Yo !
Jeudi 15 Janvier 2015
J moins 5 avant de dire « bye bye Indonesia…. »
Aujourd’hui je salue définitivement l’océan Indien et m’en vais de Pandan vers 7hr30 sous un ciel radiouz. Ce qui n’est pas fait pour me déplaire vu que la veille le trajet du jour se déroula sous la flotte.
Avant dernière étape de mon trip, direction le lac « Danu Toba », a 180 kilo.
« Il a fait partie de la légende des voyageurs pendant des décennies. Ce lac majestueux d’un bleu intense, niché en altitude parmi les sommets volcaniques de Sumatra, est le domaine des Batak. Quelques intrépides révélèrent le secret de ce lieu quasi mythique et Tuk Tuk, le village sur l’ile lacustre, devint le rdv des globes trotteurs d’Asie du sud-Est. Cette invasion touristique se traduisit par de folles fêtes de la pleine lune….aujourd’hui, les voyageurs ont presque oublié Toba et ces jours de fête semblent révolus. Plus grand lac d’Asie du sud-Est, le Danu Toba couvre une superficie de 1707 km2. Au milieu de cette immense étendue d’eau, Pulau Samosir, une ile presque aussi vaste que Singapour, a été créée par une éruption volcanique…. »
Passé la ville de Sibolga, j’attaque un col qui me donnera un jolie point de vue sur l’Océan et l’ile de Nias au loin.
Plus loin, je suis tranquillou un convoi qui me précède avant d’aborder un tunnel ou je me suis retrouvé dans un « Méfi » un peu plus compliqué qu’a l’habitude.
Ils ont creusé le passage dans la roche et l’ont laissé brute de pomme sans aucun emménagement, de fait et étant donné la saison, il y accumulation d’eau de pluie transformant le tunnel en baignoire a cochon…
J’ai du mal a suivre la logique Indonésienne car jusqu’ici la route était très acceptable mais pourquoi n’ont-ils pas continuer de bitumer a l’intérieur de ces tunnels ? qui ne font qu’une dizaines de mètres, je veux bien croire que sur de longue portion, des problèmes budgétaire sont en cause mais la ?
J’ai eu chaud, très très chaud… et à ce moment-la, je ne pouvais pas m’arrêter pour prendre de tof sur l’endroit.
Passé cet épisode, je découvre les premières églises qui ont remplacé définitivement les mosqués. Cette région est majoritairement chrétienne, j’y reviendrais plus tard.
50 kms de route plus tard, j’arrive sur Tarutung et suivant les conseils du manager quand j’étais sur le lac Maninjau. je dois trouver un lieu touristique atypique.
« Vu que tu es autonome et que tu passes dans le coin, va faire un tour sur le site de Sipoholon hot spring »
Je demande la direction pour rejoindre les sources d’eau volcanique ?
Plus royaliste que zeb ? Un couple me propose de les suivre pour m’y emmener. (En fait, rien de compliqué vu que l’endroit est sur mon trajet pour Toba, il se trouve après Tarutung), merci.
Impossible de manquer cette nouvelle découverte car lorsque tu arrives sur le petit bourg de Sipoholon, il y a des roches blanche fumante, qui dénote totalement l’environnement, sur une colline qui domine le village.
En cherchant l’accès, je me rends à l’hotel qui se trouve juste devant le site, je demande s’il est possible de visiter le lieu ?
Un gars qui ne parle pas anglais me propose d’être mon guide.
L’odeur d’œuf pourri me laisse penser à de l’eau sulfureuse, d’ailleurs, l’hotel en a fait son buisness puisqu’il propose une piscine adéquat pour les bienfait du corps.
Dommage qu’il n’y ai pas eu de de soleil à ce moment la, les photos auraient été plus sympa avec un ciel bleu.
Ah oui au fait, le ciel radieux matinal ma quitté, ca a viré doucement mais surement, j’ai même eu droit a quelques gouttes. Si je n’ai pas eu besoin d’enfiler mon poncho super zeb, en revanche, la température a bien chuté, il fallusse enfiler la veste.
Au fil de la route, je redécouvre l’architecture Batak puis viendra l’heure de la pause déjeuner ou je discuterais a tablé avec un agent de la maison poulaga, fort plaisant, à propos de Maguy vecteur de sympathie.
Au fil de la route, je redécouvre l’architecture Batak puis viendra l’heure de la pause déjeuner ou je discuterais a tablé avec un agent de la maison poulaga, fort plaisant, à propos de Maguy vecteur de sympathie
En début d’aprèm, je mets gaz rapidement vers le port de Parapat car je sens que la flotte se rapproche de plus en plus et ne va pas m’épargner.
Un écrit paradoxale, puisque lorsque je me présente devant l’embarcadère, devant moi un grand bleu mais derrière….
La becassine, chargé sur le batooooooooooooo, nous partons pour une traversé de 30 mn en direction de l’ile de Samosir et le village de Tuk Tuk. Coup du trajet 30000 roupies.
15h30, je file sur un hotel que m’a proposé un rabatteur, il m’a bien vendu le truc et comme je n’ai pas spécialement envi de chercher, why not ?
Quand j’arrive sur place, au « Mas cottages », je demande a la réception s’ils ont des bungalows ?
« yes et le prix est de 180000 roupies »
Hein quoi ? Le gars qui m’a donné la carte ma proposé 150000 !
Ils n’ont pas hésité longtemps pour m’accorder ce prix car vu le nombre d’hotel que j’ai vu tout le long du trajet !
J’ai eu mon bungalow au bord du lac dans un calme paradisiaque. Seul bémol, la réception et le parking se trouve 30 mètres plus haut, il faut donc se taper des escaliers, un détail….en même temps, un peu d’exercice ne me fera pas de mal.
18hr, je m’offre une binouze bien fraiche pour admirer le lieu et commencer a organiser les deux jours qui suivront sur cette ile.
Vendredi 16 Janvier 2015
J-4
Apres un bon petit banana pancake, le programme du jour est simple, rouler pour découvrir cette ethnie « Batak »
« En 1783, le voyageur britannique william Marsden de retour à Londres stupéfia le « monde civilisé en racontant sa découverte, dans l’intérieur de Sumatra, d’un royaume cannibale à la culture hautement développée et doté d’un système d’écriture. Depuis cette date, les Batak n’ont cessé de fasciner les Européens.
Ce peuple Proto-Malais descend de tribus montagnardes néolithiques du nord de la Thailande et du Myanmar qui furent chassées par les migrations de tribus mongoles et siamoises…aujourd’hui, plus de 6 millions de Batak, divisés en six principaux groupes linguistiques occupent un territoire qui s’étend jusqu’à 200 km au nord et 300 km au sud du danau Toba. Les Batak furent longtemps pris en tenailles entre les bastions musulmans d’Aceh et de Sumatra Ouest. Malgré plusieurs tentatives de conversion, ils adoptèrent le christianisme introduit par les missionnaires Européens. Majoritairement protestant, ils conservent pour bcp des croyances été des rites animistes…. »
Si t’en veux plus, c’est par la
L’ile est grande, mon hote me conseil de ne pas en faire le tour car le coté Ouest n’est pas spécialement bien foutu niveau bitume…
Je m’en va découvrir la partie Est qui offre,
« un bel aperçu de l’imbrication de la vie et de la mort. Au milieu des rizières fertiles se dressent de grand tombeaux à plusieurs étages décorés d’une maison de style Batak et d’une simple croix blanche. Rappelant les maisons des esprits Thailandaises, ces sépultures reflètent la tradition animiste du culte des défunts »
Au bout d’une heure, je fini par m’arrêter sur un groupe de maison qui me paraissait assez représentatifn, photographiquement parlant, pour le blog.
Je shoot jusqu’à ce que le propriétaire des lieux viennent me voir. Par chance, il parle anglais de fait nous avons pu échanger pour répondre à mes interrogations.
Pour ce groupe de maison, il s’agit de la famille, son père, oncles et tante (décédé rip). Celle du milieu et la plus ancienne qui daterait de la fin du 19eme….quand même.
Lui-même n’occupant plus l’une d’entre elle vu qu’il a fait construire une maison en dure sur le coté.
Intéréssant, merci guys.
Plus loin, je tombe sur un mariage en cours…..je n’ai pas eu la patience d’attendre les mariés.
Ensuite je reprends la route pour découvrir encore et touujours ces groupes de maisons qui constituent de véritable communauté autour des cultures de riz et de maîs avec les tombeaux que j’ai cités plus haut, étonnant.
J’arrive en fin de matinée de l’autre coté de l’ile après avoir parcouru une 40aines de kilo,
« Si vous visiter l’Est de Toba, vous découvrirez qu’il ne s’agit pas vraiment d’une ile, elle est reliée à la ville de Pangururan, sur la terre ferme, par un isthme étroit, coupé par un chenal »
Le chenal, c’est ça …
Je le traverse et me dirige sur un versant de l’ancien cratère histoire de rouler un peu plus jusqu’a la découverte d’une nouvelle hot spring du même genre que celle d’hier, a Sipoholon. Ce coup-ci, je n’ai pas eu d’accès facile pour Maguy.
Retour sur l’ile car il fait faimg.
Et la, sans dec ! Du porc ! Au barbeuk silteplait ! Que je n’avais plus vu depuis Bali, terre hindouiste.
Le fait de pouvoir boustifailler cette bidoche me surprend au début mais très vite je raisonne logiquement,
« Pardi, nous ne sommes pas en terre musulmane »
Preuve, encore une fois, que ce pays a majorité de confession musulmane, le plus grand sur terre, est totalement tolérant sur les religions pratiquées.
Ensuite, retour maison en m’arrêtant sur le site historique des chaises en pierre.
« Ambarita, à 5km au nord de la péninsule de TukTuk, abrite plusieurs chaises en pierre vieilles de 300 ans, ou les anciens du village discutaient de choses importantes et jugeaient les malfaiteurs…. »
Ici, l’internet se déplace au village pour le plus grand bonheur des mioches qui jouent au jeux vidéo en ligne.
Pendant que d’autre se divertissent d’une autre manière plus terre a terre.
Puis fin de journée et l’activité des pêcheurs sous un beau couchée de sun.
Samedi 17 Janvier 2015
J-3
Réel plaisir de se lever de bonne heure dans le coin, ainsi, on peut y voir passer les locaux vaquer à leur occupations, dans le calme jusqu’à ce que viennent les premières navettes qui relient Parapat, de l’autre coté.
Quand tu viens de Parapat, il suffit d’indiquer au capitaine, l’hotel ou tu descends, ainsi, il te déposera au plus proche ou comme la, mon hotel à son débarcadère pour pétions.
Le ptit déj encaissé, je me file ce coup-ci vers le coté Ouest de l’ile ou je passerais automatiquement par Tomok, le principal village de la cote Est.
Ce matin la, y avait marché.
Les femmes vêtuent de leur habits traditionnels ou au minimum de la coiffe.
Et toujours le porc au barbeuk…..t’inkiète mon kiki, je reviens…
Ensuite j’entame la route qui mène au coté Ouest de l’ile, chaotique ? hum ….
Durant quelques kilomètres ! J’ai même failli rebrousser chemin tellement ça commençait a me gonfler, m’enfin, j’ai bien fait d’avoir persisté vu qu’après le bitume en bon état fut reviendu, ce qui put me permettru d’avoir un très beau point de vu sur le lac et la peninsule de Tuk Tuk puis d’appréciu un petit thé sur la première gargote venu a point, au calme, avant d’accéder au haut plateau central de Samosir, ouf….
« ….s ‘élèvent à 700 m au-dessus du lac et offrent par temps clair, une vue somptueuse sur les montagnes embrumées. Le sommet forme un grand plateau qui abrite un petit lac, le danau Sidihoni…. »
Oui, effectivement, en terme de panorama, je me suis gavé sous un soleil au top mais si je suis venu dans ce coin, c’était dans l’idée de visiter le lac.
Le petit lac, sur une ile sur un lac sur une ile…..tu suis ?
Je répète, le lac Sidihoni de l’ile de Samosir sur le lac Toba sur l’ile de Sumatra….. 😛
Apres quelques déboires pour trouver la bonne direction, je me suis retrouvé sur un chemin de terre vraiment trop casse gueule, autant pour mon séant que pour becassine, durant quelques kilomètres et n’en voyant pas le bout, j’ai rebroussé chemin….tant pis.
Retour maison en début d’aprèm, mais avant petit barbeuk de pooooooooooooooooooooooooorc !
Pour cloturer ce petit séjour sur Samosir et vu que j’ai fait a peu près ce que je voulais voir sur ce magnifique espace naturel, je me prends the rest of the day en mode glandage dans la piscine de 450 metres de fond, devant mon bungalow.
« le Danau Toba, d’une agréable fraicheur, atteint par endroits une profondeur de 450 M »
Une vrai régalade, je n’ai pas rencontré de serpent lors de ma baignade, dommage…..euhhhhh
Petit réflexion inside,
Vue la taille du cratère, t’imagine l’explosion cataclysmique qu’il a du se produire ?
Dimanche 18 Janvier 2015
J-2
Aujourd’hui, c’est le der des der des road book, direction Médan, ma destination finale après 48 jours de route.
Je me lève a 5hr30 du mat pour choper le premier bateau qui part pour Parapat entre 6H30 et 7hr sauf que,
De bon matin, je t’ai mis la révolution !
Quelle quiche je suis ! J’ai oublié de récupérer mon casque au bureau de la réception la veille et comme c’est fermé, que tout le monde dors, l’a fallu faire du remus ménage….j’ai perdu 20 mn dans l’histoire mais ce qui me faisait flipper était de louper le bateau, je n’avais pas envie de poiroter une heure 30 de plus sur l’ile.
J’arriverais a temps pour faire embarquer Bécassine, prendre quelques photos du sunrise, des lotus en fleur et des lavandières.
6hr50, nous levons les amarres…. Bye bye Samosir, ce fut une belle visite, un bon séjour. Merci.
40mn plus tard, j’entame les 180 kms qui me sépare de la capitale provinciale et pour ce faire, plutôt que d’emprunter un itinéraire direct, j’ai choisi de longer le lac par la route des crêtes.
Magnifique point de vue sur cette immense lac a travers les forêts de Pin. Si ce n’est la taille énorme de ceux-ci, je me serais cru dans mon sud natale.
Aujourd’hui c’est jour de prière pour les Batak, fervent pratiquant de la religion chrétienne et comme chez nous il y a quelques décennies encore, on se vêtit du plus beau costume pour se rendre a la messe dominicale.
Plus loin, la culture de l’orange domine le paysage, des stands en veux tu en voila tout le long de la route qui vendent leur fameuse production.
Lorsque je me rapproche de Berastagi, j’aperçois de très loin un volcan fumant…puis un autre dans les nuages.
A l’heure ou je t’écris ce carnet de route, j’ai trouvé sur mon guide les infos que j’ai totalement zappé lorsque j’avais établi mon plan de route….
«Au dela s’étendent les champs verdoyants des hauts plateaux Karo dominés par deux volcans : le gunung Sinabung à l’ouest et le gunung Sibayak au nord. Aucun ne relache de lave mais des fumerolles de gaz témoignent de leur activité…..les environs offrent de nombreuses possibilités d’excursions à pied ou à moto et l’ambiance détendue de la ville, conjuguée à la fraicheur du climat (1300m d’alt) invitent à s’attarder… »
ARF ! vraiment dommage, j’aurais bien aimé y passer au moins une nuitée le temps d’aller shooter de plus prêt ce très beau volcan que j’ai pu voir au fur et a mesure du trajet.
Je trouve néanmoins un point de tire, au moins ça, pour te montrer cette vision loingtaine avant de quitter ce haut plateau et entamer la descente vers Medan. Je m’arrêterais vers midi dans une cantine pour la boustifaille et profiter pour ranger définitivement ma veste qui ne me sera plus d’utilité étant donné que la température locale a totalement changé.
2heures plus tard, j’arrive à Médan, la troisième plus grande ville du pays avec ces 2millions d’habitants.
Pour cette fois ci, je ne me présente pas à « l’arrach » pour chercher un hotel.
Je sais que c’est une grande ville qui est synonyme de prix élevé pour les logements, alors plus tot que de galérer pour trouver le bon compromis, j’ai pris soin de me trouver une chambre en promotion sur un site de booking, quelques jours plus tot.
De plus, me fallait un hotel se trouvant a proximité du transporteur, le point de chute finale de bécassine, je t’explique plus loin…
Je repère sans trop de difficulté l’hotel dans ce nouvel environnement urbain que je découvre au fur et à mesure que je me repère sur la carte routière.
Hotel « house of zaza zazi » pour 170000 roupies la nuit , ptit dej, wifi, teloch, clim.
Confortable et hyper clean, seul bémol, pas de fenêtre a la room mais bon, pour le prix ça vaut le coup.
Apres ça, je file découvrir un peu la ville.
« un ville Indonésienne authentique, contrairement à la plupart des autres cités de la province, une ville moderne et verdoyante qui a conservé des vestiges de son passé »
Lundi 19 Janvier 2015
J-1
Youhouuuuuuuuuuuuuuuuuu, it’s my birthday…..HBD zebulon !
Bon que faire ce jour ?
D’après ce que j’ai lu sur mon guide et de ce que j’ai vu hier, je n’ai pas vraiment envie de passer cette dernière journée dans les embouteillages, je décide d’improviser en me rendant a Belawa, une ville portuaire sur le détroit de Malacca.
D’ailleurs, en parlant de Malacca, la Malaisie est juste en face et ca se ressent sur Medan avec ce mélange ethnique varié de chinois et d’indien malaisien.
Pour info, la Malaisie compte 35 % de chinois et 10 % d’indien de sa population totale.
Je file vers 9hrs du mat pour un petit trajet de 25 kilo.
Arrivé sur place, je commence a fouiner en essayant de trouver le port ?
Je ne trouverais qu’un grand port de cargo, inaccessible pour le touriste curieux car la sécurité veille, du coup, retour sur Medan pour la boustifaille et un peu de repos sous la clim…. ça chauffe marcel…
Milieu d’aprèm, je ressort pour me balader un peu dans les embouteillages.
Ici, un temple hindou
La grande mosqué de Médan de style marocain construite en 1906
Ici, encore et toujours le système débrouille pour gagner un peu de sousou avec un compresseur et atelier de réparation de peuneus, ambulant , juste a coté de mon dernier petit jus de canne à sucre.
Puis je retourne sur le pont, ou je m’étais posé la veille, pour finir la journée. Proche d’un monastère bouddhiste chinois et de la gare des tchouchou, il y a pas mal de vies qui circulent, de nombreux stands de boustifaille y sont présent ce qui donne l’occasion d’observer…
En fin d’après midi, je file voir le transporteur qui va se charger d’acheminer Bécassine sur Bali, retour a la source.
La mob étant ma propriété, j’aurais pu la revendre sans problème car j’ai eu quelques propositions alléchante mais je fais parti de la « old school » autrement dit, je n’ai qu’une parole, elle retournera sur Bali puisque je l’avais promise a Seb qui m’avait rendu service lors de mon arrivée en Indonésie.
Seule condition, il devait organiser le transport et me la prêter lorsque je reviendrais sur Bali. 😛
Les papiers d’enregistrement effectué, je la quitte avec un pincement au cœur ! Même si je ne suis pas matérialiste, j’ai quand même passé 55 jours à son bord et 6954 kilomètres de total aventure !
Alors forcément, ce n’est qu’une machine mais impossible de s’en séparer facilement. Une léchouille sur le phare…….euh…..
Un grand merci ma vieille et bonne route.
Je me retrouve dans un 3wheelers local ou je me suis bien marré avec le pilote, pour rentrer a l’hotel.
Mardi 20 Janvier 2015
Voili voilou, j’y suis, c’est la fin de zebulon en terre volcanique, je quitte le pays…
Comment cloturer cette histoire ?
Je n’aime pas ca, mais alors pas du tout, c’est comme si je refermais le livre alors qu’il n’est pas encore finito. J’ai toujours un sentiment d’inachevé alors jusqu’à ce que Maguy me le permette, je me souhaite encore pas mal de chapitre etpicétout.
Cela dit, j’espere que depuis presque trois mois d’aventures a travers le Nepal et maintenant l’Indonesie, mes récits accompagnés de photos auront réussi a te faire découvrir des terres qui te sont inconnu ? Et pour certains, susciter l’envie d’y venir ou d’y revenir ?
Pour ma part, ce fut une vrai gavade a tout point de vu et à propos de l’indo, ce que je retiens le plus, c’est cette tolérance absolu envers l’autre quelques soit sa religion.
Je ne ferais pas plus de blabla supp sur ce vécu, j’en ai assez fait, assez dit…heing….sinon, juste un peu de statistique version zeb
- 55 jours de trip sur trois iles (Bali, Java, Sumatra)
- 7354 kilomètres (avec bécassine et le scoot que m’avait prêté seb)
- 130 litres d’essence (environ) pour un cout de 1.001.000 roupies soit 66 euro (0,50 cts le litre)
- 340 hrs (Minimum) le cul sur la mob
- 2697 photos retenues
- 30 hotels pour un cout approx de 5400000 roupies soit 360 euro soit 360/55=6.6 E la nuit.
- 90 litres de bière….. nan, j’deconne ! De mémoire, j’ai du boire pas plus d’une dizaine de teillbou (65c)l……si si ! C’est vrai en plus.
- pour finir, la carte du trajet définitif….faudra que je revienne un jour, ya encore du taf…..
Ah ! Avant de terminer, fallait que je t’en raconte une dernière.
A l’airport de Médan, je fais enregistrer mon bagage puis je me dirige droit vers la zone internationale, Il y a le check point habituel qui passe mon sac à dos ou je range mon matos electro, photo & cie au scanner ainsi que Maguy . La sécurité me prend à part et me demande si j’ai un couteau dans mon sac ?
Je déclique automatiquement
Oh shit ! j’ai complètement oublié de ranger le couteau corse de mon beau père (Il m’accompagne dans tous mes voyages) dans le sac qui va en soute car je sais très bien qu’il est interdit en « cabine ».
Putaow, j’ai eu le flip qu’ils me gardent mon précieux souvenir et qu’ils ne me le rendent plus.
Heureusement, j’ai eu a faire a des gens très compréhensif qui ont appelé dans la foulée une dame de la compagnie aérienne (air asia) qui elle-même a fait faire remonter mon bagage en attente d’embarquement.
Par la suite, j’ai pu ranger mon couteau dans le sac puis il est reparti a bon port au moment du boarding. Ouf !
La photo prise juste avant que j’entre dans le navion pour marquer le coup….
Fallait bien que j’’en fasse une dernière…..mouarf !
A suivre ….
D’ici la, et comme d’hab, portes toi bieng bieng bieng
TCHUZZZZZZZZZZZZZZZ
CHRISITNE NGUYEN
Me suis juste régalée a te lire….ça remonte mes souvenirs du Vietnam….beaucoup de tes photos ressemblent a ce que j’ai vu la bas aussi.
Grosses bises
philippe Guilabert
C’est fort et tres bien raconté ce que tu fais….. vraiment plaisant.
Je suis sur l’ile de Borneo depuis un moment mais tu n’es jamais passé
Faut qu on se voit en France, d’un parce que ca fait longtemps et de deux pour ton prochain voyage en Amerique du Sud (si j’ai bien compris), on prendra un verre et on se racontera.
Bises a toi, keep the fraicheur. Philippe
fabio
Une fois de plus , j’ai pu voyager à ouf …Merci Zeb…. encore de superbes photos et des comments extras , qui donnent envie de découvrir l’Indonesie. A bientot bises