Hola, que tal ?!!!
Avant de commencer cet épisode, je m’adresse à toi, nouvel arrivant sur ce blog. Tu n’es pas forcement au courant de qui est le conteur ? Ou encore la raison de cette nouvelle aventure ? Je t’invite à clicker sur le lien ci-dessous, le texte que tu y trouveras englobe toussa toussa…. Au passage, n’hésites pas à partager le lien avec ton entourage, la cause est noble.
Jumping zeb’Tour’ – Cagnotte caritative
Sinon, si tu veux lire les épisodes précédents, il te suffit de faire défiler la page d’accueil…cqfd 😀
Petite parenthèse effectuée, maintenant, la suite… A Tupiza, la Bolivie.
Deux jours se sont écoulés depuis le passage de la frontière et dans cette petite ville nichée au coeur d’une vallée rougeoyante, nous organisons la suite de notre périple en terre Bolivienne tout en visitant ce lieu. Je redécouvre à cette occasion le taxi local façon India.
Ce mode de transport athypique donne des idées de voyages supplémentaires ? Un nouveau projet, défi ? Faire l’Inde ou l’Amérique du sud à bord de ce trois pattes ? Ca aurait d’la gueule ? Nan ?
Comme je l’ai précisé lors du dernier épisode, je dis « Nous » puisque pour le moment mon voyage se déroule en très bonne compagnie. “Les palets Bretons en guise de sucrerie après un bon Asado”
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Etapes n° 69 – Lundi 13 Mars 2023 – J+145
Ce jour, la suite du périple s’engage mais avant il faut que je t’explique quelques détails sur ce qui m’attends…ou pas !
Depuis quelques mois il y a de graves problèmes sociaux/politique au Pérou. C’est le prochain pays à parcourir sur la route du nord. Je ne me suis pas trop renseigné sur les raisons exactes de ces événements mais toujours est il qu’il y a de nombreux barrages de manifestants sur les axes principaux du pays, empêchant toutes circulations quelle quel soit.
Néanmoins, selon les dernières infos, la situation semble s’améliorer globalement au fil du temps.
En Bolivie, il aurait été naturel de poursuivre jusqu’au nord pour rejoindre le célèbre lac Titi-Caca, avant de passer la frontière avec le Pérou, sauf que dans ce secteur, les barrages persistent.
Aussi, depuis quelques temps j’avais prévu de changer mes plans de routes, préférant consacrer mon séjour au pays uniquement sur la partie sud de l’altiplano Bolivien.
Et pour le passage au Pérou, je préfère revenir en Argentine, franchir un col haut perché qui mène au Chili et plus loin, l’autre frontière avec le Pérou, par la Panamérican qui longe l’océan Pacifique.
On est bon ?
Pour cette partie sud du pays, un plan de route s’établissai par le salar de Uyuni, la ville minière de Potosi et l’ancienne capital, Sucré.
Là encore, il faut un minimum d’organisation afin de ne pas se retrouver la bouche en coeur devant un fait accompli.
Dans un premier temps, j’utilise régulièrement l’outil « satellite » de Google map, comme un Toc, lorsque je commence à tracer un itinéraire. Il permet de visualiser globalement si la route est bitumée ou son contraire.
Une fois cette base établie, j’essaye de recueillir des infos que d’autres travellers peuvent me fournir. Cela peut être via les réseaux sociaux, lors de rencontres fortuites en camping et autres ou tout simplement avec l’aide des locaux… Remember, le zeb est un pragmatique avéré !
Donc, il y a quelques temps déjà, je cherchais à avoir des infos concrètes sur la route qui rejoindrai directement la ville de Uyuni depuis Tupiza.
Celles que je choperai sur Satellite m’annoncent plus de 200 kms de terre. Pour l’éviter, il faut rajouter le double sur bitume. Cela ne m’enchantai pas vraiment et j’étais prêt à faire l’impasse sur cette étape touristique majeure du coin. Tant pis !
Mais il fallait compter, une fois de plus, sur la bonne fortune. Lors d’une soirée au camping de San Lorenzo il y a une semaine, je revois un couple mixte Pologne/Hong-Kong que j’ai connu 3 mois plus tôt à Iguazu, Bla bla bla ! Grace à cette retrouvaille sympatico, j’apprendrai que la mise à jour de google est en retard, autrement dit, l’itinéraire qui m’intéresse est parfaitement asphaltée !
Ce matin, il est temps de reprendre le voyage et de filer découvrir ce fameux désert de sel.
J’étais bien partie jusqu’à ce que j’arrive sur un barrage de manifestants. Apparemment, le peuple Bolivien à aussi de gros soucis avec leur gouvernement….
Il faudra attendre une heure de plus pour avoir la possibilité de passer et découvrir les 200 kms de pur bonheur qui s’ensuivirent.
Après Tupiza et sa vallée colorée, la route se poursuit au fur et à mesure dans les hauteurs. Passant de 2700 mètres d’altitude jusqu’à atteindre 4235 approximatif selon l’application du téléphone.
Nouveau record pour le scoot, avec ses plus de 15 années et bientôt 58000 kms, il m’’épate toujours autant. Quant au pilote ? Quelques symptômes du Mal des montagnes se firent présent lorsque j’ai du m’arrêter pour une pause vidange…
Ici, très peu de vie hormis les Alpaguas qui règnent en maître des lieux.
Puis la redescente jusqu’à 3600 mètres, je me pointe à Uyuni en début d’après midi. Je n’y ai pas trouvé de camping dans le secteur et il en sera de même pour les prochaines étapes.
Je rompt une période non-stop de dodo spartiate dans la carpa, soit 108 jours, en allant installer mes quartiers réservées dans un hôtel. En même temps, je vais profiter d’un bon plumard et d’une bonne salle de bains private, il y avait longtemps ! Un Luxe bien appréciable !
Plus tard, nous irons visiter le cimetière de trains de la ville.
“Laissées à l’abandon à la lisière du salar d’Uyuni, de vielles carcasses de locomotives et de wagons composent une complainte bolivienne, en souvenir des premiers chemins de fer du pays des Cholitas. Avec elles, l’activité minière autrefois prospère s’est arrêtée dans une région aujourd’hui délaissée…” Source
Total kilométrique du jour : 211 – Cumulés : 23880 kms
Le lendemain,
La bonne pioche de l’hôtel étant qu’ils organisent les visites au salar de Uyuni. Après quelques négociations, nous finissons par obtenir un tarif satisfaisant en promène couillon privatif.
En milieu de matinée, nous voila parti pour aller découvrir cet immensité unique.
“Situé à 3658 mètres d’altitude, il a une superficie de 10582 km2. Il constitue le plus vaste désert de sel du monde et représente la moitié des réserves de lithium exploitables de la planète. Ses dimensions sont de 180 kms sur 100…” Source wikipédia
Notre guide, le patron de l’hôtel, nous emmène dans un premier temps à quelques kilomètres au village de Colchani situé sur le bord de l’ancien lac préhistorique.
Ici, l’Etat permet à quelques familles, d’exploiter une infime partie de cette gigantesque réserve de sel, réunis en coopérative, fournissant essentiellement le marché Bolivien.
Puis, c’est la balade éblouissante sur l’étendue blanche à perte de vue. Lunette de soleil indispensable.
Nous apprenons qu’il y a, à peine plus d’un mois, la saison des pluies se terminant, laissant derrière elle une couche de flotte de 15 cms. Autrement dit, c’est encore une autre perspective photographique que le lieu offre aussi bien de jour que la nuit une fois le ciel illuminé de ses milliers d’étoiles…
Plus loin, nous arrivons sur des vestiges de la célèbre course venue poser ses roues en 2016 et le restaurant/hôtel, bâti avec des parpaings issues de la croûte salé du lac. Nous y prendrons le déjeuner à l’abris du blond qui cogne sévère à l’extérieur.
Une fois rassasié, direction l’île de Incahuasi à quelques 70 kms. Je me souviens encore de notre chauffeur qui partait en siestas tout en conduisant.
En soit, pas de problème de sortie de route sauf quand tu arrives à destination de ce bout de terre rocailleux, au milieu de nul part qui conserve une impressionnante “Forêt de cactus” centenaire, voir plus.
La croissance du végétale serait de 3 cm par an. Endroit mystique, on imagine le calme absolue lorsque le lieu se vide de ses touristes.
Ensuite, après quelques photos “Trompe l’oeil”, nous retournerons en fin de journée vers la fin du salar, le village exploitant, une étendue d’eau encore présente, couché de soleil, perspective flottante, réflechissante, increible….
Quelle belle journée ! Dire que j’aurais pu faire l’impasse sur cette visite, quelle dommage !
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Etapes n° 70 – Mercredi 15 Mars 2023 – J+147
Pour l’acclimatation de l’organisme, après Humahuaca en Argentine et Tupiza située à 2970 mètres, les deux jours passés à Uyuni, à 3600 mètres furent parfait avant de continuer dans les hauteurs sur la prochaine étape.
Je quitte de bon matin la ville poussiéreuse avant de la découvrir sous un autre point de vue avec en fond d’écran le desert que l’objectif de l’apareil photo perçoit à peine.
L’altiplano m’offre encore d’autres paysages hallucinant de diversités. Pastel de couleurs, géologie, végétal, animalière, loin d’une monotonie singulière, loin d’une route rectiligne, l’équipage ne s’ennuie pas. Plaisir du motard et du photographe, addition parfaite. Dans ces hauteurs , la principale culture agricole qui pousse est le Quinoa.
Potosi, m’accueille en début d’après-midi avec ses blocages sociaux dans le centre qui accepteront de me laisser passer, ce ne sera pas le cas des amigos Bretons en camping-car.
Le logement réservé se situe en plein coeur de cette ville minière historique, À 4070 mètres d’altitude !
Total kilométrique du jour : 218 – Cumulés : 24098 kms
Potosi :
“.. est l’exemple par excellence d’une grande mine d’argent de l’ère moderne, célèbre pour avoir été le plus grand complexe industriel du monde au 16e siècle. Petit hameau de l’époque préhispanique, perché à une altitude de 4 000 mètres dans la solitude glacée des Andes, Elle devient la « Ville impériale » après la visite de Francisco de Toledo en 1572. La ville et sa région prospérèrent de manière significative suite à la découverte des plus importants gisements d’argent du Nouveau Monde dans le Cerro de Potosí, au sud de la ville. Principal fournisseur d’argent de l’Espagne à l’époque coloniale, Potosí a été directement et concrètement associé à l’importation massive des métaux précieux à Séville, ce qui a favorisé une abondance de la monnaie espagnole et a eu pour conséquence des changements dans l’économie mondiale du 16e siècle….” Source Unesco
La ville se découvre comme une Lisbonne ou une Valparaiso, à dire qu’elle s’est établie sur les contreforts de la montagne prospère. Pour ma pomme, s’y déplacer n’est pas facile. Heureusement, l’hôtel que j’ai choisi se trouve pile poil à proximité de quelques lieux culturels comme :
Le muséo de la casa de la moneda
“Cet imposant bâtiment colonial de 12500 M2 fut construit en 1773, le principal objectif consistait à pouvoir émettre l’unité monétaire de l’époque…”
J’y vais en milieu de matinée, il est juste en face de chez moi !
Au cours de l’heure 30 de visite avec la guide qui barragouine un poco le françois, on découvre dans un premier temps des oeuvres picturales religieuses. Décrite comme un mix avec la religion chrétienne et la Pachamama, la montagne.
“La Pachamama (Terre-mère), étroitement liée à la fertilité dans la cosmogonie andine, est la déesse Terre dans certaines cultures présentes essentiellement dans l’espace correspondant à l’ancien empire Inca.” . Source Wikipedia
Ensuite, il faut suivre la flèche, comme chez Ikéa direction la fabrication des pièces de monnaies, l’évolution explicative au cours des siècles sous l’air colonial, les machines etc…
Muy intéressante !
Quelques heures passèrent entre soleil et pluie, au milieu d’une circulation polluante étouffante. En amerique latine, on se fout complètement des normes comme celles que veulent nous imposer le dictat européen et ce nouveau paradigme du tout électrique….
Un paradoxe en Bolivie, ce pays qui à la ressource pour fabriquer son autonomie sur ce plan (lithium) mais qui n’a pas l’industrie nécessaire et encore moins le pouvoir d’achat pour changer son parc Auto.
Pour clôturer cette journée, un dernier tour au couvent de Santa Teresa
“Une vraie merveille de Potosí. Récemment restauré, le musée propose trente salles, soit 2 heures de visite pour admirer l’art colonial et tout apprendre sur le mode de vie des novices de l’époque. Le couvent, qui date de 1692, appartient à l’ordre des Sœurs carmélites déchaussées. Le système de cloître, aboli en 1963 seulement, nécessitait toute une organisation militaire pour que les sœurs puissent subsister en complète autarcie, dans un huis clos bien sartrien,… En 1976, la communauté de nonnes qui subsistait a été transférée dans le nouveau couvent bâti juste à côté.”
Effectivement, encore une belle visite à déambuler avec une guide muy simpatica, qui nous a fait découvrir la vie des soeurs, des anecdotes, des oeuvres d’arts issus de dons aristocratique etc. Une pièce contient le corps momifié de la soeur fondatrice du couvent, soit plus de 3 siècles !
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Etapes n° 71 – Vendredi 17 Mars 2023 – J+149
Ici, mon adaptation aux hautes sphères est désormais établie, en revanche, il y fait un froid de canard qui a bien aidé un autre fait, j’ai la crève ! Y ‘avait longtemps.
Entre pollution, gélado et Rhume, il aurait fallut un bon Ron pour se farcir un grog bien corsé, peut être que je m’en serai mieux sortie ? Il est temps de rejoindre un autre plateau moins haut perché.
Quand je quitte la ville, le barrage qui sévit depuis quelques jours est en cours de démentèlement, je passe, il y a encore des fumoirs de peneus cramés.
Et c’est toujours sous un autre paysage magnifique que je rejoins la troisième ville au programme, Sucré, pour un séjour qui va s’afficher dans la durée, une semaine.
Mon lieu de villégiature se passera chez Claudia, mon hôte Air B n’B, sa famille, son jardin. Un petit havre de paix en plein coeur du centre historique
Total kilométrique du jour : 161 – Cumulés : 24259 kms
Sucré :
“La ville est fondée en 1538 par un marquis espagnol, nommée Charcas, en référence au peuple local (cité blanche). Elle change de nom au XVII pour celui de La Plata… Elle devient le centre judiciaire, religieux et culturel de la région. En 1825, lorsque la ville devient la capitale de la Bolivie, elle est rebaptisée en l’honneur du maréchal Antonio José de Sucre, compagnon d’armes du libérateur Simon Bolivar pour l’indépendance de la Bolivie, de la Colombie, de l’Equateur, du Pérou et du Venezuela. Perdant sa principale ressource après le déclin économique de Potosi, elle voit le siège du gouvernement Bolivien transféré à la Paz, à la suite d’une guerre civile perdue par les conservateurs “Sucrenses face aux libéraux… En 1991, elle est inscrit à l’Unesco…..” Source Wipédia
Un week-end paisible.
Ce samedi sera consacré à la visite du centre historique autour de la plaza 25 Mayor.
Les ruelles adjacentes qui concentrent les nombreuses églises, bâtiments officiels et autres façades meublées de balcons/vérandas sont remarquablement conservés ou restaurés. Ils suffirait d’enlever les traces de modernisme pour se retrouver quelques siècles en arrière.
Nous aurions aimé visiter le musée de la Libertade, il fut fermé. Il faudra se contenter du couvent San Felipe Neri
“Dans les catacombes, des tunnels permettaient aux prêtres et aux religieuses de se rencontrer clandestinement et, durant les périodes de troubles politiques, aux guerrilleros de circuler en cachette dans la ville”
Voeux de chasteté ? …..euh !
Mis à part les côtés historiques, racontés lors d’une brève visite architecturale guidée, l’autre intérêt et le point de vue sur la ville lorsque la visite se termine sur les toits du couvent.
Le lendemain, nous filons en promène couillon pour deux heures de route en direction du village de Tarabuco pour son marché dominicale.
“Officiellement fondée en 1578, la petite localité était habitée par une ancienne population Quechua. C’est le terreau de la culture Yampara. Tous les dimanches, le marché traditionnel a lieu au centre ville durant lequel les familles rurales s’échangent leurs produits agricoles, d’élevage, de nourriture, des vêtements etc”
J’apprends en faisant quelques recherches que la population environnante est principalement indigène, Quetchau, Aymara, Guarani et autres…
Le coup de bol pour notre venu, ce jour est spécial pour les locaux car en effet, il y a l’une des plus belles fêtes du pays. Elle a lieu le 3ème dimanche de mars.
“De façon erronée, elle est appelé le Carnaval de Tarabuco”, en fait il s’agit de la commémoration d’une bataille gagner contre les espagnols en 1816. On y écoute une profusion d’instruments de la région…”
D’emblée, lorsque nous arrivons dans le village, le changement radical vestimentaire est là, mélange entre ancienne et jeune génération.
Pour nous autre occidental, on pourrait effectivement croire à un carnaval, ce n’est pas le cas ! Nous sommes bien en terre indigène, les natifs, les traditions ancestrales !
Après notre tour pédestre dans les ruelles autour de la place où se vend toutes sortes de choses modernes, artisanales ou encore végétales telle que la feuille de coca qui se consomme naturellement chaque jour depuis la nuit des temps, nous reviendrons sur nos pas pour assister aux défilés des groupes de musiques composés de danseurs, tous vêtus de leur appartenance culturelle.
Encore une journée enrichissante se rajoutant à ma découverte des peuples de ce monde, Gracias !
Et à part cela ? Tu auras noté que mon séjour ici va durer encore quelques jours de plus, mais pour quelle raison ?
Pour nous autre estranjero, la Bolivie permet de prendre des cours d’Espanol à moindre coût, surtout en rapport de l’Europe.
Comme je l’expliquais dans les précédents épisodes, mon apprentissage de la langue a pris une belle envergure depuis mon arrivée en terre Argentine. Le fait de voyager en solo, la curiosité et le savoir vivre des Argentins y ont grandement contribué.
Néanmoins, je ne suis pas encore bilingue, loin de là, on va dire que je me débrouille assez bien et que le vocabulaire s’enrichi poco à poco.
C’est par le biais du bouche à oreille que nous nous permettons le luxe de booker une professora particulière pour 25 bolivar de l’heure (Je te laisse faire la conversion, ça va te surprendre).
Durant la semaine, nous prendrons 20hr de cours pour re-apprendre les bases de la conjugaison, le tout agrémenté de conversation enrichissante sur le pays.….Il ne fallait pas s’en priver.
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Etapes n° 72 – Samedi 25 Mars 2023 – J+157
Pendant ce séjour, il y a eu encore pas mal de réflexions sur la suite du voyage car comme je te disais plus haut, la situation au Pérou évolue lentement dans le bon sens sur le plan général mais cela reste toujours compliqué dans le secteur du lac Titicaca.
De fait, ce qui n’était pas prévu au départ, en tout cas pour ma pomme, finalement, j’ai cédé à la tentation d’aller visiter le sud Lipez. Merci les rencontres fortuites, heing, qui servent aussi à ouvrir des portes qui n’avaient pas forcement une priorité.
Sud Lipez ?
C’est une région de la Bolivie qui se prolonge au sud du salar de Uyuni. Elle se situe entre 4500 et 5000 mètres d’altitude, à la frontière avec le Chili et que nous allons parcourir en promène couillon durant 3 jours consécutif…Chouette, on va se bourrer la gueule à coup de feuille de coca !
Je ne t’en dis pas plus, il faudra attendre le prochain épisode car pour l’heure, je retourne à mon point de départ du pays, Tupiza.
Ah ! Avant de terminer cette écriture, il faut que je te raconte une particularité concernant la distribution de carburant. (Une info qui peut servir à ceux qui me suivent et qui préparent leur voyage en autonomie, C’est la vocation principale de ce blog, le partage)
Le gouvernement à crée une loi de protection tarifaire en faveur de son peuple. Ainsi pour compenser la hausse du coût du pétrole qui se retrouve à la pompe, les taxes sont minorées pour les locaux et l’inverse pour les estrangers de passages.
Une pratique somme toute normale, au vu du pouvoir d’achat des Boliviens. Actuellement, le litre d’essence est à 54 cts/euro avec les aides alors que pour moi, il est à 1,50 euro.
Sur le papier, le pompiste doit te demander ton numéro d’identité pour appliquer la taxe et te filer un reçu pour prouver qu’il ne sait pas mis la différence dans la poche mais dans la pratique, comment cela se passe ? Plusieurs cas de figure pour ma pomme :
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Le gus refuse de te servir parce qu’il ne veut pas s’enquiquiner avec de la paperasse “mais”…
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Il fait le taf correctement comme décrit au dessus.
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Le “mais”….rentre en scène, avec un peu de techenique dite “A la Zébulon”, tout en souplesse, tu arrives à gruger les deux cas précédents. Tu vas comprendre…
Lors du premier ravitaillement, il y a maintenant quinze jours, j’étais au courant de cette particularité mais je ne comprenais pas pourquoi elle ne voulait pas me servir. C’était un peu comme se sentir discriminé.
Je réussis tout de même à lui faire comprendre cette absurdité et à me faire servir en proposant la solution d’aller me garer un peu plus loin et de ne remplir que le jerrican souple.
Ce sera ma technique globale durant le reste de mon passage en Bolivie. Et à chaque fois que je sentais une réticence, l’argument de taille étant que je ne demandais que 5 litres, “vite fait bien fait, je suis déjà parti ! ».
Il faut s’imaginer le provençal que je suis, le latin européen parlant aussi avec les manos sans se prendre au sérieux. Cela fait sourire, attise la sympathie et hop !
Tu vois le coup zé ? Pour ma pomme, ce fut assez simple mais j’imagine qu’avec un gros réservoir, l’histoire doit être différente.
Revenons,
Le road book du jour fut tout simplement bien virolant et donc, plaisant pour le motard. Sans exagération, c’était bon “d’enrouler” paisiblement dans cette autre paysage unique.
Je me pointe après 7hr30 de roulage à destination finale, pose le campement à nouveau chez Mario. Le seul et unique endroit qui puisse accueillir mon lit de vagabond. Il étudie le Français, échange de bon procédé, culturel, partage de la table familiale, ambiance relax…. On est bien là Tintin.
Total kilométrique du jour : 410 – Cumulés : 24690 kms
A suivre
Antoine Cangelosi
quelles magnifiques photos ma Salette
J’imagine que tu dois te régaler tous les jours.
(Sois prudent surtout)
Bizouille, la Carcasse
Veronique Cangelosi
Merci pour tes commentaires et tes photos qui nous permettent de voyager
Profite bien et sois prudent
Véro
Benoit
C’est toujours un plaisir de lire les aventures de Zeb le motard-photographe…
Profite et mèfi
Bises
christian CHARAVIN
C’est encore un grand plaisir de suivre tes aventures ❤️❤️ et de voir tes photos
J’attends la suite avec impatience
Take cadre ✌️✌️ mon Poto
Fifi guitare
Super épisode… Comme à chaque fois ! Bravo pour ton art de la débrouille !
Fabienne Montoya
Bien sur, ma photo préférée est celle avec les Cactus et le desert de sel.
On est complètement sur autre chose, niveau végétation
Sublime !
claude carrega
Superbe tu continu a nous faire plaisir. A travers la Bolivie j »ai retrouvé mon voyage au Pérou les costumes y compris les feuilles de coca sur les marchés. J’attends avec impatience ton séjour au Pérou. Buena continuación adiós Amigo
dagues bié Martine
Super tes photos et j’adore te lire avec ton humour. Pour, c’est moins fun, notre voyage c’est le retour en France hexagonale, rapprochement familial. Alors à bientôt chez les gaulois.
Je te claque la bises
Nancy
Est ce le photographe qui est excellent,ou les paysages magnifiques?
Est ce le conteur qui nous enchante ou l aventure qui n est pas ordinaire?
En tout cas …..un vrai regal!!!
Dans l attente du prochain numero, prends soin de toi.
La bises