Hola, que tal ?!!
Avant de commencer cet épisode, je m’adresse à toi, nouvel arrivant sur ce blog. Tu n’es pas forcement au courant de qui est le conteur ? Ou encore la raison de cette nouvelle aventure ? Je t’invite à clicker sur le lien ci-dessous, le texte que tu y trouveras englobe toussa toussa…. Au passage, n’hésites pas à partager le lien avec ton entourage, la cause est noble.
Jumping zeb’Tour’ – Cagnotte caritative
Sinon, si tu veux lire les épisodes précédents, il te suffit de faire défiler la page d’accueil…cqfd 😀
Petite parenthèse effectuée, maintenant, la suite… A Tulum/Mexique….
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Etapes n° 148 – Samedi 10 Février 2024 – J+367
Au dernier épisode, je t’ai laissé sur un dernier commentaire pour le moins explicite :
“Arrêt du voyage obligatoire pour cause de maintenance, le Poney subit l’avarie redoutée”
En effet, au cours du trajet qui me menait sur Tulum, mon feeling routier ne fut pas bon du tout. Sensation de crevaison du peneu arrière, mouvements aléatoires avec le revêtement, perte de rigidité de l’ensemble alors dés mon arrivé au camping, le check de contrôle habituel constate l’évidence, autrement dit, c’est la M….
Je te remets ici une partie du texte écrit au précédent épisode pour mémoire :
Le mécano de la concession me confirmera la crainte qui m’occupe depuis quelques temps. Le silentbloc qui fait jonction entre la partie arrière et le reste de la structure est en usure prononcé. Ce que je pensais être la cause du desserrement de la roue arrière vient certainement de là !
Définition du Silentbloc : « bloc élastique en caoutchouc spécial qui permet la fixation souple entre différentes pièces rigides »
Cette usure n’a rien d’étonnant vu son année de fabrication (2007), le kilométrage à ce jour soit 74590. et ce qu’il endure depuis le début de l’aventure. Alors, la question qui se pose, cette pièce majeure pourra t’elle faire le job jusqu’au Canada ? Soit environ 15000 kms supplémentaire ?
– Ca devrait pouvoir le faire.…
Je ne vais pas pouvoir continuer le voyage très longtemps de la sorte car le risque de tout péter à tout moment, ton conteur avec, est désormais avéré.
Il faut agir :
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Commander la pièce sur le continent ou en Europe ?
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Trouver un mécano dans le secteur capable de l’opération de changement ?
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Repérer un camping confortable et pas trop chéros pour la durée d’attente ?
Sur Mérida, il y a une concession Honda moto et un camping qui a l’air bien, seul hic, il va falloir faire encore 260 kms.
Je décide de faire une première étape à mi-chemin pour y arriver, Valladolid.
L’itinéraire rectiligne m’arrange car ça évitera trop de contrainte mécanique lors de trajet serpentueux. En revanche, il va falloir rouler plus lentement que d’habitude. Déjà qu’en temps normal je me traîne la hum hum ….. ça va être long !
Un camping, maison d’hôte, piscine et accessoirement centre musée d’intérêt pour les abeilles et la culture qu’en faisaient les Mayas, toujours présente actuellement, le temps de poser le campement, j’enchaîne.
Je demande à mon hôte s’il connait un bon mécano car je veux faire changer le peneu arrière, même si celui en place est encore bon, ça m’évitera de trimbaler du poids supplémentaire pour la prochaine étape.
Un bon vieux garage à l’ancienne, touche à tout. Je lui demande ce qu’il pense de mes soucis mécanique sans lui faire savoir que je connais la cause.
Rapidement, il me montre le pourquoi du comment et ses compétences pour faire la réparation à condition d’avoir la bonne pièce.
Sur ce point, deux jours plus tôt je passais beaucoup de temps à fouiller sur internet pour trouver un site marchand sur le continent Américain ayant l’objet ? Nada, c’est un scooter européen !
Je finis par commander chez un Italien qui l’enverra en Provence etc…
Total kilométrique du jour : 98 – Cumulés : 42728 kms
Les jeux sont fait !
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Le camping est sympathique, il y a de l’espace et j’arrive à négocier un prix raisonnable sur la durée.
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Le mécano qu’il me faut est sur place.
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Je n’ai plus besoin de continuer la route jusqu’à Merida, il va falloir patienter plus de 15 jours.
Une pause qui sera mise à profit sur les bancs sportifs pour une remise en forme non négligeable, visiter un peu la ville qui m’accueille, ses festivités carnavaleste.
Et pour le coté culturel, il y a la cité Maya d’ Ek Balam.
‘L’histoire de ce site n’est pas certaine mais il est estimé vers 300 av. JC et qu’elle s’étend jusqu’à l’arrivée des conquistadors. Lorsque les archéologues découvrent le site, ce n’est alors qu’un amas de terre et après avoir nettoyé l’endroit, ils découvrent un immense bâtiment de 31 mètres de haut. …. l’acropole est de ce fait, incroyablement conservée, notamment le mur d’une chambre découvrant des frises peintent originellement en bleu et en rouge… » Source Wikpédia
Je te parlais de l’exagération tarifaire sur le précédent article, ici, c’est puissance 40 millions !
Quand je me pointe au guichet, les tarifs d’entrée sont affichés en grand sur la vitrine. Il y en a trois :
Un pour les étrangers, un autre pour les nationaux et le dernier pour les résidents du Yucatan. Tu peux constater la différence de prix en Pesos Mexicain sur la photo ci dessous.
Pour le Gringos, avec la conversion, c’est du 36 euro !
Un tarif qui m’a fait reculer d’emblée et si je n’avais pas eu la gratuité grâce à Maguy, je n’y serais pas rentré ! Franchement !
Tikal du Guatemala qui a une importance sans pareil par rapport à ce site fait payer la moitié.
J’y ferai mon tour de couillon en seulement 2 heures.
Si les premières structures ne surprennent pas par leur taille et l’architecture, c’est le temple principal qui en jette un coin. Il est énorme !
Ca doit faire du 200 mètres de long sur 100 de large et comme cité plus haut, 31 de haut.
Je ne pourrai pas accéder au sommet, aux peintures puisque les escaliers étant trop abruptes et sans aucune sécurité. En cas de perte d’équilibre aucun point d’accroche, c’est roulé boulé… Téméraire le Zeb mais pas encore trop fou.
Ce n’est pas grave, car tu sais que j’ai ma solution depuis quelques temps mais il va falloir gruger car les drones sont interdit. Pis, il y a même un message menaçant si tu te fais choper en flag avec remise aux autorités.
Chance à moi, en dehors du parc, à proximité, il y a un village. Une fois sur place, il suffit de repérer le temple sur la carte Gps puis de trouver un chemin qui s’en rapproche le plus.
Et c’est comme cela que je me retrouve à 200 mètres du temple majeur, seul la jungle me sépare, Drony n’en demandait pas tant pour te montrer l’importance de l’édifice ! Je m’imaginais la tronche des gardes sur place qui devait chercher d’où venait le bruit du moustique et surtout, où était le pilote …. ah ah ! Dtc ! 😀
Quelques jours plus tard.
Dés réception du colis, rdv est prit pour le montage au lendemain, mon sauveur s’exécute non sans mal.
Une pièce comme celle ci nécessite une presse pour l’installation ou le contraire, évidement, ce garage n’en à pas, à l’ancienne mon gars ! Durant deux heures, il ne cessera de marteler à coup de burin la défectueuse pour la désagréger petit à petit et enfin mettre à la place la nouvelle avec l’aide de l’étau.
Et pendant tout ce temps, des clients, amis du tenancier, chacun son avis sur la situation, s’envoyant tous des tonnes de Coka…..
Tu m’étonnes que la population de ces pays soit en surpoids ! Vaste sujet qui mériterait un développement dont je m’abstiendrai, cela prendrait trop de ligne…lol
Coup de l’opération, 60 euro pour un travail de force en 3 heures.
On est bon ! Spéciale dédicace for “My angel de Provence” , muchisimas gracias !
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Etapes n° 149 – Vendredi 01 Mars 2024 – J+387
20 jours d’interruption ! J’ai la chance de pouvoir répartir, il est temps de continuer la remontada de bon matin.
Il y a un paramètre dont je n’ai pas développé plus haut, les contraintes de visa.
En rentrant au pays, j’ai demandé 60 jours pour pouvoir rejoindre l’autre coté du pays, la péninsule de Baja, parait il magnifique. C’est dans ce secteur que viennent se reproduire les baleines venu du nord.
Pendant cette pause obligatoire, j’ai eu largement le temps de bosser sur un itinéraire dans cet optique.
Les jours avançant inexorablement et de facto, le décompte d’autorisation de territoire aussi, je me suis rendu compte que je ne pourrai pas rallier la cote pacifique. J’ai du travailler sur diverses possibilités d’itinéraire. Au final, je décide de remonter au plus court, passer par le côté Est du pays.
Je l’ai déjà expliqué dans un épisode, quand je bosse sur un road-book, je trace une route globale qui me donne un kilométrage approximatif, à partir de là, je regarde les options de camping s’y trouvant tous les 300/400 kms au maximum puis je fixe les étapes.
Et si sur ce planning je trouve des lieux historique qui sont susceptibles de m’intéresser, j’ajoute des étapes, des détours. Evidemment, rien n’est figé…
Revenons !
Ce jour, c’est donc la reprise du voyage. Comme un enfant surexité, je quitte Valladolid pour rejoindre le second Etat, celui de Campeche et son chef lieu du même nom situé sur la côte Caraibes.
Après 6 heures de double voie payante, j’arrive à destination.
Un petit buisness de balnéo, autrement dit, un terrain arboré avec une grande piscine, y mettre des tables, chaises à l’ombre sous abris, des barbeuks personnalisés et des sanitaires. Simple, efficace, peu d’entretien et tant qu’à faire proposer le lieu au voyageur de passage pour poser la tente.
Alors si en plus le proprio est un motard voyageur, là, c’est le pomponpenup pour les facilités.
Total kilométrique du jour : 347 – Cumulés : 43345 kms
“La ville fortifiée de Campeche a été fondée au XVI siècle par des conquérants espagnols. C’était le plus important port de mer à l’époque. Il a joué un rôle important dans la conquête et l’évangélisation du Yucatan, du Guatemala et du Chiapas. Le centre historique a gardé son mur d’enceinte et son système de fortifications mis en place pour protéger le port contre les attaques venant de la mer des Caraibes…. “
Classée à l’Unesco, tu peux aller lire le descriptif complet sur l’article du site : click
Comme d’habitude, pour visiter une ville, le plus pratique est de repérer la place principale où se trouve l’église. A partir de là, je gare le scoot à proximité puis je pars en déambulation.
La ville présente un cachet différent puisque son centre historique est entouré d’une ancienne fortification en parfait état. A l’intérieur, les rues sont quadrillées dans un schéma typiquement espagnol d’époque.
Je retrouve un environnement commun avec Valladolid de part ses ruelles colorées de maisons basses. Elles permettent de s’y déplacer à l’ombre, selon l’exposition du soleil qui cogne fort.
Pour le côté culturel, il y a un musée de l’architecture Maya installé dans une ancienne garnison. Je ne paye pas grâce à Maguy mais de mémoire ce n’était pas exorbitant comme je l’ai cité plus haut.
Le lieu expose des sculptures, des colonnes décorées avec panneau explicatif, un régal pour l’enseignement secondaire. Le clou de la visite se termine sur le masque de Jade daté entre 660 et 750 après J.C.
La fonction du masque qui représente le visage des divinités. est d’accompagner les gouverneurs les plus prestigieux des cités Mayas lors des cérémonies. Ils avaient aussi pour mission d’assurer la vie éternelle à ces hauts dignitaires après leur mort…
Puis, je tenterai une petite incursion aérienne avec Drony pour un succès en demi teinte.
En effet, un message sans équivoque sur l’écran, m’interdit le vol ou seulement avec autorisation. Malgré cela, je m’aperçois que le petit peu voler, ce n’est pas toujours le cas car les ondes mises en place peuvent aussi bloquer cette fonction.
Je l’emmène à 50 mètres d’alt. au hasard ce qui donne cette photo.
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Etapes n° 150 – Dimanche 03 Mars 2024 – J+389
Encore une grosse journée de roulage en prévision alors dans ce cas, partir encore plus tôt que d’habitude pour profiter de la température douce jusqu’à mi matinée. Ensuite, la chaleur arrive pleinement, combinée avec celle du goudron, cela complique l’avancé pour l’équipage.
Pour la dernière fois de cette aventure, j’apercevrai la mer des Caraibes avant de poursuivre au plus rapide sur l’autobeurk suivant les indications du gps.
Si il a l’avantage de me faire rouler sur un bitume relativement propre, l’inconvénient est de le partager avec l’énorme trafic de marchandises.
Ces monstres de ferrailles, parfois très long ne rassurent pas le moustique que je suis et il arrive que certains applique la loi du plus fort qui te pousse sur le bas côté.
Toujours rester attentif devant, derrière, sur les cotés, balayer en permanence l’environnement. L’anticipation est un savoir être de sécurité pour tous les motards qu’il faut maîtriser obligatoirement.
A force de rouler autour du globe, inconsciemment, j’ai du développer mon propre radar à radar quand je rentre en France….comprenne qui pourra. 😀
Plus tard, sur cette voie qui relie les routes du sud vers le nord, il y a un centre de contrôle obligatoire pour tout le monde, aucune échappatoire, Douanes, Polices sont aux aguets.
Puis je rejoins l’Etat du Chiapas, parait il le plus beau du pays de part ses montagnes, et plus loin, la ville de Palenque.
Après la deuxième tentative d’hébergement je me retrouve dans un parc national, à deux pas de ce qui m’intéresse culturellement, un restaurant, espace de campement, sanitaire sommaire mais pour 50 Pesos soit moins de 3 euros, un record de “bon marché au Mexique”, je me pose sous une chaleur moite qui vide l’organisme.
Total kilométrique du jour : 403 – Cumulés : 43796 kms
Palenque :
“Exemple éminent de sanctuaire Maya de l’époque classique, la cité connut son apogée entre le VIe et le VIII e siècle. La technique et l’élégance de ses constructions, comme la légèreté de ses reliefs sculptés témoignent du génie créateur de la civilisation Maya….”
L’article pondu ici très complet : click
Comme je l’expliquais plus haut, quand il y a un site historique dans le secteur de l’itinéraire global, je n’hésite pas à modifier le plan pour y faire un détour, Palenque en vaut largement la chandelle puisque la cité est classée à l’Unesco.
Je m’y pointe vers 9 heures avec la gratuité sinon c’était 200 pesos de mémoire et quand je raconte au gars de la caisse qu’au Yucatan ils font raquer presque le triple, il m’a regardé avec étonnement….
Je vais me répéter, la péninsule ci nommée surfe sur la vague touristique actuelle jusqu’à ce que le pigeon ne l’accepte plus. Plutôt que de gérer la ressource sur l’avenir, ils font sur le présent jusqu’à toucher le fond…..A vrai dire, c’est un peu le système de gestion globale mondiale ?
Après le guichet d’entrée, pour le touriste autonome et valide, il faut monter par un sentier pour accéder au site, je crois savoir à plus de 500 mètres tandis que pour les autres, il y a la possibilité de suivre la route sur 2 kms qui grimpe avant d’arriver directement devant l’entrée du site.
Lors de ces premières photos, dès l’arrivé sur la place où tu découvres ces monuments en façades, je tends l’oreille auprès d’un groupe de touriste francophone.
Le guide explique diverses anecdotes dont celle de la découverte de Palenque et les techniques actuelles de recherches via des radars aériens ou par satellites. Il semblerait que ce qui à été mis à jour ne représente que 6 % de la superficie de la cité ! En réalité :
“Le site archéologique couvre une superficie totale de 1780 ha et l’on y a inventorié 1400 bâtiments dont seulement environ 10% ont été explorés…”
J’apprendrai que le peuple, le roi de cette cité était en guerre avec ses voisines de Chitchen Itza et qu’ils avaient des alliances avec Tika du Guatemala ….
En somme, les Mayas n’était pas un peuple soudé mais juste une civilisation avec ses travers d’humanité, comme la nuit des temps.
Je ne vais pas te faire le speech de l’historique de chaque monument sauf le plus grand, qui servait de réceptacle au souverain pour ses palais et autres pour y recevoir d’autres monarques.
On ne peut pas le visiter, seul deux pyramides peuvent l’être mais je n’en ferai rien par manque de sécurité, les marches étant trop abruptes pour ma pomme.
En revanche, j’ai eu ma solution de visite en quittant le site 3 heures plus tard, quand le blond sera sans pitié pour la cabeza, trop chaud…
Je reprends la route, je ne fais que trois cent mètres en contrebas, me gare sur le coté. J’emploie la technique habituelle de repérage, la zone historique n’est pas loin, en tout cas suffisamment accessible pour envoyer mon ami aérien.
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Etapes n° 151 – Mardi 05 Mars 2024 – J+391
On ne change pas les habitudes, je gaz de bon matin pour une étape sans intêrêt cette fois.
Le trajet qui n’attire pas l’oeil du photographe. Je ne ferai que quelques photos prisent à l’arrach pour le reportage de ce paysage monotone et plat jusqu’à ce que j’arrive à Minatitlan.
Un centre balnéo, piscine, tu connais le topo, me reçoit sympathiquement, la tente est posée. Le soir venu, le bain privatif sera un luxe inopiné au point que j’y resterai deux nuitées…..dans ce lieu, pour commencer la rédaction du précédent épisode.
Total kilométrique du jour : 344 – Cumulés : 44168 kms
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Etapes n° 152 – Jeudi 07 Mars 2024 – J+393
On prend les mêmes on recommence, journée de roulage copier/coller d’il y a deux jours. Autobeurk bondée de truck, bouchon quand tu arrives au péages, tarif qui commence à me gonfler ! Le prix d’une nuit de camping pour faire 40 bornes ! Owe !
Je change de plan en court de route pour cocher la case “sans péages” sur google maps ce qui aura l’avantage de me faire passer à travers champ de cannes à sucre, un peu de montagne, jusqu’à destination finale, à proximité d’Orizaba.
Pourtant mon hôte du jour m’avait prévenu la veille lorsque je conversais avec lui sur whatsapp “surtout, évite les autoroutes”
Marcos est un biker à la retraite qui connaît bien son pays avec sa petite 125 cm3 Honda ! Il finance le projet de ses chambres d’hôtes sur son bout de terrain grace au don que lui font les voyageurs qui passent chez lui.
“Mais, tu donnes ce que tu veux, il n’y a aucune obligation, il n’y a pas de règles. Mon plaisir c’est de recevoir les gens comme toi sans contrepartie »
Altruiste à donf ! Le courant passe rapidement entre nous de part sa simplicité et notre passion commune pour le voyage. La soirée qui suivit fut sympathique, ses anecdotes bourrées d’humilité et de bon sens.
Total kilométrique du jour : 324 – Cumulés : 44595 kms
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Etapes n° 153 – Vendredi 08 Mars 2024 – J+394
Une fois le rangement chargé, l’équipage prêt à partir, il m’invite à prendre le café dans sa bicoque de bois. J’ai encore droit à d’autres anecdotes qu’il me raconte avec générosité. Fier de me montrer son petit chez soit, son équipement de moto bardé d’écusson de “frère motard club” lorsqu’il part en vadrouille.
“si tu as besoin de quoi que ce soit, n’hésite pas, je connais du monde sur ton parcours”
Adorable, il y a des rencontres qui marquent…
Je gaz en suivant l’itinéraire qu’il m’a concocté la veille pour éviter les péages.
Il faudra passer en altitude, à plus de 2000 mètres, laissant apparaître un horizon volcanique enneigé et mis a part c’est mjsldkqjflk de dos d’ânes qui n’en finissent pas dans les agglomérations, ce road book fut un réel plaisir.
Parfois, les moments de solitude routier mélangés aux décors me faisaient penser à certains endroits de la cordillère des Andes.
Enfin, je retrouve l’autoroute gratuite, le périphérique et son trafic qui contourne la ville de Puebla, un autre volcan, actif celui là, jusqu’a ce que j’arrive dans le petite ville voisine, Cholula.
Il y a un RV Park, appellation typique du modèle de camping américain. Tu viens avec ton camping-car, ta caravane, on te file une place qui est full équipée. Branchement électrique, eau et vide sanitaire.
Le problème pour les campeurs de ma tronche, est qu’il n’y a généralement pas de sanitaire (douche, wc) puisque les clients sont autonomes, du coup, ils ne prennent pas les tentes !
Aux Etats Unis, ca va être un casse tête suivant les étapes.
Ici, j’ai de la chance les toiles sont acceptées vu qu’ils font Balnéo… Ca m’arrange fortement puisque l’endroit est idéalement situé.
Le propriétaire qui me reçoit, fort sympathique au demeurant m’octroi une “discount” pour le nombre de nuitées désirées. Nous discutons un peu, je le découvre cultivé sur l’histoire de sa région, sa ville qui m’en bouche un coin sur une bataille….
Total kilométrique du jour : 198 – Cumulés : 44693 kms
Cholula :
“Petite ville indigène, forte d’une histoire de plus de 3000 ans. Presque rayée de la carte par la conquête espagnole, la ville a pourtant survécu et s’est forgée une identité bien singulière, entre conservatisme religieux et indigénisme…Elle est célèbre pour sa grande pyramide bâtie, selon les archéologues du Iie au XVIe siècle par les différentes ethnies ayant peuplé la cité. C’est la plus grande pyramide faite par l’homme en termes de volume déplacé…Construite à l’origine par les Olmèques, elle été complétée et utilisée par les Toltèques et les Aztèques comme lieu de rituel religieux et de sacrifice humain. Aujourd’hui, elle disparaît presque entièrement sous une colline d’aspect naturel au sommet de laquelle trône l’église de Nustra Senora…” Source wikipédia
Pour la première journée de visite, je file faire décoller Drony de bon matin pour choper le pestacle de la lumière se projetant sur l’église et le volcan en décors final.
Cette église, il semble improbable que ces fondations soient construites sur une Pyramide !
Je le dirige ensuite du coté de la place centrale, l’autre église historique, son couvent San Gabriel, ses dômes typiques de l’architecture Mudéjar, l’art arabe-andalou.
“Bâtie en 1549 à la place d’un temple dédié au dieu Quetzalcoatl, ce serait le jardin du couvent qu’aurait eu lieu la majorité des conversions religieuses. Ce grand espace aurait été pensé de manière à faciliter l’évangélisation, les indigènes étant peu habitués à prier dans des espaces clos…” Source
que je m’empresse d’aller visiter en terrestre.
Puis un peu de déambulation alentour qui ne m’inspire pas plus que ça jusqu’à ce que j’arrive devant l’enseigne du marché central. Là ! Pas pareil, il faut s’y engouffrer !
Il est immense, toutes les corporations sont représentées, le boucher à coté du vendeur d’épice, le fleuriste à coté du marchand de légumes, les chinoiseries à coté du vendeur de snack etc j’adore !
Le soir venu, quelques photos aériennes du spectacle unique que procure le volcan Popocatepetl.
“Avec ses 5426 mètres d’altitude, il est la deuxième plus haute montagne du pays après le pic d’Orizaba, (L’autre volcan aperçu plus haut en image). Une puissante éruption s’est produite du 5 mars 1996 au 22 novembre 2003 et il est en activité depuis le 9 janvier 2005. Bien que faiblement explosives et ayant des conséquences localisées, ses éruptions menacent plusieurs dizaines de millions d’habitants vivant à proximité, notamment dans les agglomérations de Mexico et de Puebla..” Source Wiki
Le lendemain, je file à quelques kilomètres de mon logement voir le centre historique de la ville de Puebla. Nous sommes dimanche, je vais y trouver une quiétude matinale appréciable pour une grande ville.
“A la différence de nombreuses villes coloniales du Mexique construites à même les vestiges d’anciennes cités autochtones, Puebla fut fondée en 1531 sur un territoire inoccupé. L’ emplacement avantageux a contribué au fantastique développement économique et cosmopolite. Inscrite à l’Unesco, la ville revêt une importance à la fois historique, culturelle et architecturale…”
Dès l’arrivée, l’endroit dénote avec ses façades typées Portugaise, décorées de carreaux, les azulejos, qui encadrent les nombreuses églises d’époques avant d’arriver sur la place centrale, sa cathédrale, sa mairie, ses hôtels…
J’y fait mon tour de couillon entre les rues en parallèles, sens de circulation à l’américaine pour trouver une place de parking moto, ce sera l’occasion de faire voler le moustique depuis une rue peu fréquentée.
Puis, une fois garé, direction la cathédrale, c’est l’heure de l’office, elle est bondée !
J’y assiste un moment avant que la messe finisse pour y faire ma visite. Au centre, un musicien joue un morceau sur l’orgue monumental, avec l’espace, le son y est superbe.
L’endroit ne laisse pas insensible par la quiétude, le décors, les volumes….magnifique.
De l’autre coté du monument, le palais municipal et entre deux bâtiments, une verrière construite en 1917. Lieu de vie atypique pour rejoindre l’autre rue, j’en fait le tour, un autre edifice de ferraille, la touche française, mode Eiffel…
Aux retour sur la place, je m’interroge sur l’utilité de prendre un promène couillon ? Il a l’avantage de voir énormément de chose et de proposer bon nombre de visite que dispose la ville. Je demande le prix ? Gratuit pour toi sénor ! Sérieux ?
Ainsi, j’aurai l’occasion de découvrir des tas de lieux que je n’aurai pu faire à pieds ou seulement en scoot. Par contre, je n’ai pas eu besoin de faire de recherche sur internet pour aller voir les immanquables, pas eu à me coltiner la circulation etc etc…
Non seulement la ville est attractive par ses lieux historiques mais elles accueillent bon nombre de musées avec en touch finale, l’accès au fort, le théâtre de la fameuse bataille qui mettra fin a l’invasion française sous Napoléon.
“Au Mexique, la fête du 5 Mai 1862 est l’occasion d’exalter sa fierté d’être Mexicain. C’est la date de la bataille de Puebla qui, plus encore que la déclaration d’indépendance à l’Espagne le 16 septembre 1810, symbolise la naissance du nationalisme mexicain…”
Je te l’a fait brève, des histoires de géopolitiques entre Etats Unis et le second empire de Napoleon III qui serait trop long à détailler pour un résumé. Je te mets ici un lien super instructif : click ici
Une belle découverte que cette ville de Puebla, l’immanquable, une semaine sur place ne serait pas de trop.
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Etapes n° 154 – Lundi 11 Mars 2024 – J+397
La ville de Mexico n’est pas très loin, seulement 120 kms me sépare de cette mégalopole de plus de 20 millions d’habitants. Tu connais mon amour pour une telle concentration d’humanité ? Ironie quand tu nous tiens !
Je n’ai pas potassé mon affaire sur la capitale, il doit surement y avoir des trucs à visiter, musées, édifices religieux etc etc. mais je préfère éviter vu que je n’ai pas d’obligation.
Néanmoins, je ne perds pas au change car quitte à faire une courte distance pour la prochaine étape, j’ai planifié autre chose d’une autre grande importance architecturale que les natifs de cette région du monde ont édifié il y a des siècles.
Une fois de plus, je ne choisirai pas le trajet proposé par mon gps autonome Tomtom car il m’envoi sur des chemins pas très arrangeants. Google map en revanche, va me faire passer par la campagne profonde afin d’éviter les péages surtaxés.
L’avantage est indéniable, car cela permet aussi une découverte des villages traversés mais comme tu sais, il y a toujours le revers de la médaille qui fini par m’agacer au bout de quelques kilomètres, ses gendarmes couchés à répétition.
Il parait que c’est par manque de discipline que les communes mettent en place ces bandes de goudron surélevées au milieu de la chaussée car la plus part des mexicains ne respectent pas les limitations de vitesses.
Pour t’imaginer le truc, tu en passes un, tu accélères tranquillement et au moment de passer la seconde, bein tu peux pas car il faut freiner à nouveau pour passer le suivant au pas ! Et ce, tous les 50/100/200 mètres. Un calvaire.
Parfois, quand tu récupères enfin une route fluide, au beau milieu, tu peux en trouver un et bien sur, il n’est pas signalé….bref !
Cette campagne me plait bien sur un bitume en bon état mais soudain, fallait s’y attendre, l’ami bigbrother veut me faire passer à travers une montagne, une belle piste, tu connais la suite.
Vu que j’ai bien appris ma leçon du Guatemala, c’est le retour sur l’autoroute forcé tandis que l’autre recalcule automatiquement d’autres possibilités plus sereines pour l’équipage, hors mis les dos d’ânes que je viens de citer.
J’arrive à Teotihuacan en fin de matinée, un nom dont la sonorité me fait penser automatiquement au dessin animée de mon enfance, Récré A2, Estaban, Zia, les citées d’or.
Un RV park parfaitement situé accepte les tentes et pour pas chéros.
Total kilométrique du jour : 157 – Cumulés : 44894 kms
Le lendemain
“Gigantesque, monumentale, colossal, grandiose…les superlatifs ne manquent pas pour qualifier la cité sacrée de Teotihuacan. Siège d’une ancienne civilisation ayant précède les Aztèques il y environ 2200 ans. Ce site classé à l’Unesco demeure encore aujourd’hui l’une des plus grandes énigmes de l’archéologie…”
Je m’y pointe en début de matinée, tranquille. Le site est tout proche de la ville mais par contre, la visite s’annonce gigantesque en distance.
J’avais vu les images aérienne d’une famille française voyageant avec leur caravane. Rencontré à Valladolid, ils venaient du nord, je leur avait demandé s’il était possible de visiter l’endroit avec le scooter ? Affirmatif !
Sur place le site doit faire ses trois kilomètres en longueur, divisé en trois entrées principales, c’est cela qui est visitable en scooter. Tu payes l’entrée pour la journée, le parking puis tu pars dans les directions qui t’intéressent si tu es motorisé. Pour les randonneurs, tu peux tout faire à pied of corse 😀
Pour ma pomme, je règle seulement les frais de parking du scooter soit 25 pesos, quant à l’entrée, c’est un coût dérisoire de 95 pesos vu l’importance historique qui m’est offert.
Avec le Poney, nous partons directement vers l’Est ce qui va me permettre d’être un peu caché du public pour sortir Drony. Je l’envoi à plus d’un kilomètre 200 pour avoir une vue d’ensemble générale sur la pyramide du soleil, la plus grande qui en impose.
Le petit est capable d’aller plus loin que cette distance mais l’expérience aidant, j’ai appris à ne plus jouer avec le feu et l’autonomie de la batterie, car il faut penser au retour. Suivant les conditions venteuses, cela peut se révéler délicat.
Aussi, je fais vite mes prises de vue, puis retour maison, remballement du matos, direction la temple Del Sol depuis le plancher des cactus.
Quand je me présente vers 9H30, la foule n’est pas encore trop présente…. Je ne sais trop où aller, dans quelle direction ? Sachant que les distances ne sont pas favorables pour Maguy.
Ci dessous, depuis le Poney jusqu’au pied de la pyramide, doit y avoir ses 300/400 mètres bon poids.
Le monument est impressionnant ! Apparemment, plus de 65 mètres de hauteurs.
“Mise à jour en 1864, date des premières fouilles, elle représente l’un des sites archéologiques les plus anciennement explorés du Mexique. Avant d’être découverts, la plupart des édifices constituant le centre cérémoniel étaient ensevelis sous une épaisse couche de terre. C’est la raison pour laquelle Cortes et son armée espagnole sont passées à proximité sans en soupconner l’existence..” Tiens ! Encore un lien descriptif : click la
Au pif, je continue la marche sur sa longueur qui en fait bien plus, j’y vois le panneau musée au loin, allons y !
Musée parfaitement agencé avec une superbe collection de la civilisation architecte. On peut se rendre compte de l’étendue du site sur la maquette mais le mieux se sont encore les photos droniques que je m’apprête encore à faire en rejoignant la dernière entrée plus à l’ouest.
Pour bien faire, il aurait fallu y rentrer pour visiter les bâtiments de l’intérieur ? Maguy avait eu son compte, la chaleur ambiante n’ayant pas aidé aux déplacements.
Après Tulum, Ek Balam, Palenque, Teotihuacan cloture en beauté mes visites sur la civilisation Maya du Mexique. Il y en aurait beaucoup d’autres à découvrir, surement aussi intéressante, je pense à la cité de Calakmul parait il magique car très peu visité de part sa position géographique lointaine dans la jungle.
En plus de ces sites, ceux du Guatemala, du Salvador, des civilisations pré-colombienne, de celles du Pérou, des Inca et ces musées, ce voyage aura permit d’enrichir ma culture sur ces vielles pierres, ces vielles civilisations du continent dont on aurait tant à apprendre dans ce monde devenue complètement jobastre….
Et ce n’est pas le moustachu croisé dans les rues de Téotihuacan qui me contredira 😀
A suivre….
A plush dans l’ bush….
Le zeb !
Pimouss
Fantastique dépaysement, komdab’ ! Merci pour toussa.
Ta curiosité enchante toujours plus mes laborieux débuts de matinée, j’ai même parfois l’impression que tu ne reviendras jamais ^^
Bonne route Grand’Homme, profite un max !
La bise
Alary jacques
Magnifique, ça vaut le coup de voyager et d’être curieux. Tu as choisis le mode de transport idéal, ça n’a pas dû être facile tous les jours mais quel résultat!.
Tu apportes à notre quotidien du merveilleux.
Prend soin de toi.
Nous allons partir Annemari et moi dans quelques jours pour un tour du monde, pas le même que toi, avion, train, bateau, voiture…
Bon courage.
Annemari et Jacques.
zébulon mai-min
Je suis maintenant au nord des US, je n ai ou faire ce que je voulais…. good vibes a vous, donne des news de temps à autre, je serais ravi de vous suivre