Hola, que tal ?!!
Avant de commencer cet épisode, je m’adresse à toi, nouvel arrivant sur ce blog. Tu n’es pas forcement au courant de qui est le conteur ? Ou encore la raison de cette nouvelle aventure ? Je t’invite à clicker sur le lien ci-dessous, le texte que tu y trouveras englobe toussa toussa…. Au passage, n’hésites pas à partager le lien avec ton entourage, la cause est noble.
Jumping zeb’Tour’ – Cagnotte caritative
Sinon, si tu veux lire les épisodes précédents, il te suffit de faire défiler la page d’accueil…cqfd 😀
Petite parenthèse effectuée, maintenant, la suite…
- Etapes n°26 – Jeudi 01 Decembre 2022 – J+43
Dans le dernier épisode, je clôturais 42 jours de voyages à travers le Brésil sur les chutes d’Iguazu, ce matin, il va falloir faire tamponner le bon sortie du territoire.
Je ne sais comment va se passer l’accueil de du personnel de l’immigration concernant le scooter, j’ai comme une petite angoisse. Pour mémo, je n’ai aucun document d’importation officiel pour celui-ci car la police des frontières Brésilienne, lors de mon entrée au pays depuis la Guyane, n’avait pas voulu m’en faire puisqu’il n’y en aurait pas besoin.
Alors, est-ce que l’inspecteur Barnaby ne m’aurait pas fait une flemmasserie fonctionnariale ? Et dans ce cas, vais-je devoir lâcher un bifton pour importation illégale ?
7hr, je suis devant le bâtiment de l’administration, il n’y a aucun agent en vue pour contrôler les véhicules qui circulent librement en direction de l’Argentine. Je me demande si c’est le bon endroit ?
Dans le doute ? D’ailleurs, quand il y a doute, la réponse est dans la question ! …… Proverbe thailandais 😛
Donc je gare le scoot à l’arrache pour aller zoner dans un couloir jusqu’à ce que je trouve le comptoir en fonctionnement, officialiser la fin du séjour et basta ! Sans qu’aucune question ne me soit posée…..Une lettre à la poste !
La suite se passe chez les Argentins où je retrouve une file de véhicules en attente que j’arrive à zapper rapidement avec malice.
Les formalités :
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Il n’y a plus de tampons d’entrée sur le passeport, tu reçois directement par email la notification d’autorisation d’entrée soit 3 mois de séjour gratos.
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Il faut faire l’importation du véhicule et c’est la douane qui va s’en charger un peu plus loin.
Si au Brésil, on ne m’a pas demandé d’assurance pour circuler, ici, les autorités sont probablement moins laxiste car c’est le premier document que j’ai du fournir.
Parenthèse pour mémo :
Tous les pays du continent demande, en principe, une assurance « responsabilité civile ». Pour ceux du Mercosur (Alliance commerciale de quelques états du sud), il existe quelques assureurs qui acceptent de couvrir les véhicules estranger pour l’ensemble de ces territoires.
Comment l’obtenir ? Si tu tapes sur gogole, tu vas rapidement en trouver une que tu peux obtenir par le biais d’une entreprise se trouvant à Montevideo, en Uruguay. Elle s’occupe principalement de logistique et le contact est francophone. Détail pratique quand tu ne parles pas la langue chorizo.
Quelques mois plus tôt, je lui avais demandé une cotation de transport pour le scoot, son tarif m’avait vite calmé, surtout que j’avais déjà l’option avec la Guyane pour deux fois moins chéros !
Plus tard, je la sollicite une nouvelle fois pour l’assurance qu’elle propose, tarif : 250 euro pour 6 mois. Soit !
Les quelques recherches supplémentaires très approfondies me mèneront sur un forum de camping-cariste, une discussion de l’année 2016 et un type qui partage ses trouvailles, ses contacts dont un qui répondra favorablement à ma requête.
Un courtier AXA basé à Buenos Aires avec tout ce qu’il y a de plus sérieux, tarif : 58 dollars ! On est bon ! Pour le reste, je n’étalerai pas mon point de vue ici…
Je partage l’adresse et le contact, ça peut toujours servir pour d’autres :
Gisela María Speiser
Av. Roque S. Peña 651 3* »56″
(1035) Capital Federal
Tel/fax 0054 11 4326-3647/2611
Celular + 54 9 11 4176-9382
gisela@speiserseguros.com.ar
www.speiserseguros.com.ar
Revenons
Donc je disais être en règle pour circuler au pays, la douane me fait mon papier d’importation et insiste bien pour que je ne le perde pas, sinon, “T’es dans la M…mon gars !”
7h45, je suis officiellement en Argentine.
Je ne fais que quelques kilomètres avant de rejoindre un camping de Puerto Iguazu. Il est au calme avec la piscine et la propriétaire me fait des facilités de paiement en attendant d’avoir le cash money dont je te parlais dans l’épisode précédent.
Il y a actuellement une énième crise économique en argentine, leur monnaie n’arrête pas de dévaluer, pour nous autres occidentale, c’est tout bénéf mais pour eux…
D’habitude, quand je débarque dans un nouveau pays, la base est d’aller direct au distributeur automatique pour obtenir de la ressource sauf qu’ici, les banques locales ponctionnent un max à chaque retrait et si tu ajoutes en plus les frais de ta propre banque ! Amandonné ! Owe !
Deuxième solution, changer des dollars ? C’est la monnaie indispensable lorsque tu voyages. Pour ma pomme, je fais toujours en sorte d’avoir une réserve dans un coin que je conserve jusqu’au bout du bout. En cas de problème…. vécu !
Troisième solution et c’est celle que je retiens, passer par Western Union.
Qui ne connait pas cette entreprise américaine de transfert d’argent ? L’avantage est qu’elle ne prend que très peu de commission et pratique un taux de change beaucoup beaucoup beaucoup plus intéressant que les banques grâce aux dollars bleus ! Dtc Rothschilld,
“Dollar bleu” ? Kézaco ?
Je ne vais pas expliquer sur cette épisode ce qu’est cette monnaie, cela prendrait trop de texte mais si ta curiosité l’emporte, je te mets ici un lien pour exemple avant de faire ta proche recherche.
Au passage, merci à la communauté des travellers pour cette info !
A Iguazu, d’après les dernières news que j’ai, le bureau de W.U ne délivre du fric aux estrangers qu’à partir de 15hr, il est donc préférable de s’y présenter de bonne heure.
Le coup de poker ? J’y vais vers 10 hrs.
La dame me confirme l’heure à laquelle il faut revenir, je leur fait mon jeux de violon avec Maguy. L’attente debout dans la queue insupportable, patin couffin et lorsque je commence à quitter les lieux, elle me rappelle au guichet…..Muchas gracias !
Dans la foulée, je me dégote une carte Sim pour le téléphone, quelques Giga internet. On n’est encore bon gérard !
Au camping, j’y resterai 4 nuits ! Entre farniente au bord de la piscine, écriture du blog, re-piscine, re-blog….et rien de spécial autour.
4 jours de récupération nécessaire pour recharger les batteries avant le retour sur les routes…
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Etapes n°27 – Lundi 05 Décembre 2022 – J+47
Le départ se fait un peu plus tard que d’habitude, 7h40, je serai bien resté un peu plus à l’horizontal.
Au début tout se passe dans la jungle du parc national, puis l’horizon se modifie et la végétation avec, pour n’apercevoir qu’une essence d’arbre, le pin en exploitation forestière.
La bonne surprise vient du bitume ! Durant toute cette journée de roulage, je n’ai quasiment pas fait d’écart de conduite pour éviter tu sais quoi. On voit aussi que le parc automobile n’est pas le même que chez le voisin, beaucoup de vieille française et d’américaine circulent encore.
Péage gratos pour les deux roues.
Autre changement radical, on sent que la marée chaussée ne fait pas semblant car je suis passé devant pas mal de contrôles sans pour autant y avoir droit, à suivre !
Je débarque en milieu d’après-midi à Azara, un camping annoncé ?
En fait, c’est un grand parc que la municipalité a aménagé pour sa population le long d’une rivière. Il y a pléthore de barbecue (Pour l’Argentin, le barbeuk est un art de vivre), des sanitaires avec douches.
Ca permet de venir s’y détendre en fin de journée ou le week-end, de prendre un bain, de boustifailler etc et il y a un espace pour le voyageur de passage.
Lorsque je m’y installe, il y a du monde qui profite de l’ambiance naturelle jusqu’en fin de journée où je finis par me retrouver en total solitude pour la nuit ? A l’heure ou j’écris ces lignes, (22hr), il y a une bande de jeune venue en bagnole squatter un coin, picole, écoute de la muzik, discut avec buz l’éclair…
Total kilométrique du jour : 372 – Cumulés : 9535 kms
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Etapes n°28 – Mardi 06 Décembre 2022 – J+48
Pour la première fois, je rencontre des espèces de mini autruche sur la route. Evidemment, le temps que je m’arrête pour déguainer le shooting, elles avaient déjà bien avancé sur la fuite.
Je rencontre aussi une autre espèce connue, des girafes allemandes sur remorque. Celle-la ne servent qu’à leur propriétaire, le temps d’une “adventure” localisée. Pour le reste, on les laisse à un transporteur…
En même temps, je peux comprendre ce type de voyage au vu des interminables lignes droites entourées d’élevages de bovidés et de gallinacés très clément pour ma pomme. Toujours aucun contrôle ! Ont ils des ordres pour les touristes ?
Après 7 hr, je trouve un autre camping municipal à Mocoreta, semblable à celui de la veille, en plus jolie, au bord d’un lac. Pour y accéder, je m’aperçois une nouvelle fois qu’en dehors des routes principales, les rues adjacentes se transforment en piste.
Le ciel, ce soir là, fut d’une couleur magnifique…
Total kilométrique du jour : 432 – Cumulés : 9967 kms
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Etapes n° 29 – Mercredi 07 Décembre 2022 – J+49
La sortie du parc se fit au millimètre prêt entre deux barrières, le portail étant fermé !
J’arrive sur Colon relativement tôt, cité balnéaire le long du fleuve Rio Uruguay. En face, c’est justement l’Uruguay.
Un peu d’histoire :
“Fondée en 1863, principalement par des Suisses, mais aussi des Savoyards et Piemontais. Ils se dédiaient principalement à l’élevage, et le port devint le centre névralgique essentiel à leur commerce…”
Je pensais y rester au moins deux jours ? Il aura fallut que je me déplace un petit peu dans son centre pour me rendre compte de l’état déplorable des rues. Trop chaotique pour le scooter, le Brésil me rattrape, je laisse tomber l’affaire et décide d’enchaîner la suite.
Total kilométrique du jour : 242 – Cumulés : 10209 kms
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Etapes n° 30 – Jeudi 08 Décembre 2022 – J+50
Et la suite s’annonce sur Buenos Aires, la capitale.
Depuis quelques jours déjà, je cherchais un logement avec garage dans cette cité, qui ne plombe pas mon budget. A Rio de janeiro, j’avais réussi à trouver chaussure à Maguy dans un hotel dit “libertin” pour seulement 20 euro. Ici, à ce tarif là, tu ne peux avoir que des lits en dortoir pour le pilote, quant au destrier, c’est dans la rue.
Alors déjà, pour mon confort, il est hors de question de partager une chambre avec plusieurs inconnus et il est également hors de question de laisser le scooter sans sécurité. Je préfère, de loin, continuer ma vie de campeur car après tout, Buenos Aires n’est pas ma priorité ! C’est une grande ville qui, comme tu sais, ne m’attire pas…
Néanmoins, il y a tout de même un quartier que j’aimerai visiter, alors, je cherche une autre solution grâce aux divers supports électroniques mis à ma disposition et je finis par trouver mon compromis idéal.
Je file sur Tristan Suarez, une petite ville à 50 bornes de la capitale. Il y a une famille qui met à dispo leur terrain, leur piscine, des sanitaires pour des travelleurs autonome. Tarif 5 dollars la nuit !
Total Kilométrique du jour : 386 – Cumulés : 10595 kms
Durant les trois jours suivants, ce sera l’occasion de faire ma lessive, me poser un peu et surtout de partager avec mes hôtes, Celina & Herman, un peu de vie en famille avec leur quatre adorables enfants. Le fait qu’ils soient anglophone fut un avantage considérable.
Ce fut aussi l’occasion de revoir la famille Bretonne que j’avais rencontré à Iguazu une semaine plus tôt avec leur camping-car venu de France.
Sandra, fred et leur pitchounette, on un trajet similaire au mien, il y aura surement de nouvelles retrouvailles au cours de l’itinéraire ? Qui sait ? Mais surement un jour en Bretagne car comme ils disent, si tu n’a pas voyagé en pays breton, tu ne peux connaitre le monde… 😛
J’irai me faire une journée à Buenos Aires, découvrir le fameux quartier coloré de la Boca, célèbre pour y avoir vu éclore le joueur de foutchbol “La mano del dios”.
Historique :
“La Boca est un barrio (quartier) populaire du sud, c’est certainement le lieu le plus pittoresque …la rue la plus célèbre étant le Caminito. Vous y retrouverez les ambiances de l’époque de la grande vague d’immigration européenne des années 1860-1930, majoritairement des italiens, qui ont participé à la naissance du Tango…..Le quartier est également mondialement connue pour son club de foutball, l’atlético Boca junior où a joué Diego Maradona…”
Très touristique, on peut le comprendre car l’attrait de ses pâtés de maisons colorées y est très spéciale. On sent un passé, une culture localisée très prenante, un peu comme des vieux quartiers de Marseille, le Panier pour ne nommer que celui la…
Ce tague à l’effigie d’une république n’est pas anodin.
J’adore ! Mais pas certain que les habitants du coin n’apprécient autant cet afflux permanent de monde. On croirait presque un parc d’attraction avec ses nombreuses boutiques à souvenirs, restaurants, peintres façon Montmartre, Danseurs de Tango t’invitant à prendre la pose moyennant finance…
Le stade de futchbal du quartier est quant à lui impressionnant. Niché en plein milieux de ses ruelles, on peut également s’imaginer l’ambiance lors des matchs. Ce stade est surnommé la bonbonne, c’est dire !
Puis le quartier de San Telma
“ C’est le quartier le plus ancien, originellement habité par les familles aristocrates jusqu’en 1871, date de l’épidémie de fièvre jaune…aujourd’hui le quartier aux jolies rues pavées, vieux cafés et boutiques d’antiquité, attire de nombreux artistes…“
Et pour finir sur le quartier de Madero
“Le quartier le plus récent de la capitale, il porte le nom d’Eduardo Madero, un important commerçant de la fin du XIX siècle, auquel le président de la république de l’époque demande en 1882, d’édifier un nouveau port. Ce fut le premier de B,A inauguré en 1897…puis complètement abandonnée une décennie plus tard en raison de la faible profondeur de ses eaux qui le rendit obsolète…
La Fragata President Sarmiento, un bateau école datant de 1899 ayant parcouru 37 tours du monde, il est reconvertit en bateau musée de l’armée argentine depuis 1961…”
“Buenos Aires est reconnue comme étant le Paris en Amérique du Sud et donc la plus Européenne du continent”…. Effectivement, il y a de forte ressemblance.
Lors de mon arrivée à Tristan Suarez, jeudi 08 Décembre, ce jour là était férié pour fêtes de l’immaculée conception. Etant donné la proximité avec le week-end, la majorité du pays avait pris le pont qui lui était proposé soit quatre jours de congés.
C’est pour cette raison qu’il y a très peu de trafic sur les photos. Les gens de la ville se barrent à la campagne ou à la plage. De fait, j’ai vécu une circulation hyper fluide que j’imagine très rare. Cela dit, il y avait aussi un autre facteur pour favoriser cela, c’était jour de match au mondial du Qatar pour l’équipe nationale !
La ferveur du peuple pour ce jeux, son équipe, n’est pas une légende, d’ailleurs, sur l’autoroute qui me mena à proximité de la Boca, le panneau d’information routière fut sans équivoque !
Alors, sinon, Buenos Aires ? Je n’en faisait pas une priorité dans ce voyage mais il aurait été dommage de louper le quartier coloré, qui au final, avait le seul intérêt. Quant au reste….sans plus !
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Etapes n° 31 – Lundi 12 Décembre 2022 – J+54
Back on the road ! Je commençais à sentir la “lazy” attitude (parresse) s’installer petit à petit, c’est preuve que je commence à envisager une autre version du voyage ?
Oui ! Car je vais désormais prendre le temps au temps quand l’endroit s’y prêtera jusqu’au moment où le besoin de reprendre mes découvertes, la route, tapera du pied.
Continuation vers le sud sans destination particulière sauf bien sur Ushuaia à l’horizon.
Ce soir, je trouve un camping municipal, à mi-chemin en direction de l’Océan, sur la commune d’Azul, pour 1,60 Euro la nuit !
J’étais trinquille dans ma bulle, en train de commencer l’écriture du jour tout en me dégustant une petite blonde bien glace, lorsque je me vois débarquer un gars à ma table voulant taper le bout de gras.
Comme toujours, j’annonce la couleur sur mon niveau d’Espagnol mais ça ne le dérange pas, bien au contraire, il m’invite à le rejoindre dans son secteur, avec sa petite famille. Ils sont Chilien et voyagent avec leur grosse caravane tirée par le pick-up amerlock consommant pas moins de 40l/100…
Puis un autre locataire du moment, avec son épouse, nous rejoignent. Guillermo et Lucia sont retraités Argentin, eux font quelques petits voyages dans un van modeste.
Christian est négociant en Saumon mais ce soir, il nous improvise un barbecue…de bidoche ! Avec vino tinto, Chilien of corse !
“Il va falloir que tu viennes chez moi bouffer du saumon, puisque tu vas passer par le Chili !”
Muchas Gracias !
Les rencontres fortuites s’accumulent, ce voyage me surprend de plus en plus.
Total kilométrique du jour : 289 – Cumulés : 11034 kms
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Etapes n° 32 – Mardi 13 Décembre 2022 – J+55
La nuit fut courte et glacial ! Quand je quitte le camping vers 7hr, il ne fait que 12°, j’aurai du me couvrir un peu plus.
Les kilomètres s’enchaînent, voir ennuyeux mais le but sudiste se rapproche. Pour tuer le temps on the road, je m’amuse sur des prédictions comme par exemple : Combien de kilomètres vais-je pouvoir faire avec le plein d’essence à une allure qui se situe entre 60 et 70 kms par heure ?
Joueur, je zappe la dernière station service avant la prochaine se situant à plus de 100 kms, selon les infos du gps. Sachant que j’avais déjà consommé les trois quart de mon réservoir, le reste pouvait me donner satisfaction ? Finalement, je tombe en rade à seulement 5 kms du but. Les 3 litres conservées dans mon tank de secours me seront d’une grande utilité… 😀
Pragmatique le zeb, ce test m’aura surtout servi à tester réellement l’autonomie à une certaine vitesse moyenne de circulation, soit 306 kms avec, théoriquement, 9L !
Pas de photo de l’événement car ce fut assez sportif pour remplir le réservoir avec le trafic routier du moment. Cela dit, une personne ce sera arrêtée pour me venir en aide, une jeune femme avec un capéou de gaucho (prononcez Gaotcho, ne pas confondre avec les adeptes de la rose). Un espèce de béret Basque. Y aurait il des origines ?
A Monte Hormoso, une station balnéaire des plus banales sans grand monde, je m’y pointe en début d’après-midi pour aller voir son monument exceptionnel.
Deux jours plus tôt, je tombais sur une info en fouinant sur le web montrant un phare de plus de 70 mètres de haut et sa particularité étant celle d’être composé de ferraille préfabriqué en France en 1906. Le Faro Recalada
Total kilométrique du jour : 357 – Cumulés : 11391 kms
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Etapes n° 33 – Mercredi 14 Décembre 2022 – J+56
Pour le moment, je continue d’enquiller les kilomètres sur des lignes droites interminables afin de rejoindre la péninsule de Valdes, sanctuaire naturel classé au patrimoine mondial de l’Unesco !
Il y aurait la possibilité de croiser des baleines, selon la saison, des pingouins, des lions de mer etc mais aussi d’y faire une plongée sous marine ? Il me reste encore 800 bornes à faire pour y arriver. A suivre …
Sur l’itinéraire du jour, je subis pour le deuxième jour consécutif des épisodes venteux, typique de la région du sud, qui force a changer totalement la conduite habituelle. En traviole, cela permet d’utiliser la bande de roulement des pneus qui n’est quasiment jamais sollicitée sauf lors des virages. Si tu vois ce que j’veux dire !
Très peu de circulation et encore moins de deux roues, je n’y ai croisé que 6 motos dont une !
Un équipage qui prendra le temps de passer un moment à mes côtés sur la route. L’événement fut totalement inhabituel, assez pour que le note ici, car comme en France, les motards du coin ne prêtent pas attention aux scooteristes. Pourtant, owe, chuis motard moi aussi, owe… 😀
Je les rejoins dans une station service. Un couple de Brésilien, ils roulent sur une Honda NC 500 cm3 en direction d’Ushuaia. Lui me fera comprendre qu’ils ont déjà traversé auparavant tous les pays d’Amérique du sud….avec une 250 cm3 !
Je le répète, ce n’est pas l’engin qui fait le motard !
Ce jour, 8 heures de routes me seront nécessaire pour rejoindre le petit village d’El Condor. Endroit de villégiature balnéaire, il n’y a pour le moment, là aussi, pas grand monde en attendant les prochaines vacances scolaires qui arrivent.
Je vais m’y poser deux nuitées pour souffler un peu avec le vent local.
Total kilométrique du jour : 428 – Cumulés : 11819 kms
Ici ne sera pas encore le moment de rencontrer le fameux Condor des Andes, mais d’observer la plus grande colonie de perroquets « del mundo » selon les dires de l’office du tourisme ou encore, pour rester dans le thème, un avion militaire.
Depuis quelques jours, je voyais parcimonie le long du road-book, des panneaux sur “les Malvinas”….en traduction, cela donne en fait “les Malouines” ! Ces îles lointaines revendiquées par l’Argentine aux roosbeef, avait fait l’objet d’un conflit armée.
A El Condor, un monument a été érigé à la mémoire des disparues lors de cette guerre, sous forme de Mirage2000.
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Etapes n°34 – Vendredi 16 Decembre 2022 – J+58
Dernière étapes avant de rejoindre le parc naturel de Valdes.
Rien de spécial à te conter sur ce road book sauf un détail qui n’est plus à prendre à la légère, la distance parcourue sans aucune station essence. Il y a eu 170 kms dans le néant sur cette interminable ligne droite au milieu de la pampa. Ici, pas de culture agricole, plus de vaches, d’habitations, rien, nada, même pas de réseau téléphonique au cas ou.
J’ai bien tenté le shooting des chwals sauvages que j’apercevais de temps à autre….bien trop sauvageons ! Me laissant seul à ma destinée routière en attendant de retrouver une autre plus docile…
Au bout de ce road-book, devine qui je retrouve par le biais d’un pur hasard ? Mes Bretons ! (Si vous me lisez, truc de fou quand même… 😀 )
Pas très loin, il y a San Antonio Oeste, sur le bord de l’océan, un village où je comptais poser le campement ? Fermé ! M’obligeant à continuer un peu plus loin jusqu’à Las Grutas et revoir un autre couple de voyageur.
J’avais fait la connaissance de Sophie et Jean-Pierre à El Condor. Des provençaux voyageant avec leur maison mobile venu du pays. Je décide de les rejoindre au camping pour passer un moment de plus en leur compagnie.
Total kilométrique du jour : 250 – Cumulés : 12083 kms
Les rencontres fortuites….bla bla bla ! Le lendemain, journée venteuse à souhait et pluvieuse sera mise a profit pour s’occuper de ta lecture…
A suivre…
A la question, ou serais-je pour feliz natal ? ou encore la nouvelle année ? La réponse est un peu plus haut mais je te la fais courte, no sé, no me importa !
Edit du 19 Décembre 2022 : Si tu m’as lu jusqu’ici, Maguy subit actuellement un sérieux ennui mécanique qui m’oblige à stopper le voyage pendant quelques jours, le temps de recevoir la pièce défectueuse que va m’envoyer mon prothésiste, depuis la France…
Alors si tu n’es pas un aficionado des réseaux sociaux, il va falloir attendre le prochain épisode pour connaître les détails de ce fâcheux imprévu technique…
A plush dan’l’bush et d’ici le prochain épisode, joyeuses fêtes de fin d’année au pays !
le zeb
Nancy
Merci encore pour tout. Prends soin de toi et de Maguy qui attend son colis.
La bises
Karine
Encore une lecture bien sympatoche !
Bonne continuation….
Sois prudent
Bonne fêtes de fin d’année…..aussi
Bisous
Tony
Tu m’a fait voyager avec toutes ces belles photos ma carcasse
Fais gaffe à toi.
Je t’embrasse merci
christian CHARAVIN
Maguy est coriace (comme toi !) elle va s’en remettre 😉
Passe de bonne fetes et j’attend la suite avec impatiente
La bise Poto.
Philippe Perrier
Las Grutas….
Tu n’es pas loin de Puerto Madryn où tu pourras plonger.
Aproveche!
Fifi guitare
Ça fait plaisir d’avoir de tes nouvelles ! Vivement que tu puisses reprendre la route.
Despreaux J C
Bonjour mon ami, tu nous fais rêver merci Christophe,mais pense à toi aussi, ton disque dur de ton cerveau doit être doit être remplie de photos et souvenirs et rencontres , prend soin de toi,biz à bientôt
Alary Jacques
Voilà encore un reportage qui vaut sa pellicule, merci de nous faire découvrir un monde insoupçonné,
Bises à Maguy,
Jacques
Fabienne MONTOYA
Couloucoucou copain !
WOAHOUUUUUU la cote avec les petites falaises striées, trop canon !
Et toutes ces couleurs dans les ruelles, magnifique !!!
Alors justement je m’interpelais, en me disant qu’à cette allure, dans 6 mois tu serais de retour….Bon je sais qu’on doit te manquer mais quand même Profite et prend le temps de te poser, le temps d’avoir le temps, c’est tellement précieux le temps
Chaque problème a sa solution, avec tes ondes positives, je ne me fais pas de soucis… -:)
Passe de bonnes fêtes poulpanasse satanasse !
Bisous
DAGUES-BIE Martine
Vraiment agréable de te suivre, tes photos donnent vraiment envie d’y aller. Prend bien soin de toi et Magguy.