Bondia, como vai ?!!
Si tu débarques ici, je te conseille de lire les premiers paragraphes de l’épisode 1. etc. Connaître la raison de cette aventure ou encore qui est le conteur, te sera forcément utile…(tu le trouveras en faisant défiler la page d’accueil)
La suite…
Le 14 Novembre, j’écrivais sur les réseaux sociaux lorsque je visitais Olinda :
“A quelques encablures de la Grande Recife, Olinda et son centre, ses ruelles pavées, colorées, ses églises, sa musique au rythmique de Bossa Nova, enchanteur, enchanté….Mééfi ! Car comme sur Sao Luis, une espèce de nonchalance s’installe s’en prendre atençao ! Demain est un autre jour, il faut avancer…”
Ce jour-là, je rentrai chez moi en début d’après-midi finir la composition de l’épisode 2 avec l’ambition de le publier en soirée. Dans le même temps, il me fallait également organiser la suite de mon périple pour le lendemain.
Néanmoins, dans le coin de la cabessa, j’avais le sentiment que mon séjour sur ce lieu n’était pas totalement fini, comme une attirance pour la grande Recife. La grande voisine, celle que j’observais au loin ce matin depuis les hauteurs du centre historico d’Olinda.
Bref, une chose une autre, il ne fallut qu’un commentaire sur ma publication Big Brother pour m’inciter à repousser le départ.
Mardi 08 Novembre 2022
Récifé
“Fondée en 1537 par les portugais, Recife ne fut au commencement qu’un petit port à l’ombre d’Olinda, la capitale du Pernambuco. Son nom lui vient tout naturellement de la barre de récifs au large de la côte…..Les hollandais ont eux aussi tenté de s’emparer du coin avant de se faire expulser par les Portugais. Divers mouvements pour l’indépendance du pays, plus contre l’empereur y virent le jour notamment la révolte républicaine de 1817.
Le centre historique, l’antigua (l’ile reliée à la ville par des ponts)..est le plus agréable et le plus intéressant avec les bâtiments anciens plus ou moins restaurés…”
La ville est grande mais selon les dires de mon hôte, s’il y a une partie que tu dois visiter, c’est l’antigua (le vieux quartier) comme le mentionne mon book. Il est à échelle humaine,..
Je m’en rendis compte très vite lorsque je traversais ses rues, ce n’est pas l’effervescence d’une capitale régionale qui abrite presque 2 millions d’habitants. Le lieu est d’ailleurs très touristique puisque j’y ai vu appareiller un navire de croisière dans le port.
Il faudra que je passe un pont pour perdre la relative quiétude de cette île pour rencontrer l’autre version de la Recife, sa population et son trafic.
Je fuis, retour au bercail car j’y suis peinard …. et à la fois chanceux !
Il faut dire que chez Mario, l’ambiance prête largement à cette nonchalance dont je parlais plus haut. L’appart qu’il m’a loué avec la vue sur océan et l’ambiance de la rue en contrebas, ne pouvait qu’être enchanteur en plus de sa grande générosité amicale. Un super hôte, un super grand père !
- Etape N° 13,14 et 15 – Mercredi 09 Novembre 2022
Je quitte Olinda et le trafic de sa voisine de bonne heure pour environ 1200 bornes de trajet. Le plan est de les parcourir sur trois jours avec pour seul but, rejoindre le parc national de Chapada Diamantina.
Le premier soir, suite aux 453 kms parcourus en 8hrs, je m’arrêterai sur Paulo Afonso dans un parc aquatique, aux bords d’un lac. Il est fermé en semaine mais le gardien reçoit éventuellement des campeurs.
La tente n’était plus sortie depuis l’Italie en Juillet dernier et si tu te souviens ? (cf trip Norvege) Les arceaux qui soutiennent la structure avaient pété. Il aura fallu que je passe par les chinois d’aliexpress pour trouver de quoi réparer. Ce n’est pas faute d’avoir essayé de privilégier l’économie de mon pays, mais chez décathlon, plutôt que de t’aider à trouver une solution, il t’incite à remplacer la vieille alors qu’elle est encore en bon état… (et non, je ne suis pas sponsorisé….lol)
Le deuxième jour, je me pointe sur Cachoeira, un autre parc aquatique avec sa source d’eau naturelle bien glace où il fut bon de s’y prélasser quelques moments …
Total Kilométrique : 426 kms en 8 hrs.
Enfin, le troisième jour j’aurai droit à ma petite traversée obligatoire en Bac.
J’adore ces moments folkloriques qui n’existe plus chez nous avec nos règles bien pensantes.
Ici, si tu as loupé le départ, il faudra attendre l’heure qui suit mais ici le temps n’a pas d’importance. Pour moi le touriste, je n’ai qu’à me délecter de l’ambiance locale…et apprécier le temps.
Par contre, de l’autre côté du rivage, les déplacements se font sur les chapeaux de roues…..euh ….il a failli s’en prendre une bonne juste avant que j’arrive au prochain village, son panneau d’accueil qui m’interpelle, traduction : le péché nous sépare de dieu …fichtre !
J’atteindrai la destination finale, le camping de Mucugé, en fin d’après-midi suite au 406 kms en 8h30.
Total kilométrique sur trois jours : 1285 – cumulé depuis le 20 Octobre, de Cayenne : 5244 kms
Petite parenthèse tuyaux :
La technique de recherche des campings, bivouacs improbables ?
Avec l’application Ioverlander spécialement dédiée aux voyageurs indépendant qui me sert depuis quelques années. Le principe est simple, les gengens de tout horizon partagent leurs experiences sur des lieux ou ils ont bivouaqué, campé ou même trouvé de l’essence sur la carte du globe….C’est une mine d’infos exceptionnelle !
Samedi 12 Novembre 2022
Le parc Nationale de Chapada Diamantina (Si tu n’as pas clické sur lien plus haut..)
“A 400 kms à l’ouest de Salvador, dans une région basse montagne, aux canyons parsemés, de cascades, d’eau pure et au décors de plateaux tabulaires, ce parc est l’un des plus intéressants du Brésil. … A une altitude moyenne de 1000 m, c’est l’endroit idéal pour faire de superbes randonnées, kayak, grimpette… Les villes situées dans le parc ont conservé de beaux exemples d’architecture coloniale, datant de l’époque ou l’extraction du diamant avait fait du Brésil le 1er producteur mondial. (d’où le nom de Diamantina)”
Je passerai mon tour pour les randonnées et le reste.
Je n’en parle pas ou peut-être un chouya sous forme déguisée, les années passent et ce que je supportai durant ma jeunesse avec la Maguy, devient plus pénible à la cinquantaine débutante. Le corps change, c’est une évidence alors pour pouvoir continuer l’avancement du projet dans des conditions physiques acceptables, il me faut gérer mes efforts physiques avec la belle..
Cela dit, c’est en lisant mon guide, que l’idée de voir un autre environnement que celui des plages sur l’itinéraire du sud, ne pouvait que m’y attirer.
Depuis ma base camp, j’avais l’intention d’aller visiter ce parc par la route, ses petits villages atypiques lovés sur les flancs de collines, comme par exemple Palmeiras :
“fut fondée à la grande époque du diamant (1890), ses beaux immeubles d’allure coloniale…”
L’ami Tomtom (gps) est bien sympa mais il ne mentionne pas que pour y aller, il faut parcourir 50 bornes d’une piste ondulée….euh, non !
A Mucugé, juste le temps de faire un petit tour dans le centre de ce village pour me rendre compte qu’ici aussi, s’y déplacer est une véritable calamité pour la mécanique…
Comment peuvent ils laisser un revêtement digne du moyen âge à l’ère du bitume ? J’imagine qu’en marchant, les chevilles doivent encaisser sévère !
Néanmoins, j’y trouve tout de même un intérêt à l’extérieur, avec son cimetière à flanc de colline. Etonnant par le contraste des couleurs de la roche et des tombes d’un blanc immaculé.
Un peu plus loin, j’ai bien tenté d’aller explorer le petit bourg d’Igatu, annoncé resté dans son jus d’antan. Accessible par une piste d’environ 5 kms, très facile sur les deux tiers du parcours jusqu’à ce que j’arrive sur une portion trop agitée pour mes roues, sonnant la fin de la récrée. Drony fera son envol pour combler une partie de cet échec routier.
A la finale, j’ajouterai 104 kilomètres supplémentaires au compteur parcourus dans ce parc qui m’a fait penser aux causses du Larzac, avec ses vallées, rivières…
That’s all !
Hier soir, il a bien flotté sur la tente et à l’heure où j’écris ces lignes, les cieux n’annoncent rien de bon.
Ma tenancière étant anglophone me permettra d’échanger sur cette métèo qui la surprend selon ses dires. J’en profite pour demander ce qu’il pourrait m’attendre plus au sud ? Saison des pluies ?
A priori, ce serait plus pour Décembre mais le climat change tellement, partout sur le globe…
- Etape n°16 – Dimanche 13 Novembre 2022
Les nuits furent fraîches sur ce plateau en altitude, lorsque je quitte le camping de bonne heure, il ne fait que 20° et la continuation dans ces hauteurs sous une épaisse couche nuageuse, n’arrangea pas la montée en température durant la journée.
D’un autre côté, le blouson trouva enfin son utilité de protection thermique, j’étais confortablement équipé tout en écoutant de la musique, tranquillou.
Non non, je n’ai pas de kit d’oreillettes bluetooffe….je résiste encore ! A l’ancienne et sans ondes…
Sinon, rien de spé qui attira mon oeil de paparazzi sur ce trajet sauf ce muséo d’arts geant en plein air aperçu le long de la road, juste avant Vitoria de Conquista.
Sortir Drony me donna l’occasion de reposer un peu le séant avant d’attaquer le dernier tiers sur un axe routier différent et hyper fréquenté de camion de transport.
Dans ces conditions, comme d’habitude c’est vigilance obligatoire… Rouler en Europe est une rigolade !
Je stoppe après 8hr de route à Tancredo Neves, un village passant, dans une pousada à 12 euro la nuit.
Total kilométrique : 385 kms – cumulé : 5733 kms
- Etape n° 17 – Lundi 14 Novembre 2022
Si le paysage de la veille était plutôt sympathique, celui du jour fut carrément magnifique.
Ce nouvel Etat du Brésil qui figure sur le trip, le Minas Gerais, a l’air totalement prometteur en terme de décors, je fut conquis.
Très peu de lignes droites interminables comme ce que j’ai pu connaître auparavant sur les Etats précédents. Ce road book du jour m’a fait traverser de nombreuses vallées agrémentées de montagnes de gré. Des Titans qui parfois, donnait l’impression de revoir la géologie Norvegienne.
Et la dégustation spontanée de mon premier jus de canne à sucre du voyage, fraîchement pressé, agrémenté de jus de citron et justement dosé, au milieu de ce cadre de vie était encore plus savoureuse….
Drony fera sa petite sortie à plus de 150 mètres d’altitude pour capturer une infime partie de cet horizon étonnant, pendant qu’ici bas, un prédicateur de fortune officiait lors de mon passage. J’aurai droit à ma petite bénédiction.
Et va savoir ?
Il me restait environ 80 bornes pour rejoindre la réservation d’hôtel que j’avais faite la veille sur Booking.com, à Governadore Valadares.
Sauf que brusquement un arrêt du moteur survient avec coupure nette du tableau de bord, phares etc. Je me retrouve à 13h30 en bordure de route, sur cet axe hyper fréquenté.
Qu’est qui s’passe ?
Quand je mets le contact, plus rien ne fonctionne sauf ce bruit qui vient de la tête de fourche. Après démontage, cela vient du cerveau frein. Taper dessus ? Ca n’sert à rien zeb !
Réfléchir, pourquoi il n’y a plus de jus ? Ca ne peut pas venir du truc donc ? Contrôler les fusibles ? Tout est okay !
Lorqu’un gars s’arrête en voiture, il voit que je suis dans la galère. La barrière de la langue nous bloque et pour ne rien arranger, je n’ai que très peu de connexion 4G pour me permettre d’utiliser le traducteur de gogole. Cela dit, le language des mains fonctionne toujours aussi bien…
Je comprends qu’il va voir plus loin s’il trouve un garage ? Je comprends aussi que cela vient peut être de la batterie ? Mais ?
Mais un moteur en route n’a pas besoin d’électricité ? Pourquoi une coupure soudaine ? Et pour alimenter les phares et consorts, n’y a t il y a pas l’alternateur qui fait le taf ?
Questions sans réponses, je n’y comprends rien car je ne suis qu’une buze en mécanique. Je la démonte, puisque je n’ai que ça à foutre, je la trouve bien chaude, un fait qui me paraît suspect ?
Et maintenant ? Que faire ? Appeler l’assistance de mon assureur français ? Ah bin non, on n’est pas en Europe, ça ne fonctionne pas monsieur, démerdez vous……wesh sympa !
Résumons la suite pour que tu puisses imaginer le tableau de la scène.
Un scooter en carafe, des tonnes de bagages gisant sur le sol avec un peneu ainsi que son pilote dans l’expectative, sur un bord de route très craignos de part sa circulation, prêt a faire une bascule arrière dans le fossé au cas ou…
Et soudain, mes deux anges gardien arrivèrent à la rescousse, pin pon pin, vous avez demandez l’assistance des cieux ? Anglophone en prime stp !
Les présentations faites sur l’interruption de mon projet en cours il s’ensuivit une poussette à l’arrache sur quelques kilomètres jusqu’au garage d’un bourg qui n’attendait que nous.
Les photos viennent d’une capture d’écran sur la vidéo que l’un d’eux s’est chargé de faire pour immortaliser la scène…épique !
Puis, de constater qu’effectivement la batterie était muertée, en trouver une équivalente, coup de bol ! Et finir par contrôler qu’il n’y a pas un autre problème qui aurait pu causer cette panne.
Une fois que le diagnostique fut confirmé, mes deux nouveaux potes reprirent leur destination finale de Sao Paulo tout en me laissant le message que Deus serait avec moi…why not ? Si en Europe, la pratique de la religion de Rrrésous est sur le déclin, ce n’est vraiment pas le cas en Amérique latine et le Brésil ne fait que le confirmer.
Muito muito muito Obrigado ! Amigos !
Alors, comment interpréter ce premier ascenseur émotionnel du voyage ? Cette incroyable situation virevoltante!
Ce n’est pas la première fois que je me retrouve en galère sur le bord de la route lors de mes nombreuses pérégrinations on two whelers, autour du globe et comme à chaque fois, je n’ai jamais eu a me soucier longtemps de la tournure des événements….
Deux heures se seront écoulées entre le moment ou je me suis arrêté contraint et forcé jusqu’à ce que je reprenne le trajet du jour.
Le voyage continue ! Ainsi soit il, amen…et surtout, Obrigado bien clur !
Total kilométrique du jour : 394 kms – Cumulé : 6127 kms
Mardi 15 Novembre 2022
Bloqué à Governadore Valadares ! (Attençao, y a de lecture à suivre !)
Hier soir, pour clôturer cette journée à rebondissements positif style, il fallait finir avec un peu de négatif pour équilibrer la balance…des batteries. Je n’arrive plus à recharger celle de mon téléphone.
J’ai eu beau changer de câble, de chargeur, de ganssailler le tout, rien n’y a fait. Il n’y a pas de petit voyant rouge qui s’allume. Une situation que j’ai déjà connu par le passé qui avait nécessité une réparation française.
Il est 8h30, je file voir un docteur cell dans le centre de la citée. La nana d’un shop me dit que son technicien n’est pas la pour la journée puisque c’est un jour férié national.
Heing ? …. non di diou ! Je l’ai pas vu venir celle la ! (15 Novembre 1889, proclamation de la république, renversement de l’empereur Pierre II, La république des Etats unis du Brésil est née)
Je comprends mieux le peu de trafic urbain à cette heure ci ! Autrement dit, tous les magasins seront fechado, comme ils disent. Sauf celui que j’ai trouvé ? Va savoir Charles.
Je me retrouve dans la panade pour ce coup là. Pas grave ! Après tout, ce n’est qu’un détail technique.
Petite parenthèse si tu veux bien
Il fut un temps, je ne me servais absolument pas du bouzin à l’estranger. Je fonctionnais à l’ancienne, sans gps car si les baroudeurs de l’époque y arrivaient, pourquoi n’en serais–je pas capable ?
Il suffisait de suivre les panneaux d’indication et au cas ou, demander la bienveillance des locaux…voir même l’observation du soleil, les points cardinaux….à l’ancienne j’te dis ! La seule différence puisqu’il faut quand même vivre en son temps, était que pour planifier les itinéraires, obtenir des infos, prendre des notes ou encore consulter mes emails, j’utilisais l’internet de la guesthouse à l’escale du soir.
De nos jours, je me sers du gps autonome de la marque Tomtom, spécialement conçu pour le motard qui a l’avantage de ne pas avoir besoin d’abonnement quelconque. Quant au téléphone ? Bon gré malgré j’ai suivi l’évolution technologique avec les applications dédiées comme celle qui me permet d’utiliser la perspective aérienne avec Drony ou comme mentionné plus haut, Ioverlander…
Je ne suis pas devenu addict de l’affaire pour autant mais si je n’avais plus de smartphone ? Tu me diras que ce n’est pas la fin des haricots, qu’on peut très bien s’en passer ! En théorie, oui sauf que …bla bla bla…s’il y a un point que chacun de nous n’est plus en mesure de contrôler, addict ou pas, avec cette révolution technologique, c’est bien big brother is whatch in you avec son système bancaire qui en a profité ! C’est lui qui tirent les ficelles façon Jepetto…
Juste un exemple pour schématiser : N’importe quelle connexion, une « faveur” demandée sur sa plate forme web ou un simple achat en ligne etc a besoin d’une confirmation dite de sécurité. Un code qui t’es envoyé par sms et qu’il faut renseigner.
C’est bien pour cela que ton opérateur téléphone français te permet de recevoir n’importe où sur le globe, des sms gratuitement car bigbrother still is whatching you pardi !
Autrement dit, Pas de bras, pas de chocolat !
Uf !
Bon la, j’avoue ! Je me suis égaré totalement dans mon délire d’écriture mais c’est toujours comme ça quand je me mets devant l’écran de l’ordi, devant cette feuille blanche qui me perturbe. Au début, je n’ai pas d’inspiration…et à la fin, je me retrouve avec 12 pages de paragraphes à corriger.
En résumé, j’ai besoin d’un téléphone….lol !
Pour tuer cette journée de perdue ? Un petit tour dans le secteur ? Entre deux gouttes…
Les innombrables feux de circulation te stoppant tous les 200 mètres, le bitume de cette ville façon tiers monde, torturant la mécanique du scooter, ajouté au peu d’intérêt photographique observé auront été suffisant pour me dissuader la continuation. Ouste !
En revanche, il y a toujours une part positive qui se révèle dans une situation donnée et c’est le corps qui va en tirer profit. Il ne manquait que l’ombre d’un Olivier avec le chant des cigales pour bercer la gracieuse sieste régénératrice après un bon Aioli !
Mercredi 16 Novembre 2022
L’activité urbaine a reprit ses droits.
La première boutique que j’essaie à proximité de chez moi, me signifie son incompétence sur ce genre de réparation et encore moins sur le modèle que je possède.
Asus ? Mais c’est quoi cette marque ? Bah ma fois, ça fait 4 ans que je l’ai, il fait le taf…sauf ce truc qui déconne.
Il m’envoie vers un confrère à deux pas. Toujours sans conviction, je présente mon soucis au comptoir et c’est la que tout s’enchaîne !
L’ascenseur émotionnel, acte II
Pendant que la dame va à l’atelier voir son technicien avec mon tel, je mate les modèles d’occaz présentés sous la vitrine car je commence à me faire a l’idée d’un remplacement. Un vieux Samsung pourrait faire le job ? Why not ?
Puis la dame revient pour m’annoncer que le dépannage peut être fait dans l’heure qui suit !
Oh my god ! Wtf ! Mais vous êtres sérieuse ?
En France, le changement de cette pièce qui sert a connecter le chargeur d’avec la batterie, tu sais le petit bitonio bien caché dans la prise et qui à force d’être sollicité finit par partir en couille, cela avait demandé une dizaine de jours au gars de mon coin.
Il m’avait montré d’ou venait le problème, ce qu’il fallait changer sous sa forme globale et sa commande qui prendrai du délai. Tu comprends mon manque d’optimisme quant à une remise en état du modèle dans cette contrée mais surtout aussi rapide.
Ouais ! Mais t’es pas en France, gringos ! Car ici, on fait autrement pour mieux consommer et à moindre coût ! 22 euro seulement contre le triple !
Alors je ne sais pas comment le gars s’y est pris mais faut croire que le français est une buze ne voulant pas se forcer la main à faire autrement que de suivre le diktat de cette société de consommation ? C’est à dire qu’on s’emm plus à essayer de réparer, on change l’ensemble… voila voila !
Championnat du monde : Brésil 1 – France 0 – Balle au centre, demain retour sur la route…hihaaaaaaaaa !!!
- Etape n°18 – Jeudi 17 Novembre 2022
L’Etat du Minas Gerais continue de me donner du plaisir visuel avec ses paysages vallonnés. Il ne manquait qu’un bitume lisse pour parfaire cette journée de route jusqu’à Ouro Preto, retour dans les montagnes.
Total kilométrique du jour : 347 kms – cumulé : 6521 kms
Un peu d’histoire
“Ouro Preto fut fondée vers la fin du XVIIe par les bandeirantes, les pionniers qui découvrirent dans ses environs, en 1683, le 1er filon d’or tant espéré par la puissance coloniale…Le précieux métal, 1200 T ! Affleurait partout…Cette ville délicieuse et très escarpée, nichée dans un paysage de montagnes et de vallons, est un véritable joyau baroque. Classé tout entier Monument à l’Unesco depuis 1980…On remonte dans le temps et l’histoire, 3 siècles en arrière…
Berceau de l’indépendance, la ville fut le théâtre de la 1er lutte pour l’indépendance du Brésil… Le movimento dos inconfidentes (mouvement des infidèles) se crée en 1788, composé d’intellectuels et d’officiers…Son chef, Tiradentes fut pendu et démembré le 10 Mai 1789 à Rio…”
La veille, avant que la nuit ne pointe son nez je suis allé faire un petit tour pour comprendre un peu le fonctionnement de son centre et l’état du bitume, s’il y en a ? J’avais déjà une idée de ce que j’allais y trouver et à mon grand regret, cela c’est confirmé une fois de plus, des pavés en veux-tu en voila.
Sur le plat, le scooter peut encore gérer l’avancement, en revanche, lorsqu’il s’agit de gravir ses montagnes russes en sautillant de toutes parts….laisse tomber gérard ! Le petit n’a vraiment pas aimé que je le force au point que ça a du chauffer la courroie de transmission ou l’embrayage, au vu de l’odeur !
De fait, ce matin vendredi, étant donné que Maguy se porte mieux, le plan du jour est d’aller visiter ces rues remplies d’histoire en prenant le temps d’évoluer sans trop forcer.
Retour à la photo de rue que j’aime !
Une fois arrivé sur la place centrale où Tiradentes fut démembré ! Une petite visite culturelle dans l’ancien hôtel de ville transformé en Muséo ? Composé d’oeuvres d’arts, de reliques religieuses etc..
Et après ?
J’observe du coin de l’oeil les promènes couillon type 4×4 qui attendent le client juste en face du Muséo, je me renseigne ?
Ils te proposent un tour pour aller à la maison originale où se concertaient les infidèles, dans une mine, des églises muy intéressanté et bien sur le tout à travers le centre en trois heures de temps avec un guide, pour seulement 12 euro ! Maguy en réjouissance absolue !
La suite en images…
Tu l’auras remarqué, j’ai même eu l’occaz de sortir Drony avec la complicité du chauffeur !
Finalement, 4 heures plus tard je réussi à me faire déposer devant le scooter, parqué depuis le début de la matinée en bas de la montagne, pour clôturer cette excellente journée de découvertes culturelles avec une spéciale bien glace !
Avant de finir ce troisième volet, une petite vue globale de l’avancement au 19 Novembre.
Cumulé : 6738 kms au 31 ème jour de routes depuis Cayenne.
A suivre…
A plush dan’l’bush
le zeb
Kitty 83
Comme d’hab une régalade ton récit !
J’irai voir tes photos demain sur l’ordinateur, sur le téléphone c’est pas top.
Bisous
Cecile Montoya
Superbe.des photos juste magiques qui nous font voyager avec toi et un récit plein de rebondissements. Sérieux tu devrais penser à mettre sur papier tout ceci et transformer tes blogs en livres sur tes aventures .la bise et prend soin de toi
DAGUES-BIE Martine
Comme le dit une de tes correspondantes, c’est une vraie régalade.
Je te souhaite pleins de belles rencontre durant ce voyage.
Bises de Guyane
Bruno Daligault
Un pure régale !!! Merci à toi pour ce partage ça donne envie de voyager cette contrée
Profite bien de tous ces moments, régal toi.
Bon voyage poulpanasse.
À très vite
Bernard Gil
Régale toi bises
Pimouss
T’en veux du pavé ? la vache, yen a partout là-bas !! ^_^
A l’occaz, va visiter Sainte Enimie 😉
https://www.cevennes-gorges-du-tarn.com/sainte-enimie
Je me disais aussi, c’est bizarre, tout à l’air trankill…. pas de panne, pas d’embûches, jusqu’à ce que… Sans dec’, t’as vraiment du bol toi
On attend la suite
Biz Amigo
Fabienne Montoya
Une étoile ! j’te dis tu as une bonne étoile !
Rien ne t’effraie, c’est là ta force : vaincre tes peurs, et cette capacité intelligente à surmonter les imprévus !
Super dépaysant, et varié je trouve! bien sur , j’adore la pampa
merci pour ces cours d’histoire, perso, j’ai la fâcheuse tendance à admirer la partie géographique et nan historique…
Ride safe✌️bisous
Fifi guitare
Là, ça commence à ressembler à un vrai voyage !! T’en auras des choses à raconter à tes petits enfants ou petits voisins…
Rambla
Tu nous régales comme d’hab
Tu fais des rencontres merveilleuses
Je me languis la suite !!
Le vieux grigou
Toujours un vrai plaisir de te lire.
Et avec toi c’est comme dans les films
L’aventure c’est l’aventure
Prenez soins de vous (toi et Maguy)
Ride safe et j’attends le prochain épisode avec impatience.
La bise Poto
nancy
Magnifique, ces images
Que de rebondissements, et le plaisir de lire grâce au narrateur hors norme!!
un régal!!
Prend soin de vous trois Scoot, Maguy et toi!!
La bise
Philipo
Salut Chri!
Super story!
Quelques éléments qui peuvent t’aider pour ton voyage….
Si ta batterie avait moins de 3 ans il est anormal qu’elle claque….
Donc ma déduction c’est que sur un scooter mal suspendu et les routes pratiquées les éléments de la batterie se sont mis en court circuit…
Pour éviter que cela ce reproduise je te propose de mettre ta batterie sur « amortisseur » selon la place dans le local batterie du chiffon à une vieille chambre air.
En Patagonie il faudra aussi avoir le « c.l bordé de nouilles »!
Despreaux J C
Beau commentaires sur ton périple,tu es un grand baroudeur,merci de ces belles photos tu nous fais rêver nous ,dans notre canapé. Bises de te suivre à bientôt sur la toile
Laurent C La Sieste
Génial le Zeb !
Top les photos !
Merciii
Jacques veronique Benatar
Moi j ai hate de voir la storie « argentina « …. suerte y cuidate !!! Besos
pams christine&christian
merci de continuer à nous régaler avec ce récit bien imagé …..
un grand bravo a tes deux anges gardiens motards tombés du ciel qui ont fait preuve d’une solidarité exceptionnelle….
bonne continuation et grosses bises de nous deux
les chriis