Hola, que tal ?!!
Avant de commencer cet épisode, je m’adresse à toi, nouvel arrivant sur ce blog. Tu n’es pas forcement au courant de qui est le conteur ? Ou encore la raison de cette nouvelle aventure ? Je t’invite à clicker sur le lien ci-dessous, le texte que tu y trouveras englobe toussa toussa…. Au passage, n’hésites pas à partager le lien avec ton entourage, la cause est noble.
Jumping zeb’Tour’ – Cagnotte caritative
Sinon, si tu veux lire les épisodes précédents, il te suffit de faire défiler la page d’accueil…cqfd 😀
Petite parenthèse effectuée, maintenant, la suite… A Puno, au Pérou. c’est le départ.
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Etapes n° 85 – Mercredi 19 Avril 2023 – J+182
Il ne fallait pas manquer cette étape du lac TitiCaca sur la remontada al norte.
Quelques mois plus tôt, elle n’aurait pu se faire, le gouvernement ayant décrété « l’Etat d’urgence” à la suite d’une grave crise sociale, craignant une guerre civile.
A ce moment là, j’étais dans la partie sud de l’Argentine, je regardais les infos avec un oeil inquiet quant à la suite de mon périple puisqu’il n’était plus possible de traverser le pays et de visiter ses sites historiques majeurs.
Peu à peu, les tensions se sont apaisées et malgré quelques blocages routiers persistants, essentiellement dans le secteur du lac et du nord, la circulation reprenait son fil normal.
Au moment où j’écris ces lignes, le mouvement est définitivement terminée. J’ai pu observer ici et là quelques stigmates de la colère du peuple, comme par exemple les stations de péages ravagées par des incendies volontaires.
En cette mi-avril, nous aurions du rejoindre directement la ville de Cuzco, à plus de 400 bornes ? Il fut autrement.
Cuzco est une grande ville, historique sur bien des domaines, nous savons qu’il va falloir y consacrer de l’énergie pour la découvrir et comme le feeling du moment à tendance à partir en paresse.
Jusqu’à présent chaque lieu que nous avons trouvé pour passer nos nuits ne nous incitent pas inverser cette flemmardise aigu. Que ce soit grace aux propriétaires, d’une gentillesse peu commune et de l’environnement. Apprécier le temps qui passe dans ce voyage sans avoir besoin de courir, c’est après tout ce que j’avais décidé quand j’étais bloqué à Puerto Madryn, en Argentine.
Ne rien faire, c’est déjà beaucoup faire !
Aussi, dans la concertation absolue, nous décidons que notre culture attendra un peu et c’est en fouinant sur notre application de voyageur que nous dégotons encore une fois, un excellent spot de dodo au bord d’un lac.
Nous débarquons en milieu d’après midi au village de Union Chahuay, lové autour de son lac, un décors séduisant dans les hauteurs. la bonne pioche, on est bien la Tintin ? A tel point que ce qui devait être l’étape nuitée se verra prolonger de deux supplémentaires. Empêche nous !
Total kilométrique du jour : 324 – Cumulés : 27643 kms
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Etapes n° 86 – Samedi 22 Avril 2023 – J+185
Un temps qui me sera profitable pour rédiger mon carnet de route, traiter mes photos etc.
Après ces moments de calmes appréciables, il faudra se résigner à quitter ce lieu pour continuer la route vers le trafic routier de l’agglomération regroupant plus de 600000 habitants.
Ici, il y a les fameux péages dont je parlais plus haut qui dénotent totalement avec les couleurs locales.
En fin de matinée, quand j’arrive à passer la périphérie, le centre antigua classé à l’Unesco m’accueille avec ses rues pavées, ses édifices religieux, ses ruelles pleines de charmes, son riche passée. J’adore !
L’unique camping de la ville se situe dans un improbable secteur boisé de la ville, à deux pas de randonneurs. Ce sera l’endroit parfait pour se ressourcer après chaque visite.
Total kilométrique du jour : 120 – Cumulés : 27763 kms
Les jours suivants.
Histoire :
“Cusco est sans aucun doute une des villes les plus fascinantes de la sierra Péruvienne. Son architecture, contrastée entre le style espagnol et la solidité des fondations des monuments incas, lui confère une beauté unique. C’est là que vers 1250, le chef Manco Capac enfonça dans le sol le bâton d’or que lui avait confié le dieu Soleil, désignant ainsi le lieu qui allait devenir le “nombril” de l’Empire Inca. Attaché aux symboles, ils donnèrent au plan de leur capitale, la silhouette d’un Puma.”
Sur la place des Armas, il y a d’ailleurs une statue d’un guerrier de cette civilisation, en cherchant un peu sur le net, il semblerait que ce soit celle de Pachacutec. Au Pérou, il est considéré comme l’un des plus grands monarque de tous les temps.
“Sous les façades blanches, les balcons de bois ouvragés et les arcades de tradition espagnole subsistent les soubassements des temples et des palais Incas avec leur agencement parfait d’énormes blocs de granit et leurs surprises géométrique comme la pierre à douze angles de l’ancien Palais de l’Inca Roca….A proximité se situe la vallée Urubamba, appelée « Vallée Sacrée des Incas ». Plus loin dans la vallée, à 2 900 mètres d’altitude, près des cimes du Huayna Picchu, la majestueuse cité perdue du Machu Picchu est entourée d’une végétation tropicale généreuse.”
« Déclarée site du patrimoine mondial, en raison du grand nombre de monuments qu’elle possède, elle est souvent appelée la “Rome d’Amérique”
La source du texte repris sur le site de Wikipédia raconte beaucoup de fait intéressant sur la chronologie de cette cité, comme entre autre, les travers du colonialisme de l’époque. Tu click sur le lien
Pour commencer nos visites, comme dans toutes les cités sur cette partie du continent, il faut se rendre su la “Plaza des Armas” regroupant la plus part du temps, les édifices administratif de l’époque, l’église etc. Cuzco n’échappe pas à cette règle avec la particularité d’y accueillir une autre église dans le prolongement d’un couvent mais surtout, la cathédrale.
“La cathédrale de Cusco attire toute l’attention quand on arrive sur la place, il aura fallu aux Espagnoles près de 100 ans pour la construire, des travaux qui débutèrent en 1559. Une grande partie des pierres qui ont servi à l’édification de la cathédrale ont été prélevé sur des bâtiments ou des temples incas, une volonté des espagnols pour déconstruire une culture afin d’en imposer une nouvelle. D’ailleurs, l’emplacement de l’édifice religieux est précisément au dessus de l’ancien palais Viracoha… On remarque le style renaissance au niveau de la façade et de l’intérieur, où se trouve une décoration faite de sculptures en cèdre…Le choeur et la chaire, se distinguent par leur beauté…Elle conserve une collection importante de peintures et d’objets en argent…”
Malheureusement, lors de cette découverte, le reportage photographique ne fut pas autorisé. Ce sera également le cas sur la deuxième visites du jour, le couvent Saint François d’Assises.
“…abrite un musée et des cryptes. Dans ces dernières, des ossements ont été utilisés pour écrire des poésies, afin de démontrer l’éphémère de la vie. Il est également possible de voir une belle collection de peinture dont une qui bénéficie d’un record : 9×12, la plus grande peinture d’Amérique du sud.”
Difficile de comprendre les raisons de ces interdictions ?
Ensuite, l’organisation du séjour s’orientera sur l’exploration de la vallée sacrée.
“A seulement quelques kilomètres de la ville, la grande vallée est le véritable berceau culturel des Incas, comme en témoignent ses nombreux sites archéologiques.”
Pour s’y rendre, pas besoin de s’embêter à passer par un tour operator, se retrouver parqué dans un bus touristique et suivre un guide soumis à des règles commerciales chronométrées.
Quoi de mieux que de privatiser les services d’un taxi sympathique pour un coût largement mesuré. L’autre avantage étant de profiter des visites selon nos envies, sans horloge obligatoire.
Le déroulement :
- le village de Chinchero, ses fondations Inca, ses fabriques de textiles en laine d’Alpaga
“L’attraction principale est la visite des ruines, Vous pouvez vous promener au milieu de centaines de murets et découvrir un trône décoré de somptueuses sculptures. Les ruines se trouvent à l’intérieur même du village, selon les archéologues, le site était utilisé comme station balnéaire…”
Aucune photo de ces murets, sauf le soubassement de la place du village. J’ai loupé l’affaire car d’une part je n’avais pris le temps de me documenter sur le passé du lieu, de plus, ces murs Inca ne sont pas directement visibles. Il aurait fallu pousser un peu plus l’exploration mais à ce moment là, j’étais plutôt agacé de mes péripéties cascadeuses.
Quelques minutes plus tôt, un goss venant de je ne sais où, percuta Maguy, créant un déséquilibre, je me retrouvai les quatre fers en l’air…. Mon vier !
Sentiment détestable habituelle lorsque je me retrouve dans ces situations incontrôlables. Du coup, j’avais besoin de me ressourcer calmement en allant faire mon tour du couillon dans les ruelles du village.
- Les salines de Maras,
Plus de 3000 bassins d’eau utilisés depuis l’époque Inca pour extraire le sel par évaporation. L’exploitation est réparti sur bon nombre de familles locales qui possèdent chacune entre deux et trois bassins, transmis de génération en génération.
Dommage que ce jour là, le ciel ne fut pas immaculé pour bénéficier d’une lumière plus clair pour la photographie.
- Le site de Moray :
Les terrasses n’offrent pas le même impact visuel que les Salines, mais il est fascinant lorsqu’on comprend la fonction du site et son efficacité.
“Le site archéologique a été découvert par l’expédition de Shirppe Johnson en 1932, alors qu’il survolait la région. Moray a la forme d’un gigantesque amphithéâtre. Il est composé d’un ensemble de terrasses disposées de manière concentrique et sur différents niveaux. Cette configuration permettait de créer des microclimats où chaque terrasse reproduisait les conditions climatiques des différentes zones géographiques de l’Empire. Ainsi, plus la terrasse est située en profondeur et plus elle tend à reproduire un climat humide. Moray est considéré comme un laboratoire de recherche agricole inca dans lequel près de 250 espèces de plantes ont été cultivées.“
- La forteresse de Ollantaytambo
“Il fut le siège de combats acharnés entre Incas et Espagnols. Manco Inca s’y réfugiant pour tenter de fédérer la résistance incas après la chute de Cuzco….C’est un des plus importants site de la vallée, on y trouve des cultures en terrasse et plusieurs édifices comme le temple du Soleil et Bano de la nustra, où la femme de l’Inca se baignait pour se purifier.”
Je ne pourrai accéder jusqu’au sommet, l’ascension étant trop abrupte, je n’avais pas trop envie de me farcir une autre cascade. Cela dit, au premier tiers, j’aurai déjà une jolie vue sur cette place forte et son environnement.
- Enfin, l’ancienne cité de Pisaq et ses cultures en terrasses :
… “Ancienne résidence royale de l’Inca Pachacutec, on y trouve deux zones différentes : la zone résidentielle qui était destinée aux agriculteurs et la zone cérémonielle destinée à la noblesse.”
Quelques douleurs récurrentes de Maguy, encore elle, m’obligeront à ne me contenter que de la partie basse du site. Je te mets ici les photos supplémentaires du village “made in Palets Bretons ». (Gracias pour le reportage)
Après cette “vallée sacrée”, dans le prolongement de la forteresse de Ollantaytambo, la majestueuse cité perdu du Machu Pichu ne se trouve pas si loin mais pour ça, il faut emprunter le train où partir en randonnée, en trek qui nécessite une autre organisation.
Je ne pourrai pas y aller, le site ne serait pas à mon avantage et demanderai trop d’énergie à une Maguy qui je le rappelle, n’est pas au mieux de sa forme depuis l’épisode Argentin.
La pièce de rechange en acier que m’avait produite le tourneur fraiseur de Puerto Madryn est toujours solidement en place mais ce n’est qu’une copie qui ne serait reproduire les réglages techniques qui me permettent une utilisation optimale. Pour cela, il faudra que je rende visite à mon prothésiste de coeur…
C’est certes dommage de ne pouvoir aller visiter cette magnificense mais ce n’est pas grave, je suis déjà chanceux d’être voyageur au long cours.
A toi qui désire venir dans le secteur, il faut savoir déjà que le PikaChu est un tiroir caisse pour Picsou. Il t’en coûtera pas moins de 230 dollars, au mieux, comprenant le bus depuis Cuzco, le train pour rejoindre le village d’Agua Calientes et encore un bus. La visite dure 3 heures avec un guide obligatoire.
Vu les photos que mes palets bretons m’enverront en live, (Gracias), c’est certainement un site à ne pas manquer dans le secteur.
Et si tu ne peux t’y rendre, il y a tout de même le musée dédié qui explique beaucoup de chose sur cette découverte majeur du siècle dernier, en plus de celui de l’Inka qui relate les anciennes civilisation du pays.
Ce déambuler dans ce centre historique fut un vrai régal, une magnifique étape qui méritait largement 5 jours de pause.
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Etapes n° 87 – Vendredi 28 Avril 2023 – J+191
Reprise de la route, direction Nazca.
Vu la proposition de parcours annoncée par “big brother maps”, il me faudrait plus de 10 heures pour rallier la ville. De plus, en zoomant sur la carte virtuelle, on s’aperçoit rapidement que cela ne va pas être de tout repos puisque de la viroles à souhaits sont annoncées.
Un fait qui n’est pas sans déplaire le plaisir du motard mais à condition d’y trouver un bitume en bon état ? En revanche, cela ne devrait pas favoriser ma vitesse moyenne à l’heure ?
L’expérience aidant, on sait qu’il vaut mieux privilégier une étape à mi-chemin ? Nous trouvons un camping au premier tiers de la distance totale, l’unique…..après, c’est bivouac obligatoire.
Quand j’arrive sur place, l’anecdote du moment fut l’accueil des “animaux domestiqués”, un Lama et un Alpagua, très curieux, voir envahissants…
Total kilométrique du jour : 245 – Cumulés : 28008 kms
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Etapes n° 88 – Dimanche 30 Avril 2023 – J+193
Il était prévu de ne passer qu’une nuitée dans ce lieu, finalement, les voyages en libre permettent de prolonger quand les lieux s’y prêtent.
Si je savais que cette deuxième partie s’annonçait toute autant serpentueuse, il y a un fait auquel je ne m’attendais pas, celui du retour dans les hautes sphères. Car en effet, il va falloir gravir encore une fois des sommets vertigineux de la cordillère jusqu’à atteindre les 4500 mètres d’altitude.
Comment l’organisme va t il se comporter avec ce changement rapide de l’atmosphère ? Plus de 2000 mètres d’écart avec le camping que nous quittons….
Cette fois ci, rien à signaler et le scoot s’en ai une fois de plus bien sorti sans forcer jusqu’à ce que l’amorce de la descente, un dénivelé de plus de 3500 mètres sur 30 bornes, me mena à destination finale.
Et après 8 heures de routes, la ville célèbre pour ses geogliphes dans le désert se profile, le campement se pose dans un hôtel tout confort qui loue un espace dédié pour les routards.
Total kilométrique du jour : 435 – Cumulés : 28443 kms
Nazca :
“Les géoglyphes de Nazca, appelés communément lignes de Nazca sont des grandes figures tracées sur le sol, souvent d’animaux stylisées, parfois de simples lignes longues de plusieurs kilomètres, visibles dans le désert…Le sol sur lequel se dessine ces géoglyphes est couvert de cailloux que l’oxyde de fer, colore en rouge. En les ôtant, les Nazcas ont fait apparaître un sol gypseus grisâtre, découpant ainsi les contours des figures qu’ils traçaient…
Découvert en 1927, ce sont les faits du peuple Nazca, une culture pré-inca qui se développa 300 av Jc….Le site est inscrit au patrimoine mondiale de l’Unesco.” Source Wikipédia
La suite du séjour s’organise autour de la découverte de ses lignes. Etant donné la taille de celle ci, elle ne peuvent s’observer que depuis les hauteurs en passant par les services d’un promène couillon aérien.
La concurrence dans ce domaine est profitable pour le touriste de passage puisque ce n’est pas ce qu’il manque en terme d’offre et après une petite négociation, nous finissons par trouver un prix convenable pour l’affaire soit 65 dollars le tour d’une demi-heure.
Pour ma pomme, ce vol matinal sera une première et d’après les infos récoltées quelques jours plus tôt, il semblerait que les sensations physiologiques au cours de la visite soient dans un style “secouez moi secouez moi”, version Orangina, avec ses conséquences. Tu vois le topo zé ?
D’ailleurs, les consignes du copilote ne laissent pas de doute en nous informant « qu’un sac plastique se trouvant sur le dossier vous faisant face est mis à votre disposition…”
Dans l’avion, nous sommes six guests disposés en trois rangés de deux et au bout de 10 minutes nous arrivons sur site. Pour que chacun puissent prendre ses photos, le pilote fait deux passages en positionnant le zinc de traviole, de façon à ce que tu puisses disposer d’une vue parfaite pour prendre tes photos, l’objectif collé contre la vitre.
L’opération ne se passant pas vraiment en délicatesse, tu comprends rapidement que durant ce jeux des montagnes russes, il va falloir gérer la digestion du petit déjeuner sans forcement suivre la direction que prendra mon voisin, avec son sac de remplissage…..beurk !
Aussi, je passerai la majeure partie du vol la tronche tournée à l’opposé pour observer un max ce qu’il m’était possible de voir sans que l’autre ne me donne des idées….
Dans l’ordre pour les figures animales : le Singe, le Chien, le Colibri, le Condor, l’Araignée, le Perroquet, le Pélican, le Héron et le Canard.
Après 30 minutes, la descente s’annonce, l’atterrissage en douceur, je sors de l’aéronef complètement barbouillé mais sans avoir utilisé mon sac. Hourra !
Visite intéressante, ça en valait la peine.
En dehors de ce luxe touristique, il y a d’autres visites à faire dans le secteur autour de la culture Nazca, comme ses pyramides par exemple….. Nous préférerons vaquer autour de la piscine de l’hôtel.
Et sinon, quelle est la signification de ces dessins ? Non, ce ne serait pas une forme de communication avec des gonzs venus de l’espace, mais plus simplement avec les dieux auquel croyait cette civilisation.
Dans cette région hyper aride, il ne pleut qu’une fois par année, ils demandaient que le ciel leur tombe sur la tête afin d’avoir une bonne récolte agricole. C’est du moins ce que certains chercheurs nous ont pondu il y a quelques années. Tu : clik la pour en savoir plus…
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Etapes n° 89 – Mercredi 03 Mai 2023 – J+196
L’itinéraire du jour passe à proximité des lignes, impossible à voir depuis le plancher des vaches sauf un que je n’avais pu observer en vol, el Gato !
Plus tard, je me pointe à Paracas, l’unique camping dans les environs….retour sur l’océan.
Total kilométrique du jour : 235 – Cumulés : 28678 kms
Paracas :
“La réserve nationale de Paracas est une zone protégée depuis 1975, elle protège les diverses espèces floristiques et fauniques qui vivent de en milieu aquatique ainsi que dans le désert de Paracas.” Source wikipédia
Venir dans le secteur est donc d’aller observer cette réserve soit par le biais d’un promène couillon maritime qui t’emmène voir des phoques se faire dorer la pilule, soit tu prends ton propre véhicule pour parcourir les quelques kilomètres de piste qui longent la péninsule.
Et c’est ce que nous ferons mais sans voir grand chose et mis à part le décors de western, l’unique intérêt photographique du jour qui attira mon oeil sera son petit port avec l’arrivée des boats de pêche.
La faune locale à l’agachon avec ses habitudes sur un malentendu, je chope un poiscaille qui fera le repas…. sera l’occasion de les shooter de très près. J’y serai resté des heures….
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Etapes n° 90 – Samedi 06 Mai 2023 – J+199
Quasiment 200 jours depuis le départ de Cayenne, déjà ! Que le temps passe vite ! Quel voyage !
Désormais, la remontada va se poursuivre le long de la Côte Pacifiquo jusqu’en Equateur. J’aurais préféré retourner sur la cordillère des Andes et découvrir plus en profondeur ce que je connaissais déjà (2017) jusqu’au nord du pays, ce ne sera pas possible.
Il y a eu durant l’Eté dernier (en hiver chez nous) de fort épisodes climatiques qui furent catastrophiques dans cette région du continent. Le phénomène El Nino n’a pas laissé beaucoup de répit à ces habitants, leurs habitations et apparemment, il y a des routes qui se sont effondrées….
Fin de l’année 2017, j’atterrissais à Lima pour un voyage initiatique sur cette partie du globe. Un périple qui me fera passer à travers trois pays, via les transports publics durant 45 jours d’un itinéraire fait au jour le jour, jusqu’à Carthagène des indes, en Colombie.
A cette époque, les projets d’aventures n’en finissaient pas, j’étais venu ici pour me familiariser avec cette culture “latinos” et voir si un jour :
“Serait je capable de venir poser mes roues sur ce continent ? “
Mais avant, il y avait un autre voyage qui se mijotait depuis belle lurette, parcourir l’Inde, du Nord au Sud en scooter. Tu trouveras tous les articles dédiés de ce périple magique sur le blog.
Revenons.
Je me pointe dans la périphérie de la capitale, Lima, le quartier de Chorillos, une résidence, un particulier qui met à disposition des places de parking pour les campings-Car et pour ma pomme, un morceau de jardin pour y poser la tente, face à l’Océan….What else ?
Total kilométrique du jour : 229 – Cumulés : 28917 kms
Les jours suivants.
Comme je le disais plus haut, je connais déjà cette ville, les propositions de visites n’ont pas évolué depuis en se concentrant sur la place historique de la capitale.
Le programme touristique avec mes palets bretons sera quasiment le même qu’en 2017.
- La “Plaza Mayor” qui « se pare d’édifice néocoloniaux remarquable. A l’ouest, la mairie qui date de 1945 et au nord, le palacio de Goberno a été construit en 1920, c’est aujourd’hui la résidence présidentielle »
- La basilique y convento de Santo Domingo “En 1540, à la demande de Charles Quint, le pape III envoie à Lima un fragment de la vraie croix du christ. Pour l’accueillir, Pizarro fait élever une chapelle sur le terrain qu’il vient d’offrir à l’ordre des Dominicains, à 100 mètre de la plaza de Armas...”
- La Basilica y convento de San Francisco de Assis
Sur cette dernière, les photos ne sont toujours pas autorisées.
“…Commence par le premier étage, superbe bibliothèque qui renferme plus de 25000 ouvrages du XVI au XXe… incursion ensuite dans la tribune du chœur de l’église pour admirer ses stalles sculptées en cèdre du XVIIe, On redescend pour découvrir un cloitre aux murs couverts d’azulejors Sevillans de 1620….on compte pas moins de cinq fontaines représentant les cinq stigmates de st François d’Assises…..enfin viennent les catacombes, découvertes en 1943, on estime que les restes de 65000 personnes y ont été entassés depuis le XVe jusqu’au XVIIIs “
- Visiter Lima en promène couillon…
- Le quartier de Barranco. « Depuis quelques temps, les Liméniens redécouvrent cette ancienne station balnéaire du XIXs, située dans la partie sud de la ville. Artistes et intellectuels furent les premiers à en apprécier les vieilles demeures… »
Dans mes souvenirs, l’intérêt de ce quartier se portait essentiellement sur l’espace que la mairie du secteur avait laissé pour les artistes tagueurs dans son parc municipal. Je le redécouvre sous une autre forme.
Des murs ont été repeints d’une couleur uniforme et il y a très peu de nouveautés.
A la Ciotat, station balnéaire de ma Provence, la municipalité avait proposé il y a quelques années à ses enfants, de développer leur arts picturale sur un espace terne betonnisé des anciens chantier navale, la digue du large.
Les oeuvres sont éphémères le temps de quelques mois, puis le collectif qui gère le lieu, sollicite d’autres créations. Il est intéressant d’observer ce mouvement culturel régulier lorsque tu arrives dans la baie depuis la mer, où tout simplement, lors d’une promenade le long de la structure qui fait plus de 800 mètres de long.
Un autre détail m’interpelle, nous sommes quasi seul dans le secteur, les touristes ne sont plus là, cela dit, rien d’anormal puisque nous sommes en saison automnal. En Europe, l’Eté est en approche…
Lima ne m’aura pas plus enchantée sur ce deuxième séjour, hormis sont centre historique, la capitale est fade, mais qu’attendre d’une mégalopole de 11 millions d’âmes ?
Bref, un dernier jour à flâner chez notre hôte au bord de l’Océan avant de poursuivre la route vers le nord. Dommage le ciel n’était pas de la partie…
A suivre…
Le Zeb.
MiniPouss
Aloha ! Je viens de me faire les 2 derniers épisodes d’un coup, au ptit déj’… de quoi bien démarrer une journée.
Merci Grand’Homme, prends soin de toi et continue de nous régaler 😉
Alary Jacques
Fabuleux, merci pour ce voyage étonnant. Je te souhaite de continuer longtemps, ne change rien.
Esquiaou,
Martine DAGUES-BIE
Coucou Christophe,
Impressionnant ton périple, tes photos font rêver.
Nous nous sommes rentrés dans l’hexagone, plus précisément dans le Gers.
Prend soin de toi et bonne continuation dans tes aventures. BIZZZZ
Nancy
Ah cela faisait longtemps !!
Toujours un reel plaisir, ces photos et recit
Encore merci de partager ce periple.
Prends soin de toi
La Bise
Fifi guitare
Toujours au top !
Tony
Je me régale à regarder et lire ton parcours Avec un paysage de rêve Tu dois en prendre plein les yeux ma sallette.
Merci de nous Régler
Bizouille ma Salette
( Gaffe à toi hein ) Bizouille
Toto la Carcasse
Fabienne Montoya
Olã,
Ahhhhh enfin j’ai pu régaler mes yeux!
mon dieu ce village je craque !!!
mais dis moil’âge n’emmènerait il pas la paresse à grand pas?…?..?
Je te souhaite encore beaucoup de feneantise, accompagnée de beaucoup de plaisir copain !
Bisouilles et merci pour ce partage si riche
claude carrega
Grand retour en arrière au vu de tes photos sur le Pérou un enchantement
Bises bon vent