L’innovation photographique avec Drony…

Hola todos !

Presque trois années se sont écoulées depuis la rédaction de mon dernier compte rendu, Espagne/Portugal en moto. C’etait donc en fin d’année de 2019. A cette époque, j’étais aussi en train de préparer un tour du monde….en scooter ! Il devait demarrer en juin 2020 depuis ma Provence natale par la route vers la Russie, puis le continent Américain etc…Mais voila, le Covid est venu fausser mes plans et la crise actuelle avec l’Ukraine, ne va pas arranger mes projets par cette voie….

Cette aventure au long cours n’est pas à l’abandon, bien au contraire mais j’y reviendrai plus tard en temps voulu ! En attendant, je viens te compter vite fait un nouveau road trip passé, une fois n’est pas coutume, du côté Espagnol/Portugal et toujours en mob, sous un nouveau format d’écriture.

Etant donné que je n’avais pas de possibilité de rédiger de compte rendu via le blog sur ordinateur, je l’ai fait via les réseaux sociaux sur le téléphone.

Ce n’est finalement pas si mauvais pour la lecture, puisqu’il va droit à l’essentiel sur les faits marquant de la journée. Donc je te joins ici les copier/coller « brut de décoffrage » (ici améliorés) dont je redigeais chaque soir une fois le bivouac en place. Let’s go !

  • 15 Novembre 2021

Puisque « Pas de pass, pas de chocolat », va falloir se contenter de l’europe en deux roues ou plus mais jusqu’à quand ?….bref….L’Espagne, un pays qui m attire bcp, car j y trouve des similitudes de vie qui me font penser à mes voyages lointaings, entre autres…

Après quelques jours passés avec les copains pour assister au dernier grand prix Motogp de la saison, à Valencia. Com’d’hab, 4 jours de partages au top !…

Je gaz en solitaire.

The first compte rendu : Ce jour, zebulon saute saute, il me tardait ma vie de sauvage sans vraiment avoir de plan de route sauf de rouler vers le sud, l’Andalousie, le Portugal puis la remontada par la Galice, Saint Jacques de Compostelle etc.

A l’arrach ! Un terme que j’aime bien ! Autrement dit, entreprendre un road trip sans trop de préparation, juste le minimum et le laisser evoluer au fil de la route selon les envies du moment… Comme d’habitude.

A vrai dire, tout dépendra de ce que la météo voudra bien me donner et je l’espère au sec. Il y a deux ans, la pluie avait eu raison de ma patience pour écourter mes découvertes. Espero que este viaje seo mejor !

Après ces quelques jours en très bonne compagnie passés sur la côte med, je filerai à l’ouest en passant par la Morella, les montagnes, qui m’accueilleront  avec un petit degree mucho frio, à 1800m, l’Est de l’Aragon…

En miliieu d’aprem, je mettrai 3hrs pour trouver un camping ouvert avant de poser la tienda à Jarafuel, à la nuit, après plus de 400 bornes de viroles, paysages riches et variées, une belle journée motarde…. A suivre…

(17Nov : Hier soir pas de connexion 4g pour te partager the day, alors pour ceux qui suivent voici le compte rendu du 16Nov rédigé depuis un cafe, le temps que je me réchauffe un peu.)

  • 16 Novembre 2021

El segundo : 5° ce matin à la sortie de la tente, Mucho frio, je gaz un peu plus à l’ouest pour voir un village repéré sur le net, Alcala del Jucar.

Improbable ! Tu roules au milieu d’un paysage plat et agricole à perte de vue et soudain, un trou, un canyon et le village lové autour d une rivière. L utilisation du drone prend tout son sens, superbe !

Ensuite pour changer de la monotonie de ces routes particulièrement rectilignes, direction la Sierra de Segura. ( Sierra se traduisant littéralement par chaine de montagne) Avant la nuit, je finis par trouver un camping accessible par une piste relativement roulante, dans le parc de la Sierra de Castril…

A la finale, 370 kms, la regalade… 

   

  • 17 Novembre 2021

Le tercio : Comme je te disais ce mating « Je poste mon compte rendu d’hier dans un café pour me réchauffer », c était peu dire ! La nuit fut longue et tres fraiche sous la tente.

D’habitude je suis assez résistant, mais vu la crève que je me coltine depuis 2 jours, je pense que mon capital réserve est à sec. Donc ce matin, quand j’allume le compteur de la mob qui affiche la température, j’ai eu au moins la confirmation du gel sur la selle…

Etant donné que je n’avais pas de connexion ternet la veille au soir, j’ai pu bosser un peu sur un itinéraire du jour et les suivants à l’aide du guide du routard et du gps TomTom. Celui-ci n’ayant pas besoin de connectivité payante, d’ou son intérêt, j’arrive a visualiser ou les routes peuvent être intéressantes.

Ce matin, je gaz pour Velez Blanco à travers une plaine monumentale telle que l’Andalousie sait présenter.

Puis le road book poursuit toujours sous un environnement aride mais viroleux à souhait. Le morceau de route entre Velez Blanco, Taberno et Tabernas est une tuerie point de vue sensations motardes, dans un décors superbe, Que bueno !

Comment s’en lasser ?

A Tabernas, son désert servit de décors naturel pour quelques films de « western spaghetti ». Il y a encore les vestiges de ces films devenues attraction touristique. (20 balles l’entree si tu veux faire un selfie devant un saloon ou clint faisait la razia sur les méchants bandits)

Je préfère déguener le drone pour son efficacité photographique.

Today, 300 bornes de routes pour rejoindre la région d Almeria, la mar et surtout un climat plus tempéré que ces trois derniers jours (20° ce soir) et le privilège d’avoir un dodo entre quatre murs seront parfait pour me requinquer une santé en « berne » (merci P…)

 

  • 18 Novembre 2021

Yo…cuarto : Day off, sous entendu « jour de repos » apres 7 jours de routes….M’enfin, en voyage, ne rien faire m’est impossible ! 

Un rapide coup d’oeil sur le guide du routard pendant le sirotage du kawa local, puis je dégage visiter le coin et l’environnement des « Alpujarras ».

Un massif montagneux niché entre la mer, les serres à tomates et la Sierra Nevada qui abrite les fameux villages blancos, (si je redigeais sur le blog, je te ferai le speech de l’endroit, mais la, trop long a ecrire avec un doigt sur le portable…quand je vois les djeuns tapoter des mains, ils me font halluciner, je vieillis )…juste un mot sur l’un de ces villages le plus haut perché, Tevelez, à 1400 mètres d alt.

Ils y font le jamon Cerrano, parait-il le meilleur d’Espagne….

Sinon, 200 bornes de viroles ou je me serai cru en Castagniccia, la Corse, sous les couleurs d’automne mais sans les sangliers, les vaches…

Superbe ! Je me répète, mais depuis 4 jours c’est vraiment top !

      

  • 19 Novembre 2021

Cinquo : Grenade.

Cette année, j’avais prévu d’y passer une journée pour visiter au minimum l’immense palais de l’Alhambra, ce que je n’avais pu faire en 2019, finalement, nada…

J’aurais pu aussi visiter d’autres lieux historiques en son centre, nada…

Ma culture ne s’en serait pas mieux portée mais alors la faute à qui ? Alors d’une part, la « Maguy » n’avait pas envie de marcher et quand elle ordonne, il ne faut pas la contrarier et d’autre part, la circulation dans cette citée m’a gonflé menu. Même en moto ! C’est dire.

Cela dit, c’est une ville typée Lisbonne avec sont dénivelé et ses quartiers historiques, très beau pour ce que j’ai vu. Elle donne envie de s’y intéresser mais voila…je vieillis.

Avant de quitter les lieux, j’ai pu trouver un spot de lancement pour Drony en toute discrétion et faire deux photos aériennes ou on peut apercevoir clairement l’importance du palais qui domine la ville…

Je lance un plan B improvisé on the road again, en tentant de passer à travers la Sierra Nevada. A 2000 m d’alt, la neige aurait pu être de la partie mais cette Sierra explorée sur deux jours aura été une riche découverte..

Ce jour, encore 300 bornes !….Ma santé se portant mieux, il est temps de changer de coin…

  • 20 novembre 2021

Sexto (pour les salaces, traduction espagnol de sixième) compte rendu : Ce matin, déménagement programmé vers la montagne, à Ronda, à mi chemin entre Malaga et Séville.

Sauf que la veille au soir, la météo n’annonçait rien de bon et cela se confirme le long du trajet. Alors plutôt que de continuer a me faire rincer sur le trajet et en imaginant le risque d’installer la tente dans ces conditions une fois sur place, je te laisse imaginer le tableau….j’improvise un énième plan de repli en cours de route.

Direction Tarifa, sur la côte, à la croisée des eaux entre l’océan et la Méditerranée.

Dès mon arrivée à Tarifa, qui se trouve être le point méridional de l’Europe, autrement dit le plus au sud du continent, l’horizon me laisse songeur et rêveur car en face, c’est l’Afrique, le Maroc que l’on aperçoit nettement. 

Depuis le petit port de pêcheurs, il y a une liaison maritime qui relie les deux continents en seulement une heure de navigation. J’avais mon passeport in the pocket et de fait j’aurais très bien pu organiser un embarquement. Mon voyage aurait alors pris une tournure improbable et sans préméditation, je te l’ai dis plus haut, j’aime faire « à l’arrach » .

Seulement voila, en ce mois de Novembre, le Maroc avait déjà suspendu le passage de sa frontiere maritime avec l’Europe car la crise du Covid commençait a prendre une nouvelle tournure. 

Je pose la tente au premier camping que je trouve à proximité de la citée pour deux nuitées. Demain, espèro que la météo sera plus clémente pour continuer mes explos tranquillo…

Le road book du jour… 

  • 21 Novembre 2021

Septemo : Comme prévu la méteo s’annonce exécrable, est-ce les montagnes environnantes qui favorisent cet hamas de cumulus menaçants ?

Peut être qu’en allant visiter Tarifa pourrait retarder l’échéance d’une rincée ? A cette heure d’écriture, je peux le confirmer ! Chuis passé au travers…

Ci-dessous l’entrée du port, le détroit de Gibraltard et au loin le continent Africain. 

Mais ce n’est pas la ville qui m’accueille qui m’intéresse, plutôt deux autres se trouvant un peu plus loin, Vejer de la frontera dans un premier temps puis Cadix.

En passant devant ce champ d’éoliennes de part et d’autre, j’aurai voulu te partager ma vision aérienne, « photo style », malheureusement, il semblerait que l’électronique reliant le téléphone à la télécommande du drone, subit un beug, je n ai pas de retour d’image pour piloter..chuis deg !

Va falloir se contenter du terre à terre.

Sinon, point du vue décors, y a mieux que ces ventilateurs pragmatiques alors quand tu découvres plus tard le village de Vejer, el pueblo blanco ( je Maronne doucement (drone)… Il est magnifique !

Je recommande cette visite si tu passes dans le coin. Le bicylindre de la katosh était sans doute mal venu dans ces ruelles ou règne la quiétude.

Puis, Cadix, la péninsule, la forteresse façon saint Malo et avec le sun stp ! La encore, il y a de quoi faire en terme de visites culturelles et gastronomiques.

Retour sur Tarifa avec le vent et les adeptes de la glisse sur l’eau. Si tu es fan de ces sports, c’est the place to be !

Demain la capitale andalouse, Seville…  

  • 22 Novembre 2021

Octavo, huitième : Hier soir, après la lluvia de fin de journée au camping, une belle nuit étoilée s’annonçait et j’avais pensé avoir la tente sèche ce matin pour le rangement du départ …arf ! Que nenni, 6hr du mat le toc toc toc à répétition qui te réveille sans discontinuer, la boue qui t’accueille devant ta porte etc…les joies du camping.

Le temps de prendre le café me donnera l’éclaircie salvatrice pour un départ serein, direction Ronda en passant par Gaucin, sur une route de montagne comme il est agréable d’emprunter de part la variété des paysages et le plaisir motard (…avec modération car je n’aime pas le bitume humide et une glissette n’est pas envisageable…).

Ronda offre un vieux quartier médiévale, un château et surtout le pont qui est son attraction principale. L’édifice fait quasiment 100 mètre de haut, il date de 1751…

Ensuite, gaz sur Olvera, un magnifique village haut perché dans un environnement d’olivier sous une méteo encore très changeante.

Finalement au jeux du « qui qui va se faire neguer ? « … Pas moi, et pourtant, je n y croyais pas, Zeus m’aurait il entendu ? Ce soir la tente sèche tranquillement à Dos Hermanas, à deux pas de Seville.

  • 23 Novembre 2021

Noveno : Seville !

Tellement de choses a voir ici aussi qu’il a fallu solliciter les conseils de mon hôte (camping) et établir un compromis pour que Maguy ne rechigne pas trop la marche. Dans l’ordre La plaza de Espana, parait-il qu’elle aurait servie de décors dans un épisode de Stars Wars, édifiée en 1929.

Je file ensuite me garer sur une place à proximité du palais de l Alcazar, emblématique de la ville, il est classé à l Unesco ! De styles mélangeant l’art mudéjar (je te laisse faire tes recherches sur gogole pour les explications) et chrétiens, c’est beau…

 

La pause repas prétextant un repos nécessaire viendra ensuite le temps de la dernière visite, la cathédrale et sa Giralda, juste à coté de l’Alcazar.

Magnifique, gigantesque ! Ce fut l’ancienne mosquée à l’époque des Maures, elle serait la troisième au niveau mondial par sa superficie. Elle y abrite le tombeau de Christophe Colomb.

Enfin, même si je suis rincé, je trouve les dernières ressources pour gravir les étages qui mènent en haut de la giralda. L’ancien minaret de la mosquée reconverti en clocher. Haut de 100 mètres, l’effort en valait la peine pour la vue sur la capitale andalouse..

Séville est sans aucun doute une ville qui mérite plus de jours de visite…Un détail, la cathédrale et le palais sont à entrée payante mais en Espagne, quand tu es discapacitado (traduction quand tu as une maguy par ex..), c est no paga ! Une faveur peu commune en France…

Ce soir, Morphée devrait rapidement m’ensuquer. 

  • 24 Novembre 2021

Decimo : Le jour se lève à peine, le café qui fume…

Rien de spécial ce jour surtout après la riche journée de la veille, sauf peut être le changement de pays.

« Bom dia » comme ils disent au Portugal pour dire bonjour. J’avais pensé filer direct à Sagres, la pointe sud-ouest de l’Europe mais une fois n’est pas coutume, changement de plan en cours de route. Puisque je connais déjà le lieu et que cela me ferait revenir sur mes roues quant à la suite de mon itinéraire, je t explique demani…

Du coup, dodo à Olhao, tout proche de Faro.

8 euro la nuit c’est moitié moins cheros qu’à Séville, par contre le sp95 cartonne, 1,74 €, c’est 30 cts de plus qu’en Espagne. Alors pour faire passer la cuenta, rien de tel que la pause  « Pasteis de Nata » (un régal).

Tudo bem….. 

  • 25 Novembre 2021

Onzieme : Au départ, ça commençait bien ! Un ciel bleu immaculé, 10° pour entamer l’itinéraire du nord par la fameuse nationale 2, qui est un peu l’équivalent, selon certains, de la « Pan american » ou encore la « route 66 ».

Cette route commence, au nord depuis la ville de Chaves et se finit au sud à Faro, ou l’inverse, et la distance fait environ 760 bornes.

Il y a deux ans, j’empruntais l’itinéraire côtier pour remonter le pays, pour cette fois, autant faire différemment.

Donc je te disais, ça commençait bien lorsque j’attaque l’itinéraire par la montagne, 50 bornes de viroles. Du bonheur sur roues. De temps en temps tu croises une bagnole, des cochons, un chasseur et autrement, des que tu coupes le moteur, c’est le silence total hormis les piafs ! Du bonheur j’te dis !

Et puis les choses changent une fois que cette partie sinueuse est passée et qui devient rectiligne mais surtout cet horizon qui m’attend.. 2 hrs sous la flotte ! Y avait longtemps !

Pour le coup, je suis ravie de mon achat utile, les sur-gants de pluie, un détail qui à son importance, efficace ! Les usagers comprendront …

Apres 300 kilo je stop à Montargil, son lac et ses pâtisseries pour me réchauffer.

Ce soir, je sens que la nuit va être glagla…

Ah ! La bonne new de fin de journée, le prob électronique du drone a été résolu, ce n’était en fait qu’un faux contact avec le câble de connexion…satanas ! Je suis happy de retrouver mon dada aérien. (Montargil vue de haut)

  • 26 Novembre 2021

Douzième : De bon matin, j’étais presque prêt a m’équiper pour la flotte et envisager un autre itinéraire. Un conditionnement mental obligatoire, impossible de se ramollir le teston vu la fraicheur environnante…

et puis, le bleu azur s’est pointé et ne m’a plus quitté… Alléluia ! Finalement, heureusement ! Car faire cette portion de la N2 sous la pluie jusqu’à Castro Daire, qui était bcp mieux que la veille, aurait été du gâchis. On comprend pourquoi ici aussi quand ca crame, c’est catastrophique tellement la forêt est dense et variée.

Petit changement de programme en cours de route, je quitterai la N2 pour une escapade à Porto. Je n’avais pu la visiter précédemment. (2019)

2h30 pour faire 125 bornes de viroles sous un rythme correct mais soutenue. Si tu connais la route Collobriere/Grimaud ou encore le col du Babaou qui rejoint Bormes, tu comprendras…

Cette partie nord du pays est un paradis pour motard.

C’était superbe ! Surtout quand tu finis sur la vue du fleuve Douro qui se prolonge sur un autre circuit, magique !

Je me pointe au camping sous le soleil couchant, l’océan est la, Porto n’est qu’à 6kms… Encore 8 hrs de moto et 437 kms ! Je pose la tente à la nuit, ce soir, je suis fait comme un gardon…

Tudo bem !

  • 27 Novembre 2021

13 : Porto.

Pour une fois, le sommeil a été bcp plus profond que d’habitude et le réveil du matin plus tardif, sans doute que l’organisme a du avoir besoin d’un reset ? Possible, après 5000 bornes de parcourus.

Ce matin, le temps de faire un peu de lessive, un peu de café et d’attendre que le ciel se dégage après une brève averse humide, je gaz sur les quais hyper photogéniques de la ville et découvrir plus loin son centre.

Le dénivelé de la citée depuis le fleuve est semblable à Grenade ou encore Lisbonne, de fait, pour préserver la Maguy, j’avais prévu de me garer au plus proche de certains lieux, ce qui n’a pas été évident voir impossible. (J ai préféré éviter de le faire à la marseillaise de peur de me faire embarquer la brêle par la fourrière, sait on jamais ne connaissant pas les us et coutumes ? )

Le parcours en deux roues d’une rive à l’autre du fleuve Douro, m’aura permis de visiter une église, un monastère pour leur point de vue sur la cité avant de me prendre une averse surprise au moment d’aller déguster la spécialité culinaire du coin, le « Francesinha », une version du croque-monsieur améliorée, ( un cataplasme de pain de mie, boeuf, saucisse, oeuf au plat, le tout enrobé de tranches de fromage baignant dans une sauce au whisky) pas dégueu mais faut avoir de l’appétit !

Sinon, j’aurais bien tenté l’opération prise de vue avec Drony sans ce message annoncé sur mon écran et sans équivoque qui m’annonce l’interdiction. Une autre prise de vue sera moins risqué, sauf peut être le zef un peu violent, pour cette fin de journée on the beach… (Pour le porto ? J ai eu la flemme de revenir sur mes roues pour aller aux caves, le pont était fermé à la circulation, du coup, si tu connais, il fallait prendre l’autre se trouvant plus loin, une galère)

Tudo bem !

  • 28 Novembre 2021

14 : Avant de quitter le coin, ma réserve d’eau étant à sec et ayant besoin de quelques mets pour la boustifaille du soir, j’avais envie d’écouter Linda de Suza entre les rayons du supermarché local, de bon matin….

Quand les Portugais parlent, tu as des fois, l’impression d’entendre du français.

Le programme du jour, une partie de la vallée du Douro, continuation vers le nord. Je suivrai les conseils d’un blogueur qui préconise d’emprunter la nationale 222 pour longer la rive sud du fleuve, why not ? Surtout que lorsque tu visualises la route sur gogole map, tu comprends vite que cette itinéraire ne va pas être ennuyeux.

 

Par contre, le gps propose en permanence de changer de route, c’est dire les multiples possibilités d’itinéraires. Les motards du coin ne doivent pas s’ennuyer en terme de balade. Quel paysage ! Même si le beau temps n’est pas vraiment de la partie, c’est magnifique. Un horizon vallonné de montagnes, d’habitations avec en son centre les méandres du fleuve..

   

A mi-parcours de cette nationale commence a apparaître la culture du « Porto », des vignes à perte de vue sur les flancs montagneux, on se croirait en Côtes rôti version xxl. Au bout de 4hrs de route, je quitterai ce fameux parcours et le fleuve pour rejoindre Lamego auquel j’emprunterai la dernière partie de la nationale 2. Apparemment c’est une belle ville avec un passé historiquement riche, toujours dans ce décors de vignes pentu couleur d’automne.

A Vila Real se termine la région viticole classé à l’Unesco ! Les derniers kilomètres m’obligeront a me saper contre l’humide jusqu’à Chaves, qui clôture la fin de cette fameuse N2 emprunté à Faro dans le sud quelques jours plus tôt. Très bel itinéraire avec une nette préférence pour la partie nord.

Ce soir, il fait vraiment froid et en arrivant au camping du coin, la tenancière me propose un bungalow tout équipé à 20 balles, je n ai pas dit non… 

  • 29 Novembre 2021

Quince : Saint Jacques de Compostelle.

Le confort a du bon, c’est indéniable, ce café matinale à la bieng est vraiment appréciable…

La météo du jour sur internet et l’observation à l’horizon n’annonce rien de bueno. Aussi, les 220 bornes annoncées par le gps pour l’itinéraire du jour se feront fissa par l’autobeurk une fois passé la frontière. A 13hrs, la tente est posée entre deux averses. Bienvenido en Galice !

J’ai prévu de passer deux nuitées dans le coin pour me permettre de visiter ce lieu de pèlerinage emblématique mais selon ma tenancière, le bleu des cieux n’est toujours pas annoncé pour les jours suivant…

Dans le doute, j’anticipe avec énergie la visite, faut croire que la nuit au bungalow m’a bien requinqué. Pour une fois, je prendrai la ligne de bus à proximité m’évitant ainsi de me trimballer une fois dans le centre, le casque, blouson et autre affaire de pluie, car il pleut, mon vier !

Donc voici quelques photos de la cathédrale abritant l’apôtre saint Jacques le majeur, construite à partir de 1075 et son centre historique, le tout classé à l’Unesco.

Le classement de la ville comme patrimoine mondial n’est pas étonnant, magnifique ! Ce déambuler à travers ce site aiguise l’oeil du photographe amateur, on sent le poids de l’histoire…

Belle découverte.  

  • 30 Novembre 2021

Dieciseis 16 : De la Galice à en Asturie.

Apparemment la fenêtre météo pour la semaine qui vient ne s’annonce pas top, ça sent l’hiver, ça sent aussi la fin de mon trip… (j aurai tant aimé traverser le détroit de Gibraltar…)

Bref, ce matin, à priori je ne partirai pas sous la pluie mais quoi qu’ il en soit j’avais quand même décidé d’aller voir le cap Finisterre, c’est à 90 bornes de Santiago, pas vraiment ma route mais l’envie de me retrouver le plus à l’Ouest de l’Espagne et de l’Europe. (sans compter les roosbeef)

Ce trajet fait aussi partie du pèlerinage de saint Jacques…

Ensuite gaz vers l’Asturie, sous de meilleures hospices car finalement j’ai eu belle météo. Va comprendre !

J’avais prévu de stopper à Cudillero, un jolie petit village de pêcheur lové sur la côte atlantique, et de choper un camping a proximité, repéré la veille sur la toile. Je me voyais bien y revenir le lendemain avec séances de drony  et continuer l’exploration du coin.

Je te fais vite fait deux photos du lieu et puis s’en va poser le bivouac ? 

Impossible, tous les campings du secteur seront fermés. J’ai du continuer la route encore plus à l’Est, pour en trouver un open, abierto comme ils disent, à coté de Gijon.

Une journée à 480 bornes. Ce soir, les moutons paîtrent à proximité, l’herbe est verte, spongieuse, on comprend vite de quoi il en ressort….

Demain la lluvia est vraiment prévue !

 

  • 01 Décembre 2021

17 : Les jeux sont faits ! Ce matin, toc toc toc toc etc …Qui est-ce ? C’est la lluvia por favor !

Je sais que tu étais prévue mais pourrais-tu attendre que je range ma tente bordel ! Ce n’était qu’une belle averse annonciatrice d’une journée compliquée.

Je gaz vers 9 hrs sous un ciel pas top mais il fait doux. Comme d’hab, j’espère passer entre les gouttes, en direction de San Sébastien pour le final du jour.

En cours de route, j’avais prévu de m’arrêter à Comillas pour y voir une villa construite par Gaudi, fin 19eme, j’avais prévu de m’arrêter alentours de Bilbao, un château médiéval, perspectives. J’avais aussi prévu la gastronomie Basque de San Sebastian.

Après 40 bornes d’autobeurk, je décide de prendre une sortie et de me poser quelques part afin de faire monter Drony dans les airs et te faire profiter d’une partie du paysage magnifique que je traverse depuis le départ de Gijon. Ca ressemblait un peu à la Nouvelle Zélande, même si je ne connais pas, j ai vu le seigneur des anneaux….Donc voici la seule photo au moment du décollage avant que…

Il y avait ces cumulus, ce ton du ciel sombre qui mélangeait le tout, palette de couleurs intéressantes, perspectives… ET puis à peine Drony commençant l’ascension, un espèce de vent tropical se lève…aie ! Le temps de redescendre, de ranger, de renfiler le casque etc, je me prend la flotte qui ne me lachera plus jusqu’à ce que je décide de faire une pause dans une station essence.

Lorsque je descend de la mob, je comprends très vite la raison de mes tremblements chroniques, mes fringues sous le blouson sont négués ! Le casque commence a l’être également, les sur-gants vantés quelques jours plus tôt ont trouvé leur limites. Etc.

Il faut dire que je me prends de bonnes rasades en continue sur un bitume pas très secur, le cumul d’eau ne s’évacuant pas normalement vers les bas côtés augmentant à tout instant le risque de faire du surf sur route, ce n’est pas vraiment mon kif.

Je reste une bonne heure dans cette station, a essayer de me rechauffer, regardant la flotte tomber sans discontinue et les dires de la tenancière sur l’evolution de la journée ne vont pas me donner une seule lueur d’espoir.

Vieux motard que jamais ! 

La fatigue commençant a se faire sentir, les conditions de roulage très compliquées, je me dis qu’un rien pourrait faire basculer l’équipage. Il est préférable d’arrêter les frais et de trouver une solution de repli pour se mettre au sec. De plus, la maguy n’aime pas vraiment l’humidité.

Je me trouve un hôtel vite fait au dessus de Bilbao, après 280 bornes de flotte glaçante .. Je suis congelado !

C’est dommage, tout ce que j’ai pu voir à travers les gouttes, autour de l autoroute, méritera sans doute un retour pour un prochain voyage, la région a l’air vraiment superbe…

En même temps, je goute le climat de celle-ci en cette période et je me dis avoir de la chance que mes affaires puissent sécher au chaud. Je pourrais aussi me dire que demain serait une meilleure journée ? Ce n’est pas vraiment ce que dit Évelyne Délia espagnole, qui raconte en boucle ses prévisions.

Pour finir ce poste un peu long, si tu es encore la ?  Deux choix se présentent, si je pars d’un côté, je continue sous la flotte et si je vais d’un autre je risque la neige….Les jeux sont faits, je le disais hier, ça sentait la fin….demain 850 bornes pour la clôture.

02 Décembre 2021

The last and that’s all…

Une journée à presque 8 hrs de moto et 866 kilomètres pour le retour à la casa. Comme prévu les conditions de route furent exécrables jusqu’en en Occitanie…

J’aurai voulu te partager le kilométrage total du voyage mais le compteur a beugué ou peut-être avait-il atteint une limite ? Approximativement : 7300 kilomètres depuis le 11 novembre.

Sinon, quel trip ! Tant de paysages parcourus, l’Andalousie est définitivement une magnifique région, le Portugal fut plus séduisant qu’il y a deux ans et enfin une petite déception pour la non exploration de l’Asturie et du Pays Basque, va falloir revenir !

(Edit : 21/05/22. je suis retourné en Fevrier dernier explorer la région avec le « Mini-Van Life », du Pays basque à la Galice, le desert des Bardenas etc, je confirme que cette partie du pays est tout simplement superbe et fera l’objet d’un autre compte rendu…)

Merci à touti pour vos commentaires lors de ces mini compte-rendus, ces derniers me serviront pour le blog, rubrique Europe ou je mettrai tous les itinéraires (avis aux intéressés)…Allez à ploush dans l’boush  …

8 Comments

  1. Alary Jacques

    je suis très heureux que tu aies pu reprendre la route malgré cette saloperie de virus…j’ai visité l’Alcazar de Séville et je connais Cadix, j’y suis allé 2 fois et fait la route jusqu’à Gibraltar (en Golf) je suis monté sur le rocher où j’ai mordu un singe…j’ai aussi traversé Trafalgar ainsi que cet abominable champ d’éolienne…

    Pour résumé je suis ravi d’avoir de tes nouvelles.

    Jacques

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