Dimanche 14 Décembre
6hr30 du mat, je quitte Pacitan pour Yogyakarta à 110 kilo.
1 hr plus tard je m’arrêterais en cours de route pour me prendre un ptit déj conséquent à base de « Tahu » (Tofu) fraichement cuisiné au lait de coco et de riz …. de la bombe ! Avec le thé qui va bieng.
Pendant près de 50 kms le trajet fut parfait mais les 20 kilo suivant ne seront pas de tout repos, frisant la grosse galère sur une route en construction mélangeant boue et gros cailloux…
Quelques 4 heures plus tard j’arrive sur JoJya (c’est comme ca que nomme la ville la plus part des Indo) et me dirige droit sur le batiment qui est réservé aux services de l’immigration puisque cette étape va me servir a faire l’extension de mon visa.
Comme d’hab, gogole est un bon outil pour les infos que je recherche lorsque j’élabore mes plans de route et lorsque j’ai voulu en savoir plus sur les démarches du visa, je suis tombé sur ce blog que je remercie car bien détaillé. C’est grace à ce type de blog qui partage ces experiences que pour nous autre Backpaker, permet de gagner du temps….voila pkoi j’essaye d’en faire de même. Le Bureau sera facile a localiser étant donné sa proximité avec l’airport et quoi de plus logique que de suivre la direction des navions qui entament l’atterrissage ? …. hé hé
Je trouverais porte close, les fonctionnaires ne travaillant pas le dimanche …. Ah bon ?
Je m’en doutais un peu mais j’ai quand même tenté le coup des fois que, cela m’aurait fait gagné un jour pour le dépot du dossier.
Je file au centre ville, la rue des backpaker, « Sosrowijayan », pour me trouver un logement.
L’hotel Merbabu dans la « Gang 1 » (rue), j’y avais séjourné lorsque j’étais venu sur Jojya il y a 5ans
Tres bon rapport qualité prix pour 135000 roupies (9euro), une chambre au 2eme étage sur le roof avec un petit balcon, la vue sur le volcan Mérapi, wifi et ptit déj. Je conseil !
Plus tard, visite des parages. Mes souvenirs routier refaisant surface, il me sera aisé d’aller ou je veux mais ça n’empechera pas de passer pas mal de temps dans les embouteillages vu que c’est dimanche, jour de congé pour certains.
Lundi 15 Décembre 2014
Il me reste 10 jours de visa, pour continuer mon trip jusqu’au 20 janvier, il faut que je fasse une demande d’extension d’1 mois .
De tout ce que j’ai lu sur le net à ce sujet, il y aurait magouille & cie qui sévirait, oh ? Sans dec ?
Sur Bali, pour avoir une extension , il faut compter 7 jours si tu y vas par tes propres moyen ! Les services de l’immigration font du zèle à outrance alors que si tu passes par le biais d’une agence spécialisé, ton visa est accordé dans la journée….tu vois le topo !
Sur Jogya, apparemment, ce n’est pas le cas, de plus, la ville tombe à point nommé sur mon road book et dans le temps imparti pour la délivrance du sésame.
A Denpasar /Bali, l’immigration de l’airport m’avait dit que pour demander l’extension il faut compter 7 jours avant l’expiration du VOA (visa on arrival)
Mon visa se terminant le 25 donc dans 10 jours, je tente l’opération en y allant de bonne heure, à 7hr30 .
L’anecdote du jour.
Apres avoir attendu 1hr l’ouverture des portes, lorsque j’aurais rempli les docs nécessaire pour le gral, je me présente devant le guichet
« il faut attendre 10 minutes mister, le guichet ouvre à 8hr »
Et moi de répondre, mais il est 8hr50 !
Le gars me regarde d’une drôle de façon, je n’insiste pas des fois qu’il me fasse du zèle.
Apres coup, il s’avère que j’ étais sur l’heure de Bali et que Java à une heure en moins (7hrs de décalage horaire sur Bali avec la France)
Tu le savais toi que l’autre ile était sur un autre fuseau horaire ? bin moi non …
Du coup, je comprends mieux pourquoi ce matin, y’avait dégun dans les rues mais aussi les jours précédent lorsque je prennais la route à 5hr30 du mat……euhh !
Mon dossier étant complet (photocopies du visa « on arrival », du passeport , du billet d’avion prouvant que tu quittes le territoire et le passeport original) et accepté, le gars me remet un papier m’indiquant le jour ou je dois revenir pour payer, l’extension étant délivré le lendemain du paiement
Maintenant, je file entamer le prog prévu pour ce séjour à Jojya a commencer par la visite des temples de Prambanan (http://whc.unesco.org/fr/list/642)
« A 17km au nord-Est de Jogya , les temples de Prambanan sont les plus beaux vestiges de la période hindoue qu’a connu Java . La richesse et la précision des sculptures du grand temple de Shiva en font l’un des fleurons de l’art Hindou en Indonesie . Tous les temples de la région de Prambanan ont été édifiés entre le VIII et Xe siècle lorsque Java était gouvernée par les Bouddhistes Salilendra au sud et par les hindous Sanjaya de l’ancien Mataram au Nord …Prambanan à beaucoup souffert lors du séisme de 2006. Bien que les temples aient résisté, des centaines de bloc de pierre sont tombés ou se sont fissurés. Aujourd’hui, les batiments principaux ont été rénovés…. »
La case « alléjage » de porte-monnaies étant passé avec succès, en route vers un site classé au patrimoine Unesco qui commence par une grande allée et une belle perspective photogénique.
Avant d’entrée dans l’enceinte principale, il y a tout autour un amas de pierre taillé qui constituait, avant le tremblement de terre, de nombreux petit temple aujourd’hui tous détruit ou pour certain en cours de restauration.
Ensuite, bah c’est la visite que je me taperais durant 2hrs en plein cagnard….et parmis les djeunes qui ne me lacheront pas.
Ce sont des classes scolaires de différente partie de l’ île de Java, venus en masse visiter le site. Je suppose que les profs ont donné aux élèves des travaux pratique concernant la langue anglaise et le rapport avec les touristes occidentaux .
Je me verrais alpaguer timidement et parfois plus directement par des petits groupe qui cherchent le dialogue avec quelques questions basique qui se terminent généralement par une séance photo, dont j’ai profité pour faire quelques selfies.
Je me serais cru en Inde car la bas, ce prendre en photo avec un blanc bec est un sport nationale.
Au début, c’était plaisant et plutôt inattendu car je connais le caractère des gens de cette partie du monde plutôt réservé au contraire de l’asie du sud, comme le Népal dernièrement, mais au bout de deux heures de visite, ca commençait a être du harcèlement …d’autant que maguy commençant à être fatigué, mon caractère de cochon finit par s’en lasser….allez hop, je file voir ailleurs si les cochons sont plus rose.
Euhhhhhhhhhhh, zeb, les cochons yen a pas ici….té fou ou quoi ?
Oh ca va ca va, si on peut plus déconner ! je file voir si les moutons dans les rizieres, c’est mieux la ?
Sinon, comme tu peux le voir le site est magnifique et parfaitement restauré malgré une bonne partie détruite, on peut facilement imaginer comment qui devait être beau tout tout tout. (©Ribéry style )
Je continue ma ptite ma balade en me rendant sur un autre site se trouvant à 3 kms, les temples de Plaosan
«Edifiés à la même période que le sanctuaire de Prambanan, ils combinent symboles et sculptures hindous et bouddhiques …le Plaosan Lor comprend deux temples principaux, restaurés et identiques, entourés de 126 petits sanctuaires et de massif stupas, aujourd’hui réduit pour la plupart à un tas de pierres … »
Je ne suis pas rentré because je ne voulais pas me disputer avec le gardien qui voulait me raquetter 50000 roupies alors que mon ticket d’entrée de Prambanan comprenait la visite de l’ensemble des sites.
En même temps, pour le moment j’étais en mode repos « maguy » car je m’en étais mis une bonne couche auparavant, besoin de récup en restant assis sur la becassine tout en visitant les alentours, sauf que, la pluie s’est invité…
Fissa fissa, je me trouve une gargote pour le déjeuné ou j’y passerais une bonne heure le temps que l’accalmie s’installe.
Puis je reviens sur mes pas vers Prambanan pour voir le site du Candi Sewu
«… qui tient son nom de « mille temples » du fait qu’il s’agissait d’un grand temple bouddhique central entouré de quatre anneaux de 240 petits temples « gardiens » Hors de l’enceinte, quatre sanctuaires marquaient les points cardinaux… Rénové, le temple principal possède une galerie intérieure aux niches finement sculptés et jadis ornées de statues de bronze. »
Ici pas de prob avec le gardien, je pourrais même garer mon brelon à proximité de l’entrée qui est normalement interdite aux deux roues, mais maguy….
Comme sur les temples de Prambana et Plaosan, les temples satellite sont tous détruit, et la restauration s’est faite essentiellement sur les principaux dont le plus grand, magnifique, d’un style complètement différent de Prambanan qui sont hindou alors que celui-ci est bouddhique avec ses nombreux stupas.
Par contre, changement radical d’avec ma visite matinale très fréquenté, ici, dégun de chez dégun ! En paix, merci Bouddha.
Pour parfaire cette journée culturelle, il me reste a trouver les temples du groupe Ouest qui se situe entre Jojya et Prambanan
« il comprend 3 temples, dont deux près du village de Kalasan sur la grande route de Jojya »
Je trouve le premier , le « candi Kalasan » « c’est l’un des plus anciens temples bouddhiques de la plaine de Prambanan (778), partiellement restauré au siècle dernier, il possède des sculptures détaillées… »
En le cherchant, je passerais devant une mosquée plutôt originale, puis le temple. Je ne suis pas rentré pour voir les détails préférant garder un peu de réserve pour les deux temples suivant, je fatigue…
Le candi Sari, un peu plus loin qui possède la même structure que les temples de Plaosan mais un peu plus ancien et dont les reliefs sculptés à l’extérieur sont en meilleurs états que ceux de Kalasan.
Un petit tour et puis s’en va à la recherche du dernier, le « Candi Sambisari », un peu plus compliqué a trouver mais grace a l’aide des locaux people…
« Dédié à Shiva, il pourrait être le dernier temple de Prambanan construit par la dynastie du royaume de Mataram . Découvert par un fermier en 1966 et remarquablement conservé, il était enfoui sous des couches de cendres et de poussières volcaniques, à près de 6 m en dessous de la surface des champs alentour . Le sanctuaire intérieur renferme un grand lingam et un Yoni (pénis et vagin stylisés hindouiste) éléments emblématiques des temples de Shiva . »
Juste au moment ou je trouve le temple, je me prend une bonne chavane qui m’oblige a m’abriter dans une gargote à proximité.
On dirait que la pluie vient me sauver à chaque fois que j’accuse le coup de fatigue puisqu’elle m’oblige à me mettre à l’abri et par conséquent, je récupère de l’énergie en attendant.
Plus tard, petite découverte du lieu.
Etonnant ce temple surtout par la conception en sous bassement , le tout agrémenté d’un groupe fille n’arrêtant pas de se prendre en photo dans un style très occidental, mélange des genres quand tu nous tieng.
Je me demande comment j’ai pu passer à coté de tous ces temples il y a 5 ans ? heureusement , depuis, ma façon de voyager c’est bien étoffé …
Lorsque je rentre sur Jojya, j’aperçois les mont Mérapi & Merbabu depuis la route (le Merbabu étant le plus petit), dégagé de tous nuage et plus loing, in my room.
Mardi 16 Décembre 2014
Je me lève à 4hrs du mat !
Deuxième visite au programme dans la région, le temple de Borodubur ,
El magnifico !
Celui la, je le connais déjà mais ce coup ci, je veux le faire au levé du soleil pour la lumière mais aussi pour espérer qu’il soit moins peuplé que la dernière fois pour prendre mes photos comme je le souhaite.
4hr30, gazzzzzzzzzzzzzzzzzzz pour 40kms de route .
5hr10 ! Oh putaow ! Je suis à la bourre pour le sunrise, il fait déjà jour. Quand j’arrive sur place pour acheter mon ticket d’entrée, on m’informe que le guichet n’ouvre qu’à 6h30 !
Oh shit ! shit ! et re shit !
Mon vier ! toussa pour ça, chuis un peu deg….bon bin ptit déj avec les locaux.
Mon voisin de table parle un peu l’anglish, nous échangeons quelques mots et c’est en lui disant que je ne pouvais pas trop marcher (toujours dans l’esprit de gratter une option) qu’il m’informe une possibilité autre que le classico guichet d’entrée.
« va voir le bureau de police touristique et tu leur explique ton cas, il te renseignerons »
J’y go et me présente devant un gars qui se demande ce que je fou la, bien entendu, no seupike english mais heureusement il y en à un qui baragouine.
J’explique maguy, ils discutaillent entre eux et le gars de me répondre
« rends toi à l’hotel Manohara (hotel de luxe au pied du temple), tu dis au poste de sécurité que tu viens pour visiter le temple en lui montrant ta guibole »
Et bé tous c’est passé comme sur des roulettes, je me suis même retrouvé avec ma bécassine sur l’allée qui mène droit au temple, que normalement, je n’ai rien a foutre la ! Que même que j’ me suis dis (©Ribery style) « mais k’ il est ou cet hotel, je vais pas monter la haut gratos ke meme ?
Jusqu’à ce que je me vois un gars en costume de groom de l’hotel qui rapplique en courant pour m’expliquer tout le baratin « faut payer, laisser la becane » etc
6hr du mat, le soleil est déjà levé depuis 30 mn mais c’est pas grave, j’ai eu le privilège d’être parmi les quelques touristes déjà présent, d’avoir le temple sans qu’il y ai la fréquentation habituelle, autrement dit, j’ai pu faire toute les photos que je voulais faire et profiter aussi du calme ambiant.
Une gavade ce temple ! Vraiment superbe ! Venir sur java sans passer par la case Borodubur serait comme une coupe de fraise sans chantilly ou encore, un aligot sans la saucisse de toulouse qui va bieng, les pieds & paquet sans les patates,
Pkoi je parles de boustifaille moi ? euhhhh
« A l’instar d’Angkor wat au Cambodia et de Bagan au Myanmar, Borodubur compte parmi les sites majeurs d’asie du sud-Est, ce monumental temple bouddhique à survécu aux éruptions du Mérapi, aux bombes terroristes, au séisme de 2006 en demeurant aussi beau et énigmatique qu’il y à 200 ans…
Il fut édifié entre 750 et 850….avec le déclin du bouddhisme et le déplacement du pouvoir à java Est, Borobudur fut abandonné peu après son achèvement et oublié pendant des siècles, enterré sous des couches de cendres volcaniques. Ce n’est qu’en 1815 alors que Thomas Stamfort gouvernait Java, que le site fut déblayé et que l’on découvrit la fabuleuse imagination et les prouesses techniques des constructeurs ….il a bénéficié d’une importante restauration entre 1973 et 1983 car l’imposante construction commançait a s’affaisser…. »
3 /4 d’heure plus tard……youhou houuuuuuuuuuuuuuuuuuu, le début de la marée zumaine rentre en scène. Elle va grossir au fil du temps, composée essentiellement de mioches venus en classe scolaire et comme sur Prambanan, ca va être le défilé de photo maton, selfies, questionnaire, etc….
Je me doute que ma tronche à du finir mille fois sur faceboul depuis deux jours…..
Les photos des stupas effectué, je commence la descente des 9 étages et la longue marche pour les visiter un par un.
« Le temple se dresse sur une base de 118 m de coté, six terrasses carrées sont surmontées de trois terrasses circulaires…vu du ciel la construction ressemble à un gigantesque mandala tantrique en trois dimensions….le monument était conçu pour représenter la vision bouddhique du cosmos commençant par le monde terrestre et montant en spirale jusqu’ au nirvana, le paradis bouddhique…. » ETC ETC
Je te mets un lieng (http://fr.wikipedia.org/wiki/Borobudur) , si tu as envi d’en savoir un peu plus sur les photos qui défilent
2h30 plus tard, au pied du moment je suis creuvé, à sec (470 m par terrrasse x 6 = 2800 metres sans compter les terrasses circulaire) sous une chaleur qui s’accentue de plus en plus.
J’irais me prendre quelques thés à l’hotel qui m’avait accueilli matinalement pour récupérer physiquement avant de reprendre le chemin du retour at home et me reposer quelques heure.
Dans l’aprem, j’irais fouiner sur Jojja pour shooter le talent artistique des graffeurs locaux et dans le Kraton ou j’y découvrirais une attraction ecologique, des « pédaterres », le contraire des « pédalos » en forme de coccinelle.
Le kraton étant l’ancienne place forte de la citée, tieng un lieng qui va bieng http://www.baliauthentique.com/java_de_a_a_z_kraton_yogyakarta.htm
Mercredi 17 Decembre 2014
Troisième objectif de visite, le volcan Mérapi
« Peu de volcan d’asie du sud-Est sont aussi évocateurs et destructeurs que le Gunung Mérapi . S’élevant à 2930 m au dessus de Jojya, Borodubur et Prambanan, cet énorme cône constitue une menace extrèmement proche pour des milliers d’habitants . Le Mérapi est entré en éruption des dizaines de fois au cours du siècles dernier . L’éruption de 2010 à fait 353 morts et nécessité l’évacuation de 360000 personnes. C’est officiellement le volcan le plus actif d’indo, presqu’un éloge pour un pays qui en compte 127 ! C’est de la station climatique de Kaliurang, à 27 kms de Jogya que se trouve le principal point de vue sur le Mérapi. »
Pour la deuxième fois consécutive, me voila à nouveau sur la route aux aurores, 5hr30 du mat….gazz en direction du village de Kaliurang.
Que je ne trouverais pas mais peu importe, y a toujours moyen de moyenner quelques soit le chemin d’accès….tout les chemins mènent à Rome, n’est ce pas ? Enfin, pour certain, on va eviter…
J’y verrais quelques vestiges détruit de la dernière éruption (maison) et en observant cette montagne dense en végétation, on n’a du mal a croire qu’elle soit si dangereuse .
7hr30, je me mets en route pour le retour sur Jojya et plus particulièrement, retour à la case immigration.
Je passerais devant un temple en pleine cambrousse qui ne figure pas sur mon guide, en même temps, ça se comprend étant donné l’état de celui ci, ne reste plus que les fondations mais il est toutefois protégé par un poste de gardien, comme quoi, les Indo ne négligent pas leur histoire.
J’arriverais pile poil pour l’ouverture des guichets , 8hr, de l’immigration ou je dois payer mon extension de visa .
J’explique pour les intéressés pour compléter les infos du blog que j’ai mis en lien ci-dessus.
Tu te présentes au guichet qui t’avait délivré un certificat de dépôt de dossier en lui présentant ce certificat et que tu viens pour payer
Il te rend ton dossier et t’indique ou tu dois aller payer, (guichet « cashier ») à l’opposé
Tu payes, et retournes voir le gars avec la preuve de ton acquittement.
Il te fait patienter devant un autre bureau pour prendre une photo maton et tes empreintes digitales.
Ensuite, normalement, tu dois revenir le lendemain pour avoir ton passeport avec la dite extension de visa.
Coup de bol pour ma pomme, le gars me dit d’attendre un peu
Ouh ouhhhhhhhhhhhhh, si je pouvais recup le visa aujourd ‘hui, ca m’arrangerait, comme ça je pourrais quitter jojya des demain matin de bonne heure.
30mn plus tard, le gars me dit, reviens demain ! arf !
Je gratte « ya pas moyen de l’avoir aujourdhui ? »
« Ok, reviens à 14hrs »…..youhoouuuuuuuuuuuuuuuuu again
Je suis sur qu’il aurait pu me le faire rapidement mais bon, on va pas chipoter….allez, retour en ville ou je vais un peu me reposer en attendant l’heure
14hrs, je suis devant le guichet, 10mn plus tard……hihaaaaaa, un petite binouze en soirée pour fêter mon extension jusqu’au 24janvier.
Au final, j’ai eu mon extension au bout de 2 jours et sans avoir attendu le délai de 7jours comme me l’avait indiqué l’immigration de Bali confirmant ainsi les renseignements du blog.
Entre temps, dernier fouinage sur Jojya avec cette culture artstreet (y a des graffeurs talentueux dans le coin), une caisse d’un autre age toute poussiéreuse sous le tronçon d’une voie rapide (ford falcon) qui m’a bien inspiré, un avion posé en plein centre ville sur une estrade (je voyais sa queue depuis ma chambre, kézaco ? délire d’un propriétaire foncier ) et au détour d’un quartier, rencontre de plusieurs cortèges de gens-gens costumé en traditionnel in the street…
Jeudi 18 Décembre 2014
Un dernier ptit coup d’oeil depuis mon balcon sur le Mérapi, je quitte Jojya vers 8hrs pour Wonosobo en direction des montagnes, à 110 kilo.
Un bon petit trajet avec ses odeurs communes qui me permettent d’affiner mon entrainement « apnée »
De ce coté la, Java n’a rien a envié à l’asie du sud et ses vieux machin « tata » qui roulent toujours et emboucane la planète…..
Tieng, une odeur inhabituelle, quand je passe devant un étalage séchant au bord de la route…. du tabacs !
Fin de matinée, j’arrive dans cette nouvelle destination et après avoir démarché 5 hotels, je trouve le bon compromis chez « Mulyo Aji hotel »
pour 150000 roupies, wifi, ptit dej et bien plus calme que les autres .
L’insolite de l’hotel, une voiture de poulaga ayant squatté le parkinge dont je n’ai pu m’empêcher de shooter. Juste après cette tof, le temps à commencé ça viré de bord, je me suis vite empressé d’aller visiter un peu la ville mais ce fut trop tard et badaboum, bonjour la flotte.
Vendredi 19 Décembre
Wonosobo ?
« A 900 m d’altitude dans la chaine montagneuse du centre de l’ile, cette bourgade typique possède plusieurs atouts : un climat agréable, un marché animé, de bons hotels et la possibilité de visiter Dieng dans la journée »
Ce qui m’intéresse c’est le plateau de Dieng.
La veille, avant d’arriver sur la ville, j’ai du mettre ma veste tellement le climat était « agréable » et j’ai vite compris au vu de la masse nuageuse s’accumulant sur les hauteurs ou se trouve l’objet de cette étape, qu’il va falloir y aller de bonne heure ?
Aussi, quand je suis arrivé à l’hotel, j’ai profité de la présence d’un gars à la réception qui baragouine le rossbeef pour m’en servir d’interprète
« Demani je veux monter sur Dieng, quelle est la meilleure heure pour s’y rendre ? »
Et les locaux qui connaissent bien leur région,
« Vas y pour le lever du soleil, normalement, cela devrait être clair mais après le temps change, par contre, méfi, ça monte et virole velu »
4h50 du mat, je quitte Wonosobo au calme pour une belle ascension sur une route effectivement viroleuse mais qui m’offrira un beau point de vue sur la vallée avant d’arriver sur ma destination finale
« Le pestaculaire haut plateau de Dieng (au dessus des dieux ) est le plus ancien sanctuaire d’architecture hindoue à Java. Plus de 400 temples, construits pour la plupart entre les VIIIe et IXe siècles, couvraient ce plateau à 2000 m d’altitude. Abandonnés, ils tombèrent dans l’oubli jusqu’à leur redécouverte en 1856 par l’archéologue Van kinsbergen. D’une grande importance archéo, ces temples à la fois massifs et sobres n’ont pourtant rien d’impressionnant pour le néophyte . C’est le superbe paysage qui constitue la principale raison du long trajet jusqu’à cette région isolée… »
Je suis sur place à 5h30, je n’ai mis que 40 minutes pour me farcir les 25 kilo viroleux, gazzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz…
Passé la « porte d’entrée » et la ligne de crête restante d’un ancien volcan, la caldeira s’offre à la vue et dévoile un magnifique paysage parsemé d’une brume matinale qui donne tout son charme au lieu. (wow, quelle phrase ! c’est jolie heing ? si si c’est mon neuronne qui à pondu ça)
Je m’empresse de trouver rapidement le site culturel principal de Dieng, le sanctuaire d’Arjuna pour profiter d’un semblant de soleil levant.
« les cinq temples pincipaux qui forment le sanctuaire sont dédiés à Shiva et portent comme les autres temples du coin, les noms des héros des wayang de l’épopée du Mahabharata : Arjuna, Puntadewa, Srilkandi, Sembadra et Semar. Tous, possèdent des portes en forme de bouche et fenêtres en cloche… »
Pas très difficile a trouver et surtout libre d’accès car à cette heure ci, le « ticket counter » est encore en train de dodoter.
Il est clair que pour un néophyte, j’ai vu bcp bcp bcp plus impressionnant ces dernières années et encore ces jours ci mais le cadre reste quand même très beau, je ne vais pas faire la fine bouche, j’ai bien aimé le tout qui à son importance historique dans un cadre magnifique.
Un peu plus loin, y a qu’a suivre l’allée, un autre temple celui de Gatutkaca….
Puis je retourne sur mes pas, pour retrouver becassine car j’ai assez marché, ça suffat comme çi.
Direction les hauteurs qui dominent la caldeira ou on aperçoit au loing des fumerolles, j’en verrais bien d’autre au cours de mon exploration matinale, on dirait que le secteur est une cocote minute !
Cela dit, les Indonésiens ont su récupérer cette énergie géothermique propre pour la transformer en électricité. (il y a une une usine de transformation)
En filant sur le village de Sembungan et son lac, j’aperçois un volcan, lequel ? Ma fois ! Puis la vallée et enfin le village, il parait qu’il y a un point de vue spectaculaire sur la vallée de wonosobo et plus loin, par temps clair, le volcan « Merapi », at the sunrise time…
Merdouille, il faut marcher 30 Mn pour accéder au point de vue , maguy ? t’en penses quoi ? …..
ptit con !
Un ptit thé et une espèce de galette au tempé (graine de soja cuite) fera l’affaire.
Ensuite, je retourne au village de Dieng en m’arrêtant tout d’abord au temple bouddhiste de Bima
« il est unique sur Java : ses Kudu (têtes sculptées) semblent des spectateurs épiant à travers les fenêtres »
A proximité, il y a la visite (payante) d’ un des cratères volcaniques fumant avec ses boues bouillonnante. J’ai tenté d’y alller pensant qu’il n’y aurait dégun à l’entrée mais….. »hey mister mister mister » et comme je n’ai pas envie de raquer 25000 roupies car rien ne me garantie l’acces pour maguy ? …
En parlant de racket, anecdote :
Après le cratère, je voulais tenter de voir le lac Telaga Warna, juste avant Dieng, il ne se voit pas de la route car il est caché derrière une ceinture forétneuse.
«Ce lac superbe révèle des bleus turquoise et cobalt du aux dépots de sulfure en ébullition tapissant les berges…. »
Mon guide m’annonce qu’il faut payer 8000 roupies,
Ok, jy go et quand j’arrive à proximité du ticket counter, un gardien m’annonce 100000 roupies .
Mouais, c’est sla ouiiiiiiiiiiiiiii ! question ? vous avez craqué ?
Je risque pas de payer cette somme pour aller shooter un lac, non mais sans dec.
Je lui montre maguy et fait mon peuchère parce que je ne peux pas trop marcher et patati et patata…
Le gars prend peur, choqué et va voir son collègue du ticket counter….mdr
Il m’appel, je montre maguy une nouvelle fois et la, comme par magie, il me fait payer 5000 roupies ! Cette réduction est surement du au fait que nous avons parlé de foot…allez l’OM !
Pendant ce temps, le premier gars prend deux liasses de ticket d’entrée pour me montrer les prix.
Donc, une pour les touristes blanc à 100000 et l’autre pour les locaux à 5000….sans commentaires.
Passé cette épisode, il suffit de marcher une 50aines de mètres pour sentir une odeur d’oeuf pourri (souffre) et voir le lac en question.
Retour au village, me reste a faire l’autre coté du coin et deux sites.
Celui de Candradimuka qui est un cratère/lac ou je me retrouverais vite sur une route typé moto-cross bien humide.
Ah au fait, jusque la, le temps était pas mal mais c’est en train de virer petit à petit, il n’est que 8hr30 .
Finalement, je rebrousserais chemin car trop galère et comme je n’ai pas envi de me foutre au tas.
Ca me donnera l’occasion de shooter autre chose comme ces goss et la vendeuse de « saté » au poulet accompagnée de son riz cuit dans une feuille de banane à la noix de coco sur un lit de sauce cacawète, parfait pour un encas.
Je continue mon exploration un peu plus loin pour découvrir les champs de patates…
M’enfin je suis venu surtout pour voir un autre cratère /lac ou je me suis retrouvé encore une fois en pleine galère motocross glissante, d’autant que la pluie s’est finalement invité à la fête parcimoni
Allez hop, demi tour, retour maison pour passer la journée devant mon ordi a fignoler mon nouveau blog puisque pas trop le choix, dehors, l’arrosage automatique ne s’est arreté qu’en milieu de soirée.
Ah la montagne, ca vous gagne…..mais mouille…..pffff….., m’enfin, la satisfaction du devoir accomplie avec cette belle visite matinale qui en valait vraiment la peine.
Samedi 20 Décembre
L’anecdote du matin
5h30 du mat, on tape à ma porte…
OUAISSSSSSSSSSSSSSSSSS, qui c ???
« Breakfast mister »
A Probolinggo, ils m’avaient aussi fait le coup.
Il faut savoir qu’en Indo (comme dans toute l’asie d’ailleur), les gens se lèvent tres tôt, avec le soleil qui décolle, justement, à 5hr 30. Finalement je commence a prendre le pli moi aussi en me levant de bonne heure puisque de toute façon, je ne suis pas en voyage pour faire des graces mat.
Je trace la route, il est 6h30 avec le soleil, contraste étonnant d’avec la veille bien chargée en flotte cela dit c’est un gros classique de la mousson, matin soleil et aprem flotte.
Prochaine étape, Cilacap à 130 kilo pour rejoindre la mer.
Un beau trajet ou j’aurais aimé faire plus de shoot qui s’y prêtait mais on ne peut pas tout faire heing ?
J’arrive en milieu de matinée, comme d’hab, le temps de trouver rapidement un hotel (Liana hotel) à 175000 roupies, tv, clim, wifi et hop, je file découvrir le lieu.
Je n’ai aucune information sur Cilacap, il me fallait un coin à mi chemin entre Wonosobo et Pangandanran qui sera ma prochaine étape/repos et c’est en calculant les distances sur gogole map que j’ai vu la citée en pensant que ca pourrait être intéressant de visiter le coin en une demi journée.
Comme toute cité bordant la mer, il y a forcément des pêcheurs mais à ceux-ci, cette fois ce rajoute un port pétrolier ? il y a des tankers au large…. Confirmation au cours de mon explo en découvrant des grosses cuves comme celle du port de fos sur mer.
Quelques bons sujets de shoot m’occuperont et ce qui devait arriver, arriva….
En visitant des ports, je savais qu’un jour ou l’autre j’allais tomber sur un retour de pêche qui me déplairait, les requins….
J’aime cet animal, va savoir pourquoi, il m’a toujours fasciné et plus encore après l’avoir rencontré quelques fois alors quand j’ai vu ce dechargement du navire, la pesée et le transfert sur les camionnettes….arf
Je demande à un gars si c’est pour le bouffer qui me répondra dans la positive. Je remarque que tous on leur ailerons, une partie que les chinois apprecient pour leur pseudo vertus aphrodisiaque….j’ten foutrais moi ! Espece de bande mou ! Je me doute que le commerçant ne va pas se priver de cette manne finançière ?
J’ai vu des docs tv montrant le carnage de cette peche ou tu vois des pecheurs, remonter l’animal à bord, découper les ailerons et balancer le requins depourvu de ses membres, encore en vie ! L’horreur !
Que faire ? Que dire ? Qui je suis pour juger des gars qui ramènent le produit de leur labeur pour vivre ? Moi le blanc bec qui exibe son matos photos qui suffirait à lui seul, nourrir leur famille durant une année aux bas mots….
Bref…je shoot pour te partager mon état d’âme, je me barre avec un «pincement » momentané, ce qui ne m’empêchera pas d’aller me farcir un demi kilo de calamar au barbeuk un peu plus tard….paf !
Apres ce bon petit cassage de bide, me ferait encore une petite virée jusqu’a ce que le coup de bambou de derrière le teston me fixe, autrement dit, il est l’heure d’aller siester pour récupérer de l’energie après tous ses kilomètres depuis Wonosobo.
Au réveil, un classique de la mousson….déluge.
Tia compris maintenant pourquoi je ne prends plus de repos quand j’arrive dans une ville et repars aussi sec la découvrir ?
Simplement parce que le temps m’est compté avant d’avoir la pluie sur la tronche.
Uf uf uf, ké carnet de route a rallonge, jte jure….houlala, j’en voyais plus la fin….
Demain, je file sur Pangandaran, une ville que je connais pour l’avoir visité il y a 5 ans.
A suivre….
D’ici la, portes toi bien, passe une excellente fin d’année et comme on dit chez moi, en Provence
» A l’an qué ven, qué se sima pas mai que siguem pas mens »
(À l’année prochaine, que si nous ne sommes pasplus, nous ne soyons pas moins ! )
tchuzzzzzzzzzzzzzzzzzz
Eric
Hola collègue voyageur !
Merci pour le partage de tes belles aventures et photos superbes, je me régale, ça me renvoie à mes souvenirs de voyages. A ce propos, voici un petit texte de Baudelaire (le voyage), qui j’en suis sûr, te parlera comme il me parle depuis qu’on m’en a fait part avant mon 1er tour du monde :
« …un matin nous partons, le cerveau plein de flamme,
le cœur gros de rancune et de désirs amers,
et nous allons, suivant le rythme de la lame,
berçant notre infini sur le fini des mers
… … …
mais les vrais voyageurs sont ceux-là seuls qui partent
pour partir ; cœurs légers, semblables aux ballons,
de leur fatalité jamais ne s’écartent,
et sans savoir pourquoi, disent toujours : Allons ! »
Que ce récit t’accompagne dans ton voyage, collègue voyageur !
à biengggtôt 😉
Eric V.
Hitman
Toujours autant de plaisir à lire et à regarder !!! Bonne année mon toph !!! Biz