De l’India Catalina à l’Héroica, il n’y avait qu’un pas….

Hola touti !

Tu m’excuseras pour le retard de livraison, je suis rentré au bercail depuis quelques jours maintenant et je n’ai pas eu trop de temps pour écrire la fin de ce périple en Amérique du sud.

Voici la suite et fin.

Jeudi 25 Enero 2018

5hr du mat, je file à la gare routière pour prendre un bus. Deux jours plus tôt, j’avais pris soin de réserver une place à bord, lors de mon arrivée à San Gil. (80000 Pesos)

1hr plus tard, nous dégageons pour un long trajet auquel je ne m’attendais pas sur la durée finale, en direction de l’avant dernière étape en Colombie : Santa Marta

 

On m’avait dit que les débuts de ce voyage serait une pure merveille au travers d’un grand canyon et je ne  fus pas déçu pour un brin, d’autant que j’avais choisi un siège sur le bon côté.

La route, qui est apparemment le seul axe principal pour rejoindre le Nord-Est du pays, est hyper encombrée de gros truck. Elle débute par une belle ascension, dans la végétation de part et d’autre mais elle ne laisse en rien, présager du décor qui se découvre une fois le sommet atteint et qui redescend sur l’autre partie du massif.

           

Superbe ! Une vraie route à cochon ! 

Nous mettrons 3hr pour parcourir les 120 kms qui séparent San Gil de la grande ville Bucarramanga, à cela, il faudra rajouter 12hr de plus pour atteindre mon point de chute final sur une route plate et presque monotone.

Le bus s’arrêtant régulièrement pour déposer ou prendre des passagers tout au long du parcours, rentabilité oblige. Ce fut pénible à la longue et cela à forcément rallongé la durée du voyage.

J’aurais pu prendre l’autre solution de transport en prenant celui de nuit qui du coup m’aurait fait économiser une chambre d’hotel et gagner une journée entière pour visiter Santa Marta. En revanche, je n’aurais pas pu admirer le paysage du canyon matinal de ce jour.

Com’d’hab, c’est toujours une histoire de « con promis »…. à chose due….  

21H30, « bienvenue sur la côte Caraibe sénor ! »  selon l’accueil que je recevrais à la casa :

Coco Bahia Hostal

centro historico, calle 13, 2-98

 

(Photo prise le lendemain matin)

Chambre, sdb partagée, piscine, emplacement au top, juste a côté d’un musée et de la plage. Accueil fort sympathique. 70000 pesos pour deux nuitées. Très bon rapport qualité/prix.

Une fois mes bags posés, je file voir un peu la plage qui est le centre populaire de cette ville pour m’imprégner du lieu, à la fraiche.

Vendredi 26 Janvier 2018

A Santa Marta

« ..est la ville espagnole la plus ancienne d’Amérique du sud demeurée sur son site d’origine. En 1525, Rodrigo de Bastidas établi sa base pratique, au pied de la Sierra Nevada, pour partir en quête des trésors des peuples Tayrona, réputés d’une valeur inestimable. Dès le début des spoliations de la Sierra, les habitants commencèrent a se rebeller mais à la fin du XVIe les Tayrona avaient été anéantis et bon nombre de leur extraordinaires objets en or avaient été pillées pour la couronne espagnole et transformés en matériau brut…. C’est aussi ici que mourut le 17 décembre 1830, le libérateur Simon Bolivar… »

Bolivar, celui qui ne me quitte pas depuis mon arrivé au Pérou car en effet, son nom figure de partout, place, avenue, musée etc portent son nom et pour cause. Il est l’homme qui instigua à ses peuples d’Amérique du sud, six pays en particulier (Venezuela, Colombie, Equateur, Pérou, Bolivie et Panama), la lutte armée contre le colon Espagnol afin d’obtenir l’indépendance. Ouste !

Je n’ai qu’une journée de visite a consacrer dans cette cité et le premier objectif culturel que je me dois, c’est « la Quinta de San Pedro Alejandrino »

C’est un peu pour elle que je suis venu à Santa Marta.  

« C’est dans cette hacienda, en périphérie de la ville que Simon Bolivar vécut ses derniers jours et mourut. La propriété appartenait à un Espagnol, fervent défenseur de l’indépendance de la Colombie, qui invita Bolivar à séjourner chez lui pour se reposer avant d’entreprendre le voyage en Europe qu’il projetait. »

Pour s’y rendre depuis le centre-ville, un bus intramuros.

L’entrée est sur le bord de la route, un rond-poing avant d’accéder à un immense parc ou il faut marcher encore sur 500 mètres pour se pointer devant la caisse « Paga ». Pour une fois, j’aurais droit à un passage gratos en raison de mon statue de mollusque (21000 pesos soit 6euro le ticket d’entrée, le book m’annonçait 12000, sacré majoration ! Pour un lieu qui se veut historique et populaire, je trouve ce tarif exagéré surtout pour la genté ! Mais bon… )

 

C’était lui le proprio bienfaiteur. Joachim de Mier.

Lui, n’en passe pas moins et vu sa gueule de rongeur, il n’aurait peut-être pas refusé une carotte ?

Le Joachim était avant tout un propriétaire terrien de canne à sucre et qui dit canne dit….

Ainsi, avant d’accéder à l’hacienda, il y a divers bâtiments d’origine qui produisaient et stockaient le sucre, le rhum et produits dérivés.

Vient ensuite la bicoque locale. Composée de pièces diverses (cuisine, chambre, salon etc) autour du patio, elles exposent les différents objets du « Libertador » (Bolivar), sa voiture, manuscrit, son lit etc… le tout étant expliqué par des étudiants locaux connaissant parfaitement leur texte.

N’y comprenant rien ou quelques mots, je préfère, comme d’habitude, me débrouiller seul d’autant que pas mal d’affichettes descriptives ont le double langage en anglais.

On y apprend, en autre, que son médecin fut un prêtre français (Alexandre Prosper) et qu’il l’accompagna jusqu’au bout.

Plus loin, il y a un édifice, une sorte de mausolée, et un musée qui conserve des œuvres données par des artistes d’Amérique latine en son honneur.

 

Si tu veux en savoir plus sur le révolutionnaire, clik par la

 

2H30 de visite me seront nécessaire tout en prenant le temps, il fait chaud. Puis retour au centre-ville, ou j’obtiendrais mon premier portrait à la suite d’une excellente dégustation de Churros, fabriqués d’une manière peu commune.

Plutôt que de ce trimballer la tireuse sur un stand ou une carriole habituelle, le gars fait son affaire chez lui et transporte le tout dans des caisses. Tout est cuit sur place dans une rue et au fur et à mesure, ses soldats viennent faire le plein pour vendre les petits paquets fraichement cuits. (Fabio, si tu me lis, l’idée n’est pas mauvaise…vraiment.)

Je file sur le deuxième objectif touristique, la cathédrale. Elle serait la plus ancienne du pays ?

 

Je ne ferais qu’y passer préférant tracer jusqu’à la troisième partie, la plage et son port, pour y voir un vieux gréement, un navire école Norvégien, le Sorlandet, dont je t’invite a lire l’histoire mouvementée en clikant sur le lien.(clik sur le nom) 

Un peu plus loin, une séance shooting promotion pour la policia et leur nouveaux joujou à course poursuite.

Avant de me retrouver haut perché sur le toit terrasse d’un hôtel pour y apprécier la vue.

Apres la pause réhydratation, je m’en irais au quatrième et dernier objectif de cette journée chaude, le musée del Oro.

« Il occupe une belle demeure coloniale, la casa de la Aduana (maison de la douane). On y trouve une belle collection d’objets fabriqués par les Tayronas… »

Tu m’étonnes que les envahisseurs voulaient se les approprier !

Samedi 27 Janvier 2018

Ultime étape de ce trip et j’ai envie de dire, allélouya….

Direction Carthagène des Indes ou Cartagena (rrrrr) en prenant un bus à la volée et sans réservation à 9h30 (2×13000 Pesos) avec la compagnie Berlinastur. Il n’est pas direct et s’arrêtera dans un premier temps sur la ville de Baranquilla avant de me laisser au terminal de la compagnie en début d’après-midi.

Un taxi plus tard, je me retrouve à la casa :

Posada centro historico

calle 32, carrera 8-91, piso 2, apto 1

Situé dans un bâtiment de plusieurs étages, c’est en fait un appartement ou a été rajouté 2 chambres sup aux 2 existantes. Elles sont équipées de Clim (heureusement), la sdb est partagée. C’est propre mais pour le reste, sans plus, m’enfin, pour le prix (220000 Pesos soit 62 euro pour 4 nuitees) faut pas chipoter au vu du statut touristique de la ville et surtout de son emplacement à quelques pas du centre historique.

J’irais commencer mon exploration pour terminer cette journée, histoire de me mettre en jambe tranquillement mais sans conviction photographique. Je sais que la ville est hyper touristique et ce n’est pas le bon moment pour avoir la vue dégagée sans une tronche de blanc bec au milieu de mon obturateur numérique.

Dimanche 28 Janvier 2018

Mon retour en France étant programmé au 31, j’avais prévu depuis le début de ce voyage en terre Amérindienne de finir dans cette ville en m’y posant 3 journées, afin de profiter pleinement de l’endroit qui de toute évidence, et un lieu chargé d’histoire.

Cartagena l’Héroica comme la surnomma Bolivar, parce qu’elle fut une des premières villes rebelles contre le colon.

Pour te la faire court, elle demanda son indépendance en 1811 mais sur le refus des Espagnols, les habitants décidèrent de prendre en main leurs destins par la force. La ville étant fortifiée, les Espagnols durent établir un siège autour afin de reprendre le pouvoir. Les habitants rebelles ne purent tenir, héroîquement, que 105 jours avant de lâcher prise pour cause de famine et de maladie…

Si tu en veux un peu plus et que tu comprends l’espagnol, c’est par ici.

Mais pourquoi Carthagène des Indes ? Les Indes, ce n’est pas ce continent…

Il semblerait que le fondateur de la ville un certain Pedro de Heredia la nomma ainsi parce que d’une part, sa situation géographique ressemblerait à la cité côtière du même nom en Espagne et d’autre part, à l’époque de la découverte des Amériques, les Espagnols croyaient se trouver en Inde.

Sinon

« Cartagena de Indias est la reine incontestée de la côte Caraibe, véritable ville de conte de fées et de légendes, dont la beauté est superbement préservée par 13km de fortifications vieilles de plusieurs siècles. Patrimoine mondiale de l’Unesco, est un labyrinthe de ruelles pavées, de balcons couverts de bougainvilliers et d’imposantes églises sur de petites places ombragées… »

Voila pour le tableau, quand à l’histoire en plus de l’Héroica.

« Elle fut fondée en 1533 par tu sais qui….en peu de temps, elle se développa pour devenir le principal port espagnol sur la côte et le plus important point d’accès vers l’intérieur des terres de l’Amérique du sud. Elle devint par la suite un lieu de stockage des richesses extorquées vers l’Espagne mais fut alors une cible de choix pour toutes sortes de pirates dont sir Francis Drake, l’anglais. Pour se prémunir des attaques les Espagnols édifièrent des forts autour de la ville…. »

Mais encore, le book ne parle pas de la India Catalina que je me dois de te partager.

« Catalina est capturée en 1509 à l’âge de quatorze ans par le conquistador Diego de Nicuesa. Elle est la fille d’un chef de la tribu caribe des Mokana, de l’ethnie calamarí. Conduite à Saint-Domingue, elle est alors élevée suivant les coutumes espagnoles et convertie au christianisme. Elle revient sur sa terre d’origine en 1528 avec le conquistador Pedro de Heredia pour servir d’interprète. Elle contribue à la pacification de nombreuses tribus de la région. À l’occasion de l’exploration du territoire qui deviendra Carthagène des Indes…. Elle se marie ensuite avec Alonso Montañez, neveu de Pedro de Heredia, avec qui elle part définitivement pour Séville sans possibilité de revoir sa terre d’origine…»

Encore plus ? Tu click ici avec l’ami wiki.

La petite déambulation de la veille m’ayant donné un avant-gout de cette cité fortifiée mais au vu de la fréquentation touristique, il était donc préférable de partir en visite de bonne heure afin de profiter du lieu sereinement, au calme et à la fraicheur toute relative.

Je me pointe à l’entrée de la porte « plaza de los coches », il est 7H10 !

 « Cette place triangulaire situées juste derrière la Puerta del Reloj abritait autrefois le marché aux esclaves. Elle est bordée de maisons coloniales avec balcons…la statue du fondateur de la ville, Pedro De Heredia trône au milieu. »

A la suite, la plaza de la Aduana.

« Ce qui était jadis la place d’armes est la plus grande et la plus ancienne place de la vieille ville….l’ancien bureau de la douane royale a été restauré pour accueillir l’hôtel de ville… »

   

La petite marche & observations en règle étant bien sympathique pendant l’heure, le flux d’une cité se réveillant au fur et à mesure reprendra l’ascendant sur la quiétude matinale, chaleur avec.

Magnifique ses ruelles de maisons colorées aux balcons de bois souvent fleuris, ses portes composées d’heurtoirs, façonnés de composantes aussi diverses qu’originales.

     

J’arrive de l’autre côté de la vielle ville, sur sa muraille, ses nombreux canons d’origines avec en face la mer des Caraibes et l’imagination en ébullition qu’il est impossible de laisser pour compte, l’époque des galions et des pirates.

Quelques part, je pourrais en être, non ? Bein quoi, Maguy est une pirate elle aussi ! Bon, c’est sur qu’elle n’est pas en bois, m’enfin, faut vivre en son temps…..euh… 

  

Au loin, la Carthagène moderne à quelques encablures qui se profile sur l’horizon, sur la péninsule.

 

Jusqu’à ce que je tombe à l’heure de l’apérobic, plusieurs bar, restaurant dans un secteur très coloré.  De consonances étrangères comme les Cubanos, Argentins, Français et même des Russes. Ils sont tous magnifiquement décorés dont un ou je décide de me poser pour me rafraichir.

     

Ce lieu est vraiment unique, au point d’avoir créée une pièce en métal sensée représenter l’intérieur d’un sous-marin soviet, bruitage compris.

Plus tard, je croiserai pour la 3 ou 4eme fois ce gars faisant comme moi, le tour de couillon dans ces rues qui respirent cette riche histoire. Sauf que lui, il fait ça pour gagner sa croute en essayant de vendre ses Panamas.

Cette fois sera la bonne pour sa pomme, il arrivera à me convaincre de lui en prendre un en me certifiant qu’ils sont fait à la main, en paille comme le veut la tradition. C’est vrai que les autres modèles en synthétiques étaient carrément différents.

Mais, jacques, je ne suis pas dupe, je sais bien que ce n’est pas la qualité Equatorienne que tu m’a venté, celle de Cuenca ou je suis passé voila un mois, déjà…

Ce gars, un des nombreux qui sillonnent toute la journée, sa pile de chapeaux qu’il tient sur une main et de l’autre, ses ceintures de cuir, à la recherche du client potentiel. Ce n’est certainement pas une vie de rêve quand tu y penses alors si on peut de temps en temps donner un coup de pouce, surtout quand la personne est sympathique, méritante… je les aime bien ces Colombiens.

Apres cet hameçonnage qui s’avèrera finalement fort judicieux vu le degré de fuerté dont le blond me tape sur le teston, et plus particulièrement la tonsure que je me dois de protéger, je me retrouve en dehors de la cité fortifiée, dans son secteur périphérique, le quartier de « Getsemani »

C’est apparemment ici que les routards ont le plus de chance de trouver des casas bon marchées, j’y trouve une rue entièrement décorée de tags ou pour les uns, c’est l’occasion de poser pour le plaisir mais pour d’autre…

Lundi 29 Fevrier 2018

Que faire aujourd’hui ? Rebelote, je file de bonne heure dans la cité avec un objectif clair, le shooting aérien !

Pour ce faire, samedi j’avais repéré une tour qui borde la plaza de la coche, et, renseignements pris la veille, il semblerait que ce soit des bureaux de paperasse administrative.

Lorsque je me pointe devant le bâtiment, je tente l’affaire en allant voir le gardien, il me dira de revenir vers 9hr, l’heure à laquelle la personne responsable prendra ses quartiers.

Alors pour tuer le temps, retour en fouille là ou tu sais mais à la différence qu’hier, c’était dimanche synonyme de repos hebdomadaire pour la majorité. Ce jour, la vie active à repris de plus belle et la quiétude matinale ne durera que très peu.

      

Viendra l’heure fatidique ou je me pointerais au rendez-vous. J’aurais a faire au type de la maintenance de l’immeuble, de l’ascenseur et de tout le reste, qui me fera monter jusque sur le toit terrasse pour te proposer en images décomposées circulaires de gauche a droite, cette vue :

Sur le fond, le fort Castillo de San Felipe (que je ne visiterais pas) :

 

Au premier plan le parc Centenario et le quartier de Getsemani, au fond la ville nouvelle :

Ci dessous, le quai séparant le quartier de Getsemani sur la gauche et sur la droite la vieille citée fortifiée, au fond, la ville nouvelle et ses buildings :

Enfin, la Cartegena de India originale entourée de 13 kms de remparts :

Je te laisse imaginer la jubilation qui m’a pris lorsque je suis redescendu sur le plancher des vaches ! Obtenir ce genre de photo n’est pas touristiquement commun mais c’est surtout made in ©Mai-min photography .. 😛

Ce coup de bleuf réussi à merveille, à vrai dire, je ne pensais pas y arriver mais comme disais Marcel Proust « l’audace réussi à ceux qui savent profiter des occasions »,  je continue ma visite du quartier historique vers un secteur inconnu.

   

Et le soleil tapera vraiment très dure ce jour la ! Je rentrerais en début d’aprem pour ne ressortir qu’en fin de journée et d’aller taper mon premier Sunset sur les Caraibes, sur la côte. Le but principal étant de shooter la lumière couchante sur la modernité, celle qui s’oppose à l’histoire des légendes anciennes.

Mardi 30 Janvier 2018

L’ultimo dias, le dernier jour !

En arrivant à Carthagène samedi dernier, je ne m’attendais pas à y voir une concentration de buildings aussi imposant et tout autant perchés que ce que j’ai pu voir depuis l’horizon. Les villes précédentes ne m’y étant pas du tout habitué, même de ce que j’ai pu voir à Medellin, alors que la !

Autant j’aime l’historico architectural ancien qui me parle énormément, autant j’aime la modernité pour ses formes contemporaines. Si j’étais blindé de E, je pense que ma piole en aurait les lignes…

Ce matin, je n’ai pas besoin de me presser pour aller visiter cette partie de la ville alors après un petit café local à la cool raoul, il me suffira de prendre un bus de la ligne « Metrobus » comme ceux rencontrés dans d’autres localités précédentes pour rejoindre le quartier de Bocagrandé.

Et tu veux que je te dise ? A peine arrivé dans le secteur, comment n’aurais-je pas pu « gratter l’amitié » pour obtenir ca :

Avec le coup flambant réalisé la veille sur le vieux Cartagena, il aurait été impensable que je sois privé de cette vue ! Depuis un hôtel ou j’ai bénéficié de l’énorme gentillesse de trois interlocuteurs.

     

Malgré ce petit plaisir personnel passé sur l’avenue principale, rebelote, les aléas récurent de Maguy par forte chaleur qui m’obligeront a gérer lentement la remontée par le coté plage, en me posant quelques fois aux miradors d’alerte à Malibu, mais sans Pamela Anderson pour m’encourager.

En allant shooter le couché de soleil, hier soir, je me suis aperçu d’une chose, la montée des eaux !  Sur la photo ci-dessous, on y est en plein et pourtant, ce jour la il y avait mer calme.

Mais lorsque j’arrive devant le centre commercial « The big mall », je demande au portier ce qu’il en est lorsqu’il y a tempête on the beach ? L’eau monte au-dessus du trottoir (derrière le taxi jaune).

Au centre commercial, j’y prendrais le frais, du repos avant de rentrer finir mon trip en douceur et sans photo…

Mercredi 31 Janvier 2018

Jour de départ, retour au bercail. 

Pour une fois, je n’ai pas un horaire de vol stressant pour rallier la première escale et c’est donc dans cette optique que je m’en irais shooter encore un peu mon secteur de bon matin…..

Le shoot, un mot anglophone que j’emploie couramment dans mes comptes rendu, une manière nuancée de cacher mon trouble obsessionnel compulsif, dans le jargon médical, on appelle ça un T.O.C ! …. (on ne rigole pas, je te vois !)

Non j’déconne, quoi que, c’est juste un auto-diagnostique que j’interprète puisque en voyage solitaire, je ne peux m’empêcher de déclencher l’obturateur dès que j’ai un truc, une vue qui m’interpelle. Ce n’est pas fait pour me déplaire, je pense que ce besoin de partager a rendu mon œil avide d’observation et quoi de mieux que l’appareil photo pour me soulager !  (Quest ce qui faut pas raconter pour alimenter un blog, jte jure … 😛 )

Le peu de Pesos qu’il me restera en poche me permettront de prendre un dernier Tinto (café allégé) sur la place et profiter encore un peu de cette atmosphère si particulière avant de prendre un taxi pour l’airport (12000P) et de donner un dernier coup d’œil dans les airs sur ce voyage qui fait désormais partie de mon passé, il sera 13h30, clap de fin ! 

Un nouvel exercice auquel je me prête sur le blog, des stats en quelques chiffres vite fait. Ce voyage c’etait :

  • 7 semaines/50Jrs de mouvements.
  • 3 pays.
  • 21 étapes/villes.
  • 5150 kms de route.
  • 105 hrs en bus (approx entre étape).
  • 200 kms de marches (en me basant sur une moyenne de 4kms/J, un minimum, le prochain coup je prendrais un podomètre)
  • C’était autant de calories perdues, j’ai fondu….si si, les pauses gourmandes étaient un appel du métabolisme, si si 😛
  • et c’est autant d’heures à déambuler.
  • 2077 photos retenues, le minimum pour un reportage (TOC TOC)
  • 33euro/jour/dépense tout compris (hors billet d’avion)

Comment finir et résumer ce chapitre à l’Ouest ? Un autre exercice auquel je n’arriverais jamais à me faire ! Et pour cause.

Mon raisonnement de Poulpas (Pour ton info, le poulpe possède neuf cerveaux, c’est dire !) continuera à évoluer tant que le sursis accordé depuis la naissance perdure, autrement dit, continuons à explorer d’autres projets…. qui ne serait tarder d’ailleurs…et donc, mon livre n’est pas fini.

Globalement, j’ai trouvé ce que je voulais sur cette partie du continent Amériquanos, de la nouveauté. Parfois difficile a gérer mais le zhumain n’est il pas fait pour s’adapter ? 

Et sur un point, comme je disais en tout début d’écriture, il faut sortir de sa zone de confort pour arriver a se sentir exister. C’est en tout cas ce qui me motive le plus en voyage, l’autre et sa culture. La Colombie en est le parfait exemple d’adaptation en ce qui me concerne puisque si les débuts n’étaient pas vraiment au taquet en terme de feeling, la suite et le final furent très bon. 

Il ne me reste plus qu’a mijoter l’avenir sur ses terres loingtaines, qui je l’espère sera « On two wheelers ».

Merci mon cher lecteur de m’avoir suivi jusqu’ici, merci de tes messages ici et ailleurs, c’est un peu grace a toi que ce blog a pris forme et qu’il s’installe dans la continuité. 

Avant de fermer, une petite citation d’un inconnue que j’ai bien aimé, récupéré sur le mur d’une casa :

Mi patria es el mundo (Mon pays est le monde)

Mi tierra es el cielo (Ma terre est le paradis)

Mi cama es el tierro (Mon lit est la terre)

El mochilero (Le routard)

Keep in touch

Tchuss
Le zeb

 

 

7 Comments

  1. JC

    Bravo. Christophe pour toutes ces belles photos ,maintenant un peu de repos bien mérité, dans l’hiver de la France ,bon retour et à bientôt sur la toile ,biz mon ami et encore merci

  2. Eric V.

    Eh bé, on s’est encore régalé à suivre tes aventures.
    Je suis ravi que le continent sud-américain commence à te plaire. Je ne parle même pas de la Colombie, puisque ça y’est 🙂 tu es conquis !
    A bientôt autour d’un café à La Ciotat ou sur le bateau de plongée
    Encore merci pour le partage !

  3. BOUZAGLOU MICHEL

    Déjà ???? quoi ? c’est déjà la fin de ce voyage ??? 7 semaines ,,,,quel voyage!!!!. Plus de 5000 km parcourus ,, tu n’es plus à 300 m prés ,,,,alors viens boire un pot à la maison avec ou sans ta gratte,,,on t’attends. Bises
    Colette et Michel

  4. Fabio

    Bien….. sure que je te lis mon poulet , encore un voyage gratos , grace a toi . Ton periple a travers ces trois pays latinos a oxygéné mes poumons legerement chargés en particules fines…Encore merci et repose toi bien pendant ton arret aux stands. Bises

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