Hola, que tal !
Nous y voila, le premier compte rendu de cette aventure d’une toute autre envergure, une nouvelle étape dans une vie d’insatiable bourlingeur, parmi tant d’autres.
Pour toi, nouvel arrivant sur ce blog, je te mets ici quelques paragraphes du speech que j’ai pondu dernièrement au profit d’une cagnotte caritative. Ca te permettra de connaître un peu plus ton conteur ainsi que ce nouveau voyage en prémices :
- « Un scooter autour du monde en soutien à Handicap International”
De par ma singularité physique, ce projet de soutien suscite une première réflexion :
- « Le handicap est-il un frein aux ambitions voyageuses ? »
En effet, je suis un accidenté de la route, et j’ai dû subir une amputation de type trans-fémorale il y a maintenant quelques années. Autrement dit, je suis l’heureux possesseur d’une prothèse que je prénomme affectueusement “Maguy”.
Cet accident de la vie ne m’a pas fait abandonner cette passion dévorante qui était ancrée en moi depuis mon plus jeune âge, la moto. Je pilote à nouveau un deux roues entièrement adapté à mon handicap et aux aléas de la vie motarde et cela depuis plusieurs années.
En juin 2020, j’avais l’intention de faire un tour du monde avec pour point de départ Marseille en direction de Vladivostok, à l’autre bout de la Russie, pour la partie Europe/Asie soit environ 15 000 kms.
Par la suite, il me fallait rejoindre Seattle, USA, par la voie des airs depuis la Corée du sud pour le changement de continent, avant de poursuivre par la Panaméricaine jusqu’aux abords de l’hémisphère sud, à Ushuaia.
Le point de retour pour l’Europe devait se faire depuis Buenos Aires pour l’Espagne puis Marseille.
Entre temps, comme chacun sait, il y a eu une pandémie et maintenant une crise géopolitique….
Si cette boucle autour de la belle bleue est compromise, je n’ai pas abandonné le projet en faveur de l’association en modifiant le plan de route pour un tour du continent Américain.
Une petite balade qui devrait totaliser environ 50 000 kms à travers 17 pays sur la base d’une année. Il m’apportera sans doute de nombreuses expériences enrichissantes mais il m’a semblé également indispensable de le rendre utile et différent.
Etant directement concerné par le handicap, j’ai contacté l’association Handicap International à qui j’ai proposé la création d’une cagnotte de dons participatifs qui sera promue tout au long du voyage par le biais de communications diverses.
- « L’engin utilisé formate-t’il l’esprit motard ? »
Concernant le moyen de locomotion, je ne pourrai pas effectuer cette boucle avec ma moto.
Si la technologie embarquée, qui me permet de la conduire tous les jours, venait à ne plus être accessible, pour de multiples raisons, dans certains des coins les plus reculés du road-trip, le véhicule serait alors trop longtemps immobilisé avant d’être à nouveau utilisable.
C’est donc pour cette raison qu’un autre mode de transport sur deux roues à été choisi, le scooter et son automatisme.
Plus précisément, le Honda le SH 300 cm³ que je possède depuis trois années et qui totalise à ce jour 32000 kms. Il n’est pas tout neuf, certes, mais j’ai confiance dans cette mécanique japonaise et je sais que c’est un modèle robuste qui me permettra d’amener ce projet à terme.
Un choix différent qui dénotera totalement de la majorité des expéditions faites à deux roues pour ce genre de périple.
Le lien de la cagnotte ? Tu click par ici
On est bon ?
Le scooter à quitté le port de Marseille le 15 septembre dernier par boat et est arrivé en Guyane Française le 11 octobre 2022.
Avant de commencer le récit, je voudrai juste remercier mes hotes Airbnb de Cayenne, Martine et Gérard qui m’ont accueilli durant 6 jours et qui ont été toujours aux petits soins pour me faciliter ce séjour. C’était vraiment top ! Cher lecteur, si tu cherches une adresse pour dodoter en Guyanne, tu peux y aller les yeux fermés.
Sinon, j’ai parcouru un peu plus de trois cents bornes a zoner sur Cayenne, sa périphérie, Kourou et son centre spatial…. Muy interessanté !
Maintenant passons au live de ce périple stp.
- Etape n° 2 – Jeudi 20 Octobre 2022 – Kilométrage au compteur : 318
En quittant mes hôtes de bonne heure, une légère angoisse commune lorsque je m’engage sur une nouvelle voie inconnue se fait sentir, néanmoins et comme toujours, elle disparaît rapidement dans le feux de l’action. Let’s go Zébulon !
Surtout que pour quitter Cayenne, le trafic routier matinal oblige a ne pas divaguer dans tes pensées.
Les 200 kilomètres qui suivront se passeront tranquillement jusqu’au fleuve Oyapock. Il délimite la frontière Française et le département d’Outre mer d’avec le pays voisin, Do Brasil.
Désormais il y a un pont pour le traverser et c’est devenu beaucoup plus pratique qu’à une certaine époque, pas si lointaine, ou il fallait utiliser un bac, une pirogue…
Si la sortie du territoire se fait rapidement, qu’en sera t’ il une fois arrivé au poste de frontière Brésilien ?
Je me présente devant un agent, qui me baragouine un poco d’anglais en me demandant combien de temps je compte rester au pays ?
Je divague 45 jours mais rapidement, je pense a lui montrer mon objectif de voyage, clairement affiché sur le pare-brise du scooter.
Ou comment une simple image peut résumer à elle seule, mille explications ! Peu importe la langue locale.
Il s’en ira discuter avec son supérieur, me demandant par la suite la carte grise de mon destrier et il me sera accordé un séjour de trois mois sans frais.
Quant à l’importation du scooter ? Faut il un document ?
Autrefois, il fallait passer par la douane, la receitas fiscal, qui te donnait un document de circulation, a remettre à la sortie du territoire. C’est ce que j’annonce à l’inspecteur Derrick sous un air interrogé. Car, figure toi, j’ai quand même pris soin de me renseigner sur ce fait.
« Ce n’est plus le cas depuis qu’une nouvelle loi est passée, du moment que tu as les papiers du véhicule à ton nom et basta… »
Bem vindo ao Brasil, comme ils disent, todobem !
Ma venue en Octobre en ces terres n’est pas un hasard, que je t’explique :
Je n’ai pas vraiment programmé de road book sur le continent, sauf quelques endroits à ne pas manquer. Dans un premier temps, le but est de rejoindre l’hémisphère sud, les terres australes, Ushuaia pour la fin de l’année ou en début de l’autre.
Point de vue routier depuis la frontière, il n’y a qu’un itinéraire possible pour descendre jusqu’à Macapa, la fameuse BR156.
Pendant cinquante bornes, le bitume est roi mais au delà, cette route se transforme en piste sur un peu plus de 100 kilomètres. En période de mousson, celle-ci devient une route de l’extrême.
Et cette saison des pluies, elle commence quand ? Le mois prochain pardi !
Donc logiquement j’ai de la marge, en revanche, il flotte depuis deux jours sur la Guyane alors quant sera t’il sur cet itinéraire du jour ?
Il n’est que 11h20 quand je quitte les agents de l’immigration, j’aurais pu squatter Oiapoque la petite ville sur le bord du fleuve, pour le reste de la journée et attaquer cette piste le lendemain à la fraîche ?
Je mettrai plus de 5 heures pour faire exactement 108 kms avant de retrouver le goudron salvateur.
Pour une moto, le parcours est relativement “roulant” mais pour un scooter, qui à la base, est destiné à une utilisation citadine, je te laisse imaginer.
22 km/hr de moyenne !
J’ai franchement souffert avec l’inconfort des suspensions, le peu de place sur la selle le tout associé à une chaleur humide pesante.
Pour autant, à l’heure ou j’écris ces lignes, je garde un souvenir particulier de ce passage, presque épique. Je vois encore les habitants de ces villages perdus, la traversée des innombrables ponts brinquebalants, le bruit de la jungle lorsque je m’arrêtai en pause. L’aventure était lancée !
Je me cale vers 17 hrs dans une Pousada (Guest House) à Calcoene, un petit bourg à mi-chemin de Macapa.
Total du road book : 430 kms en 9H30
- Etape n° 3 – Vendredi 21 Octobre 2022 – Kilométrage au compteur : 748
Le trajet de la veille m’a mis une bonne claque derrière le teston et quelques courbatures se font ressentir.
Avec la moto cela aurait été du gâteau ! J’en veux pour exemple, les longues journées de roulages que je me suis tapé lors du dernier trip estivale vers la Norvège. Donc sur ce point, j’ai une bonne référence quant a mes capacités physiques surtout avec un équipage pesant plus de 300 kilo, pilote inclus.
En théorie, le scoot est beaucoup plus léger et maniable y compris avec les bagages, cela aurait du être beaucoup plus simple ?
Oui mais comme disait Desproges “un jour j’irais vivre en théorie car la bas tout se passe bien”….. la réalité est toute autre.
L’encombrement des sacs, du pneu de rechange et du jerrican d’essence (j’ai 3 litres de secours) est the problème.
Je pensais que j’aurais assez de place pour piloter avec un confort relatif mais suffisant, ce n’est pas le cas, surtout sur un long trajet bitumeux. Alors si j’ajoute à l’addition le paramètre de la piste chaotique de la veille….il va falloir repenser tout cela.
Le point positif est la maniabilité de l’engin, qui reste, elle, confortable.
Je savais que ce ne serait pas une partie de curling, surtout sur cette fameuse BR156 mais une autre réflexion me titille la cabessa. Je pense aussi que je me suis trop habitué à cette zone de confort, que m’a procuré la grosse autrichienne (la moto), durant ses années “Covid”.
Il faut que je réhabitue le corps et l’esprit à des conditions différentes, que toutefois, j’ai connu par le passé….tu le sais.
De fait, je réorganise la répartition du volume des sacs qui va me donner un peu plus de place pour le siège du pilote. Autre point, il faut que je passe moins de temps sur le scoot, moins d’heures de roulage, moins de kilomètres pour rejoindre une étape afin de préserver l’organisme.
Ce sera un premier test pour envisager autre chose par la suite.
Le plan du jour était de faire les 360 kilo restant pour rejoindre Macapa, finalement, je m’arrêterai avant, à Ferreira Gomes.
Reprenons stp !
Le temps que je dérouille ma carcasse vieillissante, le temps de prendre un café local (diabetique s’abstenir), quand je gaz il commence déjà a faire chaud.
Un trajet monotone qui nécessita pas mal de concentration à la vu des nids de poule, d’autruche qui surgissent inopinément. La aussi, il va falloir se réhabituer à cette attention de circulation particulière.
Après quatre heures d’itinéraire, j’arrive à destination pour me trouver un logement. Deux heures de repos sous la clim ne seront pas de trop avant de ressortir explorer un peu ce coin.
Total du road book : 230 kms
- Etape n° 4 – Samedi 22 Octobre 2022 – Kilométrage au compteur : 978
Hier soir je me suis trouvé vite fait un point de chute dodo sur Airbnb à Macapa, une ville qui est lovée sur les rives du fleuve Amazone qu’il va falloir traverser si je veux continuer ma route vers le sud.
Il n’y a ma connaissance pas de trajet routier qui l’enjambe directement et on comprend aisément la raison quand on regarde la topographie du fleuve sur une carte. Ce cours d’eau est monumental ! Il est, parait il, le plus long de la planète avec plus 6900 kilomètres de long, il devance le nil de très peu.
De fait, il ne reste que la navigation, comme seule possibilité, qui doit me faire rejoindre le port de Belem se trouvant à plus de 1000 kms ! Elle devrait durer 24 hrs.
Alors, tu peux acheter ton billet dans n’importe quelle agence de tourisme à Macapa mais j’ai oui dire que c’est un peu du n’importe quoi, il n’y a pas vraiment de suivi informatique et il est donc préférable de se rendre directement au port d’embarquement, à Santana, qui se trouve à une vingtaine de borne de Macapa pour la réservation.
L’embarquement est prévu pour demani vers 9hrs du mat. Well done !
A Macapa, rien de spé sauf peut être une forteresse sur la rive ou encore la ligne de l’Equateur ? Autrement dit, j’ai jonglé une partie de l’après midi entre hémisphère nord et sud, le tout, arrosé d’une blonde bien glace !
Total du road book du jour : 230 kms
- Etape n°5 – Dimanche 23 Octobre 2022 – Kilométrage au compteur : 1208
Un petit kawa soluble pour le réveil, une banane, un oeuf…mon hote airbnb fut très agréable même si la barrière de la langue est un réel inconvénient. Autant je me débrouille en anglais, quelques notions d’espagnol qui progressent mais alors le portuguesh, waaaaaaaaaaaaa, c’est vraiment la galère.
Je quitte la ville et ses innombrables feux rouges qui gonflent de bon matin sous une circulation très calme. On peut imaginer que la caiperinha a coulé à flot la veille ?
Direction le port de Santana à 24 bornes.
Une fois sur place et comme convenue, c’est l’agence qui m’a vendu ses prestations pour le bateau qui s’occupe de tout, je n’ai même pas eu a descendre du scoot pour l’enregistrement et le reste. Un peu de compassion pour Maguy ? En tout cas, ce service fut non négligeable…. Obrigado !
Après l’embarquement, il faut récupérer les bagages, se trouver un coin à l’étage, section clim pour ma pomme, et installer le hamac comme le veut la coutume locale, ambiance !
Nous quittons le port à l’heure prévu soit 10 hr du mat.
Pour tuer le temps dans cette espace exigu durant ce long trajet, il va falloir s’occuper. C’est le moment idéal pour l’étude du « Guide du Routard » afin de repérer des coins a visiter, un minimum….Le pays est grand, c’est 15 fois la superficie de la France !
A titre de comparaison, l’Inde qui fut mon dernier grand trip “on two whelers exotic” , ne représente que 6 fois….
Je vais devoir faire des choix pragmatiques car la notion de distance et de temps sont des paramètres à ne pas négliger si je ne veux pas me pointer en terre austral en pleine période hivernale.
Si cette lecture a du bon, il ne faudrait pas oublier d’observer, aussi, la vie isolée se trouvant dans les méandres du fleuve.
Ces minots à bord de pirogue qui viennent à la rencontre du ferry.
Au premier abord, que font ils ? On peut imaginer qu’ils viennent profiter des vagues crées par le déplacement du navire pour faire du surf ? Un jeu ?
Ca, c’est une imagination typiquement occidentale et presque insouciante de ma part car en réalité, ils viennent récupérer des sacs plastiques remplies de je ne sais quoi, que des passagers leur envoi par dessus bords.
Et après une petite déambulation sur les ponts, je découvre la générosité d’un couple. Ils récupèrent sur le continent des vêtements, t-shirts, pantalons etc usagés en bon état et lorsqu’ils doivent faire ce voyage, redistribuent en petit lot tout au long de la traversée.
Je n’ai qu’un mot a dire, Bravo ! D’ailleurs, ce paragraphe me temps la perche à propos d’un don.
Te souviens tu de cette récolte de fourniture scolaire que tu m’avais généreusement fourni ? Pour l’Inde, fin 2018.
J’en avais rétribué une partie selon mes capacités d’emport sur le scooter de l’époque mais il m’en restait encore un bon stock at home.
Tu te doutes que pour cette aventure, je n’ai pas pu prendre ne serait ce qu’un cahier ou un stock de stylos mais la bonne nouvelle est qu’une partie va prendre le chemin de la Mongolie pour très bientôt ! (V et J si vous me lisez, merci encore au nom de tous)
Putaing de bavard ! Ce blog est un exutoire, fichtre !
Donc, je disais, occuper son temps entre lecture, repas, promenade, photos, sieste, lecture, découverte, photos, café, sieste, lecture, biere, musique, photo, rebiere, repas….dodo !
Et c’est comme ça que le timing fut respecté, nous découvrons la ville de Belem, le port de débarquement, lundi matin à 10hr.
Je trace direct !
La sagesse aurait voulu que je me pause ici pour donner du temps de repos à la Maguy mais quelques fois, je fais mon sale gosse surtout quand il s’agit de grande ville que je n’ai pas spécialement en adoration, moi le rural indécrottable !
Un signe qui ne trompe pas sur la taille de cette ville, le nombre de voitures de police que je croiserai et une brigade de motard, dont un qui me saluera….sympa !
Si tu es curieux, regarde cette vidéo, tu vas comprendre le niveau de pilotage de ces gars : video
Cela dit, tu noteras que la réflexion prise deux jours plus tôt sur ma zone de confort, réhabituer le corps et l’esprit bla bla bla a évolué…rapidement !
Je rejoindrai Bragança chez Diego et sa compagne, logement Aibnb, très sympathique, après 4h15 de route.
Total kilométrique du jour 225 kms
- Etape n°6 – Mardi 26 Octobre – Kilométrage au compteur : 1458
Le plan du jour est de rejoindre Alcantara situé à 465 kms ! J’avais dit petite distance il y a quelques jours……c’est cl’a oui ! Ou comme qui disait l’aut’ “Chasser le naturel, revient au galop”
Bon je dois dire que ce trajet ne fut pas de tout repos car si les deux tiers répartis sur la distance furent assez bien, le dernier était carrément usant pour l’équipage. A titre de comparaison, rouler sur une piste n’aurait pas été beaucoup plus négatif et pourtant, c’était du bitume.
Je me pointe à destination en fin de journée après 9 hrs de route ou je trouve tant bien que mal un logement. Je commençais a envisager de poser la tente somewhere…
Total kilométrique du jour : 472 kms
- Etape n°7 – Mercredi 27 Octobre – Kilométrage compteur : 1930
De bon matin, je m’improvise un petit derouillement pédestre histoire de changer un peu des déplacements en deux roues pour visiter l’endroit qui m’accueille. En même temps, je préfère éviter d’utiliser le scoot pour cette étape car le style de rues “pavées” conservées, qui est un doux euphémisme, ne plait pas trop à la mécanique.
Un peu d’histoire :
“Construite par les esclaves entre le XVIIe et le XIXe siècle, Alcantara est aujourd’hui une véritable mosaïque de demeures, bâtiments et églises coloniaux délabrées (entretenus et restaurés). Elle était autrefois l’une des villes les plus riches du Maranhão, mais une grande partie de son patrimoine historique a été perdue. On peut voir des traces du passé dans les maisons coloniales recouvertes de tuiles portugaises, dans les ruines du marché aux esclaves Palácio Negro et dans l’hôtel de ville, où une prison publique fonctionnait au XVIIIe siècle. »
On pourrait croire à une ville ayant très peu d’habitants, voir désertique ? En fait, la populasse vaque à ses activités à l’abri du soleil jusqu’en fin d’après midi ou l’animation reprend ses droits naturellement, devant les pas des portes, des places etc, à l’heure ou la température de l’air s’adoucie un chouya.
L’anecdote du lieu se porte sur mon logement, qui était très bien, ou il a fallu improviser une rampe d’accès pour mettre le destrier en sécurité, à l’intérieur de la bâtisse. Moment de plaisanterie assuré malgré la barrière de la langue.
J’y serais bien resté un ou deux jours supplémentaires, le temps de rédiger cet article, car le calme ambiant de ce lieu aurait été aussi parfaitement reposant pour l’esprit et le corps après ces quasi 2000 kilomètres de parcourus mais je décide de tracer en fin de matinée pour rejoindre un petit port à cinquante bornes de la. Il y a un ferry qui traverse la baie de Sao Marcos et relie la ville de Sao Luis, l’autre ville historique du coin.
Je me pointe en fin de journée chez casa Franckie, un logement Airbnb, un viking au brésil stp ! Une véritable guest house, typée coloniale, avec le sens de l’hospitalité, le partage et les échanges entre travellers…..
La soirée improvisée qui s’ensuivit fut un réel bonheur après cette semaine de solitude verbale ou comment quelques rencontres fortuites peuvent donner encore plus de sens aux voyages. Obrigado !
La suite au prochain épisode…
P/S : Avant de partir faire ce périple, j’avais l’idée de prendre une balise gps avec abonnement mensuel pour être suivi en permanence via l’internet et accessoirement, elle sert surtout de balise de secours. Finalement, j’ai laissé tombé cette histoire.
En revanche, j’ai trouvé une application qui peut suivre le parcours. Il suffit d’activer la géolocalisation sur le téléphone et d’enregistrer l’étape chaque soir. Cela permet de visualiser approximativement l’itinéraire emprunté et de voir ou j’en suis ezactement.
Je te partage à toi et uniquement toi ce lien, il te suffit de cliquer dessus, de le conserver dans tes favoris. Tu peux même zoomer sur la carte…
A plush dan’l’bush
le zeb
Nancy
Salut
Quel plaisir de te retrouver sur les routes, de lire avec delectation le recit de ce periple, et de visionner ces belles images. Merci . Prudence bonne contuation
La bises
Nancy
Luca
Tu me fait rêver et c est que le début…bravo, super bravo.. tu me dira en mp quand tu a prévu d être en colombie et itinéraire.bises et bon viaje
zébulon mai-min
yes lolo….
fabio
Encore de quoi rêver grâce a toi, merci et bonne route poulet….
Ps , j’avais oublié que ce soir là je portais un tee shirt jaune…..
Fargowinch
Yo mon Zeb ,
Un régal de te lire , en cette nouvelle aventure ,
prend soin de toi et à très vite pour la suite
✌️La Biz
Jean François
Hello,
Super tes petites histoires au jour le jour que vit ta grande carcasse. Et que dire des photos dans le blocg, whaou, j adore.
J avais raté des jours de lecture :))
Sympa l apli, fais pas n importe quoi, t es espionné:))))
Merci pour ce partage.
Bonne continuation.
Jeff
Martine Dagues Bié
Coucou Christophe,
merci pour ce commentaire très très gentil. Grâce à toi je retrouve des endroits que j’avais beaucoup appréciés, notamment Alcantara.
Prend soin de toi et pleins de belles expériences.
a bientôt pour la suite
Fifi guitare
Bravo pour ce début de voyage ! On pense tous très fort à toi !
MiniPouss
Aloha Grand’Homme…. Aaaaaahhhh enfin le retour sur les routes et pas des moindres 😉 Une grande délectation à te lire de nouveau (yes ! même avé les fôtes ^^) Je bien contente de ne pas être la seule à vieillir mais really, t’as quand même bien la forme encore. J’attends la suite avec impatience. Merci pour le partage !! Des bises ma poule
zébulon mai-min
nath, je me doute qu’il y a des fautes, mais pour ma culture et pour faire avancer mon shmilblick, ce serait bien que tu me dises ou elles sont ? car cela peut etre un oublie, malgré mes « relectures » ou simplement des fautes grammaticales que je ne connais pas….ca permettrai aussi de ne plus renouveller….tu sais que mon parcours sur les bancs de l’école n’a pas été une passion
Pascalou
Bravo ma poule … je te suis .. comme d’hab … et t’chin
Gil
Oh cricri je te suis depuis Cayenne et kourou- coucou ( Desproges)attention le Brésil c est chaud
Bonne route
Biz
Montoya
Olã Segnor !
Tu es entré direct dans le vif du sujet : l’aventure!
j’imagine cette petite boule au ventre comme pour tout « changement ou nouveauté »…, mais déjà dissipée au vu de tes écrits, What else?
Merci pour tes partages le Zeb
bisouille
PPLAPOIGNNEE
Yo, poulpass
Comme dab, que du bonheur de te lire, j’ai l’impression d’y être… hallucinant.
Eclate toi bien, en attendant la suite, on pense à toi gros.
Bisous de nous.
FEDOROWSKY
Bonjour ChriChri,
bon road trip à toi et merci pour ces premières photos notamment celles de Guyane, région que j’affectionne particulièrement et mes souvenirs qui refonds surface. Soit prudent et profite à fond. Fred’eau
Alary
Merveilleux, je suis content de te connaître, tu apportes quelque chose en plus dans ma vie. Grâce à tes périples, je découvre le monde différemment, toutes ces anecdotes, ces rencontres, sans oublier les photos des menus…je ne mourrais pas idiot. Je ne roule plus, trop vieux (80 berges) et trop de trafic. Je me repose sur la mer et au soleil. Grâce à tes récits je voyage encore. Un grand merci.
Jacques.
Jérémy
Oh punaise le Chri ou plutôt zebulon j’en ai la chaire de poule ! (Normal c’est halloween tu me diras), de lire et voir ces paysages, c’est excitant et à la fois effrayant ! Big bravooooo pour faire ça tout seul !
J’espère que tu t’entraines pompes et tractions ! Je vais tâcher de te suivre …. C’est bien plus intéressant que ce que certaines choses.
Portes toi bien !
Oh la poursuite en moto laisse tomber ! Comme quoi la réalité dépasse toujours la fiction !
Même pas ds les films tu vois des poursuites pareil .
pams christian
Salut mon vieux pote….
super périple comme d’hab….
vraiment impressionné par le chargement de ton destrier
bises de nous deux
Toto
Bella vita ma Salette régale toi bien.
La bizouille