Au pays de kandy…

Avant de créer le blog, j’envoyais le carnet de route par mail avec toutes les photos correspondantes que je prenais. L’intérêt du blog fut de mettre en page mes écrits agrémentés de photos afin que l’histoire soit plus lisible et compréhensive pour le lecteur.

Voici donc le premier rapatriement de carnets de routes « Mailé » et pour commencer, le Sri Lanka, 1/7, que j’ai volontairement laissé en l’état « Brut de pomme » pour mémoire. 

5 années se sont écoulées depuis et lorsque je me relis, je constate que les efforts et la volonté sans faille de rattraper les années perdues « d’école buissonnière », qui m’ont fait manquer pas mal d’instructions sur ma langue natale, ont payés ! Aussi, si tu es nouveau sur ce blog, tu m’en excuseras car cela va forcement te « piquer les yeux ».

Autre progression notable, la manière dont je shootais et le post-traitement des photos à cette époque, aujourd’hui en 2018, j’ai pas mal évolué …  

Mercredi 31 Octobre 2012

yo, the community, welcome back in asia avec quelques news

Pour ce 5eme chapitres « Des aventures de zebulon rider« , je retourne une fois de plus en asie qui comme vous le savez, est une region du monde qui m’attire toujours autant.

En relisant la fin du dernier carnet de route, celui du 11 Avril 2012 :   

« ...le Sri lanka qui s’apparente selon moi a la douceur d’une venus pleine de charme se devoilant au fil d’une relation charnel….la coquine !! Mais je n’ai vu qu’une partie de la venus,il faudrait que je revienne l’explorer plus en profondeur (…) . Ce serait avec une location de scoot pour la durée du sejour et pour partir sur les routes de montagne vers l’ancienne capital royale de KANDY, la ou il y a « la dent de boudha », une region magnifique que l’ont ma expressement conseillé de faire…a suivre…… »

Je savais qu’un jour je reviendrais dans ce fabuleux pays mais je ne me doutais que cela serait aussi rapide. Pour ceux qui ne sont pas au courant, j’ai succombé a la venus …depuis le 24 octobre dernier.

Je vous ecris ce jour depuis Kandy mais jy reviendrais plus tard, pour le moment, quelques details depuis mon départ de nice, mardi 23/10/12.

Depart de Nice avec Emirates fly, compagnie que je n’avais jamais pratiqué mais qui a la reputation d’etre au top en terme de prestation de service et je vais tres vite m’en rendre compte.

Comme d’habitude, lors de l’embarquement je suis toujours le premier arrivé dans le navion et pour cause puisque lorsque je pars en trip a l’estrangé, je me deplace toujours avec mon aide de camp, la bequille.

La bequille ?

Ouech ouech, je ne vais pas vous apprendre que dans ce monde l’apparence est de prime, de fait, avec la bequille, on ne voit pas seulement le garcon costaud mais surtout « l’handicapé », par consequent ca donne quelques facilitées bien normal lors des enregistrements de vol, pour ne citer que cet exemple….mais en prime et pour ne rien vous cacher, je vieilli…et ouais, et ca ne vas pas aller en s’arrangeant heing

Le present les gars, il n y a que le present qui compte !

Donc comme d’habitude, des que je vois une hotesse (mode grattage), je lui demande si ya pas moyen de moyenner une place de siege plus large, voir deux, pour les guiboles et bien souvent on me repond avec le sourire que l’avion est plein mais qu’ils feront tout ce qu’ils pourront.

Sur ce vol et des la fin de l’embarquement, c’est le jackpot….l’hotesse vient me chercher et m’invite a prendre place en « Buisness class » SVP SIR avec tout le confort qui va bieng bieng bieng.

Pour ceux qui ne connaissent pas, c’est surtout le siege qui peut se mettre en version lit, dans un long courrier ca s’appel du grand luxe d’ailleurs ya qu’a voir le prix de la place, ca calme vite fait pour nous autre les gueux.

Bravo Emirates et merci car dans des compagnies europeene ca ne ce serait jamais produit.

AH mais si ! medisant que je suis ! petit flash back, c’est arrivé avec la British airways, mais la c’etait parcque j’avais commencé a monter le son de ma douce voix de crecelle contre mon voisin de siege qui etait bourré des l’embarquement et la situation commencait a prendre une tournure qui aurait vite degénéré. (…sifle)

Mercredi 24 octobre, Colombo

Pour une premiere etape au SRI LANKA, je decide de descendre a Hikkaduwa (100 kms au sud) la petite station balneaire qui m’avait donné une bonne impression lors de mon precedent voyage.

Je vous passe les détails pour l’acheminement, mais en gros, il ne faut pas etre pressé….

Je me trouverais une G.H en bord de plage a 1500 roupies (9euro…), vraiment pas chere vu le spot mais la raison en est simple,le mois d’Octobre est encore en basse saison car la mousson n’est pas encore terminée.

D’ailleurs le boss de la G.H me le fera remarquer, « si tu etais venu en novembre ca ne serait pas le meme prix heing« .

C’est encore la mousson ici, je le savais, mais j’ai preferé venir en cette periode plutot que de payer 150 euro supplementaire sur mon billet d’avion et puis apparement j’ai vraiment bien fait car chez vous le temps a viré de bord
subitement, alors oui il pleut episodiquement mais il fait CHAUD. (oops, j’ai dis le mot qui fache…lol)

Je resterais a Hikka jusqu’a lundi matin (29), juste le temps necessaire pour m’acclimater tranquillement aux US ET COUTUMES du pays, du decallage horaire, à la biere local, au riz…

Je louerais un scoot pour 25 jours la ou j’etais allé la derniere fois, le gars s’est parfaitement souvenu de ma testass ce qui occasionnera une bonne nego pour cette location (3euro/J)

J’irais me faire une petite plongée qui va bien, tant qu’a faire, et la aussi le gars du club se rappel de ma testass.

(Tiens a ce propos, anecdote pour les plongeurs : y avait un allemand dans ma palanquée, un dive master, pendant la plongee il vient controler mon mano sans rien me demander « ques tu veux toi ? » que j’lui dis, il me restais encore 130 bars affiché et en meme temps je lui fais remarquer que le sien affiche 80bars, bouuuuuuuuuuuu steu honte !!! mais en meme temps j’me suis dis qu’on allait ecourter la plongée…..PFFFF, 30metres/40Mn, l’eau n’est pas encore clair)

Quand je parle d’acclimatation c’est surtout sur le fait de m’habituer a la circulation, car il faut reapprendre le code de la route, rouler a gauche, ne pas rouler vite, ne pas faire raccler la bequille, avoir les yeux de partout, eviter les bus, eviter les vaches, les warangs, avoir encore plus d’anticipation aux imprevu etc etc….

Non parcque ces 6 derniers mois, je me suis quand meme tapé 14000kms avec le petit TMAX mais il faut bien ce rendre a l’evidence, les habitudes francaises sont a proscrire ici….c’est imperatif mais c’est surtout vital….lol

 

L’acclimatation, c’est aussi la langue local et finalement je m’appercois que mon anglais de niveau moyen revient vite, pour cause :

En allant a la chasse aux shoots, comme d’hab je me mets en mode fouine, j’excelle en ce domaine, allant dans des recoins, des chemins de traverse ou bien evidement je ne vois pas un blanc a l’horizon mais uniquement l’otoctone.

Lui, il me voit meme si moi je ne l’ai pas vu. Lui, ne s’attend pas a voir un blanc dans son environnement mais lui, et de nature curieuse et surtout communicative alors forcement cela le pousse a venir a ma rencontre pour taper le bout de gras.

Un vrai regal, j’adore ce pays !

Ca aussi c’est de l’acclimatation, car chez nous, la communication, elle commence a faire parti nos souvenirs….pfffff

Dimanche dernier je me suis vu proposé à deux endroits differents par deux pecheurs, une invitation a venir avec eux en mer pour voir comment ils travaillent… J‘ai du refuser car j’etais a cours de temps en rapport aux horaires qu’ils me proposaient, j’avais quelques preparatifs a finir pour mon « road tour » prevu le lendemain, mais ce n’est que parti remise avant que je quitte le pays le 20 novembre (a suivre donc…)

Je fini ce premier Compte rendu comme je l’ai commencé à dire que mon souhait de revenir ici pour faire un road tour en scooter, a l’arrach, comme en inde, en etant libre de mes moyens, en etant libre d’aller fouiner la ou mon feeling me poussera, en etant libre de faire encore et encore de nouvelle rencontre avec ce peuple si plaisant.

Mon souhait est exaussé vu que cela fait trois jours que je roule avec pratiquement 500 bornes de plus aux compteur.

En fait ma vie est devenu un voeux…

La suite, aux prochains numéros.

en P/J, quelques photos pour argumenter ces derniers jours sur la beach jusque dimanche 28.

(Rapatriement carnet de route  au Sri Lanka n° 2/7 « Brut de pomme »,  envoyé par mail.)

Lundi 29 Octobre 2012

Woke up early morning, je charge le scoot et en avant guimguamp pour ma premiere etape en direction de Ratnapura.

16kms plus loin, le temps s’embrouille et la flotte arrive juste quand je demande mon chemin dans la ville de Galle. 

Premiere déconvenue.

Le rickshaw man (entendez par la, le tuc tuc) m’informe que la route que je veux prendre n’est vraiment pas top et qu’elle va se derouler sur une seule voie pendant une bonne partie, il me conseil d’emprunter l’autre itinéraire qui sera plus simple et plus direct en remontant sur Colombo, j‘en prends bonne note et suis son conseil.

Je reprends le chemin inverse en direction de ma guest house et Hikkaduwa quitté 30mn plus tot….grrrr.

Arrivé à Hikka, 45 mn pour faire seulement 16kms car il a fallu que je m’arrête une première fois pour m’abriter, la flotte tombe sévère et je n’ai pas envi de me neguer ainsi que mon sac de fringue et surtout le matos photo. Une tempete se lève en front de mer.

Je fais a peine 10kms que rebelotte, ca tombe grave et le vent me pousse dangereusement…CA craint du boudin !
Cela m’oblige a m’arrêter une seconde fois dans une station service pour laisser voir venir l’amélioration….ou pas ! 

2hrs plus tard, il est 11H30 du mat et je suis toujours a la station, aucune amélioration en vue.

Mon vier ! Madame olivier !

Soit je retourne a Hikkaduwa qui n’est pas très loin et j’essaye de me trouver une autre chambre pour la nuit soit je continue la route sous la pluie et la tempête ?

Chuis pas une lopette, je continue mon programme et picétout !

Du coup j’improvise un semblant de protection contre la pluie pour le sac matos photos et pour ma pomme

J’avais un sac poubelle de 100 litres avec lequel je ferais les orifices nécessaire pour passer la testass et les bras, je m’improvise fashion victime comme me le fait remarquer le patron de la station service. (fatche steu tronche de poulpe !)

Je roulerais sous la flotte pendant 150kms, jusqu’à destination finale, avec des rafales de vent le long de la beach qui m’ont bien fait kaguer pour maitriser le scoot mais qui s’estomperons une fois rentrer dans les terres.

J’ai du m’arrêter au moins 3 fois car je n’y voyais plus rien, trop de pluie, trop dangereux !

Finally, suis arrivé a la première étape du road tour, 5 hrs plus tard, juste avant la nuit.

Complètement vanné, trempé, gelé et tendu du bout, on sait ce que c’est nous autres les motards de rouler sous la flotte mais ici ca prend une autre ampleur…..

Heureux tout de même d’être arrivé ou je trouverais rapidement une guest house a 2500 roupies (15euro), ce n’est pas vraiment dans mon budget mais pas trop le choix et surtout pas envie d’aller chercher ailleurs vu mon état de fatigue, seul avantage, elle est a l’écart de la ville et du boucan.

Total kilométrique du jour : 180kms

Mardi 30 octobre 2012, RATNAPURA

Il parait que c’est ici que le roi Salomon venait y chercher des pierres précieuses pour sa belle, la reine de SABA.

« La « ville des gemmes » comme sont nom le signifie est restée entièrement vouée a ce commerce, saphirs, rubis, quartz ETC, sont les principales pierres trouvées dans la région. Toute la population semble avoir hérité d’une mine…« 

C’est vrai que j’ai vu pas mal de bijoutier mais aussi de vendeurs a la sauvette qui m’ont proposé des pierres brut.

Today, il ne pleut pas et même si le temps est incertain, je file faire l’essence et m’improvise un parcours routier, avec l’aide de ma carte routière, pour la journée.

Je filerais en direction de Balangoda et comme je n’ai pas pris de ptit dej, alors on the road je m’arrêterais dans une garguotte comme je les aime, a la Srilankaise ou le gars te prépare ses fameuses galette fourré au légumes accompagné d’un petit thé au lait façon « chai » indien.

Que du bonheur !

j’ai du être la source anecdotique du jour pour le patron et les gens présents qui devaient bien se demander qu’est ce qu’un blanc foutait la. Inutile de vous dire que depuis que je suis parti d’hikka, je n’ai pas vu un touriste.

Ca me plait, je suis la pourssa.

Comme d’hab, tout le long de la route je suis a la chasse au shoot. Je commence a voir le changement de paysage que je ne connaissais pas jusqu’ici, même dans mon premier trip en avril dernier, ca sent bon la montagne.

une petite vidéo : http://www.youtube.com/watch?v=9b0fNli3R9Q&feature=youtu.be

A Balangoda, je visite un peu le coin et par hasard j’aperçois un bouddha dans les hauteurs, je veux aller le voir, ce qui me permettra aussi d’avoir un point de vue unique sur la région montagneuse.

Le bouddha est énorme, il doit bien faire ses 30metres dans un cadre magnifique, dommage que la vue n’est pas très dégagé faute de nuages gris, mais bon, je ne vais me plaindre car pour l’instant je n’ai pas encore eu droit a la rincé.

A mon arrivé il n y avait personne pour m’accueillir la haut, je commence a visiter seul l’endroit puis me rejoint un peu plus tard un jeune bonz qui ne parle pas anglais mais qui me fait comprendre vouloir être mon guide dans ce lieu spirituel.

Très gentil le minot, après cette visite je lui filerais un billet pour le remercier mais il ne s’attendait pas à ca, cette visite n’était pas du tout a but lucratif, il acceptera mais me demandera d’attendre un moment le temps qu’il aille me chercher un présent en guise de souvenir et qui sera un stylo que j’accepterais avec plaisir.

Ce fut un bon moment passé en sa compagnie dans ce lieu qui inspire la sérénité.

Au retour en direction de RATNAPURA j’apercevrais un autre Bouddha sur le bord de la route auquel je n’avais pas prêté attention lors du trajet en direction de Balangoda.

Et puis il fallait que ca arrive, je devrais m’abriter vite fait sous un abris bus car la flotte est tombé mais finalement que très peu. Un épisode typique de mousson qui donnera l’opportunité à un tailleur de pierre venu s’abriter de me proposer ses meilleurs produits mais comme je ne connais rien, j’éviterais…

A Ratna, j’irais fouiner un peu a droite a gauche histoire de shooter encore un peu avant de rentrer a la nuit tombé.

Total kilométrique du jour : 130 kms

Demain je dégage d’ici pour filer sur KANDY, ma deuxième étape qui était la capitale de Ceylan au temps des rois et qui conserve la « dent de bouddha »

en P/J, quelques photos ainsi que les itineraires de route.

TCHUSS et portez vous bieng

(Rapatriement carnet de route 3/7 « Brut de pomme »,  envoyé par mail.)

Mercredi 31 octobre

Je quitte Ratnapura de bonne heure, a l’heure ou les mioches vont a l’école en uniforme silvouplé.

« on »

c’est comme ça partout en asie, ce qui permet de ne pas avoir de signe distinctif entre les couches social, ce serait surement mieux de revenir a ses valeurs chez nous autres…comme avant, que seul les anciens ont connu.

« off »

A peine 1 hr de route que deja je sens venir la douche « moussonale », je m’arrête vite fait dans un troqué pour mettre le scoot a l’abrit et surtout mon sac, j’en profiterais pour prendre un petit dej, ca ne durera pas longtemps.

Je file en direction de KANDY a environ 140kms.

HISTOIRE

« KANDY est la deuxième cité du pays par sa population apres Colombo mais c’est la première pour les Cinghalais. En effet ce haut lieu du dernier royaume sri lankais est resté dans leur coeur la seule capitale….c’est la seule cité du pays a avoir son nom inscrit sur les listes du patrimoine de l’humanité »

C’est ici que la relique de la dent de bouddha est exposé dans un temple.

« Edifié au début du XVIII siecles, il faisait partie du palais royal de Kandy … »

4HR30 de routes necéssaires pour rejoindre cette deuxième étapes, je me traine grave mais j’ai pas envi d’appeler l’assistance rapatriement, donc…

On sent bien son statut de deuxième ville la plus peuplé du pays, c’est un gros bordel et pour trouver un chemin en direction des guest house « cheap price », va me falloir un peu de temps, d’autant que pendant ma recherche il se met a pleuvoir….pffff

J’y arriverais avec l’aide de ma carte, celle du travel book, un peu de sens de l’orientation, un peu d’aide des rickshaw man et le tour est joué pour une guest house familiale situé sur les flancs d’une colline, au calme, avec wifi connection et pour seulement 1650 roupie apres nego (10euro)

Jeudi 01 novembre

J’ai bien fait d’avoir choisi une G.H avec le wifi car je n’ai rien pu visiter, rien pu faire, journée de glandage forcé….GRRRR
il a plu « all day long » donc pas grand chose a raconter ….

Vendredi 02 novembre

La veille et à ma demande, le manager de l’hotel ma dégoté des vêtements de pluie dans le cas ou la pluie continuerait car je n’ai pas envie de rester un jour de plus renfermé.

Je n’en ai pas eu l’utilité puisqu’ il a fait un temps bien dégagé, ce qui m’a permis d’aller rouler de bonne heure dans les montagnes environnante vers Mahi…(un nom a rallonge)

Je me serais cru dans les alpes, superbe ! j’en ai pris plein les yeux et que ca fait du bien de rouler !

Rouler, rouler rouler, pour découvrir toujours et plus, c’est comme ca que je trouve mes inspirations de shooting.

Petite ballade de 150kms

Au retour en milieu d’aprem j’irais visiter le temple de la dent de bouddha et d’autre bâtiment qui sont dans l’enceinte dont celui de RAMA, le patriarche des élephants de Kandy qui décèdera a l’age de 84ans en 1988.

Sa dépouille est conservée derrière une grande vitrine, il a même eu droit a des funérailles nationales car c’est lui qui portait la relique de la dent lors des processions religieuse.

     

Kandy est a l’image du pays concernant sa multiplicité religieuse, chrétien, bouddhiste, hindouiste, musulman vivent en harmonie.

On

Encore une fois on peu se demander pourquoi n’est il pas possible de vivre de la sorte ailleurs sans que personne impose ses croyances et ou le seul maitre mot est la tolérance ?
Ce pays est un de plus que je visite a être exemplaire en la matière.

Off

A l’heure du repas, je trouverais un petit restau hindou auquel je n’ai pas pu résister d’y aller par deux fois déguster un met typiquement végétarien, le « Dosa », c’est une fine galette cuite sur une plancha et dans laquelle tu rajoutes ce que tu veux a base de légume, moi j’adore la version « Masala » (épicé), un vrai régal pour mes papilles et un petit flash back de mon séjour en inde il y a très peu de temps.

Retour a la guest house en début de soirée, une journée bien rempli a tout point de vue mais qui ne s’arrête pas la car j’ai dans l’idée de modifier mon périple initial….la nuit portera conseil.

Samedi 03 novembre

Je décide de changer totalement mon plan de route pour la troisième étape qui ne sera pas Nuwara Eliya qui se trouve en direction du sud et un peu plus haut dans les montagnes, mais ce sera Pollonnaruwa en direction du nord.

Si j’avais choisi Nuwara Eliya, c’était pour aller voir les plantations de thé cultivé sur les flanc des montagnes et dont on m’avait conseillé la visite mais comme je change totalement mon itinéraire pour la suite du programme je ne vais pas pouvoir passer par la car cela me ferait faire un détour monumentale.

Mais ! finalement, vu les kilomètres que je me tape chaque jour (moyenne de 150kms) et vu que ce n’est qu’a 70kms de Kandy, 31/32, gazzzzzzzzzzzzzzzzz

Et j’ai bien fait car si la veille j’en ai pris plein les mirettes avec la balade dans les alpes, la par contre les mots me manquent tellement c’était magique ! Epoustouflant a chaque virage.

Ca grimpe tout le long, le scoot n’avance pas mais je ne suis pas pressé et ca me permet d’apprécier les paysages qui s’offrent a moi, les champs de thé se découvre au fur et a mesure, les montagnes de plus en belles, des cascades en veux tu en voila , une nature exubérante a souhait…bref, ce fut grandiose !

J’arrive a Nuwara Eliya 3hrs plus tard, le panneau qui affiche le nom de la ville indique 1893 mètres d’altitude.

C’est clair que l’altitude je la ressens bieng bieng bieng, sa mèèèèèèèèèèèèèèèèère !

Comme une buse que je suis, j’étais parti sans ma veste, chuis en t-shirt, je n y resterais pas longtemps et juste le temps de découvrir quelques vestiges architecturaux des anciens colon qui venaient ici en saison chaude pour son climat fraicheur de vivre.

Quelle journée de shoot !

De retour a Kandy j’irais visiter le temple bouddhiste située sur les hauteurs d’une colline qui domine le coeur de la ville, ou on peut voir le stade, le lac artificielle (construit sous le règne du roi untel), le temple de la dent (bâtiment blanc sur les rives du lac) et ma guest house qui se situe sur la colline derrière le lac…

Total kilométrique du jour : 170 Kms

Demain je me casse de Kandy pour rejoindre Pollonnaruwa, a 150kms.

En P/J, quelques photos ainsi que les itinéraires de route.

TCHUSS et portez vous bieng

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