Hola, que tal ?!!
Avant de commencer cet épisode, je m’adresse à toi, nouvel arrivant sur ce blog. Tu n’es pas forcement au courant de qui est le conteur ? Ou encore la raison de cette nouvelle aventure ? Je t’invite à clicker sur le lien ci-dessous, le texte que tu y trouveras englobe toussa toussa…. Au passage, n’hésites pas à partager le lien avec ton entourage, la cause est noble.
Jumping zeb’Tour’ – Cagnotte caritative
Sinon, si tu veux lire les épisodes précédents, il te suffit de faire défiler la page d’accueil…cqfd 😀
Petite parenthèse effectuée, maintenant, la suite… A Alajuela….
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Etapes n° 131 – Vendredi 29 Decembre 2023 – J+324
Le pot de colle Airbnb, El Gato ! Celui là, toujours son besoin d’attention jusqu’à squatter la selle du poney. Bon c’est pas tout ça, petit miaou, mais faut laisser place au chargement.
Je quitte Alajuela, la périphérie de la capitale du Costa Rica, sans toutefois me presser car l’étape suivante n’est guère éloignée. Seul le dénivelé ou trop de viroles peuvent faire baisser la moyenne kilométrique du jour ?
Ouep, une fois que la voie rapide ne sera plus, l’itinéraire passe à travers une jungle de montagne. L’ascension n’est pas violente, en tout cas pas autant que ce qu’a déjà connu le scoot jusqu’à atteindre les sommets vallonnés parfois envahis par une épaisse bruine/brume.
Je finis quelques trois heures plus tard à la Fortuna. Un camping de routard m’accueille, on me propose de placer la tente sous une bâche.
– Il pleut souvent ici ?
Le manager, un Argentin baroudeur me répond par l’affirmative. Le soir venu, ce support de toit supplémentaire s’avère d’une efficacité redoutable pour le quotidien d’autant que je compte rester ici 3 nuitées.
Total kilométrique du jour : 126 – Cumulés : 38344 kms
“La beauté attrayante du paysage, ses forêts, la grande variété d’activités touristiques telles que l’exploration de la canopée, l’observation des oiseaux, le rafting, la randonnée, les thermes et en particulier la proximité du volcan Arenal, en font l’une des destinations touristiques les plus importantes du Costa Rica”
L’attraction principale du coin est donc le volcan. Inactif depuis 2010 et d’une hauteur de 1670 mètres, il s’observe facilement depuis la vallée, y compris depuis le camping. Le village en a fait un atout majeur pour son économie basée évidemment sur le tourisme de la nature. Bon nombre d’agence proposent des activités aquatiques comme mentionné en italique entre autre. Et pour l’esprit détente après une randonnée dans le parc nationale, il y a des thermes aménagés, cascades ou rivière chauffés naturellement par le magma du Cône.
Bref, pas de quoi s’ennuyer ici si tu n’es pas du style pantouflard. Parait ils que c’est la destination phare pour les vacanciers costaricain. La veille, j’ai déjà pu me faire une idée sur ce dernier point. Une vrai kermesse envahissante, bruyante sans aucun intérêt pour le paparazzi en quête d’authenticité.
Heureusement, mon campement est loin de ce foutoir, bien au calme. Aussi, je n’ai qu’un désir de bon matin, aller voir ce que je peux faire photographiquement parlant alentour de la montagne endormie.
Après quelques kilomètres, l’exploration du jour me propose une faune locale pour le moins curieuse, un Coati.
La route contourne le volcan jusqu’à atteindre le lac artificiel et avant de trouver un spot de décollage pour Drony, j’irai me renseigner au guichet d’entrée du parc national « quel est le tarif pour profiter de la nature ? 17 dollars Senor.
Wesh gros ! Quitte à payer un accès, je préfère aller dans une réserve écosystème voir quelques bestioles ?
Un caiman, une tortue, des martins pêcheurs, des papillons géant. En revanche, je n’ai pas vu de paresseux comme annoncés. Après plus d’une heure trente de balade tranquille, c’est le retour à la porte d’entrée, j’annonce ne pas avoir vu les mammifères acrobate.
Ah je t’ai pas dit, la veille au camping, le manager me dit de venir voir la haut dans les arbres, pas loin de ma tente, regarde !
Perché à plus de 30 mètres, un paresseux ! Il parait qu’ils ne descendent que très tôt le matin pour le popo. Ca évite de faire sur tes congénères qui pourrait être sur une branche en dessous… 😀
A la réserve, vu que c’est fin de journée et qu’il n’y a plus de client, le caissier qui doit avoir toutes les casquettes me propose de le suivre. Nous retournons vers le lieu où ils sont sensés être. Après 20 Mn de recherche, il en trouve deux ! Fichtre !
Bon après, quand tu n’as pas l’oeil aguerri sur la forme de la bête et du camouflage, tu peux toujours chercher, tu ne les verras jamais. L’appareil photo non plus d’ailleurs, je n’ai pas le zoom adéquat.
Au deuxième jour du séjour et dernier de l’année 2023, ce fut humide à souhait, c’était prévu. Mon vier !
Cela dit, cette fête à la grenouille m’en révéla une, pas n’importe laquelle.
L’après midi, pendant que je passe mon temps à conter mon histoire de voyage à l’abris sur l’écran, le patron du camping, lui, cherche quelque chose dans le jardin, à deux pas de ma tente. Je le vois relever des feuillus, des branches dans cet environnement humide. Il finit par nous dégoter un minuscule batracien caché à terre, le long d’un poteau.
La Ranita verdignegra
“…est aussi appelée “grenouille tueuse” ou “grenouille poison”. Vous l’aurez compris, ce joli batracien n’est pas inoffensif. Ses toxines sont tellement dangereuses qu’elles ont longtemps été utilisées pour chasser et continue de l’être par les indigènes….Comme pour la grenouille des fraises, c’est une alimentation à base d’insectes venimeux qui lui transmet cette faculté…”
Tu trouveras sur ce lien les nombreuses variétés sur le territoire. Source
Ce que je n’ai pas réussi à voir dans la réserve la veille, j’aurai la chance que ce soit chez moi, un comble !
Entre deux écritures, une légère accalmie me permet de filer au centre ville me ravitailler et trinquer avec ma Provence de coeur. 7 heures de décalage horaire plus tard, je ne sais comment s’est passé la transition à la nouvelle année au village ? La mairie avait prévu plus de 15 groupes de musicos sur la place. Ca n’a pas vraiment fait de bruit et les feux d’artifesses n’étaient pas d’humeur à festoyer tambien.
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Etapes n° 132 – Lundi 01 Janvier 2024 – J+327
Meilleurs voeux big brother !
La flotte a fini par cesser dans la nuit, une aubaine puisque je dégage du coin ce jour. De toute façon, je n’aurai pas pu rester un jour de plus, pluie ou pas, j’ai mon compte dans ce secteur.
Le plan du jour est de rejoindre le village de Monteverde, son parc National, niché dans les hauteurs, forêts sous brouillard permanent, décors mystique ? Magnifique ?
Je quitte le camping sous un ciel complètement bouché. Dommage, je n’aurai pas la chance d’observer une dernière fois le Cône parfait & emblématique de cette région. Univers totalement inédit pour nous autre, on ne se lasse pas de ses vues géologiques atypiques,
Je file les contours du lac sous un crachin régulier qui n’incita pas à faire l’imbécile malgré les belles viroles à motard. Je n’aime pas rouler sous la pluie, générant une concentration accru, pas au point d’être crispé mais ça m’a pompé pas mal d’énergie durant ce parcours et ce n’est pas la pause photo devant une tribu de Coati qui arrangera la sauce.
A 30 kilomètres de la destination finale, un zef de Patagonie m’ouvre le ciel un moment mais la direction que pointe le gps au loin n’annonce rien de bon. Noir c’est noir ! Il n’y a plus d’espoir…
En prime, si tu ajoutes à cette météo exécrable une surface de roulage qui a complètement changé ! Je passe quelques miles à faire du gymkana entre les trous, bosses afin d’éviter ce supplice à la mécanique. Mon vier maintenant ! Il n’en fallait pas plus pour que je stop l’affaire sur le bas côté. Etant donné que je n’ai aucune obligation du trajet, je me mets en quête d’un plan B sur mon application de voyageur, un camping à la playa, demi-tour, retour sur le Pacifico, retour au soleil ! Oh !
Les éoliennes qui jonchent le nouvel itinéraire ne laissent pas de doute sur le zef régulier de cette partie nord Ouest du pays. Empêchant toute accumulation de cumulus, la flotte doit rarement tomber, de facto, la flore n’est plus la même. La jungle est définitivement loin derrière moi.
Je m’arrête à Sardinia deux jours, plages touristiques, vacances d’été, Maguy, le sable, tu connais le topo…. Je dois m’occuper du blog…
Total kilométrique du jour : 229 – Cumulés : 38639 kms
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Etapes n° 133 – Mercredi 03 Janvier 2024 – J+329
Un fait rare sur une étape, je ne fais aucune photo hors mis celles vite fait avec Drony pour te montrer le coin. Les deux baies séparées par un isthme sont bondées de boats au mouillage et d’accent anglophone sur terre version chewing-gum ! On me l’avait dit, tu verras, le nord c’est terre promise pour les gens des Etats-Unis.
Je change de crèmerie pour remonter un peu plus au nord, il faut que je me rapproche de la frontière avec le Nicaragua. Un passage très particulier sur ce voyage !
En effet, le pays se veut être une démocratie mais de ce que j’en ai lu, ce serait un camouflet.
Le président actuel, Ortega, est “élu” depuis 1985, sa femme est vice présidente ! Et quand tu lis la dernière répression politique de 2018, ça fait froid dans le dos. C’est du même style que les manifs des gilets jaune à la différence que les balles sont réelles !
“Le Nicaragua souffre de l’un des régimes les plus répressifs du monde”
Je ne vais pas développer plus que ça ici, ça me prendrai trop de paragraphe, néanmoins, celui du dessus, donne le ton. Si tu veux en savoir plus, click par ici
Je passe du coq à l’âne sur ce qui suit, mais tu vas vite comprendre….
A mes heures perdues, je passe une partie de mon temps à chercher des infos sur internet pour l’avancement de mon périple. Youtube est une source importante non négligeable.
Tu connais forcement ce site de partage en ligne ? J’ai moi même un compte où je diffusais parfois au début de mes voyages une vidéo et pas plus idiot qu’un autre, j’aurais pu en faire un buisness rémunérateur.
Un buisness ? Ah, tu ne savais pas ?
Le principe est simple. Google/youtube est un hébergeur de vidéo qui diffuse des pubs. Si tu veux partager des films de ta production perso dans tel ou tel domaine ciblé,
- Crées ta propre chaîne.
- Télécharges sur le site
- L’hébergeur va te proposer d’y insérer des publicités.
- Attires des abonnés qui vont te suivre…
En contre partie, tu bénéficieras d’une rémunération au pourcentage selon le nombre de gus, des “followers” comme on dit, qui seront venus visionner ce que tu proposes. Cela fonctionne au nombre de « like« .
Je ne connais pas les chiffres, mais je sais que pour certains, c’est un métier à temps plein au vu du nombre d’abonnés qui suivent leurs films.
Donc j’aurai pu aussi m’y mettre ? Sauf que faire de la vidéo n’est pas trop mon dada. Pour l’anecdote, j’ai une vieille GoPro dans mes bagages, je l’ai prise au cas où ? Je pensais filmer un peu la route. Elles est toujours dans le sac depuis plus d’un an. De même qu’avec Drony, tu peux filmer, faire des travellings, comme des pro…
Si tu n’es pas au fait, le montage vidéo pour des bons films demande énormément de boulot. Le blog m’en demande suffisamment chaque soir.
Ah parce que tu croyais que je passais mon temps affalé à siroter des Cervezas ou des Mojitos sous les cocotiers ? Loin de là. 😀
Comme je l’ai toujours dis, ce blog m’a permis depuis quelques années, de combler mes lacunes écolières que je n’ai pas voulu recevoir étant minot. Même si ce n’est toujours pas parfait, ceux qui me suivent depuis le début, connaissent cette évolution vers le haut…..
Revenons !
Sur youtube, je “follow” actuellement un argentin (Pabloimof) qui fait la route Ushuaia/ Alaska sur une honda cub90 ! Une bécane vintage des années 80, un truc qui ne fait pas 8 cv.
Je sais qu’avec mon Poney, nous ne sommes pas exceptionnel. En revanche, avec une Maguy vaillante, cela réduit le nombre de frapadingue sur ce type de périple…
Le gars a plus d’un million d’abonnés stp ! C’est énorme ! Je serais curieux de connaitre ce que lui verse google ?
Le mois dernier, il a partagé une vidéo sur la frontière du Nicaragua, ils n’ont pas voulu le laisser rentrer, ce n’est pas le seul !
Dans ce cas, le problème majeur est que si tu remontes la Panamérican jusqu’au nord à moindre coût, il n’y a pas d’autre moyen que de passer par le Nicaragua. Vu son interdiction de territoire, il a du faire transiter son véhicule en transport routier international jusqu’au Honduras et lui même, par avion…..
Les raisons ? Apparemment le gouvernement ne voudrait pas que des vidéos sur le pays qu’il ne contrôle pas, circulent sur internet. Et depuis la répression de 2018, les drones sont interdit sur le territoire ainsi que les objectifs longue focal, autrement dit les gros zoom pour appareil photo. Répression utopique à mon sens parce qu’il ne peuvent pas empêcher cela à moins de partir dans une dictature profonde tel que la Corée du nord.
Alors, même si mes réseaux sociaux sont à des années lumière de la popularité de ce gars, un certain stress s’est installé depuis quelques temps d’autant qu’avant de se pointer à la frontière, il faut remplir un formulaire en ligne quelques jours plus tôt.
Ca leur laisse le temps d’évaluer ce que je viens d’écrire ? De faire leur propre enquête ? Trois jours d’attente interminable à scruter ma boite mail avant que je reçoive l’autorisation de me présenter à la frontière “sous réserve que toutes les conditions d’entrée soit buenas”…. A ver !
Je file pour seulement 90 kms, à la Cruz, sa baie venteuse pour le sport de glisse sur l’eau, un camping, Français, Maryse et Fred m’accueille chaleureusement, qu’il est bon de parler sa langue natale….On est bien la tintin pour deux nuits supp.!
Total kilométrique du jour : 137 – Cumulés : 38776 kms
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Etapes n° 134 – Vendredi 05 Janvier 2024 – J+331
Jour J !
Quand j’arrive au poste frontière, il est 7h30 !
Dans le dernier épisode je t’expliquais l’intérêt d’arriver le plus tôt possible car tu ne sais jamais à quelle sauce tu vas être mangé au passage d’un pays à l’autre. Cette fois, tu devines l’état de tension particulier qui m’accompagne de bon matin.
Pour quitter le Costa Rica, il faut d’abord payer une taxe de 10 dollars. C’est encore un signe que le tourisme est un véritable tiroir caisse pour le pays dont je ne garderai pas un souvenir grandiose, hormis la connexion avec son peuple. Certainement que le fait de pas avoir pu profiter comme il se doit de la nature, de la faune y contribue largement mais Maguy à ses limites, elle fait ce qu’elle peut et c’est déjà bien.
8H10, je me pointe devant le premier fonctionnaire Nicaraguayen sous un porche, il me temps un papier à remplir et me demande d’aller voir un peu plus loin les gars qui vont faire une fumigation chimique des roues du Poney. Vestige du Covid…
Puis direction l’immigration.
Déjà, il y a du monde et malgré mon statut affiché de boiteux avec la canne, je suis obligé d’attendre au guichet “diplomatique”. Lorsque vient mon tour, je suis reçu sympathiquement avec les questions d’usage qui s’enchaîne, “l’adresse de ton hotel ? Combien de jour comptes tu rester ?….”
A ce sujet, quelques jours auparavant, je rempli le formulaire de demande d’entrée sur la toile. Il faut savoir que sur ce document électronique, on te demande de mentionner l’adresse du logement où tu comptes séjourner, le nom du propriétaire de l’établissement mais le pis est de renseigner le numéro de sa carte d’identité ! Si tu n’as pas toussa, impossible de valider la demande en ligne.
Remontons un peu plus loin dans le temps, deux semaines plus tôt.
Je suis au dernier camping de Panama avant que je passe la frontière avec le Costa Rica. Je discute avec le patron, un motard qui rêve de faire la Patagonie. Comme à chaque fois que j’en ai l’opportunité et suivant mon interlocuteur, je demande des renseignements sur des tas de choses qui peuvent m’être utile. C’est lui qui me balance l’info du formulaire dont je n’en avais aucune idée ! C’est lui aussi qui me fournira le fameux numéro d’identité d’un patron d’hotel. Muchas Gracias.
Ce qui surprend au guichet, c’est le temps que prend l’autorisation d’entrée au pays. Je le vois tapoter sur son clavier, enchaîner avec écriture sur papier sur ce qu’il vient de renseigner à l’écran, prendre des photos du passeport, de l’écran comme si c’était un besoin obligatoire d’avoir plusieurs trace de son boulot. Le pompon de toussa toussa, un gars que je suppute être le superviseur vu ses allez/retour le long des guichets avec sa casquette, vient regarder l’écran, prend renseignements, fait aussi ses photos, passe un coup de fil ….
J’ai l’impression d’être à la frontière RFA/RDA à l’époque du mur de Berlin…. lorsque je regardais un film d’espion à la télévision 😀
Plaisanterie à part, c’est la première fois que je subis un tel moment sur une frontière depuis le temps que je baroude. Finalement, 20 mn plus tard, je dois payer 13 dollars comme tout les estrangers avant que le tampon d’entrée vienne s’apposer sur une page libre. « retourne au scooter, on t’attend »
En effet, il y a une bonne femme qui me réclame les copies de la carte grise, permis de conduire et passeport…..aie, je n’ai pas celle du permis ! Elle file voir un autre gars, apparemment son supérieur, un de plus ? Finalement, il accepte l’absence de copie du permis.
“Maintenant tu vas voir la douane, demande l’importation et en sortant tu prendras une assurance, et roule ma poule”
Avant d’aller faire la queue, il faudra s’acquitter des taxes pour la fumigation et le permis d’importation temporaire ( 8 dollars) qui me sera délivré 45 mn plus tard.
Enfin, lorsque je m’apprête à enfourcher mon destrier un officiel passe à proximité, je m’attend à être dirigé pour un contrôle de l’ensemble ? Non, il était simplement curieux de la cylindrée. Comme toujours, le petit étonne ! Puis je file vers la porte de sortie, dernière vérification des papiers « tout est en règle, prenez l’assurance juste là !”
Une guérite type sandwich grec bord de plage, 13 dollars l’assurance au tiers contre 35 au Costa rica. “bienvenidos à Nicaragua” 11 ème pays du voyage.
Alors, pour finir sur cet épisode qui aura pris tout de même 2h30.
J’ai visionné pas mal de truc sur la toile à propos de cette frontière. Ce serait apparemment la pire à passer sur le continent ! Les motards ne seraient pas tellement appréciés !
Normalement, le poney aurait du subir une fouille en règle, mes bagages aurait du passer au scanner, enfin, quelques questions suspicieuses droit dans les yeux aurait pu m’atteindre : “avez vous un drone ? “
– Heing ? Un Ladrone, vous me traitez de voleur ?!!!
C’est passé crème ! Rien de tout cela ! Comme si toutes les planètes étaient encore une fois alignées en ma faveur ! Merci !
Mes premiers tours de roues m’obligent comme toujours à la prudence, sur l’état des routes, le trafic ? Je découvre un autre univers, des types de transport oubliés depuis la Colombie et un paysage volcanique alléchant.
70 kms de route plus tard, j’arrive sur la ville de Rivas. Prendre le temps de me pauser autour d’un café suave pour faire tomber la pression artérielle, un paradoxe, de ce passage frontalier si particulier. Ca n’a pas l’air, mais le pavé que je t’ai pondu sur tout le déroulement démontre l’état anxiogène des jours précédents, pour faire passer clandestinement le jouet aérien. Un jour, je te raconterai .. 😀
A quelques encablures de la ville, il y a le lac Cocibolca. 177 kms de long contre 58 de large, c’est la troisième plus grande réserve d’eau douce sur le globe après le Titicaca du Pérou et le Maracaibo du Venézuela.
“Avec le lac de Managua, la capitale au nord-ouest, le Cocibolca aurait autrefois constitué une baie océanique. Enfermée dans les terres à la suite d’une éruption volcanique, l’etandue d’eau aurait donné naissance à ces deux lacs. Les poissons de mer pris au piège se sont adaptés à une eau devenue progressivement douce et aujourd’hui, le Cocibolca est l’unique lac d’eau douce au monde abritant des espèces marines dont des requins, des espadons et des tarpons”
Il abrite bon nombre d’îles mais la principale est celle d’Omotepe sur laquelle trônent en majesté, deux volcans dont le principale, nommé Conception, est toujours actif.
Pour rejoindre cette terre à part, il va falloir embarquer pour une petite croisière s’amuse qui s’annonce houleuse, vue le zef ambiant, les vagues présentes ? J’ai eu crainte pour mon acolyte sur roues ? Mais les marins seront efficaces, ils feront le taf en bon professionnel.
Quelle paysages !
1h30 plus tard, nous débarquons, petite photo pour la postérité avant de partir en quête d’un logement. Je trouve rapidement un spot pour poser le campement. Une auberge, ancienne église, José le proprio parle français, parfait pour trois nuits avec vue sur le cône depuis le hamac !
Après une petite décompression supplémentaire, il m’indique quoi faire pour cette fin de journée,
“Vas vers cette plage pour le couchée du soleil exceptionnel, c’est juste après la piste de l’aéroport”
Total kilométrique du jour : 94 – Cumulés : 38991 kms
“Il y règne une Onda (ambiance) bien particulière, différente que sur le continent…”.
Je confirme ! La vie insulaire à vraiment quelques choses de singulier. Omotépé ne fait pas exception, ces deux jours passés ici auront été source d’enchantement autour de ses deux volcans et de la vie qui s’y coule paisiblement, sans fioritures.
Un exemple, tu roules sur une route faite de pavés, tu croises des vaches, un fermier qui dirige le tout, ça te passe devant le nez pour bifurquer vers un chemin. Où vont elles ?
Au bout, la berge, le lac, tout ce petit monde fait le plein de flotte et une fois fait, c’est come back d’où elles viennent, sans besoin qu’on leur dise quoi faire. Disciplinées les meuhs !!!
Plus loin, j’aperçois des mioches jouer dans la flotte pendant que les femmes lavent le linge sur des rochers, dure labeur quotidien…
Le tourisme y est développé mais ce n’est pas trop exagéré il me semble ? J’y vois des loueurs de scooter, des usagés qui découvrent autant que ton conteur cet environnement atypique. Penses tu, deux volcans sur une île ! Un truc de dingue à parcourir !
Le dernier jour, mon hôte m’indique qu’il y a des statuts exposées dans le parvis de l’église du village d’Altagracia. Vieille de plus de 900 ans.
“1500 avant JC, serait la période où l’ile aurait vu ses premiers habitants s’installer, une population originaire du Mexique actuel….Des sculptures jumelles attribuées aux mêmes constructeurs se trouvent également sur l’ile de Zapatera, une autre du lac.”
Pour l’anecdote, l’ancien curé voulait les vendre à des collectionneurs américain, cela fit un tollé des habitants, tu m’étonnes ! Encore un bon…
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Etapes n° 135 – Lundi 08 Janvier 2024 – J+334
Time to move !
Petite étape du jour, rejoindre Granada qui se trouve de l’autre coté du lac. Le retour sur le continent fut humide et mouvementé sur la fin de nav, jusqu’à recevoir une vague submersive qui passa sur le bord.
Si cela avait été de l’eau de mer, il aurait fallu aller laver le scoot fissa pour éviter la corrosion.
Début d’aprèm je pose le campement chez l’unique spot du coin. Une villa, un bout de jardin, le tarif d’Omotepé à doublé mais c’est toujours meilleur marché que l’hôtel mentionné aux fonctionnaires de l’immigration….
Total kilométrique du jour : 87 – Cumulés : 39153 kms
“Appelée la Grande Sultane, à été fondée en 1524 par l’espagnol De Cordobas, elle est l’une des plus anciennes villes du continent américain. Granada fut belle est bien inscrite dans les registres officiels de la couronne d’Aragon et de Castille en Espagne. Elle est “soeur » de Antigua au Guatemala. Histoire mouvementé avec sa prospérité, elle attira les colons mais aussi les pirates et autres corsaires. Elle fut détruite en partie sous l’ordre du flibustier william walker…”
La précédente étapes me donna un bel aperçu de ce qui m’avait manqué en traversant le Panama et le Costa Rica, Granada sera une continuité exacerbée de ma quête de vérité locale, enfin retrouvée.
A peine le campement installé, je me dirige vers la cathédrale comme point de repère, quelle ne fut pas ma surprise quand je découvre ce marché ouvert dans une rue, toutes les journées de la semaine. Celui ci se prolongeant dans une ancienne église, des rues en parallèles. Tout un secteur qui grouille de vie, c’est la fête au click Fujifilm, photos de rues pendant deux jours. J’en ferai le tour sans cesse, tous les moyens seront bon pour se fondre dans ces habitudes Nicarégueyene.
Ici les coiffeurs fonctionnent comme sur le vieux port de Marseille, à la crié, j’en profite pour une coupe habituelle façon bidasse vétéran. Je profite aussi des autres petits métier, de la couture. Mon futal à besoin d’une réparation, “mets moi une pièce de jean pour boucher le trou ça fera l’affaire”.
Peu importe l’esthétisme, je ne suis pas en défilé de mode. (BTC, si tu me lis, tu reconnaîtras certainement le truc orange 😀 )
Si tu voyais ma “garde robe”, minimum syndical afin de limiter le poids des sacs, tant que les trous sont réparables, je garde.
Installé à deux centimètres du passage routier, des bus, tout ce petit monde se gère en faisant gaffe à ses pieds. S’ils savaient ce que nos normes de sécurité étatique imposent, ça les feraient certainement marrer, ils diraient à coup sur “ils vous prennent vraiment pour des minots…reveillez vous !”. Entre autre…
Cette rue me fait penser à un marché installé le long de la voie ferrée de Hanoi, au Vietnam. Lorsque le tchoutchou arrive, tous fonds place net pour son passage, au millimètre prêt. Increible !
Puis le centre historique à deux pas, se découvre paisiblement, loin de cette frénésie de consommation diverses.
Des églises ? Forcément avec le passé coloniale Espagnol, il y en a quelques une. Celle de la nuestra Senora de la Merced, son clocher, permet une perspective aérienne intéressante sur la ville historique.
A défaut d’un Drony clandestin mis au repos, ça me va. Cela fera un peu d’exercice pour la pierna valide lors de l’ascension étriquée.
De la haut, on observe les patios des différentes demeures du centre. Au loin la cathédrale Immaculée concepcion de Maria, reconnaissable à son jaune mimosa et ses trois dômes rouges. Enfin, en fond de tableau, le gigantesque lac semblable à un horizon maritime.
La Déambulation en scoot me permet plus facilement quelques découvertes sous cette chaleur accablante. La déshydratation n’est jamais loin. Au coin d’une rue faisant face à la cathédrale, une bâtisse interpelle par son nom, un restaurant fermé nommé “ La Gran Francia”, je shoot sans savoir que j’allais découvrir l’histoire d’un Français exilé selon le panneau explicatif.
Le duc Georges Choisseul Praslin, notable français sous la monarchie de Louis Philippe y aurait vécu.
Point de vue culturel, un musée installé dans l’ancien couvent Franciscain. On y présente des oeuvres originales, religieuses, artisanales, culturelles et indigènes. Les sculptures sont celles de l’île mentionnée plus haut.
Un jolie centre historique et chaque fin de journée avant de rentrer dans mes pénates, je m’en irai me désaltérer un peu plus au frais vers le parc du lac. Ils y ont aménagé une promenade longue de plusieurs kilomètres. Au bout, un estuaire, des îlots, une jungle préservée pour la faune, la flore qui se visite en promène couillon flottant.
Je préfère me délecter d’une eau de coco, sa chair qui me ravis comme toujours les papilles. Dégustation peinard à même le siège du Poney, tout en observant les scènes de vie. D’un côté, des jeunes jouent au base ball, de l’autre papy promène petits fils ou encore des couples font leur footing etc…
Comme je l’ai expliqué plus haut, l’internet est le moyen principal pour capter les informations nécessaire à mon voyage, il fait partie d’une panoplie non exhaustive. L’humain, je t’en ai filé un bel exemple plus haut mais encore ? Les agences de tourisme !
Souvent bien placées dans le centre, elles affichent généreusement leurs services de transport, destinations touristiques alentours, activités ludiques & sportives, lieux touristiques, le tout en photos.
C’est comme ça que je découvre qu’il y a un volcan sur la ville voisine, à 30 bornes d’ici. Il est actif et tu peux y observer de la lave en son cratère une fois la nuit tombée.
La question qui se pose ? Maguy pourrait elle y accéder ? Car la plus part du temps, les accès sont sources de randonnées difficiles voir impossible pour le handicape.
En soirée, après le traitement des photos du jour, je ne trouve pas bcp d’info écrite sur le sujet, en revanche, il suffit de taper “photos du volcan Masaya” sur la barre de recherche pour découvrir les prises de vues aussi diverses qu’indicatives. Certains ont photographié un parking qui semble être à proximité ?
Google maps, encore un outil de la panoplie, en mode satellite. On y voit depuis l’entrée, une route asphaltée qui rejoint ce parking, juste à coté, le cratère ! On est bon !
Le lendemain, j’avais déjà prévu d’aller voir un ancien cratère qui abrite désormais un lac. “La laguna de Apoyo” observable depuis un mirador aménagé aux abords d’un village haut perché. Kermesse matinale, l’endroit mériterai calme et plénitude, mais chacun voulant gagner sa croûte au son de ses instruments de musique, bien louable, ne m’incite pas à y rester très longtemps.
Après quelques visite du coin, infructueuse pour le photographe en quête de sujets, il faudra patienter quelques heures avant d’aller me présenter pour la deuxième fois au guichet d’entrée du parc.
Le sketch commercial.
Alors, si tu y vas en journée, c’est randonnées à foison à travers de la lave scarifiée pour environ 3 euro l’entrée dans le parc mais avec l’obligation de reviendre au point de départ avant 16h30 max, C’est l’heure à laquelle, le tarif change car pour aller voir la lave incandescente, que tu ne peux pas observer de jour, il faudra débourser 10 dollars.
Les 6 kms qui séparent l’entrée jusqu’au parking qui jouxte le cratère se passe sur un billard. Plaisir motardeux sans toutefois tenter la raclette de la béquille. Faut pas déconner non plus. 5 mns plus tard je suis en haut pour profiter d’un peu de calme avant que l’autre kermesse ne se renforce à l’heure où le blond nous quitte.
Je ne me contenterai que de la vue depuis le parking pendant que les tours opérator emmènent leurs clients plus en ascension des deux cotés du cratères pour une meilleure vue d’ensemble…
C’est là que le drone est utile pour ma pomme mais ce n’est pas important, j’ai déjà la chance d’être là pour observer mon deuxième volcan actif sur le continent avec en prime de la lave cette fois ci ! What else ?
“C’est peut être le volcan le plus facile d’accès au monde ! Qui a dit qu’il fallait transpirer pour voir de la lave ? “
Outre la lave en fusion, du dioxyde de souffre s’en échappe constamment depuis 1993. On imagine la surveillance constante dont il doit faire l’objet. De l’autre côté, on peut observer la route qui monte à travers la caldéra, d’ancien cratères.
L’heure 30 passé sur site, la nuit pointe son nez, le rouge vif commence son apparition au milieu des fumerolles incessants. Je n’en verrai pas plus que ce que permet l’observation depuis le balcon, la balustrade le long du cratère.
Je n’y reste pas plus longtemps car il sera temps de se taper les 30 bornes qui séparent ma chambre sous toile. En voyage de ce type, je ne roule jamais la nuit pour différentes raisons mais pour une fois, l’exception fit la règle.
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Etapes n° 136 – Jeudi 11 Janvier 2024 – J+337
J’ai bien aimé cette étape, mélange de culture, de paysages, authenticité à tous les étages, je suis comblé ! Voyons voir la prochaine étape qui s’annonce dans un autre registre.
Léon, traduisez Lion, m’accueille en fin de matinée. Je n’y ai pas trouvé d’endroit pour poser la carpa et j’ai donc du me rabattre sur un hostel. Ca permet de restructurer un peu le dos dans un lit plus large que mon simple matelas gonflable.
Je n’y reste que deux nuitées, histoire de ne pas trop plomber le budget.
Total kilométrique du jour : 152 – Cumulés : 39435 kms
Une fois les bagages déposés, je file direct découvrir cette ville historique sur bien des chapitres malheureux et à la fois héroique
“Fondée en 1524 sur les rives du lac Managua, elle fut détruite par une éruption volcanique et déplacée en 1610 sur le site de l’ancienne capitale et sanctuaire amérindien de Sutiava. Elle fut la capitale de la colonie espagnole puis du Nicaragua. En constante rivalité avec Granada, ce sont les guerres civiles ont imposée Managua comme capitale (1852). … Léon fut le théatre de lourds combats entre les guérilleros sandinistes et les forces armées…Elle est depuis longtemps le foyer libéral (politique et interllectuel) du pays.”
Je ne suis pas dépaysé par l’architecture présente, on croirait Granada avec ses rues basses et colorées. Le scooter bien garé à proximité de la place centrale qui dénote par un accès totalement piéton, je découvre la cathédrale blanca.
Sur cette place, bien des manifestations de luttes historiques du pays ont eu lieu dont une par exemple.
“La ville devient un bastion pendant la révolution Sandiniste. En septembre 1978, le Nicaragua se soulève contre la dictature de Somoza. Un front d’étudiants de Révolution se crée à Léon, grande ville universitaire du pays. La garde nationale arriva à garder le controle en massacrant ceux qui n’avaient pas pu s’enfuir. L’Insurrection finira par reprendre et le front sandiniste connaitra une véritable victoire à Léon en juillet 79..”
Les deux rues en parallèle de la mairie sont composé de fiches explicative de chaque manifestants tombés sous les balles. La ville n’oublie pas ses enfants libérateur.
C’est donc dans cette ville qu’est parti le premier mouvement révolutionnaire du pays, son instigateur fut Augusto Sandino, assassiné sous ordre de l’ambassadeur américain…. Tu trouveras les infos par ici.
Il y a le musée dédié, la révolution, je n’y rentre pas.
Mes déambulations pédestre se poursuive autour, jusqu’a atteindre la façade de l’église jaune de style barroque. Elle date de la fin 18ème, je n’y rentre pas non plus car il y a un enterrement en cours mais par contre, lorsque je prends ma photo, un type m’a repéré de loin. Forcément, avec une Maguy, on ne passe pas inaperçu surtout quand c’est une soeur d’arme !
Il me parle de son accident de moto récent, la chance de pouvoir bosser à nouveau etc. Son matos ? Un tube, une clavette qui tient le tout et qui fait office de genoux. Il sait tres bien que pour nous autres occidentaux, sa prothèse est digne de la préhistoire à l’ère de l’électronique !
Je n’aurai pas pensé voir ça un jour, pourtant, j’en ai rencontré des companeros d’handicap, sur ce continent et ailleurs.
Je pense au Laos au moment où j’écris ce texte. Pays qui subit encore de nos jours les restes de la guerre du vietnam. (Mine antipersonnel). Un des pays les plus pauvre de la planète mais malgré cela, ils arrivent à équiper les victimes avec de meilleur équipement de substitution.
Serrage de main, suerte amigo ! Les voyages servent aussi à ces petits rappels, humilité, toujours.
Plus loin, encore une autre église, la vie en fin de soirée et les dégats d’une drogue facile.
Dans la misère que j’observe de prêt ou de loin, il y a une tranche de la population laissée à l’abandon… Ce sont souvent des adultes, parfois des goss ! Signe particulier ? Ils ont tous une petite bouteille en plastique à la main, un liquide jaunâtre apparaît sur le fond. De la colle qu’ils reniflent, dommage irréversible …..
Misère misère sous un refrain du regretté Coluche…
Le lendemain, c’est la deuxième opportunités pour faire des photos en hauteur. Le toit de la cathédrale se visite durant 25 minutes autorisée.
Lorsque je m’y pointe vers 10 hr du mat, le soleil cogne déjà sévère sur cet espace immaculé. La réverbération est telle que mes yeux clairs ne luttent pas longtemps dès que j’enlève les lunettes pour shooter. Ajouté à cela, j’ai oublié la casquette, quelle quiche !
Au fur et à mesure que les minutes passent sur cette visite, je sens qu’au delà du temps imparti, ce serait un suicide, ce toit est un four !
Sinon de là haut, on peut observer la prochaine église que je m’apprête à aller voir avec au fond, le cône parfait du Momotombo situé entre Léon et Managua.
Après ce petit tour, le pacifique n’est pas loin, seulement 20 kms séparent la ville. Je pensais y trouver un peu de fraicheur dans ce village de pêcheur, que dalle ! Fait étonnant, le peu de fréquentation.
La fin de journée sera pragmatique, mon gant de moto commence à subir une légére dégradation sur les coutures, il me faudrait trouver un couturier avant de quitter la ville définitivement ?
L’appel de la pensée ça te parle ?
Je me retrouve dans un marché en extérieur du centre, un policier m’arrête, fusil à pompe en bandoulière : “Tu es en sens interdit gringos ! “ Les mains en l’air !…. 😀
– Oops, Lo siento, je n’ai pas vu senor..
“Tu cherches quoi “
Rien de spé mais j’invente,
– la cathédrale ?…..”Alors, Bon, tu vas là, puis là, puis là…”
Gracias, je m’exécute tout en continuant mes observations, chasse au shoot et hop !
J’y pensai il y a peu, efficacité maximum sur une machine centenaire. regracias ! La suite se passe au barbek, plaisir simple de rue…
Bon bon bon, j’arrête là, je crois que j ai battu un record de texte sur un article. Merci de m’avoir lu jusque là…
A plush dans l’ bush….
Le zeb !
MiniPouss
Arfff ! le bond temporel arrière ! Nicaragua 1978, la dictature Somoza, le FSLN y la Revolución !! La vache, j’avais 16 piges et ça m’est revenu d’un coup en pleine poire…
Des fois à moins de 7h du mat, ça fait bizarre ^_^
Encore une bonne régalade pour démarrer la journée … et en pluch, ya preske pud’fôtes 😉
Merci, à bientôt et bonne route Amigo !
La bizzz
Caty
Bise bonne année
Daligault
Coucou mon petit tof, comment tu vas ??
Truc de ouf, sincèrement tu devrais faire un livre c’est juste génial, tu nous fais voyager, j’adore porte toi bien et fais attention à toi
A plush dans le bush
Alary Jacques
Etonnant! Quel voyage ! tu as choisis la plus belle monture pour une telle randonnée. Je découvre, on a beau être renseigné…internet, la télé…etc… il y a un monde inconnu…merci de nous le faire découvrir au kilomètre près…Je te remercie pour ce « reportage ». Bien sûr, je connais tous les évènements des pays que tu viens de traverser…bien raconté, par exemple, dans un film sur le Nicaragua en révolte contre la dictature imposée par un grand pays d’amérique du nord, « Under Fire » avec Nick Nolte et Gene Hackman, il y a aussi J-L. Trintignant…à voir!
Je viens d’avoir 80 ans…et ton reportage me ravit, c’est un des évènements photographiques et littéraires les plus attendus par moi.
Bonnes routes et bonnes découvertes.
Jacques.
Veronique Benatar
On voyage toujours autant… Un plaisir des yeux… Autant de lecture que de photos… Merci et bonne route !!! Gros bisous
Fifi guitare
Pour moi, le Nicaragua c’est SAS. Je lisais ça rien que pour les couvertures du bouquin ! Malko Linge, si je me souviens bien… Va savoir quel était le titre… ‘Du riffifi à Managua’ ou ‘Bain de sang sous les tropiques’, un truc comme ça…
Fabienne MONTOYA
Je découvre toujours plus… Cultures, politique, règlementation, traditions, modes de vie, niveaux de vie, aspirations, faune, flore, culture culinaire…. Et tout ceci grâce à toi…
Tu es une source de données innombrables, je n’imagine même pas les liens que tu dois faire dans ta tête, d’un pays à l’autre….
Bref, merci de nourrir ma curiosité et ma culture générale par la même occasion, pour le plus grand plaisir de mes yeux au passage…
En bonne pragmatique, l’utile à l’agréable –) j’adore !
Nancy
Salut
Encore merci de nous nourir de tes aventures tellement bien commentées et imagées. Tu nous renseignes aussi sur ces pays que nous ne visiterons peut etre pas , mais qui grace à toi, apparaissent dans certaine réalité.
Prens soin de Toi,Maguy , destrier, matos guitoune….
Bonne route
La bise
Despreaux J C
Bonjour mon ami, toujours fidèle à ta passion beaux commentaires photos sublimes, merci de nous faire rêver,mes amitiés le Steph!!!!!biz à bientôt