe à essence au village de Jachal, réflexion ? Elle n’est pas annoncée sur mon gps, un fait qui interpelle car d’habitude il annonce la couleur à chaque fois.
Il faut faire un détour de 10 bornes, j’y vais pour refaire le plein au cas où. Ce fut l’occasion de tester l’appareil photo que j’ai mis à sécher au gré de la vitesse du deux roues.
La bonne new qui me redonne le smile, il fonctionne ! L’écran, lui, ne donne plus rien mais ce n’est pas grave, je peux à nouveau shooter. C’est positif pour le touriste de passage.
Pour rejoindre le trajet initial, mon aide d’itinéraire m’indique une autre voie, je suis curieux malgré la hantise d’être confronter à une piste ?
Je me retrouve devant un lac, puis l’entrée d’un canyon de toute beauté.
Ici la forme des roches inclinées laisse imaginer des mouvements tectoniques en version allégée de ceux qui ont crée la cordillère des Andes.
J’ai pris mon temps pour parcourir les quelques kms sur bitume jusqu’au village de Huaco où je savais qu’il y avait un camping pouvant m’accueillir pour la nuit ?
La chaleur arrivant, il était préférable de m’arrêter ici pour passer le reste de la journée à l’ombre. Oui mais c’était sans compter sur les aller a du vocabulaire local : “ cerrado” ! (fermé)
Il faudra continuer sur 270 bornes supplémentaires pour espérer une autre option.
La pause essence matinal aura été l’occasion de quitter le trafic de la ruta 40 et sur cette nouvelle route, la 150, le bitume y est d’une perfection appréciable pour les roues de mon destrier. L’impression de glisse tel un Mako, le requin, à la poursuite d’un record de vitesse sous marine.
Et là, tu te demandes que vient faire un requin dans ce texte ? Oui je sais, je sais…je m’étonne moi aussi …. 😀
En revanche, ce n’est plus un itinéraire principal, je ne croise que très très peu d’utilisateur, il ne faudrait pas qu’une panne survienne car dans ce cas, ce serait compliqué …muy complicado !
Le soleil tape dure, aucun abris en vue, pas d’arbres, pas d’ombre et pour couronner le tout, je n’ai pas penser à faire le plein de ma gourdasse de flotte. Il va falloir économiser ce qu’il me reste…
Pendant le trajet, je passe le temps en zoomant sur l’écran du TomTom qui m’annonce pas mal de viroles à venir, typées “serpentins de festivités” après cette ligne droite de 60 kms qui n’en finissait plus. Chouette ! On va faire toucher les gnoux !
La montagne en ligne de mire, je patiente sur un rythme de sénateur à 80 km/hr. Puis, un canyon se découvre, que vais-je y trouver ?
Un parc national, celui de Ishigualasto. A l’entrée, il y a un squelette de dinosaure, je ne prends pas le temps d’essayer de comprendre le panneau, l’air ambiant assèche les gorges, la mienne aussi, j’ai soif, il faut tracer fissa…
S’enchaîne alors les viroles supposées, couleur chatoyante, strats improbables, je me serrai cru dans les gorges de Daluis, si tu connais, tu sais de quoi je parle et pour les autres, le lien en azul …
Malheureusement, toutes les tofs de cette section sont toutes pourrites, j’en mets une pour la forme. Je ne me suis aperçu bien trop tard d’un mauvais réglage inopiné. Parfois, ma technique de shoot en roulant, merdouille…
L’ascension se poursuivit avec changement de couleurs, perspectives, le plateau, un peu de fraîcheur relative, lignes droites, hihan…
J’aperçois au loin d’autres massifs colorées. Ce soir, après quelques recherches je trouve les infos, il s’agit du parc Talampaya. A priori, il se parcourt avec un guide, un 4×4.
Après 9hr de roulage, je bas mon record de kms sur une journée en scooter, je débarque au camping municipale de la Rioja.
Belle journée, éprouvante certes mais que du plaisir à travers l’environnement parcourue, ce pays continue de me surprendre quant à sa diversité géologique.
Total kilométrique du jour : 502 – Cumulés : 22301 kms
La Rioja :
“La région fut peuplée à l’origine d’indien Diaguitas, Ce peuple vivait d’agriculture et d’élevage de lamas…vint ensuite le temps de la conquête espagnole qui fonda l’actuelle cité, comme siège contre les indiens. L’année 1593 marqua la lutte du peuple autochtone contre les colons qui grâce à l’intervention d’un frère de l’église San Francisco Solano, fut finalement évitée….La paix finit par s’instaurer, par la signature d’un traité, les espagnols acceptant quelques conditions exigées par la Diaguitas. “
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Etapes n° 65 – Dimanche 05 Mars 2023 – J+137
Et mis à part l’histoire du lieu, quoi d’autre ? Ici point de vignes mais autant d’oliviers à perte de vue. En quittant la ville de bon matin, je parviens à trouver un point de shoot représentatif.
Plus tard,
On m’avait dit que l’itinéraire du nord par la ruta 9 serait plus doux pour les roues du petit Honda ? Une fois n’est pas coutume, je me retrouve confronté à tu sais quoi et cette fois ci, je ne peux l’éviter.
25 bornes de terre battue, sableuse, pierreuse m’auront fait perdre plus d’une heure sur le trajet et autant en sudation. Le soleil frappe toujours autant mas fuerté depuis deux jours.
J’arrive en milieu d’après-midi à destination finale du jour, Termas de Rio Hondo.
Une étape non dénué d’intérêt pour ton conteur car la ville organise chaque année sur son circuit, une manche du championnat du MotoGp, Le zeb est un fan avéré !
“Le MotoGp (Grand prix moto) est un format de course de moto de vitesse sur circuit qui rassemble chaque année les meilleurs pilotes mondiaux. La compétition se déroute de Mars à Novembre sous la forme d’un championnat du monde.”
Lorsque j’arrive sur place, je trace directement au circuit, le self-tronchedepoulpass pour marquer l’événement, une petite demande cordiale auprès des autorités pour shooter la piste et pour finir, un tour au musée se trouvant juste derrière le paddock. Il est content, il en faut peu, il s’en va chercher son logement du soir.
Le championnat du monde reprend ses marques pour bientôt, la première course aura lieu au Portugal le 26 mars prochain, la seconde, ici le 2 Avril ! C’est balot, j’aurais pu assister à ma première course extra-Européenne mais il aurait fallu attendre trois semaines.
Je ne peux pas attendre ce délai sans rien faire…..Je développe ce point plus bas.
Total kilométrique du jour : 387 – Cumulés : 22728 kms
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Etapes n° 66 – Lundi 06 Mars 2023 – J+138
Il fait une chaleur de bon matin, le temps de ranger le campement je suis déjà en age ! La vieillesse surement ? 😛
Je file en direction de Salta sur une route à péages, gratuite pour les motos, plus où moins bonne.
Encore un autre décors verde synonyme d’une pluviométrie régulière ? En tout cas, vu les nuages auquel je passerai à travers, difficile d’en douter. Quel changement de paysage en si peu de temps !
En milieu d’aprem, le camping municipal de San Lorenzo m’accueille. Une petite ville sur les hauteurs située à 9kms de Salta, la grande.
Total kilométrique du jour : 407 – Cumulés : 23135 kms
Les jours suivants,
Avant de commencer un petit séjour reposant, je me dois de bichonner le moteur de mon destrier en lui gratifiant d’une bonne huile lubrifiante.
En revanche, je n’ai pas trouvé de peneux remplaçants, je m’en doutais, mais j’ai quand même tenté le coup étant donné le nombre impressionnant de magasins dédiés à la moto. C’est la taille en 16 qui pose problème et tous me demandent si le scooter vient du Brésil ?
Là, je viens de me tendre la perche pour la suite de l’écriture, que je t’explicatione :
En effet, le scoot aurait pu être originaire du pays ? Je n’y ai vu que des modèles similaires d’autres marques. De fait, il fut évident quand recherchant sur le “ebay amérique du sud” (Mercadolibre), je trouverai l’affaire là-bas !
En Argentine, l’occasion d’être bien entouré m’a grandement aidé, néanmoins, il avait fallut raquer au prix fort le pneu avant, le double habituel ! Au Brésil, le tarif est équivalent à l’Europe.
Le hic étant que les shops ne livrent que sur leur territoire, alors, comment faire ? Deux solutions sont envisageables….A suivre…
Salta :
“Fondée en 1582 par l’espagnol Hernado de Lerma, qui executait les ordres du vice roi du Pérou Francisco de Toledo, afin d’y creer une escale pour les communications entre Lima et la lointaine Buenos Aires. Durant la période coloniale, la population prospéra rapidement car la ville fournissait des matières premières pour l’opulente Potosi….A l’époque de la révolution, la ville fut le quartier général des expéditions dans le Haut Pérou (Bolivie occidental actuelle)…” (source wikipédia)
Ah ! Je t’ai pas raconté !
Depuis quelques jours je ne suis plus trop seul. En effet, j’ai le plaisir de retrouver régulièrement mes “Palets Bretons” à chaque camping. Comme une sucrerie dont on ne se lasse pas après un bon Asado, en guise de dessert… 😀
Si tu as lu chaque épisodes de cette aventure, tu sais que nous nous sommes rencontrés il y a pas mal de temps maintenant.
Discussions, échanges d’idées, réflexions entre voyageurs au long cours ayant désormais le même rythme de routes jusqu’en Colombie ? Nous verrons bieng. Moi le solitaire notoire je prends ces moments avec délectation. Comme quoi, il n’y a pas de route tracée…
Nous irons visiter un petit musée sur l’archéologie Inca, des momies d’enfants retrouvées à plus de 6700 mètres d’altitude.
Histoire :
“Le musée fut crée pour recevoir les enfants du Liullaillaco, trois enfants Inca retrouvées en parfait état de conservation sur la cime du volcan, en 1999. A leurs côtés furent retrouvés différents objets, outils et ustensiles caractéristiques d’une civilisation millénaire. Ce musée est une excellente opportunité de connaître, apprécier et comprendre les secrets de haute montagne, témoins de la culture Inca.”
Photos interdites, visite intéressante. Je te mets le lien source qui détail l’histoire de cette découverte majeure.
Un tour de couillon en ville, son église attirante qui se targue d’avoir le plus grand cloché d’Amérique du sud, son téléphérique pour la vue.
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Etapes n° 67 – Jeudi 09 Mars 2023 – J+141
La route du nord continue,
Il est temps de ne plus trop traîner sur la suite du voyage qui s’annonce car deux facteurs à ne pas négliger sont venus se greffer sur nos réflexions.
- L’hiver Austral est en approche. Ce n’est pas pour tout de suite mais d’ici le mois de Mai, les températures vont rapidement chuter dans les Andes, l’Altiplano Bolivien et Péruvien..
- Et justement, avant de filer vers ses altitudes extrêmes, nous allons devoir adapter l’organisme graduellement. La Bolivie est un pays haut perché, le minimum se situe alentours de 3000 mètres d’altitude !
Moi le méditérranéen étant plus adepte des profondeurs marines que le contraire, ce sera l’occasion de tester un autre genre de palier de sécurité pour s’éviter le mal des montagnes.
Revenons,
Le road trip du jour me fait passer par la Quebrada de Humahuaca (vallée), classée a l’Unesco en tant que patrimoine naturel et culturel. qui s’élève dans les hauteurs. Et effectivement, on comprend facilement pourquoi ce classement. Splendide !
A Purmamarca, un village connue pour être lové au bas d’une colline de granit aux couleurs rougeoyante, je fais un petit détour pour aller me rendre compte du site ? Normalement, il est prévu d’y revenir dans quelques temps…. A suivre.
Plus loin, la destination finale du jour, Humahuaca.
Déjà, les 2978 mètres d’altitude se font ressentir lorsque je pose le campement. Le souffle est différent et la cabessa vrille un peu par moment.
Sur ce dernier point, certains commenteront comme étant un fait normal du quotidien pour le zeb. Je répondrai par l’affirmative car finalement, il faut bien avoir un pète au casque pour entreprendre un tel périple suivant ma condition 😀
Total kilométrique du jour : 280 – Cumulés : 23415 kms
Nous décidons d’y rester une nuit supplémentaire pour aller visiter un site géologique à ne pas manquer, Hornocal et les 14 couleurs.
“La serrania de Hornocal est une chaîne de montagnes faisant partie de la formation calcaire Yocoraite (connue comme site fossilifère) qui s’étend de la province de Salta en Argentine jusqu’au Pérou, longeant au passage le canyon argentin de la Quebrada de Humahuaca et traversant l’altiplano bolivien. Son altitude atteint 4761 mètres.”
Pour l’atteindre, il y a 25 kms de pistes que nous parcourons à bord d’un promène couillon privatif se prenant pour Ari Vatanen lors d’une spéciale du Dakar.
La haut, nous arrivons sur un plateau à 4340 mètres pour admirer la vue sur le massif coloré et ciselé. Le souffle se fait cours à chaque pas. Pour ma pomme, je me poserai quelques temps pour admirer ce lieu unique dévoilant ses 14, subtiles, couleurs, au fur et à mesure que le soleil change de position.
Il aurait fallu y venir un peu plus tard dans l’après-midi pour bénéficier d’une autre lumière plus douce.
Un peu plus d’une heure là haut, à contempler ce pestacle édifiant, j’y serai resté une journée entière pour profiter de cette chance. Merci la vie !
Plus tard, une petite visite du village conservant quelques vestiges coloniaux.
Merveilleuse journée !
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Etapes n° 68 – Samedi 11 Mars 2023 – J+143
Finalement, ces deux nuits à casi 3000 m plus la visite inopinée à plus de 4000 furent profitable pour une bonne petite acclimatation en douceur pour l’organisme. Néanmoins, en cas de crise compliqué, il existe un remède local qui serait efficace, la feuille de coca à mettre en petit paquet, que tu glisses ensuite dans un coin de la chebou, sans besoin de machouiller…
Le trajet du jour continue de grimper jusqu’a atteindre un plateau à 3700 mètres d’altitude. Ici, les Alpagas, lamas et autres Vigognes ont remplacés les Guanacos vivant en Patagonie. Je découvre quelques spécimens, moins craintif que la famille du sud, et toujours cette géologie surprenante.
Quelques maux de cabessa se font ressentir sans prévenir. J’imagine que si j’avais atteint cette route sans avoir fait les paliers précédent, le corps n’aurait peut être pas accepté cette élévation soudaine ?
En fin de matinée, le passage obligatoire par la ville de La Quiaca pour passer de l’autre côté. la Bolivie.
C’est aussi ici que les 5080 kms d’itinéraires de la “Ruta 40” se finissent devant un carrefour, en plein coeur de la cité, comme si de rien n’était.
Alors même si je ne l’ai pas emprunté en totalité, il va s’en dire que certaines portions m’ont marqué à jamais. Et c’est avec un peu de nostalgie que je pense à tous ses kms parcourues depuis Ushuaia…Quel périple !
1h30 de formalités administratives plus tard, bienvenidos à Bolivia, le 4ème pays du voyage, Tupiza sera la première étape de ce pays dans un superbe environnement coloré.
Total kilométrique du jour : 254 – Cumulés : 23669 kms
A suivre…
Bernard Gil
Bravo quel périple
Fifi guitare
Toujours un régal de te lire et de parcourir tes photos ! On pense toujours à toi malgré l’éloignement et le temps qui passe !
Fabienne Montoya
Holà !
Quel changement de décors ! de montagnes arides tu passes aux montagnes verdoyantes, et alors celle aux 14couleurs, on comprend ta contemplation !
Merci la vie pour ton partage et de nous faire voyager un peu avec toi …
Ride safe ✌️
roche nancy
coucou
Surtout ne pas rater un épisode de ce periple exceptionnel, avec un conteur et photographe qui ne l’est pas moins!! Tant de belles choses partagées, mais aussi les déboires. Que dire si ce n’est un grand MERCI!!
Prends soin de toi dans les hauteurs.
La bise
MICHEL BOUZAGLOU
hello,
il y a quelques jours en me baladant sur le chemin des Roquettes, à la Bouill., suis passé devant chez toi, vu personne, alors j’ai dit à Colette , il doit encore être en train de bourlinguer quelque part. Et là, je ne me suis pas trompé, je vois bien où tu étais en ce mois de mars. Quel superbe trip,,,,
Antoine Cangelosi
Magnifique photos ma Salette
Régal toi surtout faire gaffe hein,
Bizouille,,Toto la Carcasse
Despreaux J C
De très jolies photos comme d’hab,et le détails de ton périple aussi,merci mon ami de nous faire voyager, bise à toi à bientôt de te suivre