Salamat pagui (bonjour du matin) & Selamat tahun baru (bonne année mon cher lecteur, meilleurs voeux)
Dimanche 21 Décembre 2014
Le copieux petit déj englouti, je quitte Cilacap vers 7hr30 pour Pangandaran à 90 kilo, LA station balnéaire de Java.
Une belle route sans trop de surprise « jusqu’à ce que…. »
Je roule tranquille dans un beau décors de rizière qui m’interloque, plutôt inondé ? à l’habitude.
Confirmation un peu plus loin lorsque j’arrive sur des habitations qui ont les pieds dans l’eau, je m’arrête à nouveau pour la pause shooting car le moment est unique. Des pêcheurs avec leur filet s’activent au pied des maisons alors que d’autres emploient une technique bcp plus simple.
Une batterie de bagnole en sac à dos reliée à un espèce de bras et un coupe jus, le gars se promène dans l’eau en balançant de l’électricité ou bon lui semble et si le poisson passe à ce moment la, il reçoit une décharge …. Et hop , in the filet !
Cette pause photo mérité, je continue ma route « jusqu’à ce que…. »
Je rencontre un embouteillage.
Mais que se passe t’il madame persil ? je double le tout « jusqu’à ce que…. »
Ah ouais, d’accord ! La route inondé oblige une circulation alternée pour tout le monde, je m’arrête un moment pour observer la scène qui se présente mal.
Je vois les mobs qui s’engagent dans la traversée et a voir le comportement des conducteurs, la route est jonché de nids de poule ce qui occasionne des pertes d’équilibre, de plus, lorsqu’ils croisent une voiture, ils reçoivent une vague genre tsunami qui n’arrange rieng….mais bon, ils ont leur deux guiboles….eux.
Bref, je ne réfléchis pas longtemps sur la situation car dans le cas le plus extrême, c’est la gamelle dans 20 cm de flotte au minimum. Dans ce cas, non seulement tous mon matos photos & ordi serait HS mais le pire serait pour « maguy » qui elle aussi à ses composants électronique…ce qui me ferait passer de « Steve Austin » à « Hector Barbossa » (comprendé qui pourra 😛 )
Je regarde quelques gars autour de moi, assis tranquillou, qui matent la scène et ton conteur, of corse…
Une discussion de sourd et muet s’engage
« oh, je fais comment moi ? »
L’autre : « bin vas y ! »
Moi : « t’es fou, regarde maguy »
L’autre : « oh putain les gars, regardez le blanc bec »
Moi : « owe ! ya pas un autre chemin ? »
L’autre : « ouais, tu fais le tour »
Et shit shit et re shit ! Je comprends très vite à quoi il fait allusion
Sur gogole map, j’avais fais une estimation pour voir les diverses possibilités de route, je sais donc que ca va me rallonger copieusement, mon vier !
Bien entendu, il va s’en dire que mon vier ne fait pas parti de l’estimation, c’est juste une expression typiquement marseillaisse… euh….
100 kilo plus tard, rien que ça !
Le signe révélateur qui ne trompe pas quant à la bonne direction emprunté sera le croisement de plusieurs groupe d’harleytiste et dont certains pseudo motard possède le pickup de marque américaine pour transporter la bécane ….je te raconte pas le niveau de vie de ses gens.
Ceci dit, j’ai le souvenir de Pangandaran qui était une station balnéaire prisé par les Javanais de toute classe sociale.
J’arriverais sur place en début d’aprèm, cette ralonge n’ont prévu m’a flingué.
100 kilo en France n’est pas grand-chose mais ici, c’est une autre tournure. Depuis que je roule au pays, je crois que le seul trajet ou j’ai pu tenir une moyenne de 60km/h fut lorsque j’ai débarqué sur Java en direction de Probolinggo ensuite cela n’a été que du 40km/h, voir moins.
Pourtant, il y a des portions de trajet qui permettent de tracer à 70/80 mais ce qui flingue la moyenne, ce sont les ralentissements du au camion/mini bus, par exemple, qui n’avancent pas et bloquent la circulation et je te parles même pas du passage à travers village.
Ces ralentissements créent des situations hyper dangereuse puisque les conducteurs doublent n’importe comment et n’importe ou. Ici, la loi du plus gros le plus fort prend tout son sens et la moindre faute d’inattention peut se payer cash direction la ou tu sais.
La aussi, l’Indonésie n’à rien a envier à l’Inde. Finalement, pas mal de similitudes avec ses deux pays et certainement que les invasions, à l’époque moyenageuse, Hindou ont du laisser des traces, génétiquement parlant ?
Donc au final, ne pas rouler plus de 200 kilo par trajet, qu’en il y a le choix, est une nécessité vitale car au delà la baisse de concentration commence a agir, avec en prime, le mal au fion qui s’accentue.
OLA ! sacré parenthèse, reprenons silvouplé
Je me dirige droit sur la guesthouse qui m’avait accueilli il y a 5 ans, le «Mini tiga »
La patronne des lieux est une française qui vit ici depuis 30 ans, je lui ai envoyé un mail 6 jours plus tôt pour réserver car je sais que le week end, l’endroit est très fréquenté. Elle ne pouvait rien me promettre puisqu’elle ne prend plus les résa, la guest fonctionne au jour le jour « mais viens quand même »
Les deux managers sont au courant de mon mail et lorsque j’arrive, bingo, il y a une chambre pour moi, la même que j’avais eu lors de mon précédent séjour. 100000 roupies, fan, wifi, breakfast et un must, thé ou café à volonté .
Je compte rester ici 3 nuits
Un peu plus tard, le temps est venu pour Bécassine de recevoir un bon check up (vidange, pression des pneus, graissage de chaine…) car depuis que j’ai quitté sa ville natale, Denpasar/Bali, elle m’a déjà trimballé sur 2700 kms. Il faut la bichonner la titine, yen a encore pas mal a faire…
cout de l’opération, 48000 roupies, soit 3,20 euro.
Le soir venu, après la pluie rituelle, j’irais choper le Sunset inattendue sur la beach.
Lundi 22 Décembre 2014
A Pagandaran
« Située sur un isthme étroit, avec une large bande de sable de part et d’autre et un parc national couvert d’une épaisse foret sur le promontoire voisin, Pagan et la première station balnéaire de Java. Eloignez vous du centre pour découvrir un paysage cotier intact..La forte houle qui déferle en permanence sur la plage immense ne favorise pas la baignade mais il est des endroits plus abrités le long de la cote. En revanche, ces rouleaux sont parfaits pour le surf…Durement touchée par un tsunami en juillet 2006, Pangan à repris son activité et il reste peu de traces de la catastrophe… »
Non de diou, comme le village a changé depuis 5 ans !
Le centre névralgique de la cité, qui longe la plage principale s’est considérablement engorgé d’hotel, de ce coté la, je peux comprendre le développement vu que l’endroit est un must pour les Javanais mais ce qui me choque est de ce qu’ils ont fait de la plage…
Autrefois, quand tu empruntais « la promenade des Indos », il y avait quelques restau et hotel ou tu pouvais t’y arrêter pour déjeuner, siroter un verre avec la vue sur la plage, la mer.
Now, pour voir la mer, il faut traverser un tas d’échoppes commerçante, construite à la va vite sur la beach, avec du bambou et des baches en plastoc, qui gachent complètement le lieu. « La promenade… » est devenu une simple route commerçante, sans âmes.
Déçu ! Ce n’est plus le petit coin sympathique que j’ai connu et qui m’avait bien plu.
Bref, je suis venu ici pour reposer le corps et l’esprit pour la suite de mon périple, loin d’etre finito, mais aussi pour shooter du surfer ?
Ce matin, après avoir vu ce que je t’ai spitcher ci-dessus, je file voir si je peux voir du « Brice de Nice » local à l’oeuvre.
Sous les conseils avisé de Yann, un surfer français qui loge à la guesthouse, je file voir la plage plus à l’ouest du village qui développe de grosse vague et peu être des pratiquants ? Je trouverais à la place, des pêcheurs.
Retour au centre.
Oh salette ! tout ce monde ? Mais pourtant nous sommes en semaine ?
Je sais que les wikinjes l’endroit est prisé mais la ?
Bin en fait, les minots sont en vacance jusqu’au 5 janvier et donc, certaing parents aussi, beaucoup même. C’est la que tu rends compte de l’évolution d’un pays, il parait qu’il y a de plus en plus de classe dite « moyenne ».
Comme tu peux le voir sur les tofs, il y a de tout pour satisfaire le vacancier, cela va de la location de planche « bodyboard » au Quad , de la promenade en boat traditionnel au chwal sans oublier la boustifaille de toute sorte.
J’observe tout ce grand n’importe quoi à la sauce asiat, il n’est que 7h30 du mat, lorsque …
« salut, je m’appel « untel » et je suis prof »
Ah !
Oula, zeb, soit plus aimable, reveil toi …
Le gars voulait taper le bout de gras, alors nous avons échangé quelques minutes entre gens bien éduqué et puis je me suis échappé car ce matin, mes yeux sont en ébullition, cherchant l’insolite, la photo !
Je file voir un peu plus loin, sur une autre partie de la beach car j’y ai vu au loin un surfer….
Essayant de s’amuser parmi les promènes-couillon qui partent et reviennent sur la plage.
That’s all pour this morning et dans l’aprèm, après le sieston, petit tour du coté des pêcheurs, de l’autre coté de la baie ou il y a un parc naturel, je n’y suis pas rentré mais juste à coté, des bamby en pleine liberté qui trainent parmi les locaux .
Lorsque je reviens sur la « promenade des indo », je fouine un coté ou je ne suis pas allé en matinée des fois que je trouve l’insolite de l’aprèm ?
Des cerfs en train de fouiller les poubelles au beau milieu de la populasse ! Voila l’insolite !
Ca m’a fait penser, une fois de plus à l’Inde avec ses vaches qui déambulent in the street et qui bouffent tous ce qu’elles trouvent de comestible dans les poubelles, même le carton y passe…
La fin de journée approchant mais surtout la pluie, je retourne sur la plage pour voir les surfers.
Pas longtemps puisque l’averse à pointé son nez et un peu plus tard, l’autre précité, nous a fait un caca délugesque qui causa une belle inondation de la guesthouse.
Mardi 23 Décembre 2014
Aujourd’hui, je file voir le petit port de pêche de l’autre coté de la baie.
Pour commencer, je tomberais sur un fisherman lançant son filet depuis la plage. J’observe qu’a chaque remonté, ses prises se limite à du plastoc et des morceaux de bois …
Pendant ce temps, juste a coté, séance pose souvenirs entre copine.
Le port de lui même n’ayant rien d’intéréssant, je file voir ailleurs une autre forme de pêche traditionnelle.
Le boat part déposer un filet au large puis ramène les deux bouts sur la plage. Ensuite de chaque coté, des groupes de workers tirent le filet petit à petit, ce qui permet d’emprisonner au fur et à mesure le poiscail qui passe par la … tu vois le topo ? Dure labeur.
J’imagine que vu le nombre de travailleurs sur l’opération et vu la prise finale, ils n’ont pas du avoir bcp de sousous a se partager.
Afternoon time, toujours après le sieston qui passe bien (je fais le plein d’énergie) direction un autre lieu que je ne connaissais pas, une plage qui se trouve à 15 kilo de Pangan.
Un superbe endroit qui dénote totalement d’avec l’autre, ce qui rejoint les dires de mon routard. Ici, l’endroit est bcp plus naturel, si ce n’est ce dépôt d’ordure qui se retrouvera forcement dans la flotte etc etc…(te ferais pas de prose sur cet état de fait, c’est ainsi, il y aurait bcp trop a dire mais la, maintenant, pas envie….)
Hop, un beau petit sujet de shooting, la vespa. Celle ci, parfaitement restauré avec gout. En Indo, les vespas sont légion mais même si j’aime l’engin ca reste de l’italien, fiabilité ? euh….si si les puristes ! J’en vois régulièrement sur le bord des routes en train de galérer pour démarrer ou autres….Honda powar, moi jte l’dis, et pi c tout ! 😛
Mercredi 24 Décembre 2014
Tcheu de con, déjà Noel !
Alors, j’avais prévu de me barrer de Pangan ce matin mais, c’est ce qui fait le charme de mes voyages en solo, je fais ce que je veux avec myself hé hé, donc je reste une nuit supp car, à la guesthouse, il y a une ambiance vraiment très sympathique me rappelant aux bons souvenirs d’il y a 5 ans.
En l’espace de 2 jours, un bon petit groupe de backpaker s’est créé, alors du coup, passer le réveillon de noêl ensemble était une évidence plutôt que de retourner seul dans mes bois…ca peut attendre.
Ce matin, après le must du must de Pangan, le BANANA PANCAKE de Tissa ( la manager de la guesthouse),
nous allons au marché pour dégoter du poisson. Ce soir, les copains Indo se chargeront de le faire cuire au barbeuk. Incroyable, un des vendeurs de poiscail se rappellera de ma présence lorsque j’etais venu en acheter un lors de mon précédent séjour…il parait que les indo sont très physionomiste.
Nous prendrons du « black sniper » pour un poids total de 9kgs et pour un cout final de 360000 roupies soit 24euro.
En aprèm, petite baignade dans une cascade qui ne manque pas de chien, un vrai chat…..euh, un vrai spa et ensuite nous irons faire un petit tour chez un copain de Yann qui possède une guesthouse à 15 kilo de Pangan. Ici, l’endroit est quasi desert, un véritable havre de paix tenu par un Breton d’origine.
Le soir venu, le barbeuk pu se dérouler sans accroc (pluie) et fut une tuerie, comme prévu.
Quand j’ai expliqué aux indos que j’avais fais deux soirées de ce type sur la plage il y a 5ans, le poisson grillant sur les braises de cocotier et ambiance guitare/binouze ….
« wow ! aujourd’hui ce n’est plus possible », tu métonnes…
Un excellent repas de Noêl très chaleureux.
Moi qui suis de nature sauvage quand je voyage en solo et n’aime pas me mélanger à mes semblables, il faut croire que cette guesthouse à le don de faire plier mes principes pour la deuxième fois.
Jeudi 25 Décembre 2014
Mon cadeau de Noel étant passé, je me lève aux aurores, Tissa me préparera mon dernier « Banana Pancake », au-revoir & take care et puis Gazzzz vers 7hr30.
Ce matin, première étape/ 3 jours pour finir ma visite de Java. Suivant mon plan de route, il faut que je prenne le bateau pour l’ile de Sumatra, Dimanche 28.
Direction Garut à 130 kilo.
Ici tu peux voir le niveau d’eau dans les rizières. Depuis 2 jours, je psychote car il y aurait dans le centre de l’ile, la ou je me rends, bcp plus de flotte et que certaines routes seraient inondé ? A quelle sauce vais-je être mangé ce coup-ci ou plutôt, quelles péripéties m’attendent ?
Finalement, tout c’est bien passé de ce coté la, par contre au niveau circulation, grosse galère.
Pas la peine de t’expliquer, ça me prendrait trop de ligne, mais en gros c’est de la circulation à l’asiat pure et simple ou chacun voulant avancer plus vite que l’autre alors que la route ne le permet pas.
Au plus gros du « w-ail », j’entends arriver une sirène de flic, je m’écarte comme tout le monde pour le laisser passer mais aussitôt je le colle au train pour profiter de son aura populaire…..hip hip hourra…..!
Finalement, je me suis banané dans mon plan de route, je n’ai pas vu un panneau qui indiquait la direction de Garut, j’aurais pu prendre un autre trajet mais ca m’aurait fait faire un aller/retour inutile, je lâche l’affaire et trace direct sur Bandung, qui me rapprochera de ma deuxième étape.
J’arriverais dans cette métropole industrielle de 8 millions d’habitants vers 14 hrs après 200 kms épuisant de concentration.
Cette photo, sera la dernière du jour.
Ce n’est pas la mondialisation « made in Franchich » que j’ai voulu montrer mais plutôt le ciel qui d’un coup c’est mis a virer de bord.
A ce moment la, je suis bloqué dans une file de voiture attendant le passage au feu vert lorsque commence a tomber quelques gouttes de pluie que si tu les chopes sur le visage, tu bénéficie d’un bon gommage gratos.
Et la je me dis, chuis dans la mouise…le temps d’avoir cette pensé pleine de bon sens, dans l’cul lulu, le déluge me tombe sur la tronche, mon vier, au secours….mais putain de feu rouge ! Mais dégage !
30 secondes plus tard, le feu vert est bien passé, merci, culé, la douche était déjà prise, ne manquait que le shampoing. Pendant ce laps de temps, j’ai pu protéger le sac « electronique » mais je n’ai rien pu faire pour celui des vetements….
Lorsque j’ai pu sortir de la file de voiture, je rejoins les autochtones qui se sont arrêté sous les arbres (que tu peux voir sur la tof), je sors mon pancho de pluie que j’avais laissé sous la selle (erreur), protège les sacs comme je peux et j’attendrais que satanass veuille bien se calmer…
Je te laisse imaginer la scène qui à duré 20 minutes….interminable.
Un peu plus tard, je reprends la route à la recherche d’un hôtel, tant bien que mal, qui sera l’Hotel Arimbi, pour 215000 roupies, fan, wifi, ptit déj.
Dans la chambre, s’en suivra une séance de séchage au ventilo et une bonne douche bien chaude.
Je le savais, le père joyeux est une ordure, espèce de satanassss, merci pour le cadeau du jour ! 😛
Vendredi 26 décembre 2014
Je quitte Bandung de bonne heure, en passant devant la mosquée et ces énormes minarets, pour la ville de Bogor et son jardin botanique. 120 Kilo de trajet.
Sur la route, in the mountain, je ne me ferais pas kiker une deuxieme fois.
Des que j’ai vu le temps qui prenait une autre tournure, hopeula, range toi la et enfile moi ce poncho qui me rend si sexy….mouais 😉
La région est connu pour ses plantations de thé mais ce qui m’interpelle le plus, c’est le bouchon de BAR qui sévit ?
Durant 20 kilo, en descendant la vallée , une file ininterrompu de véhicule qui n’avance pas jusqu’à ce que j’arrive au problème du bouchon, comme la veille, la route nationale deux voies c’est transformé en autoroute fictive !
A Bogor, j’arrive en fin de matinée au sec et grand soleil. Ca fait plaiz ! Je me met en quete d’un hotel nuitée.
Après 1H30 de recherche, accompagnée du blond qui cogne dur, dans cette cité ou le trafic routier n’à de cesse que de s’accentuer au fur et à mesure que je me perdrais, je fini par trouver le bon compromis.
Ici, partie en fumée les mini prix de la « Mini Tiga » de Pangan, adieu berthe !
Je m’arrête chez Wisma Pakuan guesthouse, pour 275000 roupies (18euro) la room donnant sur un jardin, au calme, tv chaine amerloch, wifi, et le détail qui tue, un lavabo avec un miroir dans la sdb.
De mémoire, c’est la première fois que j’ai une chambre équipée de la sorte depuis que j’ai débarqué sur Bali, faut dire que les indo ne sont pas trop barbu…serait-ce la raison ?
Je me repose un peu en pensant que le blond allait tenir jusqu’au soir ce qui me permettra d’aller visiter un peu plus tard.
Heing ? Quoi ? le soleil ?
Merdouille, après 30 minutes de pause, je le vois déjà se barrer le bougre et dans ce cas, je sais déjà ce qui va se passer.
Je ressors rapidement pour aller faire le plein d’essence et lorsque je reviendrais sur mes pas, j’ai juste eu le temps de trouver un restau bord de route pour me mettre à l’abricotier.
Je profiterais du moment pour me restaurer le bidon à l’aide de pasta/tofu accompagné d’un bon milshake d’avocat, déliciouz ! Et d’utiliser les éléments pour de la création photographique.
Dans la serie qui suit, tu as une photo prise depuis le restaurant qui donne sur un cours d’eau, au depart de l’averse et la même prise juste avant que je quitte les lieux, mate la différence….
La pluie ne s’arrêtera qu’en milieu de soirée et j’ai du rentré at home en poncho ou je n’ai plus bougé. La aussi, je profiterais de ce blocage pour étudier d’autre alternative de route pour la suite de mon périple.
Il était prévu qu’après Bogor, je rejoigne le port de Mérak et y passer la nuit. Le lendemain, je prendrais le ferry bo-At pour filer sur l’ile de Sumatra. Le plan de route m’annonçait un trajet de 160 kilo.
J’ai modifié toussa pour aller sur Carita, à 175 kilo, une station balnéaire qui se trouve à 60 kms de Mérak mais qui à l’avantage de m’offrir autre chose qu’un port de ferry et une opportunité qui pourrait peu être m’intéresser, a voir sur place.
Samedi 27 Décembre
Je gazz a 7hr.
PUTERELLES de trafic ! Bogor n’est pourtant pas une très grosse ville mais sa périphérie n’en finissait pas . Un bordel monumental ou la encore, la moindre erreur se paye cash !
Une fois de plus, j’anticipe la douche froide en me mettant rapidement à l’abris sous une station service pour m’équiper comme il se doit.
J’attendrais un petit moment que le gros soit tombé puis je continuerais mon chemin malgré la faible accalmie.
Je n’aime pas rouler sous la pluie car trop d’incertitude sur l’adhérence des gommards, mais en fin de compte, ici, j’y ai trouvé un avantage.
Sur la route, il y a bcp moins de circulation et quand tu passes à travers village, ya dégun ! En gros, tout le monde reste au sec.
A Carita, il est midi 30, la troisième tentative d’hotel fera l’affaire pour 150000 roupies, fan et breakfast, sans wifi. Hotel Yussi. Le patron parlant anglais.
Nous discutaillons, il n’en revient pas que je viens de Bali avec ma bécassine, d’ailleurs ce n’est pas le seul, je fais souvent l’objet de curiosité quand les gens lisent ma plaque d’immat.
Je lui dis que si je suis venu sur Carita, c’est parce que je sais que d’ici, il y a la possibilité d’aller visiter le volcan Krakatau qui se trouve au large, en pleine mer.
L’historique de ce volcan
« a l’instar de pls autres volcans, le krakatoa conserve une place particulière dans la mémoire collective pour les dégats qu’il causa. Transformant le jour en nuit, son éruption entraina en 1883 sa propre désintégration et provoqua des tsunamis dévastateurs sur les cotes de Java et Sumatra. Assoupi depuis 1680, il ne constituait guère qu’un repère familier pour le trafic maritime. Pourtant, entre le mois de mai et les premiers jours d’aout 1883, des navires de passage signalèrent une activité modérée. Le 26 aout, le volcan entra en éruption. Le lendemain à 10 hr, le Krakatau produisit une explosion si violente qu’un officier de police de l’ile Rodrigues, a plus de 4600 km au sud-Ouest, déclara avoir entendu le son de « gros canons à l’est » . L’éruption cataclysmique projeta dans les aires une colonne de cendres haute de 80km et pres de 20km3 de rochers. Des cendres tombèrent sur Singapour, à 840km au nord, puis, portées par les vent, sur des navires jusqu’à 6000km au large.Encore plus destructives furent les enormes lames que l’eruption souleva . Un raz de marée de plus de 40m de haut balaya les rives proches de Java et Sumatra…Le Krakatau n’existe plus, il a été remplacé par l’Anak Krakatau, son fils, qui ne cesse de croitre, 7m par an, depuis son apparition en 1920. Ce rejeton au tempérament aussi volcanique que son père jette des pierres incandescentes et crache des fumées et des cendres…»
Si t’en veux plus, par ici
Pour visiter le volcan, il y a pls possibilités dont une a partir de Carita et une autre moins onéreuse a partir de Kalianda sur Sumatra, a priori, je me penche sur cette dernière mais c’est-on jamais ?
Donc, le proprio m’informe qu’il connait un type qui fait le trip et qu’il va me le chercher, cool.
Dans notre conversation, j’ai bien précisé que je voulais simplement une information et que je me doute un peu du prix qui ne sera pas dans mes cordes, mais encore une fois, qui ne tente rien…
Un peu plus tard, le gars se rapplique et nous discutaille again en rosbeef et quelques mots en français, preuve que le gars est dans le buisness depuis un bail.
Il m’annonce que le prix dépend du nombre de participant et de l’état de la mer. Pour l’instant il aurait deux clients sur la liste et si je venais, il faudrait compter 1000000 de roupies (Environ 66euro).
Le prix me semble correct étant donné la distance, il faut compter trois heures d’essence aller/retour plus le lunch à bord, mais ce n’est pas dans mon budget comme je le prévoyais, cela dit, je lui précise que je pratique régulièrement la mer et à la vue de celle ci en arrivant sur Carita, je me doute que cela doit bien taper au large ?
« Yep mister, mais c’est parce nous sommes en période de mousson »
Bin merci pour le déplacement en tout cas, c’était sympa ce petit talking. Je pense que je vais même supprimer l’autre option depuis Kalianda, pas la peine de prendre de risque inutile en mer pour voir un volcan de prêt.
Ceci étant, je me file découvrir le coin puisque le temps me le permet et même si le soleil n’est pas de la partie.
Allez hop, pour commencer, un petit tour d’électromagnétisme chez les batoooooooooooooo
« les plages de la cote Ouest de Java constituent des sites propices à la baignade, avec leur sable blanc et même quelques rouleaux qui attirent bien des vacanciers de Jakarta mais fort peu de voyageurs. »
Comme d’hab depuis que je découvre Java, il y a pas mal d’accès à la plage payant sauf pour mezzigue, pardi !
« oh, tu vas pas me faire payer juste pour faire quelques photos ? »
Et ça marche à tous les coups.
Je me pose sur une partie de la plage, qui accueille un concert, pour observer le peuple et son fonctionnement. Plusieurs bus sont garé à proximité, surement pour tous ses gens qui squattent la plage ?
Evidement je suis l’unique blanc bec de la party qui attise la curiosité, une personne viendra directement me voir car il baragouine le rosbeef. Nous échangeons sur tout et rieng jusqu’à ce que je devine que ce jeune au look de rastaman est guide pour le Krakatoa, entre autre. Pour lui, c’est la saison creuse, pas de touriste en vue, alors il s’occupe comme il peut pour ramener du flouz. Très sympathique, il me confirmera que les bus sont la pour la majorité des gens qui sont devant le concert et qu’ils viennent tous de Jakarta pour passer la journée. C’est comme ça en Indo, un peu comme le prof de Pangandaran qui m’avait abordé sur la plage, il était venu la veille de Jakarta, passer une nuit et repartir le lendemain après- midi. De longues heures passé dans le bus pour échapper au quotidien d’une capitale, qui doit être étouffante, et avoir son petit moment de bonheur. Quoi de plus normal ?
Apres cette entracte, je file de l’autre coté de Carita tout en prolongeant la beach. A un moment donné, je me fais doubler par un pick up local bien chargé qui tracte un vélo, je pense que tous, son membre d’une seule et même famille ? Quand je vois la scène, un rictus me vient instinctivement même si je suis habitué à ce genre de situation tellement simple mais quand je vois une voiture de flic qui me double et arrive sur le pick- up, alors là, éclatage de rire, énorme !
Comment ne pas penser a nos lois européennes si restrictive ?
Il faut que j’immortalise la scène rapidement, photo prise à temps juste à la fin du dépassement…Ce qui a provoqué spontanément la pose shooting général.
Que ca fait du bien de voir ces moments de liberté que vivent les gens ! je me régale, ca me rappel quand j’étais minot, que nous montions à quatre sur le Peugeot 102 du voisin pour aller à la source des « Encanaux », au debut du massif de la sainte Baume, en Provence. A cette époque, je me souviens de cette liberté, le garde champêtre du village n’en faisait pas tout un patacaisse….
S’en suivra d’autre visite sur d’autre parties de la plage, avec toujours le même principe, un concert, des buvettes, snack, marchant ambulant, location d’attraction et enfin, le fameux Krakatoa en ligne de fond.
Uf uf uf, encore un carnet de route à rallonge, ca me prend du temps toussa mais finalement je prends plaisir a développer.
Allez….
Demain, (dimanche 28/12). j’entame la troisième parties de mon trip, Sumatra, avec encore trois semaines d’aventures a suivre.
D’ici la, portes toi bien et à très vite.
TCHUZZZZZZZZZZZZZZZ*
zeb.
Hitman
Super encore une fois !!! Bravo mon Tof !!! Bizzzz
pascal
je respire ……..
pascal
bonne année !!!!
Chris
Bonne et heureuse année Zeb
Toujours aussi agreable de te lire !!! Ca fait rever ……… ou pas 😉
La bise poto
Tony
Une bonne et heureuse année 2015 Matata, Merci pour ton blog, toujours aussi ,captivant !! La biz mon poulet…
Eric
Bonne année collègue voyageur, tu nous as encore offert un bien beau récit de vie
à bienggtôt