Hola, que tal ?!!
Avant de commencer cet épisode, je m’adresse à toi, nouvel arrivant sur ce blog. Tu n’es pas forcement au courant de qui est le conteur ? Ou encore la raison de cette nouvelle aventure ? Je t’invite à clicker sur le lien ci-dessous, le texte que tu y trouveras englobe toussa toussa…. Au passage, n’hésites pas à partager le lien avec ton entourage, la cause est noble.
Jumping zeb’Tour’ – Cagnotte caritative
Sinon, si tu veux lire les épisodes précédents, il te suffit de faire défiler la page d’accueil…cqfd 😀
Petite parenthèse effectuée, maintenant, la suite… A Leon/Nicaragua….
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Etapes n° 137 – Samedi 13 Janvier 2024 – J+339
Ce petit séjour à l’hostel aura porté ses fruits, mes cervicales se trouvent reboostées pour la suite. En revanche, l’inconvénient matinal fut le déplacement des bagages depuis la chambre se trouvant à l’étage. C’est là, l’avantage de la tente, tout est sur place….je sais, je chipote 😀
Je quitte la cité révolutionnaire pour la dernière étapes du pays par une route plus ou moins bonne jusqu’à ce que l’itinéraire me fasse bifurquer à travers champs. 70 kms de pavés dont une bonne partie en phase de construction finale.
Pourquoi tant de kilomètres revêtus avec ce matériel de ciment ? Tu imagines le boulot de terrassement, l’installation un par un des morceaux, la mise à niveau etc etc ? Question économique ? Est ce que le coût est moins onéreux que l’asphalte ? Ou tout simplement prévu pour durée dans le temps avec moins d’entretien ?
Puis je passe par la ville d’Esteli, chef lieu d’une région qui cultive essentiellement du tabac. Il y a des usines qui produisent des cigares, parait il que le Nicaraguéen est un des meilleurs du globe ? Je ne fais qui passer car point de vue découverte sur la façon, j’ai eu l’occasion de visiter une fabrique à Cuba en 2016.
Je stopperai ma journée de roulage à Somoto, une villa, chambre d’hôte, espace de campement. Le propriétaire, un français, n’est pas là depuis quelques temps et d’après le gardien, il semblerait que l’Etat ne veuille pas le laisser revenir sur ses terres !
Je n’ai pas chercher à creuser l’interrogation avec le tenancier car moins tu en sais, mieux tu te portes, surtout dans un pays ayant un régime politique plutôt suspicieux envers ses compatriotes, les étrangers…
La villa est aux portes d’un canyon réputé pour ses activités ludiques dans la rivière, son relief géologique. Trop compliqué pour le Zeb ! Cela dit, l’intérêt d’être venu ici est la frontière ne se trouvant qu’à 7 kms !
Total kilométrique du jour : 242 – Cumulés : 39732 kms
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Etapes n° 138 – Lundi 15 Janvier 2024 – J+341
7h46, je me pointe à la porte. « Toc toc ! Je voudrais sortir de votre pays por favor ? »
Là, ce qui aurait pu prendre 10 mn chez le voisin Costaricain, va prendre plus d’une heure 15 !
A l’immigration, le premier intervenant prend le passeport puis le refile à un autre qui me dit de le suivre dehors. Quand il a fini de checker sommairement le scooter, il me dit d’aller voir un type à l’autre bout pour obtenir son aval sur papier. Dans le genre double contrôle ? Non, ça continue pour un triple car une fois cette confirmation en main, l’autre m’invite à rejoindre la police 100 mètres plus loin pour contresigner le formulaire. Truc de fou ! On dirait que chacun vérifie le boulot de l’autre, scénario de film d’espionnage….
Je retourne à l’immigration pour qu’une cinquième « prestataire » se charge de confirmer ma sortie avec le tampon officiel sur le passport ! Alléluia ! Et encore, j’ai eu de la chance puisque j’ai rapidement été pris en charge pour cette opération d’où la nécessité d’arriver le plus tôt possible.
Néanmoins, ce n’est pas fini ! Il faut encore se taper l’annulation de l’importation avec la douane, juste à côté. Là, bizarrement, hormis la queue qui a pris du temps, une fois devant le douanier, je n’ai qu’à remettre mon document d’importation, contrôlé sur ordi et basta !
Dernier check des fonctionnaires à la porte de sortie, adios !
Juste un mot vite fait sur ce passage corta au pays. Hormis le régime politique & administratif, le coût de stress pour Drony (bien caché mais complètement illégal) je n’ai rencontré aucune difficultés pour circuler, aucun contrôle de la police, aucune insécurité et c’est même le contraire. Les paysages, son peuple y sont fabuleux. En somme, le Nicaragua me laisse une belle expérience positive selon les étapes que j’ai choisi…Si tu es adepte des plages, il y a là aussi de quoi faire.
L’immigration du Honduras est juste à deux pas.
Cette nation demande aussi de remplir un formulaire en ligne mais il n’y a pas besoin d’attendre une autorisation par email. Il suffit de télécharger le PDF d’enregistrement et de le présenter à la dame du guichet pour obtenir le coup de tampon sur le passeport contre 5 dollars. 10 minutes plus tard, un douanier se charge de faire l’importation du Poney avant de me délester de 36 autres dollars.
Affaire réglée en 25 mn chrono, “Bienvenidos à Honduras”, 12 ème pays sur l’itinéraire.
J’ai bien failli perdre plus de temps pour quitter le poste de frontière vu le nombre de camions présents. Un en particulier aurait pu me bloquer la sortie, heureusement le faible encombrement du Poney, me permit de passer dans un trou de souris. A coup sur, une moto ne serait pas passer.
A l’inverse de ce que j’ai écrit plus haut sur la sécurité du Nicaragua, ici, il faudrait être plus attentif à ce que tu croises, ce qui t’entoure ? Tu vois le topo ? De toute façon, étant donné que je ne peux pas consacrer beaucoup de temps à chaque Etat que je parcours, le Honduras n’est pas une priorité dans mes plans. Je me tape dans la foulée les 157 kms qui séparent l’autre border avec le Salvador où je m’y présente 3 hrs plus tard.
Annulation Immigration et Douane en 10 mn ! Complètement dingue quand je repense aux heures précédentes.
Coté Salvador, la prise en charge n’est pas moins en reste. Un fait qui m’interpelle, je suis autorisé à rester sur le territoire 180 jours ! Normalement, les accords avec l’occident sont de 90 jours sans visa, c’est donc le signe d’une ouverture massive au tourisme ?
Essayer de faire changer l’état d’esprit de nous autres occidentaux qui faisons un parallèle avec la violence et ses pays latinos ? Viendez chez nous, vous serez en sécurité !
Le Salvador connu une guerre civile qui se termina il y a un peu plus de 30 ans. On imagine bien qu’à la suite, il y avait tout un pays à reconstruire y compris démocratiquement et comme à chaque fois, ce sont d’autres qui profitent de l’aubaine pour prendre le pouvoir laissé vacant.
En 2022, soit 10 ans après la fin de la guerre, c’est un autre fléau qui gangrène le pays. Le nouveau président Nayib Bukele assument pleinement sa responsabilité pour la sécurité de son peuple en instaurant un état d’urgence. Autrement dit, l’armée est mobilisée….
“Le président a réclamé l’instauration de l’état d’urgence pour lutter contre la violence des gangs et narcotrafiquants au Salvador, accusés d’avoir perpétré 62 meurtres en 24 heures. La mesure permet notamment les arrestations sans mandat”
Le sujet t’intéresse ? Click la ou encore là
Quand tu lis ces articles, il est facile de faire un rapprochement avec ce qu’il se passe actuellement dans nos contrées. Ici, on ne se pose pas la question à savoir s’il est de raison de faire intervenir un corps d’élite formé au combat dans les quartiers, du coup, quand ils débarquent pour dézinguer ces petites frappes qui terrorisent la population, l’équilibre des forces bascule rapidement pour le bien de la majorité. Bref, je ne vais pas plus m’étaler sur le sujet… mais amandoné.… 😀
Au Salvador, cette politique radicale a sécurisé le pays en peu de temps !
A l’heure actuelle, c’est ce qui se passe en Equateur, état d’urgence interne. Les narcos font la guerre au gouvernement jusqu’à prendre d’assaut une télévision pour faire passer leur message ! Le nouveau président serait en train d’étudier l’exemple du Salvador.
Pour nous autres travellers par voie terrestre, parait il que si tu viens de la Colombie, il faudrait présenter un casier judiciaire vierge de ton pays. Je me souviens des conseils que nous avions reçu concernant la ville de Guayaquil qu’il fallait absolument éviter. D’ailleurs, j’y avait vu des scènes de braquage dans un fast food via BFM Equator.
Imagines, tu es train de t’empiffrer d’un burger, de frites bien grâce trempées dans la mayonnaise maison. Tout d’un coup, tu vois débarquer deux zèbres cagoulés qui braquent le caissier, puis l’un deux se dirige vers toi.
« Tu veux une frite ? » – « whesh, files moi ton portefeuille aussi »
Revenons !
Le passage avec la douane prendra un peu plus de temps. Je suis reçu dans un entrepôt moderne pour transport de marchandise par route, le douanier qui prendra en charge l’importation sera d’une gentillesse exceptionnelle.
Au Honduras et ici, pas d’assurance obligatoire pour les deux roues.
“Bienvenidos à El Salvador”, 13ème pays sur l’aventure.
Vers 16hr, j’arrive sur la plage d’El Cuco, un hôtel, espace de camping, piscine, plage à deux pas, perroquet blagueur, poulailler, les coqs vont surement me gonfler de bon matin mais bon, vu le tarif, on ne peut pas tout avoir. Parfait pour deux nuitées.
A noter que sur ce parcours, je viens de passer une dizaine de mille kilomètres supplémentaire sur le voyage ! Ca gaz !
Total kilométrique du jour : 254 – Cumulés : 40014 kms
Dans cette station balnéaire, le soleil tape fort, très fort. Ici les gens ne lézardent pas en plein cagnard. Question de bon sens, quand ils se baignent, on ne se tartine pas de crème protectrice chimique, il suffit de se baigner avec un tshirt ! C’est bon pour la peau, le porte monnaie mais surtout, l’océan ne s’en plaindra pas.
Je découvre les premiers mets locaux, les Pupusa. Le plat national !
Tu vois ce qu’est la tortilla ? Bein là c’est pareil sauf que c’est fourré d’ingrédients diverses au choix, fromage, viande, légume. Le tout est cuit à la plancha sans graisse. C’est simple, c’est bon, c’est tout ce que j’aime.
“Généralement accompagné de curtido (une salade de chou épicée) et de salsa à la tomate.”
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Etapes n° 139 – Mercredi 17 Janvier 2024 – J+343
Pour cette deuxième étapes, il fallut faire encore des compromis.
Trouver un spot de camping dans le bon secteur à mi chemin entre les visites qui peuvent être intéressantes. Je décide de tracer à proximité de la capitale San Salvador.
Une maison d’hôte, un couple de jeune qui cultive des champignons m’y reçoit dans les hauteurs qui dominent la ville. Ce sera parfait sauf pour le chemin pour y accéder qui m’inquiétera pour la suite.
Total kilométrique du jour : 177 – Cumulés : 40205 kms
Les jours suivants je filerai dans un premier temps à 50 bornes de mon logement en direction du village typique de Suchitoto. Petite agglomération charmante en bordure de lac, son église, ses ruelles pavées antiques n’enchantent rien de bon pour mes roues
« Une très bonne surprise au Salvador, on se demande même comment ce village authentiquement coloniale posé au bord du majestueux Lago Suchitlan n’est pas plus développée au niveau touristique. Certains pourront trouver la comparaison surfaite, mais les superbes bâtisses en adobes, les ruelles au pavé inégal, les vues imprenables sur le lac, l’ambiance tranquille et artistique évoquent une Antigua (ville très touristique au Guatemala) rurale d’il y à quelques décennies… ». (Prévue au programme ! )
J’y déambule une bonne heure essentiellement autour de la place, son église avant de me trouver un spot de décollage pour parfaire cette courte visite.
La journée est chargée, je file à l’heure du déjeuner vers le deuxième lieu du programme à quelques 25 bornes de là, le site archéologique Maya de Cihuatan, proche de la ville d’Aguilares.
« Cihuatan, « lieu de la femme » en nathuatl, sont un vaste centre cérémoniel de plus de 300 hectares et constituent l’un des sites archéologiques majeurs du pays. On y verra, entre autre vestiges, une pyramide principale de 14 mètres de hauteur, deux terrains de jeu de pelote ainsi que d’autres édifices civiques et religieux.. ».
Très peu visité, je fais mon tour de couillon dans une solitude absolue, un must ! Peut être que l’aplomb du blond en rebute plus d’un ? C’est vrai que le con, cogne sévère ! Pas la peine de lutter contre le dieu diraient les anciens habitants de ce lieu, je rechercherai rapidement l’ombre des arbres pour me mettre à l’abris avant de faire décoller ma vision aérienne pour en être encore plus privilégié.
Après cette visite culturelle, ce sera la visite du centre ville de la capitale, sa cathédrale dans un premier temps.
Je découvre pour la première fois un queue devant le confessionnal ! Doit y avoir bcp de péchés dans le coin 😀
A deux pas, l’ancien palais présidentiel qui se visite. Gratuit pour ma pomme et heureusement car il n’y a rien à l’intérieur ! Quasiment que des pièces vides avec un guide faisant son boulot historique. Tu passes à travers les anciens appartements les bureaux et même la chambre ministérielle. Visite guidée en espagnole que je n’ai pas vraiment essayé de décrypter. Le gars voyait bien que je m’en bran…., je cherchais surtout des sujets photographiques, architecturaux…bof !
Toujours sur la place centrale, la bibliothèque nationale. L’édifice moderne est très bien agencé pour ceux qui désirent enrichir leur culture. L’entrée y est gratuite.
La continuation se fait dans les rues adjacentes, jusqu’à ce que je revienne sur la place ou se trouve mon Poney dans des ambiances de vie simple que tu ne trouveras jamais plus en Occident.
Et juste en face de ce jolie monde, la place accueille une église contemporaine, architecture en demi cercle. Pour te situer, tu prends une roue quelconque, tu la coupes en deux ou alors tu lis ce qui suit.
“Edifiée à la fin des années 1960, cette église se présente comme une immense voûte dépourvue du moindre pilier. La lumière est filtrée par des vitraux aux couleurs de l’arc en ciel. Un étonnant chemin de croix qui mêle réalisme et modernisme”
Ca m’a fait penser automatiquement à la catédral metropolitana de Rio de Janeiro avec ses vitraux, jeu de lumière, perspective, espace totalement surprenant pour un lieu de culte connu sous d’autre forme. Mes photos sont dans l’épisode 4 . Déjà !
Pour mieux profiter de l’éclairage naturel coloré que procurent ces vitraux, il aurait fallu attendre un peu plus longtemps pour que les rayons du soleil descendent frapper au bon niveau mais je préférai quitter les lieux pour remonter dans mes pénates.
Tu le sais, je n’aime pas rouler la nuit déjà pour ma propre sécurité et si tu y ajoutes à cela l’état de la route, ses nombreux pièges à peine visibles à la lumière du phare. Un fait qui est particulièrement stressant même de jour. C’est un calvaire.
Pour revenir sur l’Etat d’urgence cité plus haut, la police est présente généreusement, elle se laisse prendre agréablement en photo avec leur engin électrique, l’armée n’y est que par discrétion. De mon feeling, je n’ai eu aucun ressenti d’insécurité durant toute la journée passée dans ce secteur.
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Etapes n° 140 – Samedi 20 Janvier 2024 – J+346
Deuxième compromis au Salvador
Je disais précédemment que quitter la villa de mes hôtes n’est pas chose simple. Il y a un fort dénivelé pour y accéder. Alors autant pour descendre ça passe sur les freins, mais quand il s’agit de monter, ça se complique.
A l’endroit où le chemin est raide, ils ont coulé deux bandes de béton à la place de la terre. En quatre roues, tu les suis tranquillement par contre pour un Poney, il faut viser le passage, tout en mettant gaz. Tu vois le topo ?
Il ne faut surtout pas louper son coup car au milieu c’est de la piste bien pourrie et sur les cotés, en pire, il y a un fossé. Le scooter à vide s’en est sorti durant les jours précédent, mais je ne veux pas tenter l’affaire avec tous les bagages chargés. Aussi, tout mon barda sera monté jusqu’au chemin plat de la résidence en voiture. Ceci évitera une infortune et de prime abord, mon destrier ne forcera pas sur sa mécanique.
Continuation au ch’nord.
Au début, j’avais prévu une étape de 50 bornes, car il y a deux sites Maya à proximités du camping repéré mais finalement, je changea mes plans en cours de route pour rejoindre le spot suivant. Démonter la tente pour de si courte distance, amandoné ! A Salcoatitan, j’apprécie la vue sur l’horizon volcanique que m’offre la maison d’hôtes, l’herbe bien moelleuse de son jardin pour poser le campement.
Total kilométrique du jour : 104 – Cumulés : 40467 kms
Les jours suivants se composeront sur la visite des villages pittoresques alentours, Juayua et Ataco le long de la route des fleurs ? Pas vu ! C’est peut être une simple appellation pour l’attrape tourisme local ? Je sais je sais, je fais dans la médisance 😀
Puis la deuxième ville du pays par son nombre d’habitants, Santa Ana. Située à plus de 45 kms, il me faut aller voir tonton Honda mécano de la marque du Poney.
En effet, depuis le Nicaragua, je sens qu’il y a quelque chose qui cloche au niveau de la transmission lors de la mise en jambe chaque matin, il faut en savoir plus. Cela dit, je crois connaitre la raison.
Au pays, il y a des scooters Honda, je ne veux pas confier l’affaire à quelqu’un qui ne connait pas cette mécanique particulière, bien que pas difficile à comprendre mais pour celui qui ne veut pas se donner les moyens de réfléchir, autant aller directement chez un concessionnaire.
Et même là, il a fallut leur montrer les photos de l’opération pour qu’il soit rassuré sur le fonctionnement identique des produits qu’ils vendent, un sketch !
Le mécano commence son affaire mais il finit par s’arrêter, impossible de démonter une partie.
Pour mémoire. Tu te souviens qu’en Colombie j’étais tombé en rade ? Ange gardien, mécano dans la foulée, ça te parle ? Donc lors de cette réparation, il semble que le Colombien ai trop forcé sur le serrage.
Il faut absolument démonter cette pièce car je ne peux pas poursuivre le voyage sans que ce problème ne soit réglé, que faire ?
Dans un premier temps, nous irons voir un garage spécialisé pour des gros véhicule, ils ont de l’outillage plus conséquent pour le desserrage de vis ….. En vain !
Dernière solution, faire chauffer la récalcitrante chez un tourneur fraiseur. Aléluia !
Ce que je pensais être “la cloche” se justifiera en y accédant, il fallait changer les galets par des neufs que j’avais prévu depuis ma Provence. Ils servent de jonction entre l’embrayage et le système d’entrainement de la roue.
Je récupère le scoot 6 heures après mon arrivé au garage. Entre temps, une petite visite Dronesque de la ville sera indispensable pour profiter de l’édifice principale de la place, la cathédrale.
Le lendemain, il faudra reprendre le même itinéraire, somme toute plaisant, à travers cet univers volcanique qui virole en ascension et son contraire. Ca gaz un peu plus loin que Santa Ana, rejoindre le site Maya de Tazumal.
“…est un site archéologique précolombien Maya, situé dans la plus grande zone de l’ancienne ville mésoaméricaine de Chalcuapa. L’archéologue Boggs à fouillé et restauré le complexe au cours des années 1940 det 1950. Les fouilles indiquent que le site avait des liens aussi éloignées que le centre du Mexique et la basse amérique centrale…”
Pour le coup, j’ai eu le bon timing niveau visite car juste après le sortie aérienne, encore une fois, incréible de pouvoir faire de telles photos sans avoir eu besoin de me cacher, une vague touristique prendra possession des lieux sur la durée.
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Etapes n° 141 – Mercredi 24 Janvier 2024 – J+350
De bon matin, la route que j’emprunte est d’un excellent état, je n’évite aucun trou ! Le rythme y est plaisant, sans forcer le long des montagnes, anciennement volcanique et en altitudes. Il me faudra 1 heure pour parcourir les 40 kms jusqu’à la rivière qui sépare le Salvador du Guatemala.
Les formalités de sortie sont exécutées en un rien de temps, il n’est que 8hr quand j’emprunte le pont.
Côté Salvador, un dernier contrôle de sortie de l’armée, puis c’est le nomansland de quelques mètres qui me permet de stopper pour prendre la photo de mon passage.
Plus loin, l’immigration du Guatemala ne prendra que peu de temps mais c’est sur le côté douanier que les formalités vont prendre le plus de temps.
Déjà, la dame est un tatillon bavarde avec sa collègue, cette dispersion neurologique occasionnera sans doute ses fautes d’impression sur le papier d’importation du scooter. Quand elle me demande de contrôler l’ensemble des informations qu’elle a remplie, je la retoquerai par deux fois et à chaque fois la même erreur.
– mon nom de famille est mal écrit.
Pourtant, passeport en main stp ! Je l’ai bien senti agacée mais en même temps, fais ton boulot bordel ! Car il ne faut pas lésiner sur ces informations, on ne sait pas sur qui tomber à la sortie du pays. Ca peut être une source de litige. Ce n’est pas pour rien si on appelle “les Douanes”...
Ensuite, il fallu aller payer l’importation au guichet d’état. Le sketch encore !
Pas d’électricité pour procéder au paiement qui doit être enregistré sur le site internet étatique. “le jus devrait revenir vers 10hr du mat”
Il est 8h45, je ne vais pas poireauter 1h15 si tenté que tes prévisions soit réellement effective ? Ce que je doute ! La douanière me propose une autre solution, tiens donc !
« Vas au bureau la bas de l’autre coté, c’est une agence (de chez pas quoi), ils peuvent enregistrer ton paiement puisqu’ils ont le courant via un groupe électrogène »
Effectivement ! Et ce n’est pas les seuls qui ont cette solution de secours. Apparemment, c’est un phénomène récurrent. Par contre, comment se fait il qu un service d’Etat n’y ai pas recours ? Hum….
Ils m’ont pris une petite majoration de 3 euro, ce qui fait 24 au total, c’est toujours moins chéros que le passage au Honduras. Je finis par quitter le poste frontière il est 9h15 “Bienvenidos à Guatemala”, 14ème pays du voyage.
Je trace direct en direction de la capitale au même nom que son pays que j’évite totalement pour me rendre sur l’ancienne, de l’autre côté de la vallée, au pied des volcans, l’Antigua Guatemala.
Je pose la tente en tout début d’après midi sur l’unique camping des abords de la citée antique.
Total kilométrique du jour : 197 – Cumulés : 40891 kms
“Construite à 1530 mètres dans une zone d’activité sismique, la ville à été fondée en 1524, c’est la soeur jumelle de Granada au Nicaragua, sous le nom de Santiago de Guatemala. Elle fut détruite suite à un soulèvement indigène, reconstruite puis de nouveau détruite après un tremblement de terre en 1541. Le troisième lieu d’établissement fut inauguré en 1543 et pendant 230 ans, la ville a survécu a des catastrophes naturelles telles que inondations, éruptions volcaniques jusqu’en 1773 lorsque un tremblement de terre détruisa la plus grande partie de la ville. Les autorités donnèrent l’ordre de déplacer la capitale vers un lieu plus sur, ce qui est devenu Guatemala city, la ville actuelle..”
Si tu en veux plus, il y a un descriptif intéressant sur le site de l’Unesco qui explique bien la suite de ce qui est écrit ci dessus. Unesco
S’y déplacer est un vrai problème pour les véhicules modernes de part ses pavés originels. Parfois, il y a une restauration qui abouti à un partiel aplanissement mais la majeure partie des ruelles sont cahoteuses.
A pied, ça passe mais pour les pneumatiques, amortisseurs, c’est un vrai calvaire, surtout pour mon Poney, ce fut un sujet de discussion sommaire avec le jardinier du camping.
« Cette ville est un sacrée buissnes pour les mécanos en tout genre »
Car si elle fut abandonnée pendant de nombreuses années, jusqu’au milieu du 19 ème, ce n’est plus le cas. Selon gogole, on dénombre plus de 40000 âmes sur ce territoire. C’est en tout cas ce que j’ai pu constater lors de mon arrivé en découvrant une partie de cette ville en quête de quelques victuailles pour la soirée. Le trafic y est continue au milieu de ses ruelles.
Je n’ai consacré réellement qu’une journée à cette cité qui mériterai d’avantage, c’est certain ! En revanche, je subis actuellement quelques soucis d’ordre physique avec Maguy. Rien de grave mais des douleurs que je sais passagère pour quelques jours vont m’empêcher de me déplacer “normalement”.
De fait, le lendemain, le Poney me transportera laborieusement en direction du centre de la ciudad avant de me contenter de visiter le minimum syndicale mais avant, la pause casse croûte matinale avec la spécialité locale, un Tamalitos. De constitution épaisse et de composition à base de farine de mais. ça cale parfaitement le trou d’estomac. 😛
“La ville à été le centre culturel, économique, religieux, politique et éducatif de toute la région. En moins de trois siècles, elle a acquis un certain nombre de superbes monuments. Le modèle de ligne droites défini par le damier des rues et inspiré par la renaissance italienne est l’un des meilleurs exemples de planification urbaine en Amérique latine…”
La première église/couvent que je découvre sur le chemin dénote déjà de toutes les décors que j’ai pu observer auparavant, même en Espagne où les édifices religieux sont richement décorées. Ici, cette façade à la particularité d’accueillir la crèche.
Plus loin, je gare le scooter pour la journée avant d’aller découvrir juste à coté encore une église et son couvent de Santa Clara où plutôt ce qu’il en reste.
En face, la place, les lavoirs et de l’autre coté, une autre église avec un couvent. Il y avait bcp de personnes déficientes sur le parvis, je ne sais pourquoi, peut être un lieu saint dans le style de Lourdes ? Attendant le miracle ? Maaaa fois !
Si je parviens à ne pas payer l’entrée de Santa Clara, grâce ma guerrière de carbone, ce ne sera pas le cas sur l’entrée d’un palais/musée. Il n’auront rien voulu savoir, l’estranger doit raquer !
Puis j’arrive sur la place principale de la cité historique, bondée de touriste. J’y vois beaucoup de groupes à l’accent anglophone “chewing gum”, encadrés de guide au porte drapeau en signe de repère.
Mes déambulations se font lentes, très lentes tout en serrant les dents, j’aurais du prendre un hollywood histoire de laisser tranquille l’émail de mes dents…Un chewing gum, tu suis ? LOL 😛
Heureusement, la distraction photographique fait passer l’épreuve, la ville est gorgée de sujet intéressants. Dommage que je ne puisse me déplacer sereinement avec le Poney, ça m’aurait permis d’en découvrir certainement plus qu’à pied et j’aurai alors peut être envisagé d’y rester un peu plus longtemps que 3 nuitées.
Pour parfaire un peu le reportage, Drony rentrera en scène pour te montrer un peu ce que donne l’aspect dans lequel s’est établie la construction de cette ville. Sur la dernière photo, tu reconnaîtras les ruines de l’église/couvent de Santa Clara.
Après toutes ces catastrophes naturelles, il semble évident qu’il faille déplacer la ville ailleurs ? Pourtant, ils ont vraiment tardé à le comprendre…. Sur une photo on peut voir un des trois volcans cracher chaque matin sa fumée. C’est le Fuego.
« Altitude de 3765 mètres, il est l’un des plus actifs d’Amérique centrale. Le cône actuel s’est construit dans la cicatrice laissée par une énorme et ancienne avalanche de débris. Depuis 1999, il produit de façon quasi continuelle des explosions stromboliennes et vulcaniennes, alternant des phases effusives et paroxysmes plus violents… » Source
Il est possible d’aller observer les coulées de lave en allant se positionner chez son frère voisin, le volcan Atatenango (3976m). Pour se faire, il n’y a pas d’autre choix que de suivre le parcours de randonnée encadré qui te mènera au camping aménagé sur les hautes sphères. Antigua se trouvant à 1600 mètres, on imagine le dénivelé de l’ascension alors pour ceux qui sont sujet au mal des montagnes, va falloir s’empéguer de cachton adéquat. 😀
La contemplation du phénomène dans une nuit fraîche et étoilée doit, sans doute, être une expérience inoubliable.
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Etapes n° 142 – Samedi 27 Janvier 2024 – J+353
Cette nuit, je redécouvre une sensation qui ne m’était plus arrivé depuis le nord de la Thailande, il y a au moins 12 ans. La terre a tremblé au point de me réveiller ! La tête dans luc, j’ouvre la tente pour voir ce qu’il se passe, sentiment de légère panique tout en constatant les poteaux électrique faire la lambada…
Il est temps de bouger sous un autre aspect pour continuer mon chemin plus haut. Puisque je contourne la cité par le nord, je n’ai pu m’empêcher de faire une halte Drony vite fait pour récupérer quelques shoots aériens de cette partie…
L’itinéraire n’est pas d’une grande distance et semble t’il un peu plus dans les hauteurs vu le supplément de froid ressentie à bord du deux roues. La végétation y est différente lorsque j’atteints un plateau où la majeure partie des terrains cultivent le choux pendant que les épouses lavent le linge au lavoir municipale.
La route est belle, propre mais comme souvent il y a toujours un bémol quel qu’il soit. Ce jour là, un bel imprévu attend tranquillement ma venue.
La veille au soir, comme d’habitude je regarde ce que donne en temps le road book sur google maps. Pour 80 kms, il m’annonce un peu plus de 2hr, soit une moyenne kilométrique assez basse qui laisse imaginer ce que je peux me taper ? Viroles à gogo, route de montagne, pas mal d’agglomération ?
Effectivement, ça tourne pas mal, au milieu de différente vallée. Quand tu montes, il faudra nécessairement redescendre et vice versa. Les montagnes russes s’enchaînent lorsque soudain j’arrive devant une rivière, sans pont ! Un gué ! Vindiou ! Je l’ai pas vu venir celle là !
La couleur de l’eau ne donne pas d’indication sur ce qu’il y a dessous, profondeur, galets, trou etc.
J’observe un temps le passage des quatre roues puis alors se pointe un Tuk Tuk façon Hindou. Le gars, on sent tout de suite qu’il a l’habitude puisqu’il se dirige direct sur le coté comme s’il connaissait parfaitement la trajectoire. Ses petites roues annoncent déjà la hauteur de l’eau, peu profonde mais quant est il des obstacles ? Une simple pierre pourrait me déséquilibrer et m’envoyer direct à la flotte.
De l’autre bord, il y a un minot qui fait mine de réparer la piste avec une pelle. En fait, il a tout compris sur le buisness à se faire. Il est équipé de bottes alors pour les personnes réticentes comme mezzigue, il montre le chemin en traversant la rivière. A la fin, la bienséance te pousse à lui donner la pièce.
C’est bien entendu ce que je ferai lorsqu’il me dirigera exactement à l’endroit où je dois poser mes roues sans dévier de la trajectoire. GAZ ! Par chance je ne rencontre aucun obstacle important qui aurait pu me faire basculer.
Une fois la pression retombée, il faudra encore mettre gaz pour monter la piste somme toute facile, surtout en rapport des jours qui suivront. Insurmontable ! Le mot est fort mais ce fut la réalité si je n’avais pas eu le secours de mes anges gardien. Ce sera à suivre au prochain épisode.
Allez, encore quelques viroles pour apercevoir le lac Attitlan en contrebas, ses trois volcans qui le bordent.
“L’emplacement du lac était un terrain surélevé sous lequel se trouvait une chambre remplie de mer de lave. Cette immense caverne se vidait a chaque éruption volcanique et il y a 84000 ans, s’est soudainement affaissée à la suite d’une ultime coulée de magma, formant alors une grande excavation qui est devenu au fil du temps, le lac.”
La ville qui m’accueil, Panajachel, propose un hôtel qui se situe sur les bords, espace de campement avec piscine. Je m’y pointe en fin de matinée et une fois libéré de l’installation pour le dodo, je filerai visiter cette cité balnéaire, que rien ne m’inspira. Composée de boutiques à touristes, de bar, de restau etc.
Ah je t’ai pas dit, au Guatémala, pas besoin d’assurance moto et encore moins de casque. C’est guinguette partie sur route, chacun fait c’qui lui plait cheveux au vent ! Et quand tu vois la marée chaussée qui donne l’exemple…
Total kilométrique du jour : 90 – Cumulés : 40996 kms
“L’écrivain britannique Aldous Huxley a rendu ce lieu célèbre en le décrivant ainsi : Pour moi, le lac Atitlan est comparable au lac de Côme embélli de plusieurs volcans immenses. C’est vraiment au dessus de tout”
On peut le croire, le lieu est franchement sympathique avec cette vue sur l’immensité aquatique, ses cônes qui dominent l’horizon, le couché du blond y est totalement atypique. Pour autant, l’île d’Omotépé au Nicaragua, ses volcans, l’ambiance locale etc me laisse encore songeur…
Je découvre en prime le gout pour le camping des Guatémaltèques ! A mon arrivé j’étais quasi seul hormis deux 4X4 de leur côté. Au retour de la balade en ville, le terrain avait littéralement changé d’aspect avec toutes ces tentes installées pendant mon absence.
La soirée ne fut pas déplaisante pour autant puisque chacun respectant la tranquillité du lieu hormis quelques clebs mal éduqués qui ouvraient un peu trop leur gueule quelques fois.
Le lendemain, je file visiter un peu le cadre sur la route qui longe les contreforts pour trouver un peu plus d’authenticité que la capitale du coin. Il parait que les villages qui bordent les rives sont peuplés de descendants des Mayas.
“Les Mayas furent saisis par l’aspect impressionnant de son paysage, Ils pensaient qu’il s’agissait d’un portail menant vers le monde d’en dessous. Ils construisirent un lieu de culture sur une île situé au coeur du lac. Les pélerins de tout l’empire venaient pour rendre hommage aux dieux….puis le volcan Atitlan entra en éruption, le niveau du lac monta de 20 mètres, l’île, le temple fut engloutie sous les eaux. Malgré cette catastrophe, le lac demeura un site sacré pour les Mayas…”
Je file tranquillement quelques 7/8 kms pour arriver au village bleu de Santa Catarina.
Dès les premiers tours de roue dans la rue principale, je trouve ce que je cherche. Un petit décollage pour visualiser l’environnement, les lanchas (boat rapide), transport de personnes, traversent le lac de tous bords pour rejoindre les différents villages alentours pendant qu’au dessus du pilote, il y a une fin de match futchbalistique.
La continuation se poursuit le long de cette côte escarpée, qui me fait penser aux cinq terres, en Italie. La village suivant se profile avec encore un peu plus de coutume locale, loin d’un tourisme excentrique, qui s’observe facilement avec les costumes féminin.
Je suis scruté de tous les angles à mon passage, j’aurai beau essayé de me fondre dans les habitudes visuelles en consacrant du temps devant le petit marché, il me sera difficile de shooter des visages au naturel.
Je n’en ferai pas plus puisque la route qui se poursuit remonte dans les hauteurs, elle sonna le glas d’un retour at home afin de profiter du reste de la journée en quasi solitude.
Tous les campeurs de la veille sont rentrés chez eux, seul un couple, un solitaire viendront m’accompagner pour la nuit dans cet espace enchanteur. La nuit n’en sera que plus étoilée…
A suivre….
Le zeb !
Fifi guitare
Toujours bien, comme d’hab ! Ça va en faire des souvenirs…
Pimouss
J’aime bien cette pause du matin, entre 2 mails…
J’aime bien aussi ta prose naturelle et saine qui me sert de p’tit déj’ à Fréjus alors que toi… la vache ! tu ne te lasseras jamais ? ^^
Et ben tu sais quoi ? tant mieux pour nous 😉
La bise Grand’Homme
annemari et jacques
Beauté, simplicité histoire bien racontée, bien filmé…je vais en rêver…tu voyages…c’est très beau…
nancy
Encore de l’aventure!!!! de très belles images, les photos avec Drony, c’est top du top!!, régalade avec les commentaires. Ta maison nocturne est souvent prise en photo, aussi on peut constater que c’est du super matos: monte , démonte, remonte …., tu n’interviens pas souvent sur elle. Merci Decat!!!
Bonne continuation. Au prochain épisode, en attendant prend soi de toi
La bise
zébulon mai-min
merci nancy pour tes commentaires ! effectivement la décat tient le choc, elle a passé le cap des 7 années. Avant de partir j’ai quand même du lui mettre une armature neuve, sur le voyages de la norvège elle a finit par rompre. L’enveloppe étant en très bon état et le volume qui me convient parfaitement, je n’ai pas voulu en racheté une alors qu’il fallait simplement remplacer quelques tubes en aluminium. J’ai fini par trouver mon bonheur sur site asiat bien connue. Je n’en parle pas, mais j’ai du intervenir malgré tout deux fois pour réparer, car comme tu dis, monte, demonte, l’alluminium s’use. Depuis la COlombie, tout va bien…pour vu que ca dure…biz a vous !
Laurent
Biz Christophe !
encore merci de nous partager ces superbes moments
portes toi bien l’ami !
Christophe
Encore de superbes photos ! Bonne continuation.
A bientôt
Biz
jean françois Leriche
Comme d’hab, super sympa tes récits et photos !!!
Montoya
Toujours ce sentiment étrange et porteur, où le temps s’arrête le temps de la lecture…