- Hola, que tal ?!!
Avant de commencer cet épisode, je m’adresse à toi, nouvel arrivant sur ce blog. Tu n’es pas forcement au courant de qui est le conteur ? Ou encore la raison de cette nouvelle aventure ? Je t’invite à clicker sur le lien ci-dessous, le texte que tu y trouveras englobe toussa toussa…. Au passage, n’hésites pas à partager le lien avec ton entourage, la cause est noble.
Jumping zeb’Tour’ – Cagnotte caritative
Sinon, si tu veux lire les épisodes précédents, il te suffit de faire défiler la page d’accueil…cqfd 😀
Petite parenthèse effectuée, maintenant, la suite… A Panajachel/Guatémala….
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Etapes n° 143 – Lundi 29 Janvier 2024 – J+355
De bon matin, c’est avec une saveur particulière que le rangement du campement se fait tranquillement tout en contemplant cette vue géologique.
Tellement atypique pour le voyageur né entre les massifs provençaux du Garlaban, que Pagnol racontait si bien, la Sainte Baume accueillant depuis des siècles le couvent de Marie Madeleine, lieu de pèlerinage pour les croyants et la Sainte Victoire, sujet de prédilection du peintre Cézanne.
Le voyage du jour remonte copieusement vers le plateau alpin et sans surprise, le scooter ne rechigne pas sur les aléas des montagnes Russes. Cela dit, je sens bien que l’altitude a littéralement changé d’une part sur le claquement des oreilles qui s’adaptent à la pression ambiante et le froid ! Une halte sur bord de route pour contrôler se ressentie ? 2100 mètres ! La cabeza dans les nuages.
Désormais, avant de prendre la route, je compare toujours ce que propose l’ami gps Tomtom avec celui de big brother sur internet, son fameux google maps pour itinéraires. Bien souvent, les correspondances ne sont pas à jour sur mon outil autonome en rapport de son ancienneté. Il me propose des choix de routes pas très cohérents avec la réalité, surtout en ville.
Du coup, il est souvent arrivé de me retrouver dans l’embarras “mais qu’est ce que je fous là ? “
L’exemple de Médellin en Colombie aurait pu mal se terminer…
Sachant cela, je repère où sont les chemins qui divergent, droite, gauche ? J’en fait une synthèse que je mets en application au cours de l’avancement.
Après 90 bornes, je suis les indications de google maps qui m’envoi sur une piste après un village. Elle semble propre et sans dénivelé, j’ose espérer que cela ne dure ? Cela dit, personne n’est parfait, big brother encore moins pour m’envoyer par ici.
Au bout de 10 kms, je fini par prendre conseils auprès d’un local qui m’indique :
– Encore 20/30 bornes, mais tu vas rencontrer un passage “malo” au moment de passer la rivière, il y a pas mal de pierres.
– Y a t’il un pont ? Le scoot peut passer ?
Si sénor, il y a un pont et la moto devrait passer mais en voiture, c’est chaud !
Wesh, que faire ? La flemme de faire demi tour et l’instinct en mode Off, je continue …..on verra bieng ! Ce fut l’erreur monumentale qui aurait pu me coûter chéros !
Le speetch
Je continue tranquillement à travers la campagne profonde, des cochongliers, vaches jusqu’à ce que je me pointe sur une section qui n’annonce rien de bon. Pas besoin d’être géologue pour comprendre où se trouve la rivière que je dois passer et le ravin qui se profile en contrebas.
Sur la photo ci-dessous, tu peux percevoir la piste qui commence à descendre gentiment et au loin, l’inverse. On devine le canyon.
Quelques centaines de mètre plus loin, je commence déjà à faire de l’huile sur l’inclinaison du trajet, d’autant que c’est de la terre battue avec obligation de rouler au pas pour ne pas déraper.
Le palpitant est en plein travaille car tout en essayant de maîtriser la glisse, je comprends rapidement dans quoi je suis en train de m’embarquer. Par contre, ce que je n’explique pas est l’obstination de continuer qui fait mienne à ce moment présent. Je l’ai dit plus haut, l’instinct ne m’a aucunement titillé l’esprit, pourtant je suis habituellement attentif aux signes….
L’unique photo prise ne donne pas le rendu exact de la gravité. Les trous sont importants, la terre mélangée à la pierre est glissante, l’adhérence compliquée. Tu vois le topo ? Evoluer sur ce terrain hostile pour l’équipage est un défi centimètres après centimètres, je n’exagère pas !
Heureusement, les freins tiennent bon mais j’ai du solliciter Maguy pour éviter un déséquilibre inopiné….
Au pont, en béton, un paradoxe, semble être à l’abandon d’entretien vu son état. Au moment où je prends la photo de la rivière, j’ai espoir d’avoir fait le plus dure comme annoncé quelques kilomètres plus tôt ?
Un gars se pointe avec sa brêle d’un autre age, je vois bien qu’il a l’habitude. Surpris de me voir là avec mon fidèle citadin, nous discutons, il m’explique que malheureusement, je vais devoir franchir l’exactitude galère pour la remontée.
Je m’y engage, de toute façon, il n’est plus possible de faire demi-tour, puis l’obstacle se profile, il faut mettre du gaz pour tenter de passer ?
Sauf que les suspensions du Poney ne sont pas faites pour encaisser l’enchaînement des crevasses, je m’en rends compte très vite lorsque je me vois imposer une figure de style qui aurait pu passer à « il a un incroyable talent ». La gamelle que je retiens in extremis mettra fin à cette tentative.
Le Poney garé en plein milieu de cette déclinaison tortueuse me laisse pantois, je constate l’importance de l’échec et ce qu’il reste à gravir dans une solitude absolue.
Que faire ? Enlever du poids, ça devrait peut être mieux passer ?
Tu n’auras pas de photo de cette épreuve car je ne pense pas vraiment à graver cet instant de ma vie sur du numérique.
Au moment où je mets les sacs sur le côté, je me vois débarquer une famille, Maman, Papa et leur deux goss sur une petite 125 cm3 GN Suzuki. Un modèle produit jusque dans les années 2000 et qui à été vendu en France.
Apparemment remis au gout du jour sur le continent puisqu’elle est vendu en concession. C’est le genre de petite moto qui ne va pas très vite mais qui dure dans le temps. Du jap’s !
Naturellement, le gars propose son aide.
Ils prennent en charge un des sacs et le peuneu de rechange sur leur moto, en plus des goss. Je me les voient monter la pente, passer les trous etc comme si de rien n’était. Incroyable les capacités de cette petite ! Un vrai tracteur !
Une fois arrivé sur une portion plate juste au dessus, il redescend prendre en charge le Poney. Vu la scène de dérapage et de rodéo que l’ensemble va subir, il fallait un pilote capable de s’en sortir avec ses deux guiboles valides pour éviter les chutes ! Je n’aurais jamais pu y arriver sinon, au prix de nombreuses déconfitures qui auraient fini par de la casse obligatoirement, voir interruption définitive du voyage. Encore une fois, sans exagération.
Tu penses que mon calvaire est terminé ?
Je rejoins ce petit monde, non sans difficultés quelques minutes plus tard. Epuisé, je récupère péniblement du souffle tout en m’efforçant de les remercier. Il me propose de garder mes affaires pour la suite à monter « on s’attend au prochain plateau qui est après les deux lacets ».
Confiant, je me dis que nous avons passé le plus dure, là, oh !
Je repars jusq’au prochain virage où je découvre que l’espoir sera vain. Rebelotte et dix de der ! Le scénario précédent était en fait un échauffement !
Cette section chaotique se révéla beaucoup plus hard pour l’équipage original. J’ai bien senti l’odeur du caoutchouc brûlé provenant de la courroie de transmission du poney, quant au pilote mis à l’écart pour incompétence 😀 l’épreuve d’endurance à la marche n’en fut que plus terrible sous un cagnard étouffant.
Dans ces situations de déplacement, Maguy ne sert que de béquille pour l’appuie. C’est l’autre valide qui fait tout le taf depuis 34 piges, putaing chuis vieux… 😀 Tu vois le truc ? Alors au bout d’un certain temps, les contractures arrivent, d’autant que le premier épisode m’a bien entamé. L’obligation de stopper tous les deux mètres pour le relâchement musculaire et hydrater un minimum…Il me faudra bien la demi-heure pour faire 100 mètres, c’est dire !
Le coté positif de cet exercice est que je n’avais plus de douleur comme je l’ai expliqué sur le précédent article.
Epilogue
Je ne sais comment les remercier, j’étais prêt à les dédommager ? Ils n’ont pas accepté, nada ! Alors nous prenons le temps de discuter, j’apprends que cette piste coupe à travers champs et pour eux c’est un gain de temps énorme. Pas moins de trois heures en rapport de la route bitumé !
Mais pourquoi je me suis retrouvé ici ? Edouardo m’explique que souvent le gps t’envoi dans ce traquenard. Me voila averti pour la suite…
Avant qu’ils reprennent leur chemin, je propose le selfie afin que ce moment reste gravé à jamais pour ma pomme avec ces gens tellement simple.
Une fois de plus, mes anges gardien veillent sur le bon déroulement de ce voyage atypique…. Gracias !
Le reste de la piste sera plus soft en comparaison mais sans pour autant être souple. Les moments d’équilibristes précédents ont certainement servi à me former car sur certaine portion, il aura fallu jouer avec l’ensemble accélération/gestuelle du corps que les motards pistard connaissent bien.
Ci dessous, l’arrivée au sommet du versant, on peut distinguer en contre bas la piste, la rivière et plus loin, la descente sur l’autre versant.
Chapeau le petit scooter, il tient le choc ! C’est du Jap’s lui aussi.
Quand je récupère enfin de l’asphalte salvateur, 3 heures se seront écoulées entre l’entrée sur la piste et l’accueil du village de Uspantan, la pause fut nécessaire !
Et le reste se passera sur un circuit au sens littérale comme au figuré, hormis deux kilomètres sur une partie complètement laissé à l’abandon, parait il que le secteur subit des éboulements.
Je me pointe à Santa cruz Verapaz en fin d’après midi, sous la flotte, le deuxième spot de dodo repéré sera le bon. Un hôtel centre de balnéo, un coin sur le parking, je pose la tente
Quelle journée !
Total kilométrique du jour : 198 – Cumulés : 41221 kms
Le lendemain, après le kawa pris au comptoir, je file voir la ville de Coban à une dizaine de kilomètres sous un climat maussade et habituelle selon les locaux.
« La ville est fondée en 1537 par les Espagnols. Elle est au centre de la diffusion de la doctrine catholique…A la fin du 19eme, le gouvernement libéral accorde des concessions, provoquant une seconde colonisation, cette fois par des familles allemandes qui se consacrent à la culture du café. Ils sont expulsés sous la pression des US lors de la seconde guerre mondiale. »
Un petit tour vite fait sur la place, me refoulera sur la suite du programme. La veille, je fis une recherche sur internet #Keskiya-a-voir-ici me donne un blog comme le mien. Le gars raconte son séjour dans le secteur et la visite qu’il fait à la ville voisine, Carcha.
Je m’y hâte sans tarder en espérant y voir un peu plus d’intérêt photographique ?
Dans les rues commençantes qui jouxtent la place centrale, l’étranger est repéré facilement. Avec ma tronche de métèque typé retraité militaire américain, je ne passe pas inaperçu. Un fait qui met toujours à mal la photo de rue…
Plus tard, je cherche à faire deux photos aériennes, la brume épaisse ayant fait son apparition, perspective au raz des pâquerettes. Ce sera le moment de plier bagage avant que la pluie ne se pointe ?
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Etapes n° 144 – Mercredi 31 Janvier 2024 – J+357
Continuation vers l’Est, itinéraire transitoire avant de rejoindre la dernière étapes du pays le lendemain.
Deux propositions de routes me sont suggérées et au petit jeu de kiki gagnera le choix du roi ? Tomtom eu le dernier mot, confirmé par les locaux. La totalité du trajet devrait être bitumé jusqu’au bout de mon intention.
Malgré l’humidité ambiante, c’était plutôt plaisant d’enrouler le long de cet environnement vallonné. La couleur verte dominante ne laisse aucun doute sur le climat humide comme cité plus haut.
Au bout de 50 bornes, un panneau m’indique un truc en espagnol que je traduis à peine, « 4 roues motrices conseillé » (un truc dans le genre). Je m’arrête sur une intersection, il y a des TucTuc en attente de clientèle.
Je prends informations auprès d’un chauffeur, sa cliente : – Est ce que la route qui se poursuit en direction de Flores est une piste ?
Si sénor, elle n’est pas bonne !
Mon vier ! Putain soit les mecs qui m’ont renseigné savaient qu’ils m’envoyaient au casse pipe soit ils n’en connaissaient rien ?
– Il est plus sage de repartir d’où tu viens et à Coban, prends l’autre section qui est bonne jusqu’au bout.
Voila voila, 50 bornes pour rien sauf le plaisir du paysage soit 100 bornes allez/retour. Ce qui m’emm… ce sont les 2hr30 perdues sur les 5 prévues en totalité sur la journée.
La suite se passe plutôt bien à travers le même décors à la différence que petit à petit, la route continue de descendre, je laisse définitivement le plateau montagneux de karst pour attaquer l’autre partie plate du pays.
Je me pointe en milieu d’après midi alentours du spot de dodo que j’avais repéré la veille. Ce fut un échec total car pour y accéder j’ai du emprunter une piste encore bien pourri néanmoins cette fois, je n’insisterai pas jusqu’au bout de l’indication. Le “traumatisme” d’il y a deux jours plus tôt est bien présent dans mon esprit, de plus, je veux absolument préserver la mécanique du petit.
Et justement, sur ce point, il va falloir faire l’entretien de la fourche qui n’absorbe plus rien. D’autre part, je suspect une usure inquiétante ailleurs, à vrai dire, depuis le Salvador.
Revenons.
Il est donc 15 hr, je n’ai plus la grande forme physique matinale car mine de rien, les enchaînements de viroles sur plus de 200 kms pompe l’énergie, il me faut trouver autre chose pour poser la tente ? L’application du voyageur me présente l’opportunité suivante, il faut continuer le chemin sur 90 bornes supplémentaires.
Quand je me pointe à Sayaxche, le soleil est déjà parti rejoindre morphee, un parc national propose du camping sommaire, ouvert, ouf !
Total kilométrique du jour : 306 – Cumulés : 41582 kms
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Etapes n° 145 – Jeudi 01 Fevrier 2024 – J+358
La soirée, nuit fut particulière dans cet orée de jungle car pour la première fois, je fais connaissance avec les bruits typiques d’une race de singe, portant le patronyme de “hurleurs”. Au petit matin, ils me réveillent non loin de ma chambre en toile.
Un peu d’observation en prenant le café, j’arrive à en voir un, puis deux. Au vu de leur cri imposant ayant une grande portance, y a du coffre là, on peut s’attendre à voir un animal plutôt volumineux ? Que dalle, ça fait moins d’un mètre…
Je gaz, après avoir fait resserrer l’écrou de ma roue arrière qui commençait à se barrer ! Depuis le Salvador, c’est la deuxième fois que cela arrive…Ce n’est pas normal !
Tiens, un passage sur barque, il y avait longtemps…
Le trajet du jour est finalement plus court que prévu puisque la veille fut à rallonge. Je rejoins à quelques kilomètres de Flores un complexe d’activités de plein air qui laisse à dispo un terrain de campement.
Je suis seul, dégun à l’horizon, le lieux me plait bien tieng ! On distingue tout juste le bruit de la route à quelques centaines de mètres, des moutons qui paîtrent, les oies qui gardent le troupeau, c’est la campagne d’un coté sur un grand espace et de l’autre, la jungle.
Le coup de bol !
Ce moment de calme est super appréciable après un trajet routier mêlé à la circulation, se poser tranquillement tout en observant le lieu, font parti des rituels quand ils s’y prêtent.
Sauf que ce jour là, j’entends un bruit de branche dans les hauteurs peu commun, on devine facilement qu’un gros s’y déplace ? Je m’approche discrètement avant d’apercevoir un “Hurleur” qui bouffe les feuilles d’une espèce qui a l’air d’apprécier. Fichtre !
Dans la foulée, je file vite chercher l’appareil photo pour essayer d’immortaliser le souvenir, même si je sais que le zoom ne me permettra de ramener que de simple forme ?
Soyons fou, tenter un coup de belote ? Je retourne à la carpa chercher l’atout Drony.
Quand je reviens, le gonz est toujours là à se régaler la panse. En fait, ma présence ne le gène absolument pas, c’est sur qu’à plus de 20 mètres dans les airs, il ne craint pas grand chose.
Progressivement, je fais monter mon appareil photo aérien en évitant de me coltiner des branches jusqu’à me positionner à quelques mètres devant la bête.
Pensant qu’il allait se barrer au bruit du moustique ? Que néni, il me snobe carrément. Il faudra que je lance un cri à la Marseillaisse “oweeee espèce de figure de poulpe” pour qu’il daigne arrêter de boustifailler, jeter un coup d’oeil en bas, en direction du drone…..
Click ! Shoot ! A dum ba….privilège absolue, merci !
Total kilométrique du jour : 119 – Cumulés : 41702 kms »
Cette étapes mérite 4 nuitées, soit trois jours plein.
- Jour 1, visiter la presqu’ile sommairement.
« Les Itzas, une tribu maya venant de Chichen Itza au Mexique, fonda leur village sur l’une des petites îles du lac Peten vers la moitié du XVe. La presqu’ile de Flores servait de centre cérémoniel pour ce peuple. Les explorateurs espagnols y arrivèrent vers 1525. La ville fut officiellement conquise par l’Espagne en 1697. Apres leur passage, toutes les fondations de l’empire furent réduites en cendre, la cité maya fut ainsi abandonnée….Le nom de Flores n’a été adopté qu’en 1831, soit 10 ans après l’indépendance du pays… » Source
Très peu de photos sur cette presqu’île, j’avais d’autres chats à fouetter dont l’entretien du Poney qui aura droit à plusieurs vidanges. Celle des tubes de fourches, pour le néophyte, ils servent à amortir la route sur la partie avant du scooter et celle du moteur….. Matte la petite Suzuki ci-dessous !
Le mécano de la concession me confirmera la crainte qui m’occupe depuis quelques temps. Le silentbloc qui fait jonction entre la train arriere et le reste de la structure est en usure prononcé. Ce que je pensais être la cause du desserrement de la roue arrière vient certainement de là !
Silentbloc, définition : « bloc élastique en caoutchouc spéciale qui permet la fixation souple entre différentes pièces rigides »
Je te l’a fait brève, sans lui, c’est initiation au mixe castagnettes andalouse, tango argentin, lambada brésilienne, zouk machine réunis. Autrement dit, le train arrière risque de me passer devant et me faire rejoindre mes anges gardiens.
Cette usure n’a rien d’étonnant vu son année de fabrication (2007), le kilométrage à ce jour soit 74590 et ce qu’il endure depuis le début de l’aventure. Alors, la question qui se pose, cette pièce majeure pourra t’elle faire le job jusqu’au Canada ? Soit environ 15000 kms supplémentaire ?
– Ca devrait pouvoir le faire... selon mon conseillé.
- Jour 2, aller visiter Tikal à plus de 60 kms
« …c’est l’un des plus grands sites connues à ce jour de la civilisation Maya. Les débuts de la construction de Tikal remonteraient à -900 av J.C…. La cité connait son apogée au VIIIe après Cristobal. Durant cette période, elle est la plus grande du monde Maya, c’est un carrefour commercial, un centre culturel et religieux de grande ampleur. Tikal rayonne sur une grande partie de la région… »
Tu en veux plus ? Click par ici ou encore par ici
Il y a 19 piges, je découvrais Chichen Itza entre autres, ancienne capitale Maya au Yucatan du Mexique. Cette visite culturelle révéla au Zeb une fascination jusqu’à alors inédite. Elle deviendra plus tard, une admiration pour les anciennes civilisations, les vieilles pierres…
Tikal se situe dans l’immense Réserve biosphère Maya que se partage les trois pays voisin (Guatemala, Mexique et Belize). Pour y accéder, il y a un check-point pour paga, 18 euro, puis la route continue à travers le parc national sur 17 kms avec une restriction obligatoire de vitesse. 40 km/hr. Méfi aux exces, il y a un pointage à l’arrivée.
Dans nos campagnes, il n’est plus rare de se faire couper la route par un sanglier la nuit, ici, il serait mal venu de se coltiner un Jaguar…lol.
Puis le parking et la marche sur trois kilomètres. Heureusement, une navette est à disposition pour éviter cet effort conséquent. Une fois sur place, un sentier en contrebas d’une pyramide monte progressivement vers la place principale de la ville, décors exceptionnel, complètement différent de ce que j’avais déjà pu visiter alors.
L’espace est de forme rectangulaire composée par les cotés des deux tours de 25/trente mètres chacune et autour, divers édifices religieux, royaux.
La suite continue sur divers sentiers dégagés de la jungle qui mènent à différentes places. On aperçois de part et d’autre, des pyramides, édifices toujours aux prises de la verdure envahissante. Sans doute que les archéos n’ont pas trouvé nécessaire de les mettre à jour de part l’état de délabrement ? Ou peut être y a t’il un ordre de priorité selon les monuments ?
Ma balade se poursuit sur un plateau supérieur, une place, celle des 7 temples.
De l’autre coté, une autre grande place avec ces temples, ses pyramides dont une qui est accessible dans les hauteurs. Vu que les drones ne sont pas autorisés, il va falloir emprunter l’escalier de bois pour une perspective aérienne.
Encore une sacré épreuve ce truc, j’ai du perdre trois litres d’eau et autant en huile….
Malheureusement, on ne distingue pas grand chose, mis a part les sommets des principaux édifices dans la canopée. Au retour à la Gran Plaza, je ne manquerai pas cette fois ci l’ascension de l’une des tours pour accéder à la vue d’ensemble. bien plus intéressante.
Au total, ces 4 heures sur place m’auront bien rincé mais cette visite en valait largement la peine pour ma culture générale.
Au troisième jour…… Rien ! Repos du corps comme un dimanche à la maison à glander sur le canapé devant un grand prix Moto GP.
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Etapes n° 146 – Lundi 05 Février 2024 – J+362
Guatemala, c’est fini !
J’ai bien aimé tes terres, bon pas celle ou tu aurais pu me coincer, mais globalement, ton pays est accueillant, on s’y sent bien. Ta culture ancestrale est bien présente, tes paysages variées sont superbes, que dire de plus ? Simplement gracias !
Je me pointe de bon matin à la frontière avec le Belize. Les formalités de sortie se font en deux deux coté Guatémaltèque, quant au voisin ? Je dirais qu’il y a eu foule mais avec Maguy, ca passe toujours crème.
Cela dit, il a fallu se remettre en condition linguistique car en effet, la langue anglaise est l’officielle dans ce pays.
A chaque question, je réponds automatiquement en espagnole et dans la foulée, je répète sans cesse à voix haute en français, “ah mais non, c’est en anglais, “switch switch la cabeza”. (changer) Ce qui finit par faire sourire mes interlocuteurs au moment des formalités.
Avant de quitter le poste, une petite assurance pour 24 heures. Je ne compte pas rester sur ces terres plus que ça, il y a des priorités, bla bla bla, tu connais la suite.
L’anecdote du jour
Je trace direct sur la ville d’Orange Walk, un restaurant, chambre d’hôte, une rivière, je demande s’il est possible de poser la tente sur cette sympathique berge car il y a des chaises, un parasol ?
– Oui, vas y, paniproblèm
Le temps de choisir un peu le spot idéal, un fait m’interpelle : “et si l’eau venait à monter dans la nuit pendant que je pionce ? “
Je demande à d’autres qui me répondent par l’affirmative si la pluie arrive. Wesh ! Du coup, quand je m’apprête à choisir définitivement l’emplacement, mon chemin passe devant un panneau explicite que je n’avais point vu auparavant.
wow wow wow ! C’est quoi ca ?
Finalement, le maître des lieux, celui qui sait tout, me rejoint plus tard pour me conseiller de m’éloigner car oui, il y a des crocos qui viennent parfois squatter le bord…
Total kilométrique du jour : 284 – Cumulés : 42163 kms
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Etapes n° 147 – Mardi 06 Fevrier 2024 – J+363
Comme mentionné plus haut, je ne reste dans ce petit pays transitoire que le temps d’une nuitée. Durant les 70 kms qui me séparent de la frontière, je longe pour la première fois du voyage commencé en octobre 2022, la mer des Caraibes ! Cela méritait bien un petit selfie pour l’occasion avant de m’enquiller avec la paperasse à venir.
Pour la sortie du Belize, s’acquitter de 20 dollars puis rejoindre l’immigration. Une fois le coup de tampon sur le passeport, rejoindre la douane, annulation de l’importation. En 20 minutes tout est plié, next !
A cette occasion, cette sortie marque définitivement la fin du voyage en Amérique Centrale pour débuter la dernière partie du continent, celle du nord, en commençant par le Mexique. Les formalités pour ceux qu’ça intéresse.
Rejoindre le bureau d’immigration, faire la queue que je switch direct pour demander le formulaire à remplir. Malgré la canne, je perçois toujours le regard de la genté interloqué qui en dit bcp. Forcement, un gars avec un blouson de motard doit faire la queue comme tout le monde.
C’est la direction que m’incite à prendre le fonctionnaire une fois devant le comptoir qui n’avait sans doute pas vue ma belle aventurière ? J’insiste malgré sa tronche de paté en croute, il n’a pas d’autre choix que de répondre à ma demande.
Une fois rempli, aller au Banjercito, sorte de caisse enregistreuse de l’état géré par l’humain. Une dame me reçoit dans la foulée, je paga 36 euro. Ensuite, re-switcher la queue qui grandit, retourner voir figure de charcuterie du terroir, lui montrer la preuve de paiement, lui demander 60 jours d’autorisation de territoire pour le traverser (j’aurai du demander plus, tu comprendras plus tard au prochain épisode), coup de tampon, next !
Merci Maguy !
Je sors pour aller voir la Douane, un gars me dit d’aller plus loin mais quand j’arrive sur place, un autre en uniforme vient me voir “ce n’est pas la” ! Il parle rapidement, je n’arrive pas à comprendre son espagnol et vu sa tronche de paté, lui aussi, je sens que mon incompréhension l’exaspère ?
M’a gonflé le gus, je retourne d’où je viens pour me renseigner. Le temps que je gare le scoot, il rapplique ! En fait il voulait me montrer où je devais aller….LOL, gracias !
Je dois retourner au Banjercito, la dame qui m’a fait paga pour l’immigration me reçoit à nouveau avec le sourire ! Ca fait plaisir. C’est elle qui va faire toutes les démarches, contrôler le scooter, son numéro de série et me faire sortir 455 dollars de mon compte bancaire ! Vindiou…
Sur cette somme, 55 iront directement dans la caisse de l’Etat et les 400 restant serviront de garantie que tu récupères automatiquement à la sortie du territoire. Le Mexique est le seul pays sur tout le continent qui demande une caution de ce type.
C’est aussi le seul pays a proposer un visa de 10 piges si tu y viens avec ton camping-car. Autrement dit, tu peux le laisser et faire des aller/retour où bon te semble.
Enfin, pour terminer le passage de cette frontière, la Douane n’est là que pour contrôler les véhicules, pour ma pomme, je n’ai eu qu’à montrer les papiers d’importation, circulez, y a plus rien à voir.
A noter que personne ne m’a demander de présenter l’assurance obligatoire que j’ai du souscrire en ligne quelques jours plus tôt via un courtier.
Gaz !
Direction Tulum, la côte Caraibes, connu pour son site Maya face à la mer et pour ses Cénotes…..Kézaco ? Je t’explique plus bas.
Le seul campground que je trouve est à 15 bornes de la ville, ça ne m’arrange pas mais c’est ça ou alors me faire enfler avec le prix des chambres d’hôtel du secteur, hyper touristique. Il parait que le pays n’est pas vraiment bon marché pour un budget Backpaker. (sac à dos). Faut il rappeler que si j’ai choisi de faire du campement, c’est principalement pour question de budget.
Et ça commence déjà par le tarif que me demande mon hôte lorsque je me pointe chez lui en fin d’après midi. 200 pesos soit 12 euro (selon le cours du jour) la nuit. Tu me diras que ce n’est pas trop chère en comparaison de l’Europe ! Et pardi ! Mais à la différence qu’il faut comparer ce qui est comparable. La dernière étape au Guatemala ne me revenait qu’à 4 euro la nuitée !
Alors entre ce tarif proposé et celui du plein d’essence que j’ai du faire dans la journée, j’ai déjà une idée du coup de la vie au Mexique. (1,52Euro/ Litre de super 92. De mémoire, seul le Chili avait un tel tarif quant au reste des pays traversés, la moyenne est à 1 euro le litre)
Je finis par négocier 150 en restant 4 nuitées pour cet endroit sympathique, typé jungle avec piscine. L’inconvénient se trouve à quelques mètres, sa route, son trafic apparemment soutenue mais comme je l’ai dit plus haut, va falloir faire avec et les bouchons d’oreilles en prime.
Total kilométrique du jour : 341 – Cumulés : 42504 kms
Je suis donc déjà venu au Mexique il y a quelques années, en revanche, ce n’était pas pour visiter des vielles pierres, non, l’intérêt fut aquatique. Tu sais que je suis passionné de plongée sous marine ? Nous étions venu une semaine à Playa del Carmen, entre Cancun et Tulum pour découvrir les fonds marins de l’île de Cozumel et les grottes d’eau douce, appelées « Cenotes ».
« Ce sont des gouffres d’effondrement en milieu karstique, totalement ou partiellement remplis d’eau. Il peut s’agir d’eau douce ou parfois d’une couche superficielle d’eau douce et d’une couche inférieure d’eau de mer, s’ils communiquent avec l’océan par des failles ou autres conduits. La plus part des grottes ce sont formés à des époques glaciaires, depuis 2,4 millions d’années, lorsque les plateaux calcaires sur lesquels ils se trouvent étaient émergés. Le niveau de l’océan étant plus bas de dizaines, voir de centaines de mètres. Le ruissellement des eaux de pluie s’infiltrant dans les fissures et failles de la roche a alors dissout les terrains calcaires, créant ainsi un réseau souterrain karstique, de grottes et de rivières. »
Et entre deux plongées nous nous étions organisés des visites touristiques sur les sites de la civilisation Maya du secteur, Chitchen itza, Corban et Tulum. A la fin de ce séjour, je me découvris un intéressement culturel jusqu’alors caché mais surtout, je fus conquis par ce type d’exploration sous-marine dans un univers totalement inédit pour ma pomme. J’y reviendrai un jour ! Nous y sommes !
Tulum, n’a franchement rien d’intéressant. C’est une ville quadrillée à l’américaine, boutique à souvenirs, restauration etc. bof ! Le touriste vient ici pour ses plages de sable blanc, l’eau turquoise, le site Maya et nager ou plonger dans les Cénotes. Rien de plus, rien de moins.
L’objectif matinal fut de trouver une structure de plongée, il n’en manque pas, qui propose un tarif raisonnable ? J’en trouve une qui m’a rapidement inspiré, très bon feeling en plus de la qualité du matos. RDV est pris pour le lendemain.
Sur le tarif proposé, 40 euro file directement dans le tiroir caisse du gouvernement local, vu le tourisme accru de cette région du Yucatan, c’est une mane à part entière sans forcer. La encore, il y aurait tant à dire sur ce que j’ai vu à Tulum quant à l’exagération tarifaire sur tout et rien, je t’en jette un petit mot plus loin. Je pense qu’à ce rythme d’entubage, même les plus riches vont finir par s’en rendre compte…Amandoné !
Je suis le seul client, un privilège, en prime, mon guide est Argentin. J’ai choisi deux spots de plongée sur la liste, celui de « the Pit » pour la profondeur et celui de « Dos Ojos » pour l’exploration typée spéléologie.
Je n’ai plus mis la tête sous l’eau depuis Novembre dernier, j’ai donc hâte de retrouver les sensations de la 4 ème dimension, qui plus est, dans un environnement si rare pour le plongeur méditerranéen.
- The pit.
Après les explications du site et les recommandations d’usages, nous nous immergeons tranquillement dans ce tube large de plus de 20 mètres qui descend jusqu’à 120 mètres de profondeur par un côté, nous nous arrêtons à -33 mètres pour ma pomme.
La particularité de ce spot est qu il y a un espèce d’îlot dont le sommet se trouve justement à -33 mètres, il sert de réceptacle pour des végétaux qui viennent depuis la surface. Avec le temps, la décomposition organique de ceux ci finissent par produire du sulfure d’hydrogène gazeux et à cette profondeur, il est stocké comme une fine couche de fumée vaporeuses. Ambiance fantomatique.
Malheureusement, le temps que nous arrivions sur place, il y a déjà eu le passage d’une palanquée, la nébuleuse fut pour le moins dispersée.
Il y a un autre site qui présente les mêmes caractéristiques sur une plus grande superficie, parait il que lorsque tu traverses cette couche, tu te retrouves dans le noir total. Ce n’est pas le cas ici.
Nous continuons paisiblement notre tour de couillon vers une cavité qui nous plonge dans le noir profond quelques instant (nous avons des lampes torches), l’exploration est somme toute rapide en demi-cercle avant de revenir dans le tube qui présente un jolie pestacle.
Les plongeurs qui descendent, le panache de bulle. Ambiance !
Les photos que je prends avec la Gopro ne sont pas de qualités mais elles donnent dans l’ensemble une approche de cette vision fascinante qui me rend heureux. Retrouver ces sensations de bien être aquatique, inexplicable, quel kif !
Au mois de Mai, le soleil passe juste au dessus, donnant un éclairage vertical parfait jusqu’au fond de part la limpidité de l’eau douce.
- Dos Ojos
Le temps de desaturer un peu d’azote résiduel, de prendre un peu de sucre et de s’hydrater, 1H30 plus tard, nous sommes à l’entrée de la grotte.
Cette plongée est complètement différente de la précédente, il suffit de s’immerger sur une faible profondeur avant de rentrer dans l’ouverture de la cavité qui va nous mener sous terre, sous la roche, le cadre est tout simplement magique.
« …est l’une des plus impressionnantes de la riviera Maya pour sa formation rocheuse unique. Dos ojos signifie « deux yeux » en référence aux deux ouvertures à la surface du cénote qui rappelle deux yeux humains. Ces ouvertures sont des entrées séparées qui mènent vers le même systèmes de grottes sous-marines. Elles se rejoignent à une profondeur de 10 mètres, formant une immense pièce souterraine avec un système sous-marin fascinant. Stalactites et stalagmites sont présentes en abondance… »
Je me serais cru dans la grotte Cosquer
« Henri Cosquer, scaphandrier professionnel à Cassis découvre l’entrée noyée de la grotte qui lui à été indiquée par un ami plongeur en 1985. Cette même année, il explore progressivement le boyau, seul puis en compagnie d’un ami et moniteur de son club jusqu’à la strate….le 9 juillet 1991, cosquer retourne explorer la cavité découverte pour estimer l’etendue en compagnie d’amis et moniteurs de son club de plongée. C’est lors de cette plongée que l’un d’eux aperçoit alors la trace du contour d’une main sur une paroi… »
La région Provence-Alpes-Cotes d’azur à eu la bonne idée de faire reproduire cette découverte majeure mise en péril par la montée des eaux du au réchauffement climatique. Elle est désormais accessible à tous à la villa méditerranée, sur le port de Marseille.
En Octobre dernier, nous sommes allé la visiter, ce fut une régalade pour notre culture que je conseil vivement à tous de passage dans la cité phocéenne ! T’en veux plus ? Click par ici
Revenons !
Nous évoluons paisiblement entre 5 et 7 mètres de profondeur, c’est parfait pour continuer la désaturation de la plongée précédente durant plus de 45 minutes. J’ai la banane en permanence ! Heureux qui comme un zébulon dans son élément.
La encore, le capteur photo de la petite caméra à fait ce qu’il pouvait. Très peu de photos seront présentable pour le reportage. J’ai fait quelques vidéos, quant à avoir si elles sont exploitables ? Tu connais mon amour pour le montage….lol
J’en rêvais depuis 19 ans….
Pour parfaire mon séjour dans le secteur, il fallait aller faire un tour au temple Maya.
Maguy a le privilège de la gratuité, ce n’est pas rien, j’y reviendrai dans le prochain épisode sur l’exagération tarifaire. En grattant un peu les gardiens, j’aurai aussi le privilège d’emprunter un raccourci pour m’éviter le sentier Ikea.
« La fondation de la cité semble remonter à 564 comme l’indiquent certaines inscriptions. La cité maya de Coba dont l’apogée se situe vers 650 utilisait le site de Tulum comme un important port de pêche et peut être aussi de commerce pour les échanges vers d’autres cités de la région.. »
A peine j’accède au parc, le constat d’une énorme fréquentation m’effraie un chouya ! Bon nombre de groupe avec guide dominent l’environnement. J’entends régulièrement du François, il semblerait que le touriste francophone vienne au Yucatan avec abondance.
Je me souviens des Iguanes en maître des lieux, de cette plage au sable blanc dont l’accès était ouvert (ce n’est plus le cas), de ce temple dominant l’horizon maritime….
Après deux heures, je finis par gruger la foule en bravant l’interdit pour le lambda, faire glisser la barrière m’évite des centaines de mètres à parcourir avant de revenir vers l’autre masse qui attend pour acheter son ticket d’entrée.
Ici, ça brasse du pognon !
Un peu comme ce que j’ai pu voir le long de la beach, à deux encablures du lieux historique. Les restaus, les hotels qui squattent la loi littoral, inexistante au Mexique. Si tu veux garer ton véhicule ? Il faut paga et le tarif surprend, les vélos n’y échappent pas non plus ! Tout est bon à prendre quand c’est du blanc bec où plus communément appelé Gringos.
Il y avait une expo musée d’art contemporain dans un hôtel, bord de plage, j’avais l’intention de m’en délecter. En face, le parking, j’aurai beau essayé de gratter sous le ton de l’humour pour une mi-jambe mi-tarif ? Que dalle, sans parler du sentiment de mépris reçu.
Sur ce dernier point, je ne vais pas faire de la généralité, heing, mais pour ces premiers jours au pays, le sentiment est mitigé.
Je te l’ai écris plus haut, à force de prendre le touriste pour un couillon…amandoné, next.
Du coup, je continue et sur les 5 kilomètres que je parcours, seul deux cent mètres de plage sont accessibles gratuitement, je n’ai pas cherché plus loin.
La présence policière, militaire qui circulent en permanence à bord de leur gros pick up américain ne laisse pas de doute, le tourisme est une valeur qu’il faut absolument protéger mais à quel prix et surtout jusqu’à quand ?
J’ose à peine imaginer ce qu’est devenu Cancun ou encore Playa del Carmen après toutes ses années ? Pour sur, il n’y aura pas de prochaine fois pour ma pomme…
A suivre dans le prochain numéro : “Arrêt du voyage obligatoire pour cause de maintenance, le Poney subit l’avarie redoutée”
A plush dans l’ bush….
Le zeb !
TOTO
ma Salette, revient vite en forme. Bizouille
Martine DAGUES-BIE
Salut Christophe !
Heureuse de te savoir en forme, tes photos donnent vraiment une belle idée de ce que tu as découvert. Merci de nous faire partager ton voyage.
Bises et prend soin de toi
Fifi guitare
Que d’aventures ! Bravo et plein de bonnes vibes pour la suite !
nancy
Quel épisode stressant!! pour nous qui lisons après coup cette partie de l’aventure. La récompense de voir de beau paysage et de superbes plongées. Je salue le courage et la détermination
Bonne continuation et à plus pour de nouvelles aventures
la bise
claude carrega
Tu fait un super voyage malgré les aléas. chouchou bien ton poney pour la suite. Les escaliers pour Maguy pas de problème. Content que tu es pu faire les cenotes et celui que tu a fait avec ses jeux de lumières splendide. Bonne route ménage toi pour la suite. Bise Papet
Michel Bouzaglou
Salut à toi mon voisin , enfin,,,,voisin oui ,mais pas souvent là . Avec tes reportages et tes photos, on appréhende un peu ces contrées et on te remercie. Je dois te dire que j en ai bavé avec toi pendant ta traversée de la rivière, ne le fais plus !!!!!! Allez,on t embrasse. Fais attention à toi.
Colette et Michel….de La Bouilladisse
Despreaux J C
Bonjour mon ami,merci pour tous ces commentaires et photos,il te faut beaucoup de courage pour traverser tous les pays, frontières, et surtout la langue merci de nous faire rêver,mes amitiés à bientôt biz
Bruno Daligault
Cc poulpanasse, encore un régal de te lire !!!
On as l’impression de voyager avec toi .
J’espère que tu as pu réparer ton fidèle destrier !!
À très vite et prends soin de toi