Hola, que tal ?!!
Avant de commencer cet épisode, je m’adresse à toi, nouvel arrivant sur ce blog. Tu n’es pas forcement au courant de qui est le conteur ? Ou encore la raison de cette nouvelle aventure ? Je t’invite à clicker sur le lien ci-dessous, le texte que tu y trouveras englobe toussa toussa…. Au passage, n’hésites pas à partager le lien avec ton entourage, la cause est noble.
Jumping zeb’Tour’ – Cagnotte caritative
Sinon, si tu veux lire les épisodes précédents, il te suffit de faire défiler la page d’accueil…cqfd 😀
Petite parenthèse effectuée, maintenant, la suite…
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Etapes n°53 – Mercredi 15 Février 2023 – J+1119
La veille, mon pote de Puerto Madryn et Cie me rejoignent au camping de Colonia Suiza. Il sait que cette fois, il n’y aura plus d’autres occasions de nous revoir sur ce voyage. Allant jusqu’a modifier ses plans de vacances pour ce taper 3 heures de route, juste pour partager un dernier Asado avec le Gringos ! ….
Ce pays me plait et finalement, je ne me suis pas trompé dès mon entrée sur le territoire après le Brésil, un ressentie inexplicable.
La veille, c’était aussi une journée retrouvaille avec mes Provençaux qui voyagent en camping-car.
Il est temps de reprendre le voyage après cette incroyable histoire de peneu, je gaz à travers Bariloche, la région des lacs au milieu des Andes. Une petite centaine de kms de roulage pour rejoindre Villa la Angostura avant de m’occuper du blog.
Les retrouvailles s’enchaînent car j’ai aussi le plaisir de revoir mes Bretons en début de soirée ! Pour mémoire, nous étions ensemble avec les provençaux pour voir le match de footcheball à Puerto Madryn, Maguy à l’agonie… Depuis lors, déjà deux mois se sont écoulés ! Que bueno de vous revoir !
Total kilométrique du jour : 113 – Cumulés : 18999 kms
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Etapes n°54 – Jeudi 16 Février 2023 – J+120
Uf ! Mucho Frio cette nuit et pourtant nous sommes en pleine période estivale. Deux jours plus tôt, à Colonia Suiza où la temporada n’était pas vraiment chaude, je pose une question à la boulangère du petit pueblo, “est-ce normal ? “….
“non, normalement ce petit 12° est en période automnale”….. Comme partout, le dérèglement climatique sévit.
Changement de pays !
Après une bonne quarantaine de kms, je rejoins la fin du territoire Argentin dans un dédale de virolos typiquement alpins. Le plaisir de rouler sereinement avec un gommar tout neuf 😀
Enormément de monde sur ce passage administratif qui pourrait me faire perdre bcp de temps ? Pour la première fois, je sors l’arme anti-fila, la béquille.
Tu pourrais me dire qu’avec une Maguy, je devrais passer automatiquement en première ligne ? Ce n’est pas aussi simple.
Depuis quelques temps elle est désormais cachée sous un beau pantalon de motard, alors quand le simple lambda me voit déambuler, il ne pense pas le moins du monde à une prothèse.
C’est aussi le cas des officiels lorsque je demande un passage prioritaire ? Certains sont aimables, d’autres moins suivant les pays. La France n’est pas exempt en la matière, loin de là. L’apparence du motard, l’apparence tout court est ce qui régit désormais notre monde…vaste sujet !
C’est en tout cas ce que j’ai vécu lors de mon premier passage chez les Chiliens en janvier dernier où j’avais du faire la queue durant l’heure….sans béquille. Cette fois, je zappe les files présentent aux deux frontières jusqu’à ce que je trouve un interlocuteur. Forcement, avec la canne, les choses changent radicalement. Une lettre à la poste ! Todobem.
Entre ces deux postes, le col monte jusqu’à son plus haut sommet, 1300 mètres, limite territoriale de part et d’autre. Je suis sur la cordillère mais ce n’est pas encore les hauts pics qui devraient m’accueillir dans quelques semaines. Loin de là…
Je me cale en début d’aprèm à l’un des campings de Entre Lagos, avec vue sur lac et très vite, le scooter, le gringos sont source de curiosité pour quatre jeunes voyageurs locaux en pédalos. Mes cours d’Espagnol continuent tranquillement de s’enchaîner au gré des rencontres entre globe-trotteur de tout bord.
Total kilométrique du jour : 123 – Cumulés : 19122 kms
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Etapes n°55 – Vendredi 17 Février 2023 – J+121
Le plan de base pour visiter ce pays était de remonter par la carretera Austral mais comme je l’expliquai sur le dernier carnet de route, j’ai du me faire à l’idée qu’il fallait abandonner ce projet.
En attendant que mon problème pneumatique se règle, j’ai pris un peu le temps d’établir un itinéraire. J’ai imaginé faire des allez-retour entre les deux pays qui se partagent la chaîne montagneuse, regarder quels étaient les cols susceptibles d’être bitumés ? La vision satellite avec gogole maps m’y a aidé.
Et j’ai fini par tracer un road-book jusqu’à Valparaiso, l’immanquable au Chili, avant de remonter jusqu’au nord, entre frontière Péruvienne, Bolivienne et Argentine..
Ca semblait bueno, néanmoins j’avais omis quelques détails qui ne sont pas à prendre à la légère, l’autonomie de mes peneux par exemple ? Et oui, ils sont encore là sur ce carnet de route mais jusqu’à ce qu’on trouve une invention qui permette de ne plus avoir besoin de les changer, je dois y penser et encore plus maintenant !
Faire tous ces cols demanderaient pas mal de kilomètres supplémentaires, je sais désormais que trouver des remplaçants en Argentine est compliqué, qu’en est-il au Chili ? Je suis dans l’inconnue alors en attendant d’avoir des réponses, il vaut mieux rester sage.
J’ai donc modifié l’itinéraire, après Entre Lagos, je vais filer en direction de la côte pacifique pour je ne sais où, puis continuer le long jusqu’à Valparaiso en ligne de mir pour finir cette remontada Chilienne. Ce sera alors le moment de revenir chez les champions du monde.
Revenons,
Je file en direction de la costa pacifico sur un rythme de journée totalement décontracté. Je ne sais pour quelle raison, peut être simplement l’envie de profiter de ce voyage d’une autre façon ? Ou inconsciemment, je n’ai plus le stress de la météo venteuse subit ces dernières semaines m’obligeant à tracer fissa ?
Toujours est-il que le paysage est complètement différent, passant d’un horizon monotone, aride mais à la fois captivant de la Pampa, la Patagonie ces derniers temps, tandis que sur cette partie du globe tout y est différent,
Sur la première partie du trajet, les champs de verdure accueillent les Meuuhs laitières, l’agriculture et différentes essences d’arbres. Plus tard, ce sera un environnement de monoculture forestière, le commerce du bois n’a pas son pareil. On se croirait en Europe à la différence que tu n’y vois pas de volcan sur l’horizon 😀 (sauf bien sur du côté de Pompei)
Pourtant, en regardant la map monde, tu peux observer que les deux pays sont sur la même longitude, alors pourquoi tant de disparités climatiques ?
Quand les nuages gorgés de flotte arrivent de l’Ouest, depuis l’océan Pacifique, ils ne peuvent continuer leur passage puisqu’ils rencontrent les hauts sommets des Andes ayant pour effet de les contenir au dessus du Chili et donc…..blablabla !
Autres observations, les bâtiments, maisons sont toutes faites de bois….j’imagine que le rapport avec l’isolation, la ressource abondante ?
Ce matin avant le départ, je trouve un camping dont le parcours pour s’y rendre me semble sympathique d’apparence ?
Ce fut compliqué.
Pour commencer il a fallut faire du kms en trop suite à un accident. Premier changement d’itinéraire.
Petite aparté, ici la circulation n’est pas très sécur autrement dit, ils roulent comme des barges et les accidents sont souvent fatales. Pour s’en rendre compte, il suffit d’observer lors de chaque trajet sur les bords de route, ces sortent de mausolées en mémoire des victimes. Ils vont du plus simple, une croix, au plus “sophistiqué” comme sur cette photo présentée, les proches ayant installé un Cristo !
Ensuite, à trois reprises, j’ai du faire demi-tour pour cause de “fin de pavimiento” soit du Ripio sur je ne sais combien de kms ? Désormais, je préfère éviter ce genre de passage.
Finalement, il faudra rejoindre l’autobeurk, ses péages qui me mènera à destination finale, Valdivia.
Total kilométrique du jour : 309 – Cumulés : 19431 kms
Le lendemain,
On n’y est bien dans ce petit camping familial, ambiance reposante, je décide de prolonger une nuit, why not ? De fait, quelques renseignements touristiques auprès de ma tenancière, je pars faire mon couillon en ville et alentours, à la chasse aux shoots.
Valdivia est nichée au coeur d’un estuaire, plus loin à son embouchure, une bourgade, Niebla. Je retrouve un univers qui me passionne, le monde maritime et pour la première fois, l’Océan Pacifique en visu, horizon lointain, songes…
J’y découvre également une forteresse/musée espagnole construite au XVIIè. (Le texte est en espagnole, il te suffit de faire une traduction avec gogole trad)
Plus tard, le mariage d’un pompier, ses traditions fraternelles ! Me suis fait néguer ! Et un bon Asado…Photos !
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Etapes n°56 – Dimanche 19 Février 2023 – J+123
Une journée qui était sensée être simple de roulage sauf que …
Je te rassure tout de suite, non je n’ai pas eu d’ennui lié à mon destrier.
La veille, je regarde un peu les routes que me propose le gps pour continuer sur la côte jusqu’au prochain logement repéré après X kms. Je finis par avoir un petit trajet de 260 bornes sur un rythme touristique à souhait durant la matinée mais pas au point des pédalos du dimanche, faut pas déconner quand même !
La côte pacifique se redécouvre, magnifique avec cette brume matinale puis soudain, du Ripio ! Mon vier ! …Heureusement sur seulement quinientos (500 mètres) mais déjà, la couleur s’annonce !
Au kilomètre 200, il ne me restait plus que 60 bornes à faire lorsque je suis confronté une nouvelle fois à une piste de gravier et vu la gueule de l’itinéraire qui part en entonnoir, je ne tente même pas l’affaire, ma logique me pousse à croire que ce n’est pas sur 500 mètres. Retour sur la ville croisé 25 bornes plus tôt où j’aurai confirmation du pompiste : “Si tu ne veux pas te coltiner le Ripio, il va falloir éviter la montagne”
Autrement dit, j’abandonne le camping que j’avais trouvé sur la carte pour chercher un plan B, un itinéraire qui serait plus accessible au scooter. Et c’est comme ça que je passerai l’après-midi à faire du saute-mouton sur l’autobeurk.
Que ce fut compliqué de trouver un camping ouvert, ou engageant et si en plus les feux de forets viennent les détruire ! Alors là !
Les heures, les déconvenues passèrent puis finale ment, après 9h30 de roulage je suis récompensé de mes efforts à Renaico, lessivé !
Il paraît que le réseau routier Chilien serait d’une belle modernité en comparaison du voisin ? Aujourd’hui encore, je ne suis pas vraiment convaincu…
L’anecdote du jour :
Je me fais arrêter lors d’un check-point établi par des militaires avec contrôle verbale simple. Un fait qui m’a fortement interpellé, des militaires ??! Une fois les usages finis, j’ai fait mon curieux, au culot, que passa ? …. “para la seguridad”…. Mouais … Un tit selfie peut-être ?
Total kilométrique du jour : 468 – Cumulés : 19832 kms
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Etapes n°57 – Lundi 20 Février 2023 – J+124
Ce coup, je ne me fais pas avoir…
Hier soir, même sans avoir de connexion wifi ou 4G, je programme ma journée sur le gps avec les quelques renseignements pris auprès de mon hôte.
“Méfi, il y a un incendie de forets à cet endroit, il vaut mieux que tu évites en passant par là ”
Et concernant les pistes ? “nada”
Un sacrée détour mais je préfère qu’il en soit ainsi au risque de faire encore un aller/retour.
A Conception, un passage obligatoire chez l’opérateur téléphonique qui m’a vendu sa carte internet, une belle arnaque ! Ils te vendent une carte sim avec 5g d’internet annoncé alors qu’en fait je n’ai eu que 400 Mo. Si tu connais, tu sais que ce n’est rien.
Du coup, il a fallu rajouter du forfait…en gardant son sang froid.
La ville côtière est sous une fumée permanente des feux alentours, je me serai cru en période de brûlis en Asie du sud-Est.
Les paysans asiatique font brûler les herbes sèches pour régénérer le sol ? Avant que la mousson n’arrive. Le cumul de ses feux, fumées sur des milliers d’hectares, entre la Thailande, la Birmanie et le Laos du nord finissent par créer une couche superficiel, d’abord dans les hauteurs de cette zone, puis finit pas s’étaler durablement au sol, dans les villes etc.
On est très loin du seuil d’alerte à la pollution établie par les normes européennes…
Je filerai un peu plus loin, il y aurait un ou deux campings à Tomé ? Encore une fois je suis obligé d’y renoncer, trop compliqué d’accès.
A Dichato, toujours sur le bord de mer, trois autres possibilités ? Je tombe sur l’éternelle soucis routier du coin. Le côté positif de la situation étant que cette partie etait sur mon itinéraire prévu au lendemain.
A la station service du petit village, “je te confirme que toute cette section qui longe est entièrement faite de gravels plus ou moins mauvais” soit environ 30kms.
Au bout du compte, je me rabats sur l’unique et dernière option du jour, le petit camping bien caché non loin de la station, dans le centre. J’y aperçois une patrouille militaire !
Total kilométrique du jour : 228 – Cumulés : 20186 kms
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Etapes n°58 – Mardi 21 Février 2023 – J+125
Quand je quitte Dichato, ça dort encore. A priori, cette journée devrait être tranquille suivant l’itinéraire conseillé par le pompiste de la veille …vamos a ver !
Ca passe à travers montagne, ça sent le cramé, j’imagine le désarrois des exploitants forestier ?
Après le détour imposé, je me retrouve à nouveau proche de l’eau, un village de pêcheur, monde maritime, je m’y attarde. Ici pas de port, les boats foncent sur la plage et ce sont les tracteurs qui viennent les récupérer.
Enfin, Constitusion qui m’offre un camping, le seul, en bordure de l’Océan et mon premier couché de soleil du voyage sur l’eau.
La faune présente y est vivace, Pélican, Goeland et avec un peu de chance, Lion de mer ou Phoques ?
Détail du jour, j’ai passé le cap des 20000 kms depuis le départ de Cayenne, le 20 Octobre dernier. Soit en 4 mois et un jour….Heureusement que j’ai du m’arrêter obligatoirement 1 mois à Puerto Madryn 😀
Total kilométrique du jour : 261 – Cumulés : 20447 kms
Le lendemain,
J’ai rendez-vous chez un garage moto Honda. Qu’est qui m’arrive ? Rien de spé, juste un entretien courant et obligatoire. En effet, le constructeur japonnais préconise de changer la courroie qui entraîne la roue tous les 24000 kms,
Celle qui est sur le scoot a 21000, je ne prends pas le risque d’attendre ce délai pour trois raisons :
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Si je suis cette préconisation, je vais certainement me retrouver dans la pampa côté Argentin ou Bolivien et vu les épisodes que j’ai connu pour changer des peneux, imagine avec une courroie ?
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Les mécaniciens Chiliens ont bien plus de compétence pour ce genre de mécanique puisqu’il y a un marché du scooter au pays.
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Enfin, j’ai en souvenir les odeurs de chauffe, type caoutchouc qui crame, du Brésil qui m’avaient fortement inquiété à l’époque.
J’avais prévu de le faire à la capitale, Santiago, finalement, j’ai trouvé ce petit garage ici alors si je peux m’éviter une mégalopole ? Je dis banco !
Le patron, m’indiquera qu’heureusement j’en ai une à fournir car au pays, il n’y en a pas ! Quant à la gomme remplaçante ? Du même acabit !
Désormais, je ne suis plus dans l’inconnue sur ces entretiens car en faisant changer la courroie ahora, je sais que je vais avoir 20000 kms de marge mais pour les roues, il va falloir envisager la solution de l’envoi depuis la France, à moins que ? A suivre…
Pour le coup, on va dire que j’ai eu le flaire puisque à plusieurs endroits, des marques d’usures prononcées sur la courroie sont synonyme de rupture soudaine. Je m’en sors bieng !
Un entretien aux petits oignons, contrôle des fluides, mise à niveau, changement d’ampoule de feu stop et en prime, muy sympatico. Entreprise familiale, père et fils sont motard.
Ce fut l’occasion de glisser une autre question lors de nos conversations, sur le pays et les check point de militaires ? ….. “il y a des soucis avec les Mapuche, ils arretent aussi les touristiques parcqu’il y en auraient qui viendraient donner des entrainements militaires à des bandes”…
Les Mapuches : Tu trouveras ici un article intéressant sur ce peuple
Puis ce sera mon couillonesque de tour habituel dans l’univers que j’affectionne, ses pêcheurs, l’environnement…
Ici, les boats sont stockés sur le ponton haut de plusieurs mètre. Manoeuvre inédite pour ma pomme.
Les Lions de mer et Phoques sont bien présents dans le secteur, j’en ai vu zoner autour du petit port mais pour les voir se faire dorer la pilule, il aurait fallu marcher dans le sable noir à l’autre bout de la baie, trop loin pour Maguy.
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Etapes n°59 – Jeudi 23 Février 2023 – J+127
J’aurais pu rester au camping un jour de plus, le spot y est sympa juste devant l’océan avec ses couchés de soleilleux enchanteurs….blablabla !
Pour ma pomme, le bruit du ressac permanent des vagues qui s’esclaffent à deux encablures de ma tente, la colonie de piaf qui exerce alentours n’arrangent pas mon sommeil léger une fois les limites du paradoxal atteintes.
Comme à chaque fois, je me réveille en pleine nuit pour m’installer les bouchons d’oreille pour motard ….alors bon….et puis de toute façon, j’ai vu ce qu’il y avait à voir ici, circulez…
Deux jours de routes pour rejoindre Laguna Verde, qui me feront tracer dans un premier temps jusqu’à San Fernando, au centre du pays, avec les Andes en fond d’écran.
Le paysage a radicalement changé pendant ce trajet. Les exploitations forestières se sont transformées en agricoles, vinicoles et fruitières. Le climat y est certainement plus propices pour un tel développement.
Au camping du jour, je profite d’une piscine rafraîchissante et apaisante. Si les nuits sont un poquito fria, les après-midi sont tout le contraire. Ce sera aussi l’occasion de faire le plein de vitamine D made in “Hemisphère sud”. Le hasard fait qu’en regardant la map monde, San fernando est quasiment sur la même longitude que la capitale Argentine, mon dernier bain.
Total kilométrique du jour : 206 – Cumulés : 20685 kms
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Etapes n° 60 – Vendredi 24 Février 2023 – J+128
Le jour suivant, rien de spé visuellement, même paysages sauf sur la fin du parcours, l’horizon devient aride. La encore, il suffit de regarder la Map Monde en couleur pour se rendre compte qu’effectivement, la désertification va s’intensifier au fur et à mesure que tu remontes au nord du pays.
Je stop donc à Laguna Verde, un petit bourg lové autour d’une playa, une baie en parallèle de celle de Valparaiso. La dernière étape sur la côte pacifique Chilienne ? Il semblerait qu’il y ai un possible retour dans quelques semaines pour le passage au Pérou ? A suivre ….
Total kilométrique du jour : 278 – Cumulés : 20963 kms
Le lendemain,
Valparaiso :
“Situé au centre du Chili, le quartier historique de la ville portuaire offre un exemple extraordinaire du patrimoine de l’aire industrielle, associé au commerce maritime international de la fin du 19e et du début du 20è. Le port a joué un rôle commercial majeur dans la région, à partir des années 1880 jusqu’à l’ouverture du canal de Panama en 1914…Le quartier de Prat Pier se trouvant au pied de la colline, présente un certain nombre d’exemples d’architecture monumental est le principal axe transversal de la zone, quant au quartiers de Cerro Alegre et Conception forment un même quartier planifié et développé sur une large échelle par les immigrants allemands et anglais….” (Lien source, article intéressant)
Aux prémices de ce périple, j’avais coché la case “immanquable” sur la route du nord….Vamos a ver !
De bon matin, je quitte mon secteur via la route de montagne pour atteindre l’autre versant du massif et entamer la descendada jusqu’au port de Valpa.
Je m’attarde sommairement sur le premier spot de shoot, le temps y est grisonnant mais je sais que cela ne va pas durer. Plus loin, j’arrive devant le musée maritime (fermé), la place Sotomayor, très vite je profite de la présence policière pour exercer mon franglaispagnol.
“Hola ca farte ? J’aurais besoin de quelques tuyaux suivant les demandes de Maguy ?”
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Heing ? Késydit le gringos ?
“Ca va ça va, que me conseillez vous comme quartier qui donne une bonne vision de la ville ? Je voudrais voir de l’historique, de la perspective et les fameux graffitis ? Sans qu’il y ai trop de marche à faire heing ? “
Bon je te l’ai fait sur un ton humour façon zebulon, mais en gros, c’est bien ce que j’ai demandé.
Ils m’ont suggéré de tapoter chez l’ami gogole map le quartier mentionné plus haut, soit celui de Cerro Alegre. Gracias ! Un tit selfie avec le gringos peut être ? …. 😀
Je m’y rends en scoot en découvrant l’architecture des anciens bâtiments commerciaux ou de riches exploitants ? Atmosphère matinale en noir et blanc, l’effet rajoute une couche sublime. On imagine une époque, l’effervescence des echanges, des transports, les charrues etc..
Ensuite, comme prévu, ça grapille velu, le scoot pousse bien et heureusement qu’il est la. Cela dit, il y a un funiculaire d’antan qui facilite une partie de l’ascension jusqu’au quartier de Conception.
Je gare le scoot à deux endroits différents de ce secteur à la recherche de détails qui interpellent l’oeil du zeb et d’autres plus globales pour le reportage sur un rythme Maguiestre (Dois-je traduire ce mot ? 😀 )
“A l’origine, les maisons colorées étaient un engagement politique contre la dictature de Pinochet. Aujourd’hui, les tags sont souvent esthétique même si quelques messages politiques sont réapparus après les événements de 2019.”
J’aime le street-art, cette ville me le sert sur un plateau déambulatoire, elle est un musée d’art contemporain à ciel ouvert, Superbe ! Chapeau les artistes ! Photos !
Plus tard, je me retrouve sur le port qui m’offre une scène unique.
Le balai d’anciens boats de pêche ? Reconvertis en promènes couillons, attendent leur tour pour embarquer les élus avant de partir visiter je ne sais quoi. Rien que de les voir entassés avec les gilets de sauvetages, me donne un sentiment de rebut total.
Pendant ce temps en arriere plan, deux remorqueurs aident à la manoeuvre un cargo qui accoste, un porte conteneurs reçoit une cargaison, un navire de guerre en stand bye….
Fascinant, extraordinaire d’assister à tout cela ! Tellement simple et loin de toutes ces rêgles venant de ronds de cuir occidentales n’ayant aucune notion de la vie des peuples ou comme ils disent, ceux d’en bas…
Je m’égare… Com’d’hab 😛
6 hrs de visites à pieds, en deux roues, je rentre en milieu d’aprèm, j’ai mon compte !
Il faudrait y passer des jours, des mois pour arpenter toutes ses rues à la recherche du moindre détail du passé, du présent et du futur.
Il y a des airs de Lisbonne, le tramway en moins. Si tu connais ? Tu sais qu’il faut de bon mollets pour la parcourir, la déguster.
Autre trait de ressemblance, il y a ici une atmosphère historique, romanesque et pittoresque indéniable mais après tout, n’est-il pas le propre de toutes les cités portuaires, ouverts sur le monde ?
L’immanquable ne pouvait, ne devait se manquer. Une journée heureuse.
A suivre…
le Zeb
Jacques
Quel voyage, en effet cela m’a rappelé le Portugal, Lisbonne. Rien que pour les peintures murales, les graffitis, cela vaut le voyage. C’est un beau reportage, merci de l’avoir fait pour nous, lecteurs. Valparaiso, je l’ai souvent chanté quand j’étais scout marin.Encore merci pour ce rêve, c’est très beau à voir ainsi qu’à lire.
Bonne route.
Annemari et Jacques.
Fifi guitare
Très intéressant de te lire ! Quel beau voyage !
Fabienne MONTOYA
Buenos dias mi amigo !
Nosotros tambien estamos sufriendo diferencias de temperatura !
-3 à +17 pero los dias son dulces…
Cambio de escenario, menos salvaje parece !
Gracias por estas increibles fotos…
Buena ruta
Besos
Despreaux J C
Merci beaucoup tes commentaires et photos quand le retour au Pays ça te manque pas biz
roche nancy
Un peu de retard dans ma lecture!!!, mais comme dab …régalade.
On sent l’expérience du baroudeur et en même temps le plaisir de la découverte. Narration toujours aussi prenante, et photos au top
Bonne route, au plaisir de suivre cette aventure
la bises
Deborah
bravo pour ce blog de l’aventure
je l’ai trouvé en suivant un lien sur voyage forum (qui a fermé)
si tu veux rejoindre le nouveau FORUM, voici l’adresse:
https://forumvoyage.forumactif.com
on adorerait lire tes aventures 🙂
JEAN MARC ZAMMIT
Salut Christophe sacré voyage dont tu nous fait vivre au jour le jour pour ma part je pense qu’ un jour j irai au Chili avec caro qui elle aussi grâce à toi à accrocher.
PPLP
Buon dias PINCHO !!!
Respect Amigo, quel beau trip, un vrai régal pour nous.
La bise.