Yo !
A toi, nouvel arrivant sur ce blog, je te salue bien chaleureusement. As tu lu le petit texte… la …juste à droite qui explique certaine chose ? Non ? Et bien merci, c’est l’occasion d’en rajouter une couche.
Honnêtement, ça me permet de meubler le prologue…. 😛
Au début de mes voyages, j’envoyais par mail les photos que je prenais accompagnées d’un petit mot qui résumait un poco la correspondance. Il fallait faire évoluer toussa toussa pour que ce soit plus clair, je me suis alors décidé a rentrer dans une modernité virtuel qui régit tout et n’importe quoi de nos jours.
Tel un geek, comme ils disent, en apprentissage, j’ai crée un blog gratos sur internet (http://mes-mains.blogspot.com/) afin de mettre en scène mes images.
Un geek ?
« Nom masculin, personne qui possède de grande connaissance dans un domaine précis tel que l’informatique, les nouvelles technologie, la science ou encore les jeux vidéos… »
Ce premier coup d’essai n’était pas trop mal pour expérimenter la chose et avait l’avantage d’être beaucoup plus lisible pour le lecteur sauf qu’au bout d’un certain temps, je me suis rendu compte de mon bavardisme exponentiel. De simple résumé à l’époque des mails, je suis passé à de véritables histoires « Made in zébulon ».
Ce fait n’était pas en soit négatif mais bien au contraire puisque je constatais de l’espoir quant à mon activité cérébrale…Gling gling…youhou ya kékun la haut !….Mais la ou les choses commençaient à me gonfler menu, c’était sur la mise en page, je ne pouvais pas faire ce que je désirais. En gros, j’étais arrivé au bout du bout avec les moyens à dispo….
La solution ?
Que j’aurais du employer des le départ. Il me suffisait de créer une extension blog à partir de mon site perso de photo et de demander une modification de contrat en capacité de mémoire illimitée chez mon hébergeur, (Payant of corse), afin de repartir sur une base plus saine et à ma sauce. Depuis lors, le blog s’enrichit régulièrement de nouveaux articles.
Pour autant, à l’heure actuelle je suis conscient qu’il lui faudrait une cure de rajeunissement, de modernisme etc pour une évolution qui sera tôt ou tard nécessaire à l’avenir. Le « hic » étant mes connaissances de geek limitées qui contrairement à la définition citée plus haut, ne sont pas grandes, je ne sais faire…… et d’ailleurs, à ce sujet…..
Il y a deux jours, je tentais de mettre en ligne cet article et au cours de la création, la mise en ligne a planté, impossible de finir mon taf, beug total ! J’ai tenté de comprendre, de réparer, de contacter l’hébergeur (qui ne pouvait rien faire), en vain.
Arriva ce qu’il devait arriver, on apprend de ses erreurs.
Par une fausse manipulation, j’ai tout bonnement supprimé d’un simple clik toutes les heures passées sur ce blog. Ecritures, photos etc, comme ça pshit ! 51 articles à la poubelle ? La baguette magique d’un apprenti geek qui a fait n’importe quoi ! Je te dis pas les sueurs froides !
Heureusement pour ma pomme et c’est l’avantage d’avoir son propre blog payant, rien n’était supprimé mais simplement caché dans un coin et c’est grace à l’aide précieuse d’une amie qui se reconnaîtra, que le blog est reviendu avec en prime le beug en moins….. Si tu me lis, un bon gueuleton en prévision comme promis…
Bref, si tu aimes la lecture un peu décalée et simple, dans un Français imparfait (mais j’y travail), si tu aimes voyager et si en plus de toussa tu aimes les véhicules motorisés à deux roues, soit le bienvenue par ici.
Quant à toi mon fidèle lecteur, merci d’être toujours la après toutes ces années.
Voila bientôt 4 mois que je suis reviendu de mon périple « Américanos » (Perou, Equateur et Colombie). Une première exploration sur ces terres hispaniques qui fut très positive pour mes projets futurs.
Mais si tu es ici en train de me lire à présent, ce n’est pas pour te parler de mon avenir à l’international ou si peu….
En Octobre dernier, à la suite de mon petit trip moto chez les Corses, je t’écrivais :
« Je débute une série d’article a venir pour mes prochaines exploration en Europe. Depuis que je suis motard confirmé, j’ai toujours eu envie de partir à l’aventure en deux roues à travers l’Europe, voir plus loin…. »
Nous y sommes !
« Il n’y a pas de hasard, tout a un sens. »
Depuis deux ans, je mijote un voyage en moto depuis ma Provence vers le nord de l’Italie, ses lacs, ses cols mythiques tel que le Stelvio, les Dolomites et à proximité la Suisse qui possède tout autant de routes à cochons qui me font envies. Un petit crochet par l’Autriche serait même envisageable et pourquoi pas plus loin encore ?
Rappel :
Une route à cochon est un tracé avec virages qui pour les uns tendraient a faire rendre le repas du midi mais pour le motard, c’est l’essence même de son plaisir. Cette expression vient de mon moniteur moto école, mon chef Cochon…
Le temps du mijotage étant passé en ce mois de Février 2018, j’attends avec impatience la période estivale, la meilleure pour tracer la route en montagne, sauf que…
Au cours de ce mois la, je fais la connaissance de Christophe, un motard aguerri au long cours qui me parle d’un voyage « on two wheelers » en direction des Balkans et plus particulièrement, la Croatie, pour une virée de 12 jours.
Son road book est plus qu’alléchant pour ma pomme puisqu’il passerait par des routes que j’envisage de faire en solo, citéés plus haut. Seul bémol, je comptais partir au minimum 1 mois.
Autre détail, être capable de tenir un rythme de route journalier assez conséquent ? Soutenu ?
Je ne pense pas que cela me pose problème compte tenu de mes nombreuses expériences routière à l’estranger. La seule différence étant la cylindrée des motos que nous possédons et la limitation des vitesses pratiquées en Occident.
« Viens avec nous ????!!! Nous serons 5 motards »
Il ne m’aura pas falluss 5 minutes pour accepter l’invitation.
Ton narrateur, le zébulon, est un « pragmatique » invétéré ! Je suis toujours curieux de ce que la vie me propose, surtout que la, la correspondance est évidente pour ma formation (un doux euphémisme) de globetrotteur « on two wheelers ». Un jour viendra, je te parlerais du comment du pourquoi de cette formation.
Voilà pour le speech du prologue, qui m’a pris trois pages sous Word, quand même ! Tu vois quand je te disais que j’étais devenu bavard.
Pour une fois, je mets en ligne un article d’un voyage qui n’est pas en solo. Mon blog n’est pas figé en ce sens sauf celui du partage, dont tu découvriras au fur et à mesure l’itinéraire de ce trip vécu avec :
Christophe, Jean Marc, Freddy, François et….
Samedi 28 Avril 2018
9h30, ma belle autrichienne chargée de mon barda, je lui donne un coup de cravache pour lui faire rougir le séant. Une simple fessée n’aurait pas suffit, il y a des évidences auquel il faut s’adapter au vu du volume….elle me lâche son coup de gaz habituelle….
BIGRE ! Une pétarade gargantuesque, les voisins crient aux scandales …je me demande s’il ne faut pas lui mettre un bouchon ? Décidément, la grosse Bertha manque vraiment de discrétion….du coup, je calme mes hard-eurs.
Je m’égare 😛 Comprenez par la que l’autrichienne n’est autre que la marque de mon destrier, une KTM Aventurière, qui supporte mes besoins de liberté depuis bientôt une année et qui m’a parfaitement conquis…..la coquine.
Je mets gaz en direction de la ville d’Istres (13) pour environ une heure de route ou j’ai rendez vous avec l’équipe pour un petit brunch avec femmes, enfant, copaings, avant le départ définitif.
Le programme du jour, direction Briançon ou nous établirons le camp pour la nuitée.
Nous passerons à travers le magnifique parc du Luberon avant de rejoindre Tallard, porte d’entrée du département des hautes alpes (05) et plus loin le lac de Serre-Ponçon à son plus bas niveau, lequel pourrait faire penser à une sécheresse excessive ? Paraît il qu’il est maintenue volontairement dans cet état en prévision des prochaines fonte de neige qui ont été abondante cet hiver. Ce ne sera pas les FDO qui nous répondrons sur ce fait puisque leur préoccupations étant d’un autre ordre.
Un contrôle très cordiale et j’ose même dire, sympathique. Il ne faisait que leur travail sans aucune autre forme d’autorité, qui nous aura finalement profité pour faire une pause détente avant de reprendre la trajet. Ce sera l’occasion de faire ma première photo en statique avant d’entamer celles plus roulantes auquel je me débrouille pas trop mal…une main sur les gaz et l’autre sur le shoot !
Après coup, sur la route pour Barcelonette, nous apercevrons les premiers sommets enneigés.
A Jausier, notre premier col nous attend, celui de Vars, ou nous profiterons d’un autre bon moment de détente pour s’enrichir du lieu toujours aussi magnifique.
Ma belle autrichienne se rappelant aux bons souvenirs de l’Eté dernier ou je l’avais emmené faire une balade de 700 bornes afin de fuir le temps d’une journée, la fournaise estivale de notre Provence.
Plus tard, descente dans la vallée avant de rejoindre notre gite étape dans le lieu dit « La Vachette », au dessus de Briançon :
Les Passagers du gite, La vachette, 18 grand rue 05100 Briançon
20 euro, le lit dans un dortoir de 6, accueil sympathique avec possibilité de dîner et prendre le petit déj sur place.
Et apérobic bien sur !
Total kilométrique du jour : 449 Kms
Dimanche 29 Avril 2018
Aprés l’excellent petit déjeuner, nous fixons l’heure de départ à 8h30 en direction de Montgenèvre, dernier col avant le passage en Italie.
Puis vers Sestrière et notre première déconvenue sur le plan routier.
Nous devions rejoindre une région plus au nord en passant par un col ( je ne me souviens plus le nom. Chri, si tu me lis, je vais essayer de faire au mieux tout au long de l’article) mais seulement quelques kilomètres d’ascension pour nous retrouver devant un blocus enneigé.
Il n’aurait pas été raisonnable de tenter le passage, d’autant que plus haut, ça aurait été peu être sinon pire encore plus risqué.
Ce sera l’occasion d’une pause « Cappuccino ».
Plus tard, le trajet nous mènera vers Turin puis le col de Lys et le village de Viu ou nous prendrons le déjeuner dans un bar, épicerie, typiquement italien, ayant gardé sa décoration des années….. digne d’un bon « Don Camillo ».
L’heure avançant à grand pas dans cet après midi pluvieuse, aux alentours de Biella, il aurait été plus facile de couper à travers champs pour fuir cette humidité collante mais c’était sans compter sur la devise du groupe, « nous, on s’en fou, on roule ». Nous choisirons de rallonger la sauce qui s’avérera être une belle découverte lorsque nous arriverons plus tard devant le monumental et majestueux monastère d’Oropa (tu click sur le lien pour en savoir plus).
Sans doute que la visite de ce lieu spirituel nous aurait plu et méritait plus de photos……mais l’heure avançant….la pluie qui nous chasse, les kms qu’il nous reste a parcourir dont ce col qui gravite la montagne juxtaposante.
La descente par l’autre flan de la vallée, fut digne d’un grand huit à répétition avec ses nombreux lacets en épingle a cheveux ou il n’aurait pas fallu manquer d’équilibre au risque d’une gamelle assurée.
Superbe ! Malgré la grosse « drache » auquel nous n’échapperons pas avant d’arriver aux abords du Lac Majeur et notre ville étape, Verbania avec en définitive, 10 heures 30 de route et pas moins de 445 Kms pour cette journée.
Pour cette nuit la, j’avais choisi un hotel différent que celui de mes camarades pour une question de coût, préférant descendre chez :
Hotel Beata Giovannina, Via Troubetzkoy 21, 28925 Verbania, Italie
40 euro la chambre simple avec sdb, petit déj inclu, vu sur le lac, très bon accueil . Après un léger repos salvateur, la bonne douche et l’autre déluge passé….
…je rejoindrais la troupe pour le « Frichti alimentaire » un tantinet festif synonyme d’une relaxation de l’esprit bienvenue.
Lundi 30 Avril 2018
Ce qui fait plaisir de bon matin, c’est la météo enjoliveuse qui rend le lac et l’environnement de cette région du Piemont vraiment attrayante.
Ca donnerait presque envie de s’y baigner ….reste a voir la température….euh….
Pour l’heure, le bide rassasié, je file rejoindre l’équipe avant de prendre le ferry qui nous fera traverser pour l’autre rive (7euro le ticket).
Puis nous longerons le lac jusqu’à la bifurcation d’une route de montagne qui nous mènera directement en suisse et le lac de Lugano.
Si en France, la Sécurité Rentière continue inexorablement son insensé répression par le biais de radars, il y a au moins un assouplissement pour nous autres les deux roues qui nous autorise désormais a remonter les files de voitures lorsqu’il y a « bouchon » sans risquer de se faire allumer par la marée chaussée. Alors que chez nos amis Helvétique, ce n’est pas le cas et ça ne rigole pas !
Le motard doit rester bien sagement à sa place dans le flux de la circulation arrêté. L‘interfile n’est pas autorisée….
Faudrait qu’on m’explique ce non sens car pour un pays qui se veut écolo, ou est la logique ? Le fait qu’une moto soit considérée comme un véhicule à 4 roues engrange de la pollution supplémentaire me semble t’il ? C’est justement l’avantage du deux roues et sa facilité de circulation.
M’enfin, je critique je critique, en revanche, chez nous autre les franchouillards bien souvent donneur de leçon, il y aurait tant a dire…..mais c’est un autre débat. Heing…
Reprenons.
Quand nous passons la frontière Suisse, sur les bords du lac de Lugano, nous, motards français, sommes prévenus, Méfi !
Notre considération respectueuse des lois…euh…. et notre nouveau statut de BAR (boite a roues) ne durera que le temps de suivre un bouchon routier. Une partie du lac étant situé chez les Helvètes, le sourire me reviendra lorsque nous passerons de l’autre coté, en Italie pour la pause déjeuner.
Une fois comblé, le road book nous emmènera jusqu’aux rives d’un autre lac connu en Italie du Nord, le bien nommé « Come » et sa circulation qui n’en finissait plus. Un vrai calvaire et ce, même en moto, alors j’imagine en boite à roues ! Heureusement, nous n’étions pas en Suisse.
Viendra ensuite le come back, sans jeux de mots 😛 du coté helvétique en passant par le col de Maloja, une bonne route à cochon et tant pis pour les règles, l’appel de la gomme fut plus fort que tout avant d’arriver à St Moritz et son lac encore sous la glace.
Mais le plus beau restait a venir avec la suite vers le col de la Bernina jusqu’au restaurant « Ristorante Cambrena » qui marque la fin de l’ascension pour la pause café bien chaud.
Puis nous redescendrons vers l’Italie et la continuité de ce décor qui me stupéfait toujours autant ! Je m’obligerais a laisser partir mes camarades avec un rythme de croisière très bas afin de profiter un max du présent.
Les peuneux de la mobylette auront le temps de chauffer sur la dernière partie du road book, du coté de Ponte di Logno.
Nous en profiterons pour expérimenter les talents en herbe de notre guide (chris) qui ajoute une corde à son arc, pilote de drone. Il héritera d’un sobriquet pour le moins flatteur, « Oliver Stone » , rien que ça ! Célèbre réalisateur de Platoon. pour ses qualités de metteur en scène auquel nous nous exécuterons pour le plus bel effet….(souvenirs souvenirs messieurs ! Vivement le montage final)
Fin de journée, 19h30 de mémoire, nous arrivons à Cagno, un petit village se trouvant juste avant Revo et l’hôtel pour la nuit.
Hotel Viridis
Via Nazionale 62, 38020 Revò, Italie
55 euro la chambre simple avec petit dej, hotel neuf de très bon standing, restaurant sur place en rapport de l’hôtel.
Total kilométrique de la journée : 389 Kms
Quelle journée ! Entre les lacs, le bitume des cols, les panoramas, ces moments de partages…..magique ! Il n’y a pas d’autre mots !
Mardi 01 Mai 2018
Hier soir nous n’avons que très peu profité de la vue sur l’environnement de cet autre lac mais ce qui ne nous a pas échappé, c’est cette culture omniprésente autour de la Pomme.
Par contre, question label Bio….euh….c’est pesticide à gogo de bon matin ! On peut largement imaginer les conséquences sur la qualité de l’air environnante puisque perpétuel…Glyphosate, Monsanto, Bayer, youhouuuuuuu ! (Freddy, si tu me lis.)
Le ptit dej encaissé et les motos chargées, nous rajouterons une couche de pollution touristique en gazant pour notre quatrième étape qui s’annonce autant longue en heure sur nos fidèles destriers.
Et une heure plus tard, nous quittons définitivement les propriétés arboricultrices pour pénétrer furtivement d’autres orientées sur le vignoble avant d’attaquer les montagnes.
Malheureusement pour François, peu avant l’entrée en matière, une panne d’ordre mécanique surviendra sur sa mobylette. La seule sportive du groupe majoritairement composé de Trail, sorte de girafe tout terrain, taillé pour les longs voyage (Un jour, tu y viendras toi aussi 😛 ). Le roulement arrière de sa Honda Cbr aura rendu les armes synonyme d’immobilisation définitive jusqu’à son remplacement.
En Italie, c’est aussi un jour férié du même acabit qu’en France, on ne travaille pas….appel assistance, remorquage jusqu’au plus proche garage et hébergement, il faudra attendre demain pour être fixé sur les délais de réparation.
En attendant, nous n’avons pas d’autre choix que de « l’abandonner » en espérant qu’il puisse nous rejoindre le plus rapidement possible.
Nous reprendrons la route une heure plus tard pour attaquer l’ascension des montagnes alpines et le fameux massif des Dolomites qui se dessine au fur et à mesure de notre avancé.
Le classement à l’Unesco en tant que patrimoine mondial de l’humanité de ce lieu n’est vraiment pas surprenant tellement il est exceptionnel.
Dans ma jeune carrière de backpaker, j’en ai vu des paysages aussi grandioses, magnifiques que variées mais cette partie la du globe m’a laissé complètement pantois ou comment la mère nature ne peut qu’imposer un immense respect sans limite.
Et faire l’acteur figurant sur le film de notre « Oliver Stone » dans ce décor fut tout autant jouissif.
Le point culminant, le col de Santa Lucia sera le dernier arrêt pour profiter des dernières observations avant de….
…descendre sur Cortina d’Ampezzo ou nous tenterons le déjeuner, en vain, car quasiment beaucoup de restaurant ou snack seront fermés.
Heureusement, nous trouverons sur notre parcours un restau pour un casse croute bienvenue. Si l’estomac réclamait son du, cette pause fut surtout profitable à nos organismes qui avaient besoin d’un repos salvateur après toutes ses heures de viroles.
Les routes à cochon nous ravissent dans ces décors éclatant de beauté mais il faut avouer que la concentration nécessaire pour les aborder bouffent pas mal d’énergie et le motard avisé sait quand il faut s’arrêter pour éviter de se mettre en danger inutilement.
Plus tard, le road book de Chris nous mènera serpentueusement, encore, jusqu’à la frontière Autrichienne. Terre natale de ma mobylette, Mozart ou encore l’impératrice Sissi, le flux de la circulation par endroit sera quasiment inexistant durant des kilomètres. En fin de journée, nous quitterons le pays des tyroliennes pour rejoindre notre pays/étape, la Slovénie.
Nous arriverons a Ljubjana, la capitale aux alentours de 19H, lessivé !
Totale kilométrique du jour : 482 Kms.
Pour cette étape, j’avais choisi un logement bon marché afin d’équilibrer mes comptes, une guesthouse a quelques encablures de mes acolytes.
Dragondoss hostel
Prečna ulica 4, 1000 Ljubljana, Slovénie
Le seul problème a été de pouvoir la rejoindre. Le vieux Lubiana étant complètement piétons, il a fallu que je fasse un énorme détour. Heureusement pour ma pomme, la Slovénie faisant partie de l’union européenne, nos forfaits de téléphone sont utilisables sans surcoût. Ce qui a eu l’avantage de me fournir une connexion 4G pour l’application GPS du tel afin que je puisse me diriger sans perte de temps.
Pour autant, j’ai toujours ma carte Map.me à dispo. Téléchargeable sur une tablette ou téléphone, elle n’a pas besoin de connexion wifi ou autre 4G pour être utilisable n’importe ou sur le globe. Cette application gratuite, m’a pas mal rendu service pour trouver mon chemin par le passé, un outil diablement efficace et indispensable pour le routard.
Très bien situé dans le centre ville historique, le proprio de la guesthouse parle anglais, 32 euro la chambre simple sans Sdb et j’ai eu l’avantage de pouvoir garer mon destrier devant, un luxe !
Plus tard et avant la nuit, j’irais rejoindre mes camarades de classe pour une petite découverte de ce magnifique centre ville historique, exclusivement piétons et établi autour d’un canal….
Si tu en veux plus sur cette capitale de l’ancienne Yougoslavie, c’est par ici
Mercredi 02 Mai 2018
Voila quatre jours que nous avons quitté notre Provence, le compteur de ma mobylette affiche déjà 1765 kilomètres parcourus !
Quand nous quittons le centre ville de la capitale Slovène il est 8h30 et je me souviens du calme régnant à cette heure ci. Impossible de ne pas faire un parallèle avec notre réseau routier et son fourmillement absolument saturé de circulation à la même heure. Ici, ce n’est vraiment pas le cas…Ambiance un peu fantomatique.
Finalement, à l’heure ou j’écris ce texte et j’ai envie de dire comme d’habitude, il suffit de faire quelques recherches sur gogole pour trouver réponses.
Le pays compte 2 millions d’habitants sur une superficie de 20000 km2. A titre de comparaison, la région PACA en compte un peu plus de 5 millions au dernier recensement de 2015, sur une superficie de 31000 km2.
Donc, rien d’étonnant qu’une fois sortie de ce centre urbain étonnant, nous nous retrouverons rapidement dans la campagne et la foret qui ne laisse pas de doute sur le buisness local accès sur le bois.
Anecdote.
A la pause café, nous nous ferons aborder «Poétiquement » par un slovène maîtrisant parfaitement la langue de Pagnol :
« je vous ai entendu parler le langage des anges… »
Le peu de temps que nous passerons avec ce monsieur sera assez instructif. Selon ses dires, les Slovènes seront toujours reconnaissant envers les français et plus particulièrement l’empereur 1er « Fadoli » puisqu’il aura permis de libérer le pays contre un autre envahisseur, Autrichien, la monarchie de Habsbourg…..
Il aurait fait parti de ceux qui ont ré-introduit l’ours Slovène en terre Pyrénéenne.
Une belle rencontre inopinée.
Puis, viendra rapidement le passage par la frontière Croate avant de nous arrêter pour une séquence « Oliver Stone » sur le bord d’un lac artificiel ou apparemment, il y a de quoi choper de grosses prises.
Les paysages forestier que nous suivons depuis le départ de la capitale Slovène laisseront place à une sorte de steppe, quelques peu ressemblante à certaines contrés de la Corse ou encore du Larzac. Il n’aurait pas fallusse tomber en panne de GPS car sur cette partie du road book, bon nombre de bifurcations sur des routes à chèvres auraient pu nous mener en bourrique…
Mon texte me tendant haut l’écrit une perche, je te jette un mot sur cette race de chwal de petite taille, sauvage ?…. Bourrique, tu suis ? …. Laissés en pleine nature vaquer à leurs habitudes journalières de broutage que j’ai pu observer tout le long de ce parcours.
Lors d’un arrêt « GPS ou me mènes tu ? » je tenterais l’approche photographique sans grand succès puisque l’animal plutôt farouche ne se laissant pas facilement shooter.
L’heure s’avançant à grand pas sur cette fin de journée, nous finirons les derniers kilomètres (150 de mémoire) sur l’autobeurk afin d’arriver sur notre étape Croate au plus tôt car notre petit groupe de 5 bonhommes va s’agrandir de deux personnes supplémentaires.
Valerie et Yvette, les compagnes respectives de Christophe et Freddy nous rejoignent par la voie des airs afin de passer les trois jours prévus sur Zadar. Cet interlude féminine ne pourra qu’être plaisant et apportera certainement la note gracieuse que ne peut avoir un groupe de mec ……(c’etait la touch, poet poet…..!)
Ici, je n’ai pas eu besoin de booker une chambre puisque c’est Chris qui s’est chargé de le faire en nous dégotant, un appart toutes commodités pour les 3 célibataires du groupe. Situé dans le quartier historique pour 180 euro/4nuits soit 15 euro par tête de pipe la nuitée. Une paille !
Nous avons eu d’excellentes news de Francois ce matin, sa moto a pu être réparé des l’ouverture de l’atelier mécanique, il a repris la route depuis Bolzano/Italie en fin de matinée. Il dormira ce soir à Ljubjana et sera avec nous demain soir.
Total kilométrique du jour : 386 Kms
Total kilométrique depuis mon départ : 2151 Kms soit une moyenne de 430km/J
Jeudi 03 Mai 2018
A Zadar
« Sur un ancien centre des Liburnes, la ville est transformée en colonie romaine après que ceux-ci aidèrent Octavien dans la première guerre dalmate (35-33 av. J.-C.). Sous l’Empire, la ville fut prospère, en raison du commerce du vin et de l’huile. La colonie romaine tombe lors de l’invasion des Goths, puis en 538 revient sous domination byzantine. La domination byzantine s’achèvera dans la 2e moitié du xive siècle.
Les Vénitiens détournent la quatrième croisade pour piller la ville lors de son siège en 1202. Ce sont alors les Hongrois qui contrôlent la ville avant qu’elle ne passe en 1409 sous la domination de Venise. Pendant quatre siècles, la ville servira à repousser l’invasion des Turcs.
En 1797, les Autrichiens s’emparent de Zadar avant qu’elle soit rattachée à la province en 1808 par Napoléon Ier jusqu’en 1813….»
Si tu en veux plus, c’est avec l’ami wikipedia
Quel est le programme pour ces 3 jours ?
Nous avons tous quartier libre, autrement dit, aucune obligation et chacun fait comme il veut….
Pour ma pomme, ce qui est sur c’est qu’il y aura une journée « day off » ( jour de congé ). Je ne touche pas la moto afin de me préparer physiquement pour l’autre partie du voyage qui s’annonce toute autant longue.
Cela dit, il est prévu d’aller visiter un parc national qui comporte plusieurs cascades, lacs en randonnée ainsi qu’une ville plus au sud, Split.
Compte tenu de la météo humide annoncé pour ce jour, le « day off » va s’imposer naturellement. Néanmoins, j’aurais aimé qu’il se passe la veille du départ…..pffff. Nous en profiterons pour visiter une bonne partie de ce centre historique atypique avec ses ruines antiques.
Au cours de cette visite pédestre, l’attrait touristique de la ville ne se dément pas surtout pour des chichois venus en masse. Elle possède son port de commerce et est une halte faisant parti de quelques croisiéristes.
Le clocher de la cathédrale sainte Anasthasie se visitant, nous ne manquerons pas d’y grimper à travers ses entrailles avant de découvrir un superbe panorama sur le secteur historique et plus loingtaing.
« Construite durant le XIIe et le XIIIe siècles, cette église romane monumentale a la particularité de posséder trois nefs parallèles et trois portails. Bâtie sur le site d’une ancienne basilique remontant au début du christianisme, elle présente une superbe façade frontale, ornée d’arcades aveugles, typiques de l’art roman toscan (Sienne ou Florence). La nef principale et ses bas-côtés sont séparés par des rangées de colonnes et de pilastres. Le tympan du portail central, représentant la Vierge Marie et les protecteurs de la ville, saint Zoilus et sainte Anastasie (à qui la cathédrale est dédiée), est surmonté de roses gothiques. A l’intérieur, un sarcophage en marbre conserve, depuis le IXe siècle, ses reliques et fait référence à l’archevêque Donat, qui les ramena de Constantinople. Les sièges du choeur datent du XVe siècle. »
Vendredi 04 Mai 2018
Ah ! de bon matin, la météo ne s’est pas trompé ! Le soleil reviendu et qu’il sera agréable de prendre le café sur cette petite place au calme !
Ce jour, nous prévoyons d’aller au parc naturel de Plitvice. Il abrite pas moins de 16 lacs disséminés sur un parcours assez grand, typé randonnée. Il est classée Unesco, ce qui en dit long sur ce lieu qui semble être magnifique.
Si tu en veux plus C’est par ici …
J’ai prévu d’accompagner le groupe jusqu’à l’entrée du parc ou je les quitterais pour continuer la balade en moto avec Jean Marc puisque tous deux n’ayant pas envie de se bouger le fion pour la marche. Je laisse Maguy au repos.
Maguy ? Kes-y-dit ?
Message à l’intention de toi nouveau lecteur, il s’agit du surnom que je donne à ma guibole….. en carbone. L’original cellulaire ayant rejoint le paradis dédié voila quelques années. 😉
Zadar se situant sur le bord de la mer Adriatique, nous la quittons sous des températures estivales bien agréables avec un beau ciel bleu de bonne augure pour cette journée.
Mais c’était sans compter sur une météo capricieuse lorsque nous franchirons un tunnel dans la hauteur, passant du bleu azur au gris hivernal en l’espace de 300 mètres. La pluie et le froid finiront par nous coller aux basques sans concession.
A l’entrée du parc (20 euro d’accès), nous nous poserons un temps afin de laisser passer l’averse orageuse.
Puis, le groupe se scindera en 2, l’un restant sur place pour la randonnée et l’autre préférant rejoindre le soleil resté sur la côte Adriatique et les routes à cochons.
L’anecdote du jour.
Sur cette route, nous passons devant une moto équipée pour le voyage, parquée sur le bas coté. Je remarque une nana assise sur un rocher à proximité, l’air de contempler le lieu, je n’y prête pas plus d’attention car le virage suivant arrive. Plus loin, Chris et Val qui nous précèdent font demi-tour.
Il s’avère que cette motarde est une Ukrainienne qui voyage en solo, qu’elle fait le tour du monde en KTM, comme la mienne, et qu’elle a parcouru pas moins de 170000 kilo en 5 années ! Pour les détracteurs de la marque qui ne voient que par l’autre girafe Germanique, preuve est faite de la fiabilité de ce moulin qui n’est la qu’un exemple ! (comprenne qui pourra)
Je te mets un lien youtube juste pour illustrer un peu son voyage et un autre sur sa page facebool que tu peux suivre tout comme l’a fait Christophe, puisque c’est comme cela qu’il a reconnu la brêle.
https://www.youtube.com/user/grechishkina
https://www.facebook.com/anna.grechishkina.3
Chapeau ! Elle représente le rêve absolu de beaucoup d’entre nous ! Mon jour viendra….
Total de la balade du jour : 350 Kms
Samedi 05 Mai 2018
Programme du jour, Split.
Ici un extrait de l’ami wikipédia et si tu en veux plus, il faudra aller sur le lien directement
« Deuxième ville la plus peuplée de Croatie et le siège du comitat Split-Dalmatie. La ville de Split s’est établie à l’intérieur, puis autour de l’immense palais de l’empereur romain Dioclétien, construit entre 294 et 305, qui s’entendait sur une surface de 39000m2. L’empereur était originaire de la ville de Salone (située sur les hauteurs de Split). En 1420, Split fut intégrée dans la République de Venise, jusqu’à sa disparition en 1797. La ville est aujourd’hui inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco. »
https://fr.wikipedia.org/wiki/Split
C’est donc une destination de choix pour le coté culturel du jour.
Nous gazons en début de matinée pour un trajet d’environ 170 bornes le long de la côte ou nous mettrons 3 heures, pause comprise, pour atteindre son port de commerce regroupant ferries et autres croisières.
S’en suivra, le déjeuner et la visite de son centre historique parfaitement conservé et rénové.
Je ne vais pas en faire des tonnes sur le lieu car ce carnet de route commence déjà à être à rallonge et il reste encore 4 jours de voyage a te raconter. Aussi, les quelques photos ci-dessous viennent étayer la raison de son classement Unesco. Moi qui aime les vieilles pierres, j’ai été servi.
En milieu d’aprèm, François lance l’idée d’aller visiter un autre parc naturel, celui de Krka dans un style similaire à celui de Plitvice. Avec l’avantage d’être quasiment sur notre trajet de retour at home.
Une fois sur place, l’entrée payante est de 20 euro. Je n’avais pas l’envie de forcer la Maguy car sur Split, je l’ai bien mise à contribution néanmoins lorsque je tente la gratuité pour l’accès « is it free for handicap ? », on me réponds pas l’affirmative !
Je n’ai pas eu le choix ! Comme un signe auquel je ne pouvais me résigner. Qui peut le plus peut le moins…..ou l’inverse !
La randonnée se passe sur un ponton qu’ils ont mis en place tout au long du parc composé de rivières, de cascades sur plusieurs niveaux, et qui mène en contrebas sur un grand espace boisé entourant une grande étendu d’eau avec la plus grande cascade. Nature à foison !
Une belle boucle de 2 heures et d’environ 2 kilomètres ou plus….je sais plus. Ce ne fut pas simple pour Maguy car comme d’habitude en fin de parcours, elle fait la gueule ! En revanche, c’était une bonne solution pour éliminer les divers excès que j’accumule depuis ces quelques jours….(siffle)
Une belle journée de découverte.
Totale kilométrique du jour, 340 kms
Total kilométrique depuis le 28 avril : 2913 Kms
Dimanche 06 Mai 2018
Ce jour la, lorsque nous prenions notre café matinal sur une des places du vieux centre historique, il y a avait une grande Communion. Les familles affichaient leur 31 sur mesure de plus bel apparat pour l’occasion…. Tout comme nous autres les voyageurs français sur leur destrier en partance, observant le défilé de ces jeunes têtes blondes et autres ….Amen !
Les filles ayant pris la solution la plus rapide pour rentrer au bercail. Ciao et merci pour votre compagnie bien agréable en cuisine …… (ca va ca va j’taquine 😛 ). Nous reprenons nos habitudes de baroudeur et entamons le long voyage du retour en milieu de matinée.
Merci Zadar, c’etait frinchement sympa !
Un petit trajet assez cool nous attend pour cette journée en débutant par cette fameuse « route à cochon » dont nous avions emprunté une partie 2 jours plus tôt, un vrai circuit parfaitement bitumé et sans surprise. Bonheur en barre !
Les gommes ont pas mal chauffées jusqu’à ce que nous arrivions à mi parcours, à l’heure du ravitaillement gastro, dans une ville portuaire sur laquelle nous nous dégoterons un petit restau/terrasse sympathique. A notre demande, nous aurons droit à la diffusion de la course Moto GP en direct et qui se déroulait en Espagne, à Jerez. C’était de toute façon la condition sinon nous serions allé ailleurs 😛
What else ?
Une bonne mousse, un bon repas et une très bonne course pour notre pilote Français (Jojo Zarco 5) qui finit deuxième sur un coup de bol.
Le reste du road book se passera paisiblement, sans se prendre pour Valentino Rossi ou autre grand pilote, vers la frontière Slovène dans un premier temps puis rapidement celle de l’Italie avec notre étape du jour, Trieste…
… ou nous descendrons chez :
l’hostel Nuevo Albergo Centro
Via Roma 13, 34132 Trieste, Italie
Pour ma pomme, le tarif d’une chambre simple sans sdb est de 43 euro. Accueil sympa est très bien situé.
Total kilométrique du jour : 300 Kms
Total kilométrique depuis le 28 avril : 3215 Kms
Plus tard, déambulations et profitations de l’architecture, du port et de son savoir vivre qui m’a agréablement surpris. Une étape fort sympathique avant d’attaquer le lourd.
Lundi 07 Mai 2018
La plus grosse étape du voyage… mais nous n’imaginions pas à quel point !
Comme à notre habitude, tout le monde est prêt de bonne heure ce qui nous permet de partir au plus tôt.
Ca, quand tu voyages à plusieurs, c’est vraiment top ! Etre synchro pour pas mal de chose nous a facilité largement la vie du groupe et pour le voyageur solitaire que je suis avec ses habitudes pragmatiques, j’avais une appréhension sur certains points surtout quand tu ne connais pas les gens avec qui tu trip ? Au top ! Messieurs les gaziers !
La perche, toujours…..Nous gazons pour la 10ème étape de ce voyage, Bormio, il est 8hr30.
Passé Udine, la chaîne des montagnes Alpines coté Autrichien se dessinent sur l’horizon. Un jolie col nous attend, le Passo d. Mauria avant d’entamer l’autre, un des plus beaux, celui de Cortina d’Ampezzo, la porte d’entrée pour le retour dans les Dolomites.
Il n’était pas prévu de passer par la puisque nous avions emprunté ce parcours lors du chemin a l’aller, mais c’était sans notre camarade de route François qui était tombé en panne quelques kilomètres plus tôt. Comment ne pas lui montrer ce qu’il avait manqué ? Et pour nous autre, impossible de s’en lasser !!
Pour l’occaz, notre « Oliver Stone » s’essayera a quelques scénarios auquel nous prêterons concours avec plaisir. Avec toutes ses prises de vues aérienne depuis le début du voyage, cela devrait nous faire un film mémorable…. (a suivre)
Puis la descente et….
….. première déconvenue.
Sur le road book de chris, nous aurions du passer par un col (je n’ai pas le nom) afin de couper à travers champ et raccourcir quelques peu le trajet finale mais en arrivant à sa porte, nous trouverons porte close, il a fallu improviser dont seul notre guide a le secret du « TomTom GPS».
Nous repasserons par cette région qui cultive le raisin, les pommes dont je te parlais plus haut, du coté de Revo et son lac ou nous prendrons un peu de repos obligatoire car la fatigue commence a se faire sentir. Il est 17h30, la lumière du jour déclinant, nous savons d’ores et déjà que nous arriverons à destination tardivement. Autant se ressourcer un peu avant d’attaquer la….
….deuxième déconvenue.
Le trajet le plus court sur l’itinéraire modifié devait nous faire passer par le col du Passau Gavia, porte close again ! Malgré l’avertissement, en bonne tête de mule, nous tenterons l’affaire, des fois que ? L’évidence nous en empêchera…alors autant marquer le passage contre le mur ! Lol.
Qui tente rien n’a rien comme qui disait l’autre, ça nous aurait bien arrangé que nos motos puissent passer mais bon, alors du coup, redescente.
Troisième déconvenue, encore un autre col fermé !
Cette dernière va nous obliger à faire pas mal de kilomètres supplémentaires pour rejoindre Bormio. Il commence a faire nuit et nous sommes fatigué, ce n’est pas vraiment bon. Décision est prise de faire une pause diner/pizza dans un village afin d’attaquer le reste de l’itinéraire avec plus d’énergie, synonyme de sécurité.
Nous arriverons sur notre étape nuitée à 22H30 chez :
hotel Miramonti Parc
Via Milano 50, 23032 Bormio, Italie
Completement léssivé !
14hrs se seront écoulés depuis notre départ de Trieste ce matin, nous avons parcourue 645 kilomètres, les 3/4 sur de la bonne route à cochon. Chacun de nous ne fera pas long feu pour rattraper Morphé.
Cela dit, quelle journée, quel spectacle, je me répète mais c’etait vraiment magique. La montagne ça vous gagne mais en moto, c’est d’une saveur indescriptible, de plus, toutes ces péripéties se rajoutent à ma formation, c’est donc tout bénéf !
Mardi 08 Mai 2018,
Quelques heures de récupération et un petit déjeuner gargantuesque (au diable le régime), nous reprenons la route pour notre 8ème étape, chez les Suisses, à 9Hr pétante.
Cette année, la neige est tombée en abondance sur tous les massifs européen et beaucoup d’entre eux sont encore fermés pour quelques semaines avant d’être totalement déneigés. Dommage pour nous autre car le mythique col du Stelvio, qui n’est qu’a 40 bornes de Bormio, n’y a pas échappé.
Il est le troisième col routier le plus haut des alpes après celui de l’Isseran et de la Bonette, tout deux situés en France et il faisait parti de mes projets avec les Dolomites, je suis quelques peu déçu. C’est balo quand même, il va falloir revenir … 😛
Moins d’une heure plus tard, nous repasserons pas le poste frontière Suisse dont nous avions emprunté lors de la 3eme étape, dans l’autre sens.
Comment se lasser de ce superbe décor que nous offre le col de la Bernina !
Une fois passé, nous prendrons la pause café avant de rejoindre le col de Julier, encore une autre merveille !
La haut, une rencontre inopiné de plus avec deux motards de la région, nous fera changer l’itinéraire en empruntant un autre col annoncé ouvert, celui de l’Oberalpass et la encore….euh….enfin, tu m’as compris, photos !
L’anecdote du moment est que l’un deux viendra me voir discrètement pour me demander des nouvelles de Maguy ? Lui même étant orthoprothésiste retraité. Ils se rend chaque année en Inde pour partager son expérience en la matière, bénévolement of corse…
Nous arriverons sur notre étape du soir, à Interlaken, en fin de journée.
Cette fois, je ne serais pas avec mes acolytes, préférant l’adresse :
Happy in Lodge
Rosenstrasse 17, 3800 Interlaken, Suisse
Chambre simple sans sdb pour 28 euro. Une belle auberge de jeunesse avec le restau au rdc et de la Leffe en pression, d’ailleurs, l’autrichienne dormira au chaud mais sans pression, elle.
Total kilométrique du jour : 462 Kms
Total kilometrique depuis le 28 avril : 4307 Kms
Mercredi 09 Mai 2018
Avant dernière étape et pourtant …
J’avais prévu de quitter le groupe pour rejoindre Lausanne sur le lac Léman, pas très loin d’Interlaken, afin de rejoindre d’autres potes vivant sur place pour une ou deux nuitées. Finalement, j’ai du changer mes plans en cours de route par manque de temps, ce n’est que partie remise.
Autre changement, Interlaken devait être la dernière étape du groupe avant de rejoindre directement la Provence. La distance d’environ 700 kilomètre, n’étant pas en soit énorme sur un trajet, mais quand tu en as déjà plus de 4000 sous les fesses en 11 jours, il faut tenir compte des organismes qui commencent a tirer.
Il fut donc préférable de réduire cette distance en s’arrêtant à la Clusaz pour y passer une nuitée. Notre Oliver Stone ayant de la famille la bas….comme on dit à Marseille, 31/ 32, l’affaire est plié, d’autant que la météo pour ce jour ne s’annonce pas vraiment bonne.
Nous gazons comme à notre habitude en début de matinée pour atteindre la frontière Française à l’heure du repas, à le Chatel, petite station de ski. Retour au pays après 10 jours d’expatriation.
Le temps de déguster une tartiflette en plein mois de Mai, nous reprendrons la route pour quelques heures encore dont la moitié sous la flotte comme annoncé.
A la clusaz, l’appartement trouvé sur Booking pour 5 couchages sera d’un excellent rapport qualité/prix, avec piscine et jacuzzi. Notre guide étant un fin négociateur.
Le ciel nous laissant entrevoir un peu de soleil en cette fin de journée humide…le coup de rosé ne sera pas de trop !
Total kilométrique du jour : 256 Kilo
Jeudi 10 Mai 2018
Le final pour une fin heureuse ? Il pleut !
C’était annoncé, nous le savions, la descente vers notre Provence s’est avérée très très humide jusqu’aux portes des départements de l’Isère et de la Drome. Quand nous arriverons à Serre dans les Hautes Alpes pour la pause restauration, nous récupérerons par la même occaz un soleil bienvenu. Et ce n’était pas fait pour me déplaire car mon autrichienne qui avait le peneux arrière en fin de vie, ne me donnait pas envie de faire le fanfaron sous la flotte. Droit comme un I.
Plus tard, encore un peu de route à cochon dans la Drome provençale, le Vaucluse, le Luberon et finalement, les Bouches du Rhone qui verra nos routes se séparer définitivement.
Mes camarades vivant d’un coté du département, ton serviteur à l’opposé. Top la ! à la prochaine….
Fin d’aprèm, le compteur de ma mobylette annonce 478 kilomètres pour ce trajet mais par dessus tout…
…. c’est le total kilométrique qui affiche 5070 kms parcourus sur 13 jours, transposé approximativement sur la carte !
Le voila, le clap de fin ou comment refermer ces 13 jours de pur bonheur ?
Bah com’dhab, à l’image de ce blog et du garçon, le plus simplement possible. Autant le prologue d’un article m’incite à l’écriture, autant l’épilogue me gonfle…
Ce fut une vrai régalade riche d’enseignements et qui a n’en pas douter vont m’être profitable pour la suite de mes aventures en solo…..ou en groupe ?
Je terminerai en remerciant « Oliver Stone » (christophe), ta devise « nous on s’en fou, on roule » nous va si bieng, et au reste de la troupe pour tous ces moments que nous avons partagés ensemble. J’espère bien qu’il y en aura d’autre.
Enfin, merci a toi cher lecteur ancien et nouveau de m’avoir lu jusqu’ici et puisque j’ai pris une certaine habitude a laisser une citation en fin de texte, celle ci me va bien …
Tchuss
le Zeb.
Ricci
Merci de nous faire partager tes aventures accompagné de très belle photo…. big bizouille
eymard
Christophe bravo pour ce compte rendu de la « petite » virée en moto ,
il ne manque que quelques photos supplémentaires !!!
Au plaisir de ressortir bientôt « avé » tes p’tits vieux du sud … 🙂
Bises
a+
)hr.
Toto
Merci Salette de me faire partager ces belles images on en prend plein la gueule c’est magnifique
Bizouille ma Salette
TOTO.
Esquiaou
Changement de décors, superbe virée et qui plus est avec des copains. Sacré périple!
et comme d’hab avec de superbes photos et des commentaires appropriés, et puis de belles rencontres comme cette intrépide ukrainienne…
(Lublijana, je suis passé par là venant d’Oslo vers Athènes sur une Bonnie en…en …1966, sous Tito et la Yugopetrol, une vraie saloperie qui a coûté la vie à pas mal de carburateurs, l’ambiance n’était pas la même.)
Roy
Super, comme d’hab. Bises et à +.
Roy
carrega
Comme d’hab plaisir de te lire. Bizzz
Sebastia Sylvie
Holà !!
Zoli trip merci pour partager tes aventures !!
Malgré mes nombreux voyage je m aperçois que je n aurai pas assez de temps pour tout voir.
Grace a tes photos tes aventures de nomade cela me permets d en voir un peu plus.. il ne manquera que l approche local.
Biz
Et continu a nous en mettre plein les yeux
MissYve!
Toujours un réel plaisir de te lire… de plus en plus prolifique, quel bonheur! Tes photos sont toujours aussi belles et laisse transparaître un peu de toi… Merci pour ces partages.
A très vite, pour d’autres récits I hope 😉
MissYve!
JC
Belles photos et commentaires ,je suis tes périples, à bientôt et merci félicitations
Montoya
merci pour ce voyage matinal, comme d’hab, une vrai régalade, en image et en lecture❤️
vivement la prochaine !
Objectif Septentrional, la « Descendada »… (2/2) – on two whelers
[…] Je redécouvre cette impressionnante chaine tout en rejoignant Cortina d’Ampezzo. Nous y étions passés il y a quatre ans, en route vers la Croatie. (L’autrichienne et ses débuts européens) […]