YO !
La suite…
Samedi 5 Novembre 2016
Aujourd’hui, 3ème étapes de ce road trip, le parc national de Phong Nha, un trajet de 207 kilo.
Il est 7h30 quand je m’arrête dans un « restau routier » une vingtaine de kilo plus tard, alpagué par la tronche du rabatteur que j’ai voulu shooter.
Un café et un plat de « spaguetti bœuf » me seront d’utilité pour ce trajet qui s’avérera compliqué.
Dans les faits, je dois rejoindre la route « Ho Chi Minh » qui se situe plus au nord en direction du Laos. Depuis Vinh, la carte de gogole maps ainsi que ma carte électronique perso m’indiquent pas mal de bifurcations pour y arriver, il ne va pas falloir ce tromper.
Un GPS m’aurait bien facilité la tache puisque finalement cela ne va pas se dérouler comme prévu.
Au Vietnam, les directions ne sont pas aussi bien indiqués qu’a Taiwan, en tout cas, pour ce trajet.
Quand je me suis retrouvé a l’intersection que j’avais envisagé, il n’y avait aucune direction sauf celle de rejoindre ma ville de départ par une autre route, que faire ? ….Ce n’est pas sur l’aide des autochtones que je pourrais m’en sortir alors du coup, je fais au feeling grace au soleil qui ne doit jamais être sur ma droite …
Au final, mon intuition me disant «tu t’es banané zeb !» me pousse a m’arrêter a une station service pour confirmer ? La chance, le gars comprenait l’anglish. Il me confirmera que je suis sur la route qui mène au Laos et m’indiquera le bon itinéraire a prendre.
Résultat de l’opération, 60 bornes en plus et 1H30 de perdu !
Sinon, le reste des 200 bornes fut un jolie trajet évolutif au niveau du paysage, passant du plat pays au sinueux montagneux sans trop d’effort pour la bécassine. Sur la fin, l’apparition des pics de karst, particulier a la région du parc national, clôtureront cette belle découverte.
J’arriverais en milieu d après midi sur le village de Song Trach, qui regroupe tous les hotels du parc, et me dirigerait sans trop de peine jusqu’a celui dont j’avais réservé la veille.
20 euro pour deux nuits, sdb, clim, balcon, petit dej.
Le Parc national de Phong Nha
« Classé a l’Unesco, le remarquable parc national de Phong Nha abrite les plus anciennes montagnes karstiques d’Asie formées il y a environ 400 millions d’années. Criblé de grottes aux dimensions souvent spectaculaires et sillonné de rivières souterraines, le parc constitue un véritable eldorado pour les spéléologues »
C’est vrai qu’en arrivant, le décor en jette !
Apres la pause décompression, il me reste encore un peu de temps avant la tombé de la nuit, je file fouiller le village qui se situe le long d’une rivière.
Quand j’arrive au bout de sa route…
« Grottes de Phong Nha »
« Il s’agit a juste titre de l’excursion la plus populaire dans la région, qui fait l’objet d’un promenade en bateau spectaculaire….elle mesure prêt de 55 kms de long….du village de Son Trach, des bateaux rejoignent la grotte en passant devant des buffles d’ eau, des pics calcaires déchiquetés et des clochers d’église qui émaillent les berges de la rivière Son…. »
Ici, les villageois d’en face prennent le « Ferry bo-at …
Pour ma pomme, je ne suis pas géologue, spéléologue, les grottes, les stalagmites ca doit etre jolie et patin couffin, tu connais la suite…..
Cela dit, d’autres ont visité les grottes du parc pour toi, pour moi, comme « L’oiseau rose » et ses photos.
La suite de mes tof ….
….jusqu’à ce que j’arrive « Sur le parking des anges, plus rien ne les déranges » (Marc Lavoine)
Dimanche 06 Novembre 2016
Il flotte !
J’attendrais le milieu de matinée pour partir en balade…. « On two wheelers » of corse, jusqu’en début d’aprèm.
Après ?
Après il flottera le reste du temps et par conséquent, retour maison, j’ai un article à écrire.
Sinon, autre chose sur le parc :
« La plus grande grotte du monde »
Ho khanh, chasseur d’un village proche de la fontiere Laotienne, s’abritait souvent dans les grottes qui criblent la région. Au début des années 1990 il tomba sur la gigantesque Hang Son Doong. Il fallut attendre que des explorateurs britanniques y retournent avec lui, en 2009, pour découvrir les véritables dimensions (plus de 5 kilo de long, 200 m de haut et j usqu’a 150 de large)…. »
Le lien qui va bieng sur la grotte, il y a une vidéo.
Lundi 07 Novembre 2016
Je quitte l’hotel, sous une légère flotte qui ne s’est pas arrêtée depuis la veille, il est 7h 30, en direction de Khe Sanh qui se trouve à 230 kilo (En réalité,260)
Sur le papier, le trajet s’annonce grandiose mais au vu de l’horizon, je risque d’en prendre plein la gueule et je ne sais pas si je vais voir grand chose.
Et j’en ai pris plein la figure de poulpe jusqu’à ce que je tombe en panne sèche d’ essence, 100 kilomètre plus loin. La Becassine a consommé bcp plus que prévu, mais rien d’étonnant en soit puisque les efforts fournis tout le long n’ont pas été de tout repos.
La pluie, le brouillard ou la couche nuageuse ne m’ont pas permis de profiter pleinement de l’horizon qui aurait pu me dévoiler la chaine de montagne karstique espérée. Ce qui est sur, c’est que j’ai du monter assez haut dans les cimes puisque quelques fois, mes oreilles me le faisait ressentir par un leger claquage, typique au changement d’atmosphère.
Au cours de cette première partie, je me suis amusé a compter le nombre d’usagé faisant le parcours ?……. 8 ! (Une voiture et 7 mob), autant te dire qu’il ne faut pas tomber en panne tout cours. Un trajet qui ne comporte pas de station service, cela va de soit 😉
Juste après le ravitaillement, je croiserais le premier village d’une ethnie Vietnamienne, les « Bru » dont les femmes arborent des jupes longues semblables à des sarongs. Chaque maison sont en accord avec la nature puisqu’elle sont toute de bois sur pilotis.
Puis, je continue la route en longeant une rivière pendant 60 kilo jusqu’à ce que….
…. je tombe sur un glissement de terrain, qui est, apparemment, récent. Au début, ça m’avait l’air simple mais lorsque j’entame le virage, je me retrouve sur le fait accompli….la profondeur des sillons boueux ne me laissent pas d’alternative, il va falloir y aller.
J’avance doucement en essayant de ne pas m’arrêter, au risque de m’enliser, jusqu’à ce que mon pied « valide » se bloque sur je ne sais quoi, me déséquilibrant et la mob avec. La sanction à été brutale, je pars au tas ou plutot je m’affale comme un cochon dans sa marre…
Heureusement, je ne suis pas tombé du coté « Maguy », du coup, elle n’a subit aucun dommage.
Dans la boue, d’une épaisseur de 15 cm au bas mots, je suis affalé sur le coté droit, la bécane sur ma jambe, l’appareil photo, que j’ai toujours sur moi en bandoulière, goûte pleinement à la fraicheur du mélange poisseux….. j’ai presque envie de lui sortir le groin.
Un petit peu de nage dans l’agadou dou dou sera nécessaire pour me dégager de la mob et me remettre sur pied.
Ensuite, la galère va continuer.
La bécassine ayant retrouvé son équilibre naturel, le sac de voyage fixé sur le porte bagage n’a pas bougé d’un fil, sur béquille latéral, il faudra finir la quinzaine de mettre restant avant de retrouver le bitume. Pour ce faire, je me tiendrais au coté de la ptite, moteur et vitesse enclenché (elle fait un drole de bruit) tout en donnant un léger coup de gaz afin de la faire avancer en même temps que mes pas, glissants, embourbés qui tenteront a maintes reprises de me faire a nouveau partir au tas.
Une fois fait, j’ai du retourner dans ce bourbier pour aller chercher mon sac photo et le casque Taiwanais restés sur le coté du lieu des festivités, ou la aussi, je manquerais quelques fois de me ramasser.
C’est bon, tu as imaginé la scène du zeb tout poisseux ! je te vois !…… J’en rigole aussi…..maintenant. Et comme je n’ai pas honte de raconter mes déboires, je te mets le selfie qui va bieng…..braguette ouverte.
Le coté positif de la chose, puisqu’il y a toujours une partie de positif même dans le négatif, la pluie m’a laissé tranquille durant cet épisode.
Viendra ensuite le temps d’un petit nettoyage de rigueur, grace a l’eau qui file dans le caniveau le long de la route, des chaussures qui pèsent une tonne et sommairement la mob, surtout les poignées.
La bécassine a subit une casse dans cette chute, une partie du pot d’échappement vacille dans le vide. J’ai du trafiquoter un soutien en espérant que cela puisse tenir jusqu’à destination finale.
Quant à l’appareil photo (Nikon), il a eu droit, lui aussi, à un petit nettoyage sommaire de la boue collée sur l’écran, l’oeil et un peu autour des boutons de réglage mais a priori, l’ensemble fonctionne. Lorsque je prends les photos de la scène, ci dessus, et un peu plus tard, je n’ai pas pensé a controler la vision…..d’ou les taches sur les tofs.
A ce stade la, il ne me reste plus que 100 bornes a faire et j’avoue me sentir un peu fébrile de cette mésaventure.
Avec deux jambes valides pour tenir l’équilibre dans cette boue, cela se serait passé comme une lettre a la poste, mais la, les limites de Maguy sont indéniables ! La moto c’est ma passion, mais je ne suis pas fait pour le tout terrain.
Le reste du trajet se fera sans encombre jusqu’à ce que….
….. je perde définitivement le pot de mon destrier, occasionnant un sacré raffut, le tout 6kms avant l’arrivée.
Dans la foulée, je trouverais un réparateur pour la soudure, il me fera également la vidange.
A Khe Sanh, j’arriverais 16h30 à l’hotel réservé la veille
Khanh Phuong Hotel, pour 25 euro les deux nuits, sdb, clim..
S’en suivra une bonne séance de nettoyage a l’eau chaude dont voici le pack photographique en cette fin de journée.
Ya pas a dire, Nikon n’est pas un fabricant de photocopieur 😛
Sacré journée !
Mardi 08 Novembre 2016
Khe Sanh
« Officiellement rebaptisée Huong Hoa, cette ville restera à jamais gravée dans les mémoires occidentales sous le nom de Khe Sanh….à la fin de l’année 66, malgré l’opposition de l’état major des marines à la stratégie d’usure du général Westmoreland, les forces spéciales firent de la petite base de Khe sanh un véritable bastion des marines. En avril 67, ils lancèrent « les batailles des collines » afin de déloger l’armée nord vietnamienne des environs. En l’espace de quelques semaines 155 marines et des milliers de Nord vietnamiens y trouvèrent la mort….. » sauf que….
Apres le café matinal, je me barre visiter l’ancienne base qui se trouve à 3 kms de la ville…
« Theatre du siège le plus célèbre de la guerre du Vietnam, la base militaire de Khe Sanh ne fut jamais prise… »
Si tu veux lire l’histoire complète du lieu et de son siège, le lien wikipedia c’est par ici
« Aujourd’hui, le site est occupé par un petit musée qui expose de vieilles photographies, quelques bunkers reconstruits et quelques avions américains. Une partie du site est devenue une plantation de café, de l’Arabica de grande qualité »
Effectivement, la première image avant d’arriver sur place est d’être entouré de caféiers, l’entrée du site est payante, (40000 dong).
Maguy n’a pas réussi a séduire la guichetière, j’ai du raquer la somme.
Deux hélicos sont encore sur pied ainsi qu’un gros porteur de ravitaillement qui n’ont pas trop subit les ravages du temps. D’aspect extérieur, ils semblent en bon état.
Trois chars sont également en place, quelques vestiges de bombes etc.
Il règne un silence sur le site, j’étais seul a cette heure matinale. On peut facilement s’imaginer l’organisation de cette base, mais aussi et surtout, ce qu’ont pu endurer les militaires présent suite au siège…comme décrit sur le lien wikipédia plus haut.
Le musée comporte effectivement pas mal de reliques militaires, d’armes et de photos retraçant l’historique de la bataille.
Bref….
Je ressorts du site une heure 30 plus tard en direction de la vie, un mariage par exemple non loin de la.
En Asie, on n’attends pas le week end pour se marier, c’est quand on veut…on invite la famille, les copains pour une grosse boustifaille matinale, on met une sono a fond les manettes et en début d’aprem, la fête est finit !
Je me souviens sur Taiwan, le mois dernier, lorsque j’arrive sur une étape de montagne, sous la flotte. Il y avait juste en face de la guesthouse des barnums du même genre que sur la tof, un gros banquet avec traiteur, bcp d’invités….à 13hr, le traiteur commençait déjà a démonter les barnums puisque tout le monde était parti !
En retournant à la ville, un autre mariage mais avec d’autres moyens financier.
Je continue ma route pour revenir a un quotidien plus rural, pendant que certain se bougent pour le gagne pain…..
d’autre se gratte les pieds pensant surement a sa robe de princesse….euh !
Et d’autre s’appretant pour le prince charmant ?
Le Laos n’étant pas loin, la bas, derrière la crête, si j’allais me faire un tour ?
Je passerais devant l’ancienne base de « Lang Vay » ( le lien wikipédia plus haut en parle), il y a un char sur un promontoire.
Lorsque j’arrive a proximité du poste frontière, il y a un garde barrière.
Anecdote !
Je lui demande s’il parle anglais ? (un shouya qu’il me dit) Je lui demande si je peux aller au Laos avec ma mob ? Oui qu’il me dit.
J’invente un pipot en lui disant que demain je reviendrais mais pour l’heure je veux juste prendre une photo du poste frontière puis je repars.
Je ne roule pas depuis 5 minutes que je me fais arrêter par un gars en uniforme kaki foncé, un gars de l’immigration ? Et qui me demande mon passport !
Vu la tronche, ce n’est pas un plaisantin !
Bien sur, il ne parle pas anglais, il feuillette mon passport, regarde sans cesse les tampons de visa de ci de la (il commence a être sérieusement bien rempli le bougre) je comprends alors qu’il cherche le visa du Vietnam quand je lui montre ou il se trouve.
Il contrôle la date, feuillette encore et encore comme savent si bien le faire ses agents de l’immigration, me regarde de son air si accueillant (ironique le zeb) en m’’affirmant, « hum, Français » !
De me rendre mon truc et de s’en est aller sans aucun mot !
Apres coup, je pense que le gars de la barrière a du l’appeler pour lui signifier ma présence….faut il rappeler que je suis dans un pays socialiste !
Je retourne au point de départ matinal pour la restauration, le « café Den » et un petit tour supplémentaire.
Mais pas très longtemps car je sens que la sieste m’appelle et le repos du QQ s’impose aussi car demain, je sais que j’ai un long trajet qui m’attend.
Pour cloturer cette journée, je monte sur le toit de l’hotel pour shooter l’environnement historique du lieu.
Mercredi 09 Novembre 2016
La pluie n’a pas cessé de tomber depuis cette nuit et ce matin, cela n’a pas l’air de s’arranger lorsque je descends charger mon sac sur la brêle, il tombe des crapauds !
Heureusement, le temps de prendre un café « réveilleur », de crapaud cela passera à grenouille pour laisser place a du crachin plus accessible pour entamer la route sur ma nouvelle destination, le village de Prao, qui se trouve a 210 kilo.
A peine quitté l’hotel que je croise un cortège funèbre avec en face le lot habituel de blablatère.
Je continue mes explorations sur la route « Ho Chi Minh » ou je ne prendrais la flotte que par intermittence jusqu’au village d’Aluoi et sa station d’essence que je n’atteindrais pas sans l’aide de ma réserve, seulement 3 kms plus tôt ! PFFFFF
A Aluoi, theatre d’une autre bataille historique et qui a fait l’objet d’un film, click par la « Hamburger Hill »
Je profiterais de l’arrêt essence pour aller me mettre un peu au sec le temps de boustifailler un « Pho bo » (soupe de nouille au bœuf) car je sais que l’autre partie du trajet va être du même type que la jungle du parc de Phong Nha.
Et comme par hasard, le démarreur de la bécassine fait encore des siennes lorsque je décide de repartir !
- Je dis comme par hasard car c’est dans une ville que cela cloche encore, et dans une ville, il y a toujours un réparateur.
- Je dis « fait encore des siennes » puisque la première fois fut à Phong Nha, ou le mécano constatera un défaut de contact.
- Je dis, jacques a dit……euh…..ce coup ci, ce n’est pas ça ! Mais tout simplement la batterie qui m’a laché ! La sal….
La batterie, ce n’est point grave mais ce qui me tire soucis est le démarrage au kick. Je n’arrive plus a lancer le moteur a l’aide de celui-ci, un peu comme si je n’avais pas de compression au niveau du piston, un peu comme si le moteur était en train de me lacher ? L’angoisse….
Pourtant, une fois que la batterie sera remplacée, je reprendrais la route sous des trombes de grenouilles, intermittente du spectacle, comme si de rien n’était, le moteur tournant comme une horloge sans qu’il y est de bruit suspect.
A partir de la, ci dessous, je connais cette section de la route « Ho » pour l’avoir emprunté dans le sens inverse il y a presque trois ans ; il ne me reste plus que 70 kilomètres a faire dont la moitié dans la jungle et les montagnes.
Je croiserais encore quelques glissements de terrain qui me fileront la « boufa-isse » à chaque approches et passages, le brouillard, les cochons mais pas de pluie comme j’aurais pu l’imaginer en début d’ascension.
Un parcours dans une jungle foisonnante, la encore, je me suis amusé a compter les usagés….nous serons 5 mob et un camion benne sur 35 kilomètres.
Passé la jungle, il ne reste plus qu’a suivre la route qui longe les méandres d’une rivière sur un bitume bien sec, bien viroleux et pas trop fatiguant pour mon brelon. J’ai même récupéré du soleil.
En arrivant sur Prao vers 14hrs, je chope la première guesthouse qui me tombe sur la maing,
Nha Ngi Guesthouse
Pour 100000 dong, soit 4 euro avec sdb mais sans eau chaude, faut pas déconner quand même.
J’y reste une nuit.
Plus tard, j’irais faire un tour dans ce lieu reculé de tout, je trouverais une boutique pour un nouveau poncho de pluie, l’autre étant parti définitivement en lambeau et me prendre un sandwich (vraiment très bon ce pain) pour la faim.
Ah ! Pour en rajouter encore une couche avec la brele !
- Jacques a dit, « le frein arrière est mortibus, il faut changer les machoires »…
Décidément, a chaque arrêt/étape, faut que je passe par la case mécano que ce soit pour la vidange ou pour une couille qui me lache.
Je commence a douter sérieusement de mon intuition d’Hanoi mais le coté positif, y’en a toujours un…. la bonne étoile, elle, s’occupe de me faire rallier a chaque fois mes étapes sans me retrouver en rade sur le bord de la route.
Jeudi 10 Novembre 2016
Today, 6ème étapes plus souple, le trajet ne faisant que 110 kilo jusqu’au village de Kham Duc.
Cette fois ci, je partirais a sec, vers 7hrs, ou enfin je pourrais profiter pleinement du paysage jusqu’à Tham Muy durant une heure 30 de route, un village que je connais pour y avoir squatter une nuit. La pause café repos s’imposera.
Ensuite, encore un autre trajet magnifique ou après les cochons de la première partie viendront s’ajouter les bêêêêêêêêêêêêêê ! Juste un bémol, la route cabosseuse n’a rien arrangé a mon problème d’endurance « fessière »…..je morfle grave !
Apres toute ses années de roulage à travers bon nombre de pays, idem en France ou je me tape 20000 bornes annuelles en mob, je n’arrive pas a avoir le cul tanné et insensible a la douleur…..il parait que j’ai « les fesses de déesse » (F si tu me lis, lol)
Je me pose en fin de matinée, a la première guest house que je trouve pour 150000 dong soit 6 euro la chambre avec sdb, clim, teloch…. Un appart ! Je n’y reste qu’une nuit.
Un peu plus tard apres m’être un peu reposé, je sortirais pour le repas et puisque j’aime me faire du mal, petite balade dans ce trou perdu, de ci de la jusqu’à que ce que l’appel de la sieste se fasse vraiment ressentir.
Plus tard, je ressortirais prendre un « café Den » juste au pied de la guesthouse tout en assistant a une démonstration technique de danse unique.
Les deux employées du café sont deux Teenagers, elles mettent leur musique de djeuns sur la terrasse, de la techno Viet et lorsque le minot arrive avec son père a proximité…..
Excellent !
Vendredi 11 Novembre 2016
Une fois n’est pas coutume, la pluie est de retour en ce début de matinée.
A 7hrs, j’engage la route qui me mènera a KomTum, que je connais pour y être passé deux nuits ; à 180 kilomètre.
Durant l’heure, je m’en prendrais plein la gueule jusqu’à ce que je passe le dernier col de ce trajet montagneux, me donnant une vue sur un horizon et une météo plus clémente ?
Je m’arrêterais au village de Dark Glei pour le café salvateur, au soleil.
Je me souviens parfaitement de cette route et ses collines déboisées….c’est magnifique mais a la fois triste.
Ils auraient pu penser aux générations futures…
Lorsque je traverse un village, j’aperçois, a demi caché, la maison communale typique de la région, je décide de trouver son chemin d’accès.
« La vie s’organise autour de la Nha Rong traditionnelle, une haute maison communale au toit de chaume construite sur pilotis. Les pilotis étaient à l’origine une protectioni contre les éléphants, les tigres et les autres animaux. Les maisons sont ouvertes pour les réunions, les mariages, les fêtes ou les prières »
Celle-ci a un toit plus moderne, mais tu verras plus tard celle de KomTum…
Donc je m’arrête pour shooter l’ensemble en passant devant une école maternelle ou j’aurais droit a un accueil génial.
Vu l’emplacement de la maison, en dehors de la route nationale et qui est accessible depuis un petit chemin, j’imagine que les blancs becs ne sont pas souvent vus dans les parages ?
Les enfants en sont le thermomètre, constat flagrant de mes expériences. Dans les lieux touristiques, il est impossible d’avoir un naturel aussi flagrant que sur ces photos. Soit ils se cachent ou même pire, ils quémandent…
La, il s’agit d’une ancienne piste d’atterrissage Amerloch qui jouxte la nationale juste avant Dak To. Elle sert aujourd’hui aux fermiers pour le séchage du riz ou encore du café.
Cette dernier partie du trajet sera bien monotone sur une route bien longue, bien droite, jusqu’à KomTum.
En fin de matinée, je trouverais rapidement l’hotel ou j’avais logé, cette excellente adresse dont la owner parle l’anglais est d’un rapport qualité/prix imbattable.
La patronne finira par se rappeler de ma figure de poulpe. J’imagine que l’ensemble du gars, piercing, gaillard, barbichette et boiteux ne laisse peu être pas indifférent ?
Du coup, elle me fera une ristourne de 20000 dong sur le tarif. Gracias.
La chambre à 200000 soit 8 euro, frigo, clim, sdb, salon, bureau….il ne manque qu’une terrasse….euh !
Normalement, je devais rester ici une nuit mais les deux heures de repos qui suivront m’aideront à être à l’écoute de mon corps.
Depuis quelques jours, je dors très mal, je me lève aux aurores et j’enchaine avec bcp de kilomètres journalier qui demandent énormément de concentration, même si je suis habitué a leur conduite….
Tient d’ailleurs, depuis Hanoi et mes difficultés d’adaptation, désormais, j’ai pris le pli, je fais tout comme eux :
- je leur coupe la route
- je klaxonne a foison quand c’est nécessaire
- et quand ça ne suffit pas, je leur gueule dessus ….bin quoi ? (les tartes qui se perdent !)
Revenons…..
Le tout doit certainement me pomper pas mal d’énergie, j’en veux pour preuve, les récents besoin de siestas, qui ne sont pas dans mes habitrudes.
Aussi, je décide de rester ici deux nuits, le confort de la chambre et le calme favorisant ce revirement. Demain, j’en profiterais pour me faire une grace mat et me la faire « cool raoul il est libre max » dans la journée afin de repartir dimanche en 13, dans de bonnes conditions pour un autre long trajet à suivre.
Je ressortirais en début d’aprèm pour aller dans un premier temps me restaurer et pour faire la vidange de la bécane….sauf que …..
Dans les déboires de la Bécassine :
- Jacques à dit …. (non pas toi, mon Villefranchois nordik préféré 😛 )
A l’hotel, le démarreur électrique ne fonctionne pas, encore, je tente de lancer le moteur au kick pendant 10 mn, IMPOSSIBLE …..je craque a la limite de pousser ma gueulante…..grouingrouin, il manque la boue.
Je demande ou est le mécano le plus proche ? « juste au début de l’autre rue », la patronne de l’hotel se proposant de me faire pousser la bécane que je refuserais gentiment, je peux la pousser, ce n’est qu’a une 100aine de mètre.
Je montre dans un premier temps le problème du kick au mécano qui d’un air sans appel apres test, me fait comprendre par le langage « youyou » qu’il va falloir s’occuper du moteur, le sortir ? Le changer ? Houla !
Il me dit de revenir dans 3 heures.
Ah ! Ah ce moment la, je me dis que cela ne doit pas être trop grave, ouf ! Je lui demande le tarif de ce qu’il doit faire ? 250000 dong soit 10 euro….
Je reviens une heure plus tard, il me montre ce qui était mort, des espèces de cercles qui doivent certainement faire la jonction avec l’embrayage, la compression du moteur etc….je n’y comprends rien, mais il y a eu opération a cœur ouvert.
Après quelques réglages, je démarre enfin au kick correctement, le démarreur électrique fonctionne aussi et la vidange à été faite.
Merci Jacques ! Mais j’espere que cette histoire de chat noir va me lacher la grappe une bonne fois pour toute !
Je me répète mais malgré tout, les cotés positif de la chose.
- Cette panne ne m’est pas arrivée lors de mes quelques arrêts photos & ravitaillement durant le trajet matinal.
- Le prix des réparations.
T’imagines, 2 heures de mains d’oeuvre plus les pièces, pour seulement 10 euro !
Bref, cette histoire m’aura surtout fait perdre l’apres midi, je m’en va m’enfiler une blonde sur le bord de la rivière, a la sortie de la ville, sur un couché de soleil.
Samedi 12 Novembre 2016
De grace mat ? Hum…..que néni ! Je n’en ferais poing …. A moins d’être dans la boite….cela dit, je tiens a cette journée « récupération ».
Kom Tum
« … le principale attrait de la ville sont ses villages de montagnards aux alentours….plusieurs sont à la périphérie. Dans ces faubourg bcp plus pauvres que la ville, la vie s’organise autour de la Nha Rong traditionnelle… »
Je connais déja la ville ainsi que la plus part des sites à visiter, comme ses villages, la cathédrale Immaculée conception de bois, l’orphelinat etc.
Aussi, le café matinal passé, je sors en ville vers 8h30 pour aller au marché. De la bas, je pense assouvir mes envies portraitiste du jour.
Le marché ? Lequel ?
Il y en a plusieurs disséminés dans le centre dont un principal. Pour commencer, j’en ferais un petit, histoire de me dégourdir un peu la Maguy et de me rappeler au bon souvenir de ce voyage a Cuba, la photo de rue.
Ensuite, direction la cathédrale, construite par les français, est essentiellement fréquentée par la minorité Bahnar.
Puis passage par le petit village de Kon Tum Konam, a quelques encablures de la cathédrale, pour y shooter la Nha Rong dont je te parlais plus haut, avec son toit de chaume. Coup de bol, cette fois, le parc qui l’encadre est ouvert, apparemment le gardien est venu ouvrir pour un petit groupe de touriste Vietnamien. La dernière fois, je n’avais pu prendre de photos que de l’extérieur.
J’aurais voulu monter, mais l’escalier ne m’a guère inspiré confiance…
Une fois le groupe partie, j’ai du suivre le mouvement puisque le gardien s’en est allé, fermant le lieu a double tour.
Retour au centre ville, dans le gros marché.
11hr, j’ai la dalle… je ne résiste pas a l’odeur du barbecue d’un petit shop, je crois que c’était de la chèvre.
Une fois le bidon plein, repassage par le marché avant de partir en direction d’un village montagnard qui se trouve a 12 kilo de Kom Tum. Ce dernier trajet m’aura fait passé la barre des 2000 kilo effectués depuis le 30 Octobre dernier.
Je rentre chez moi, il est 12h30. J’ai eu mon lot de shoot et il est temps de me la faire cool pour commencer l’écriture du second carnet de route au Vietnam.
Fin d’aprem je ressortirais pour admirer une dernière fois le couché du soleil sur la rivière.
That’s all pour cette tartine a rallonge.
Demain, (Sunday 13 Nov), j’attaque le dernier tier de la route « Ho Chi Minh » et si tous se passe bieng, je devrais la quitter mercredi 16 nov pour rejoindre le delta du Mékong.
Je te dis donc a bientôt pour la suite.
Portes toi bien 😛
Tchuss.
P/S : Merci pour vos com’s qui font plaiz 🙂
Top ! Mais pourquoi t’as pas tenté l’escalade de l’escalier-tronc ? Lopeeeeeetttteeuuu
Encore une belle ballade, merci
Ho,,,j’espère que la bécane va tenir le coup,,,avec tout ce que tu as changé dessus :::c’est que tu as encore de la route à faire,et de belles choses à découvrir,,,alors évite la boue et les glissements de terrain. Contrairement à La Thailande, tu ne rencontres pas trop de temples,,,ou alors tu les évites,,,non ??? En tous cas, on the road again et be careful.
Bises
– Encore une fois, tu nous en mets plein la vue. Et c’est peu dire.
Toujours un grand plaisir de te lire et de voir tes superbes tofs …. La bise de nous 3 🙂
bordel t’en a chié là !!!!!
mais le Poulpasse passe partout
heureusement que t’as mis la photo hein ah ah : « je m’en va m’enfiler une blonde sur le bord de la rivière, a la sortie de la ville, sur un couché de soleil »
C’était bien rock n’ Roll en tout cas cette partie du voyage, tu as bien mérité ta binouze 😉
A plouf
Haaaa mon copain de 20 ans à moi que j’ai, merci pour ces belles histoires imagées.
Bonne route ma caille…
J’espère qu’en laissant ta braguette ouverte, tu n’as pas pris froid. Biz. Roy.
Vaze tout le temps dans ce bled.
On se croirait en Ariège …
Bizz !
ben!!! mon poulet c est pas rose tous les jours a priori. mais la route en vaut la chandelle vue tt ces belle photos. vivement barcelonne ou il y aura moins de boue enfin j espere. profitte a bientôt tof bises.