Bondia, como vai !
La suite..
Si tu débarques ici pour la première fois, je te conseil de lire les premier paragraphes de l’épisode 1. Connaitre la raison de cette aventure ou encore qui est le conteur, te sera forcement utile…(tu le trouveras en faisant défiler la page d’accueil)
Si tu veux bien, avant de commencer, je voudrais souligner un détail qui a son importance.
Ce blog a eu l’avantage depuis toutes ces années de rédaction, de faire évoluer mes lacunes scolaires. Car à une certaine époque ou il fallait être devant un pupitre pour étudier les cours de mr Bertrand, ce n’était pas du tout ma priorité.
En revanche, à un âge un peu plus pausé ou j’ai eu le désir de partager mes aventures par écrits et par email….euh….comment dire ? C’était un temps ou j’écrivais de la même manière que de vive voix, tu comprends ce keu j’veu dire quoi ?
Bon, ce n’était pas non plus du phonétique à 100 % mais on va dire qu’il y a eu une prise de conscience progressive pour changer les choses.
Mail après mail, mes histoires devenaient de plus en plus longues, le blog a vu le jour et l’envie de conter dans un français correct (enrichir mes connaissances en vocabulaire, syntaxe etc), c’est installée durablement.
Ceux qui me suivent depuis le début, connaissent cette progression acquise au fil des voyages, pour autant, c’est un travail qui ne finit jamais ! Et c’est tant mieux pour ma culture. Si tu savais les heures que je passe a lire, relire, améliorer, corriger, changer des paragraphes sur un article avant de le publier…
« Toussa » pour dire que les remarques constructives sont souhaitables sur ce blog, aussi, quand tu vois des phautes ? Car je sais qu’il y en a, ce serait cool que tu me dises ou sont elles ? Afin que je puisse comprendre si c’est un oublie ? Une méconnaissance grammaticale ? D’orthographe ou tout simplement un argot made in zébulon que tu n’as pas capté …. merci d’avance, ainsi soit il, amen…
- Etapes n° 7 – Sao Luis
Comme tu sais, je n’aime pas les grandes villes et ici, ma règle n’y échappe pas. Mon guide du routard m’annonce le million d’habitants, néanmoins son histoire à l’air alléchante de découverte, je peux peut être faire exception ? Pour au moins, deux nuits de passage ?
Un peu d’histoire !
« En 1612, 3 navires quittent le port de Cancale en Bretagne. Destination : le Brésil. Objectif : créer une nouvelle France équinoxiale….Le chef d’expedition, le seigneur Daniel de la Touche, crée la même année Saint Louis, autrement dit Sao Luis…. Les français ne vont pas rester longtemps, à peine 3 ans. Les mousquetaires affrontent les soldats portugais qui leur mettent une branlée et finissent par déguerpir fissa…A cette époque Sao Luis devint une ville artistique et littéraire, riche et vivante, on l’a surnomma “l’Athènes Brésilienne”…Le centre historico de la citée est classé à l’Unesco.”
Dans le premier épisode, je terminais l’écriture sur cette note enchantée des rencontres fortuites qui donnent encore plus de sens aux voyages et c’était peu dire !
Finalement, c’est cette soirée d’accueil qui me décida a ne plus toucher le scooter durant trois journées soit quatre notché.
J’ai posé mes baluchons à la casa Franckie, un viking qui après pas mal d’années de bourlingues sur les flots, ça ne s’invente pas, décida de ranger son foc et autre génois pour s’investir dans une vie moins mouvementée sur cette terre.
Ainsi, mes journées seront occupées entre rédaction de l’article précédent, déambulations pédestres around the corners et conversations aussi enrichissantes que plaisantes, autour de breuvages divers et variés dans des lieux qui resteront gravés à mi cabessa….. what else ?
Mon logement étant situé dans le centre historico qui est en fait, un village ! J’ai pu y sentir une ambiance totalement particulière et indescriptible en ce lieu pittoresque ou la présence portugaise d’antan ne peut se démentir. On pourrait presque écouter ce que les murs de ces vieilles rues auraient a raconter…
Comme le guide le raconte, le mélange de culture artistique et littéraire tient encore toute sa place de nos jours.
Il y a une concentration étonnante de musées divers, de galeries d’art ou encore d’espaces dédiés à l’apprentissage des danses, de la musique.
Dans la journée, on peut entendre les joueurs de cuivre en herbe, suivre assidûment les cours proposés à l’école et en fin d’après midi, c’est répétition à même le trottoir, en fanfare, des notes qui défileront lors du carnaval. Ambiance !
Etc…
Bref, pas la peine d’en faire des tonnes, tu l’auras compris, ce séjour fut une belle découverte mais après trois jours plein d’un repos salvateur, la bougeotte commence a me titiller.
- Etapes n° 8 – Dimanche 30 Octobre 2022
Jour d’élection nationale. A l’heure ou j’écris ce paragraphe, nous savons désormais qui est le nouveau président du Brésil. Le socialiste Lula est de retour au pouvoir avec seulement 2 millions de voies de plus que son adversaire. Le pays compte pas moins de 156 millions de votant dont 32 se sont abstenus ! C’est dire la division extrême du peuple.
Durant ces derniers jours, j’ai pris le temps de peaufiner la suite du voyage et à priori, avant d’arriver à la frontière Argentine, je vais devoir me taper 6000 bornes, au plus bas…
Pour cette étape, je file sur Barreirinhas et son parc nationale que j’atteindrai vers 13hr et ou je laisserai mes bagages chez mon hote airbnb, Vino, avant d’aller chercher une réservation touristique obligatoire pour le lendemain. Quelques déambulations photographiques de-ci de-la suivront et la journée fut remplie comme il faut.
Total kilométrique du jour : 280 kilomètres – Cumulé : 2276 kms
Le parc national Dos Lençois de Maranhenses
“Littérralement, “les draps du maranhao”. Cet endroit hors du commun abrite un écosystème unique protégé depuis 1981. Le vent à sculpté ce spectaculaire océan de dunes blanches de 155000 hectares ponctué de lagunes inondées, d’immenses flaques quasi irréelles allant d’un bleu azur à un vert tendre…. Si vous ne devez voir qu’un seul site dans le nord du brésil, c’est bien celui-ci…”
Pour y accéder, il n’y a qu’un seul moyen pour le touriste, réserver sa place sur l’un des 4×4 qui vous y emmène. Il y a une réglementation très stricte à ce sujet. Tu ne peux pas t’y rendre par toi même. En même temps le scoot a ses limites….
9hr pétante, pour une fois, la ponctualité est de rigueur, les gars sont devant ma porte et le temps que nous allions chercher d’autres clients, nous filons vers la barge pour traverser la rivière qui sépare le parc nationale d’avec la ville de Barreirinhas.
Il faut une demi heure de piste sableuse à souhait, dans un méandre de chemin ou il ne ferait pas bon de s’y perdre, pour atteindre le site de Lagoa Azur.
Nous sommes déposé en haut d’une dune, après coup, c’est quartier libre pendant deux heures pour profiter du pestacle.
Il est de bon ton de faire un plouf directement dans la première lagune, faire ses photos selfie du style bouche en cul de poule, jambe demi-plié, le fion en l’air pour les réseaux sociaux, avant de changer de lagune puis re-belotter la même thématique.
Pour ma pomme, Maguy n’aimant pas la flotte, raisons techniques oblige, je peux toujours essayer de lui gratter l’orteil en carbone…rien n’y fera. C’est un Nein catégorique ! Pas de baignade. Quant au reste, ce n’est pas vraiment le style de la maison ou peut être à l’occasion et dans l’ironie totale.
La raison de ma venue sur le site est photographique d’autant que depuis peu, avec mon nouvel outil de perspective aérienne, Drony, je ne pouvais que me réjouir de ce que j’allais découvrir sur mon écran….
Selon le guide, il est préférable de visiter ce parc juste après la saison des pluies, alentours de juin, puisque l’eau si est accumulée en masse donnant un effet bleu azur. C’est ce que j’avais vu sur les photos d’un adventurier il y a quelques années. En cette fin de mois d’Octobre, on voit clairement l’assèchement de certaine zone et le changement de couleur de l’eau.
Mes clichés dans la boite je décide de prendre le chemin du retour jusqu’au véhicule car je sais, aussi, que je vais en baver.
L’orteil en carbone, n’aimant pas du tout évoluer sur du quartz et autres minéraux que compose ces dunes en trompe l’oeil, tu fais un pas en avant, tu as l’impression de reculer de deux. Comment veux tu que….. euh….. J’improviserai la technique du crabe pour minimiser l’effort, selon les préceptes de Sir Lawrence d’Acrabie, célèbre aventurier de renom.
Malgré tout, je ne suis pas déçu de cette venue, il ne fallait pas louper l’occasion de cocher la case “well done” dans cette vie de routard. En un mot, ce fut superbe !
- Etapes, transitoire, n° 9 – Mardi 01 Novembre 2022
Time to move !
J’avais dis que je quitterai de bonne heure mon logement pour profiter d’une clémence matinale mais c’était sans compter sur l’excellent petit déj concocté par mes hôtes dont un milshake coco…une tuerie !
J’ai environ 800 bornes a faire pour atteindre la prochaine destination repéré sur le book.
Vu à la vitesse moyenne ou je me traîne, il me faudrait environ 16 hrs pour y arriver, il est donc évident que je ne pourrai faire ce trajet d’une seule traite.
Petite parenthèse si tu veux bieng.
Depuis le début du voyage, la vitesse moyenne à laquelle je roule n’a pas encore atteint 60 kms par heure.
Comment j’obtiens ce chiffre ? Explication pour les novis et parce que j’ai, aussi, envie d’écrire….(cf, ma parenthèse du début)
-
Le scoot est un 300 cm3, il a assez de puissance pour permettre une vitesse de croisière à 100 km/h. Cependant, par mesure de sécurité, je ne roule quasiment jamais au delà de 80…. quand je peux l’obtenir !
Car effectivement, l’état du bitume est THE condition pour mon destrier.
Pour le moment, il arrive souvent lors d’un trajet que je sois obligé de rouler en dessous de 60. Faire du gymkana pour choper la meilleure trajectoire afin de ne pas choquer la mécanique est mon quotidien. Cela peut durer quelques kms ou alors sur beaucoup, beaucoup trop. Sur ce fait, il y a une constante qui ne me lâche pas.
C’est pénible pour l’équipage ! Je ne développe pas ce sujet, il y en aurait trop a dire, mais tu peux penser que les noms d’oiseaux s’envolent régulièrement depuis mon casque.
Sinon, entre deux trous, je me cale à 75/80.
-
A chaque villages ou consorts, tu peux être sur qu’il y a des dos d’ânes que je classerai ici “d’un autre monde”. Il faut s’arrêter pour les passer en première aux risques de tout péter ! Mieux vaut les voir car il arrive la aussi que c’est THE surprise…..Heureusement, l’ABS du scoot fonctionne bien.
-
Enfin, il faut ajouter à ces points les temps des pauses ravitaillement essence, pilote, photos et ou reposer un peu le séant formant un tout qui détermine en fin de journée la vitesse moyenne.
Voila pour le tableau, en revanche, même s’il ne m’est guère plaisant de se traîner à ce point, j’y trouve un point réellement positif sur la consommation de carburant.
En effet, avec ce type de conduite, le petit ne tête que 3,3L au 100km maximum, voir moins ! Un petit calcul vite fait sur l’autonomie avant panne sèche me donne 270 kms pour 9 litres d’emport sous la selle.
Un détail qui a son importance pour la suite du road trip.
Au Brésil, je n’ai pas eu de problème pour trouver des stations service facilement tout au long de mes parcours. Néanmoins, il faut voir plus loin, du côté de la Patagonie, en Argentine ou au Chilie.
Je sais que sur certaines étapes, il n’y aura pas de carburant entre 400 et 500 bornes d’ou l’intérêt de connaître d’ores et déjà l’autonomie possible et avoir un jérrican plastique de 10L, posé sur mes bagages avec le pneus de rechange.
Tia compris le coup zé ? On n’est bon ? Fin de parenthèse.
Le parcours du jour passe par une partie opposé du parc national visité la veille, plus petite et donc plus sèche mais accessible par une route.
Après 7 hrs de trajet soit 55 kms/hr de moyenne, je stop à Jijoca de Jericoacoara, la ville pour le dodo Airbnb.
Il y a, à quelques encablures, le parc nationale du même nom de la citée, fait de dune ou se trouve un village en bord de l’océan. Paraît il, the place to be pour les fêtards, pieds nus dans le sable…bouche en….blablabla…
Tolal kilomètrique du jour : 398 – Cumulé : 2681
- Etapes n° 10 – Mercredi 02 Novembre 2022
Cette fois, pas de ptit déj de prévu, il est 6H45 je suis déjà sur la selle en direction de Canoa Quebrada.
Rien de bien spécial sur ce trajet ou peut être ma première eau de coco dégusté sur le bas côté. La première du voyage, de celle dont on n’oublie jamais la saveur avant de rentrer dans une routine habituelle….
8 hr plus tard, je me pointe à la guesthouse que j’avais réservée la veille, avec un petit plus pour cette fois, la piscine.
Ce n’est pas dans mes habitudes, surtout point de vue budget mais il faut savoir de temps en temps sortir des limites, histoire de se relaxer un peu mieux….le séant. (20 euro la notché)
Tolal kilométrique du jour : 439 – Cumulé : 3120
“Avec Jericoacoara au nord-ouest, Canoa Quebrada est devenue l’autre station balnéaire prisée du Ceara..Ancien rdv des hippies dans les années 70, aujourd’hui lieu de kitesurf, parapente et balades en buggy…A l’origine ce n’était qu’un hameau de pauvres pêcheurs, vivant dans des masures sur la falaise..”
Village de pêcheurs ? Il y a quelques jours, mon hôte de Sao Luis me racontait le passé du lieux, qui autrefois était effectivement bondé de hippies et ou la bière coulait à flot.
Tu connais mon attirance pour le monde de la mer et tous ce qui attrait ? Alors j’ai pensé qu’en venant ici, j’arriverais a trouver de quoi me mettre sous l’oeil, histoire de déclencher la prise de vue avant de t’en faire profiter ?
Maguy, vecteur d’attirance perpétuelle et quand c’est la curiosité naturelle d’un mioche me tournant au tour, il vient ajouter un plus dans la composition d’une tof…il fallait ne pas manquer le shoot photographique.
L’autre anecdote de cette plage est la venue des bleues effectuant une patrouille, Tu me diras “et alors ? “ Bah j’étais en train d’effectuer un vol avec Drony…
Finalement, j’ai fais comme si de rien n’était et après tout, je ne sais pas s’il y a restriction ou pas ?
Et de pêcheur alors ? Je n’y trouverai pas mon compte, enfin pas par ici sauf cette barque (celle du mioche), posée la, comme si c’était un clin d’oeil au passé ?
« La persévérance est la noblesse de l’obstination” disait l’aut’.
Il faudra que je me tire à quelques virées de bord, suivre simplement la houle vers un autre bourg, pour trouver le fruit de mes recherches.
La aussi, je ne regrette pas d’être obstiné sur cette quête absolue d’authenticité.
Observer tout le déroulement du savoir faire local et les voir partir au loin sur le gigantisme de cette océan, ne peut que considérer encore et toujours ce sentiment d’humilité….
Cette fin de journée à Canoa sera marquée par une autre forme de bordage aérienne, le parapente. Le pilote étant le boss de cette attraction, me donnera l’occasion de parler ma langue natale puisqu’il est un suisse francophone expatrié depuis les années 80…Il a bien connu cette époque peace and love, flower power.
- Etapes n° 11 – Vendredi 04 Novembre 2022
Je cherchais une étape transitoire avant de rejoindre la citée d’Olinda car au vu de la distance qui me sépare d’elle ce matin, plus de 600 bornes, hier soir, je me suis mis en quête de trouver un “stop and go for the night”….. ce sera Pipa – Tigau do Sul.
Et, après 437 kms en 8 hrs de paysages moins monotones et variées, je me pointe dans ce bazard touristique à la sauce brésilienne. Autrement dit, balade en quad, buggy, conduite en deux roues pieds nus, les tongs accrochées aux rétroviseurs pour monsieur et pour madame, la ficelle qui sert de séparation pour des joues avantageuses. Pour d’autres, la ficelle est toujours de mise mais c’est le siège qui se trouve facilement enveloppé… comprenne qui pourra….ambiance..lol !
Ce pays me fait penser à l’Espagne, que j’adore et qui se fou royalement de l’apparence au contraire de nous autre. D’ailleurs, le qu’en dira t’on n’est il pas le propre du français toujours en train de juger ?
“Pipa, appelée aussi praia de Pipa (serait ce la capitale ?), extension balnéaire du petit village de Pecheurs de Tibau do Sul…compte parmi les plus belles plages de la région. Pipa concentre l’essentiel de l’activité touristique et aujourd’hui, il y a foule, fréquenté par la jeunesse plutôt aisée et les routards de tous poils. En quelques années c’est devenue la station balnéaire la plus cotée du Rio grande de Norte….”
La petite guesthouse typée “root”, friendly et au calme qui m’accueille, loin de ce coté bling bling ressenti, finalement, m’aidera à prolonger mon séjour ici pour récupérer un peu plus d’énergie.
A Tigau do Sul, j’avais pensé y voir des pêcheurs, je n’y trouverai que des restaus, bord de plage….quant au reste, pas grand chose d’intéressant a te raconter sauf ce partage photographique.
Mais avant de passer à la prochaine étape, je vais te conter ces quelques moments passés a essayer de dialoguer avec le type qui s’occupe de l’entretien de la guesthouse.
Il cherche a apprendre l’anglais, il a 22 ans, un peu perché avec les beuz l’éclair qu’il doit fumer en guinch, mais il est très sympathique.
A l’aide de google traduction, nous conversions aux rythmes du traitement de texte sur le téléphone. Je lui répondais en anglais d’une part et en espagnol aussi, mes bases fonctionnent bien ici car la langue a pas mal de similitudes avec le portuguese mais faut pas croire, la langue de molière y a aussi des ressemblances.
Et c’est comme ça que j’appris, en autre, ses origines du centre du pays, ses rêves et loin de tout cela, sa condition de travail actuelle. En échange de l’entretien, le boss lui offre le gite et le couvert mais aucun salaire.
Alors comment fais tu pour gagner du pognon ? J’essaye de vendre des bricoles sur la plage quand cela me chante…
Humilité, toujours….toujours considérer qu’être né Français est une chance.
Tolal kilométrique cumulé : 3622
- Etapes n°12 – Dimanche 06 Novembre 2022
A Pipa, ce fut le point le plus à l’Est de cette aventure, en face, c’est l’afrique Noir, l’Angola. Aujourd’hui, c’est un autre départ qui commence, la route to the soud…
250 kms en 5 hrs pour rejoindre le centre historique de la ville d’Olinda. Cette fois ci, j’ai pris pas mal de flotte sur la tronche pour une première. Ce n’est pas encore la saison des pluies dans le ch’nord mais au vu des champs de canne a sucre, à perte de vue, une culture ayant besoin de pas mal d’eau, on pourrait peut être penser que ce secteur a une pluviométrie régulière ?
Je me cale chez Mario, Airbnb et pour seulement 15 euro la nuitée, il me fournira un appart totalement équipé et indépendent, le scoot sera lui aussi bien choyer dans son garage. Le must etant la vue sur la mer. Mario, au top !
“Ancienne capitale du Pernambuco, Olinda est, avec Ouro Preto (sur ma liste des visites) un des bijoux du Brésil. Classée à l’Unesco…la vieille ville, à l’architecture essentiellement des XVII et XVIIIe est en effet d’une homogéneité exceptionnelle….loin d’être une ville musée, la vieille Olinda est langoureuse, authentique et chaleureuse comme un air de bossa nova…tandis que la ville moderne avec ses immeubles, grandit et commerce à côté.
Effectivement, tout comme sur Sao Luis raconté plus haut, il règne ici une ambiance atypique et la nonchalance peut rapidement vous emporter si tu ne fais pas gaffe !
Ce matin la, les notes de Bossa Nova écoutées la veille au soir au détour d’une place, raisonnent encore a mi cabessa, peut être aussi que je suis encore sous l’effet de la blonde mousseuse ? Il me faudra un peu de kawa et prendre tranquillement le temps d’un réveil en observation, avec pour horizon, l’océan, depuis ma terrasse.
Ensuite, ce sera la visite du centre historico qui m’accueille, dans les hauteurs ou on peut apercevoir au loin la grande ville de Recife.
Un petit musée pour l’occaz, celui des déguisements du carnaval.
Des représentations géantes, portées à même les épaules lors du défilé festif. Le carnaval d’Olinda est, parait il, une fête loin de la ferveur de Rio ou Sao Paulo mais tout autant très populaire. Il doit y avoir une sacrée ambiance…
Si tu veux un logement dans le secteur lors de l’événement ? Il faudra s’y prendre bien des mois à l’avance pour obtenir une résa. Plus de photos ? Je te mets un lien gogole, il te suffit de clicker la : Carnaval d’Olinda.
5hrs de fouine a passer d’un côté à l’autre, de bas en haut, comment se lacer de ses ruelles colorées, ses innombrables Églises et cette vie qui découle au rythme d’un village enchanteur, enchanté, je suis conquis.
A suivre…
Tolal kilométrique cumulé depuis Cayenne : 3959
A plush dan’l’bush
le zeb
Banelli
Quelle belle aventure…! Ces images toujours aussi belles…! Bonne route and ride safe…!!!
Kitty
Avant de lire ton aventure, et regarder tes photos j’ai lu ton introduction. Mais qu’est ce qu’on s’en fout si tu fais des fautes d’orthographe ou de grammaire !!
Tu fais des périples extraordinaires, et surtout continues à nous faire rêver !
bisouilles Topain.
DOMINIQUE SART
Zeb! Tu nous régales…
C’est un pur bonheur de te lire, à chaque fois je voyage.
Fifi guitare
Super ! J’attends tes articles avec impatience ! Et à chaque fois je me régale : belles photos et beaucoup de lucidité dans les propos. Bonne continuation !
Jean-François leriche
Toujours un régal de te lire ! Honnêtement tu m’impressionnes avec l’écriture de ton blog; mélange de « écriture orale », historique, narration de tes aventures…On a l’impression d’y être, de t’accompagner : UN REGAL ! Agrémenté de tes photos de rue, de paysage, de portraits (c’est vrai que Drony apporte un petit pluch !). Où et quand ta prochaine immersion ?
J-F
Pimouss
Tudo soa muito legal… eu me vejo nele 😉
DAGUES-BIE Martine
Coucou Christophe,
A travers tes fautes, j’entends ton bel accent.
Grâce à tes photos et tes récits, je retrouve le Brésil et l’envie d’aller y faire un tour me titille. On va se programmer ça avec Gérard.
Je te souhaite pleins de belles découvertes ainsi que de belles rencontres.
Bises de Guyane
Fabienne Montoya
Olã,
Tu ne crois quand même pas que je vais t’écrire pour te corriger ?!?!? Laisse moi me régaler, et justement parce que tu me régales, je ne vois même pas de fautes, je dois être éblouie sûrement !!!!
Quelle beauté … ces dunes et ces falaises ocres se jetant dans la merwouhouuuuuu !
je savais que tu te descendais une mousse de temps à autre sous un 36 degrés
un plaisir de te lire, sois convaincu que tes heures de relecture sont efficaces!
bisouilles !
PPLAPOIGNNEE
Yo mon poto, encore une très belle lecture, la bise mon poulpass…
Laurent
MERCI Christophe !
Tu nous fais voyager, textes et photos, c’est top !
Prends soins de toi
Toto
Quelle vie de merde que tu as ma sallette..:(
Allez regarde-toi bien Grosses bises.
Toto la Carcasse
pams christine&christian
merci pour la suite du récit , bien imagée , comme d’hab
en attendant la suite nous te souhaitons une bonne continuation et te faisons de grosses bises
Vince
Une superbe tranche de vie, ton partage nous fait grand plaisir