« L’australité aigue » atteinte du chameau nippon….

Namaste !

La suite Tintin…

Mardi 15 Janvier 2019

Jour de déménagement, le 28ème, Allepey.

Tu le vois l’arbre, juste en face de la guesthouse que je quitte ce matin ? Marvin, le propriétaire, me racontera que lors des fêtes de noêl, il est décoré comme nos sapins, illumination comprise. « Il faut que tu reviennes à cette occasion, c’est exceptionnel »

Il est vrai que dans cette partie du pays, le catholicisme est pas mal implanté. En connaissant la ferveur des croyants Indien, je n’en doute poing.

Un petit trajet de 68 kms à travers campagne et le début des Backwaters. D’un coté les marais et canaux au ras des pâquerettes et de l’autre, la mer d’Arabie avec ses pêcheurs.

 

Les Backwaters ? Kézaco ? Tu click la oh !

La guest house Lake and Paddy, réservée sur internet, sera mon point de chute pour 1400 roupies le séjour de deux nuitées dans un bungalow. Bien, au calme avec jardin et à l’écart du centre ville.

Le reste de la journée s’occupant à l’organisation de la suite, re-découverte d’Allepey et son activité touristique principale, la navigation fluviale.

 

Mercredi 16 Janvier 2019

Allepey

« …est surtout le point de départ pour une croisière inoubliable sur les Backwaters. La ville surnommée « petite Venise indienne », n’a rien de particulier, mais la présence des canaux en plein centre, outre le fait de compliquer la circulation, crée une atmosphère plutôt agréable. »

J’avais bien apprécié l’étape et cette journée passée sur une pirogue manuelle à travers des chenaux, hors des sentiers battus….très beaux souvenirs. (ci dessous, mon captain)

C’était la solution la moins onéreuse que j’avais trouvé en alliant plaisir de découverte et écologique de surcroît. Cela dit, quand je voyais les embarcations aux conforts spacieux me passer devant la ganache, je m’imaginais bien me prélasser sur le canapé ou le transat du carré à contempler les environs. Que cela ne tienne !

La préméditation d’un petit kiff…

Septembre 2018, lorsque je trace l’itinéraire global de mon périple jusqu’au sud et à travers le Kérala, pour cette fois ci, je ne pouvais passer à côté de la « croisière s’amuse ». Il faut absolument découvrir ce trip qui me faisait baver à l’époque.

Aussi, dès mon arrivé sur Allepey, la veille, il a fallu démarcher les agences de voyage.

Au final, pour 6000 roupies (75 euro, une paille !), j’obtiens l’embarquement sur un house boat pour deux personnes. Ce tarif comprennant une nuitée à bord, deux repas, le breakfast, l’eau et le tea time. Départ à midi et retour le lendemain pour 9hr soit 21 heures à bord.

6000 roupies, c’est une belle somme en Inde mais quand on la caillasse, il faut la montrer pour reprendre le dicton d’un célèbre chauve (si tu me lis…)

Sinon, pour débuter cette journée à déambuler, l’Iddli habituel et plus tard le canal principal du centre ville, ses nombreuses embarcations « cruise à la journée ou pour 4/5 hrs » qui attendent la clientèle ou encore celle d’utilité publique.

Autour et en contre bas des chenaux, en dehors de la ville, c’est cocos et rizières en abondances.

  

Bien que le niveau d’eau ne cesse de monter chaque année, la dernière mousson de 2018 fut dévastatrice puisque des milliers de gens furent déplacés, sans parler du reste, n’empêche pas la population locale de continuer a construire des piaules sur les rives.

Et quand la route s’arrête, les embarcations prennent le relais pour acheminer les matériaux.

 

L’arrêt du « bus » et ces commerçants de proximité.

Jeudi 17 Janvier 2019

Jour de déménagement, le 29ème, les Backwaters.

Ce jour est la plus petite distance pour rejoindre ma prochaine étape, la maison bateau et les backwaters ne se trouvant qu’à 3 kms. Le temps de remplir la paperasse puis l’embarquement, quand nous appareillons il est 12hr12mn.

 

Pour débuter, une navigation de 1h30 sur l’autoroute avant de stopper les machines le long d’une berge pour la pause déjeuner/sieston, avec les champs de rizière…. sous la coque ! Il doit y avoir pas loin de deux mètres de dénivelé.

      

15hr, nous reprenons la nav pour environ deux heures supplémentaires….

.avant de stopper définitivement pour la nuit. Le captain nous abandonnant moi et le marin pour rejoindre son habitation à deux encablures …..Tant qu’a faire….

Vendredi 18 Janvier 2019

La nuit fut sympathique, au calme et le réveil ne fut que la continuité avec la découverte d’une vie locale tout en prenant le petit déjeuner au levé du soleil.

7hr45, nous appareillons pour une toute petite demi heure de nav avant de rejoindre le point de départ. Arrêt buffet, tout’l’monde descend.

Alors mon sentiment…ce fut court….très court.

Le plaisir de naviguer dans un environnement vraiment atypique et d’y passer une nuitée, ça, j’ai absolument adoré. En revanche, seulement 4 heures de déambulations sur la totalité de cette mini croisière m’ont laissé quelque peu sur la faim, j’aurais aimé en voir, en avoir un peu plus.

Je ne sais si ce fonctionnement est général ou seulement avec ce captain ? En tout cas, le fait qu’il est stoppé les machines non loin de sa maison, me laisse penser à une parfaite maîtrise des rouages sur sa journée de travail, navigation au timing minimum sur un trajet bien défini.

Je n’en saurai pas d’avantage et ce n’est qu’une supposition alors dans le doute, c’est le minot qui bénéficiera du « tips » (Pourboire) puisque méritant d’autant que son salaire, j’imagine, doit être à la ramasse. Le captain ne recevant qu’une poignée de main. Allez, tchuss !

Ma synthèse du bordel et 5 possibilités.

  1.  Soit tu prends cette croisière pour le plaisir de l’espace à bord, détente et de la nuitée tout confort mais pour ce qui est de la découverte, hum, c’est assez limité, d’autant que le prix n’est pas donné (Si on ramène au cout de la vie locale)
  2.  Soit tu prends un promène couillon, il y en a des privatifs à 4000 roupies pour 4 /5heures de nav. En groupe ça passe à moitié prix. Embarcation plus légère permettant de sortir des autoroutes à house boat.
  3.  Soit tu prends une pirogue privative pour encore moins chèros que ci dessus. La, tu vas passer vraiment hors des sentiers battus, à travers la vie locale et en prime, tu participeras aux manoeuvres de pagaie ! What else !
  4.  Pour parfaire les points 2 et 3, tu prends un bus boat qui passe par les backwaters jusqu’à Killom, une ville qui se trouve à 80 kms. Il y a 8 heures de navigation pour 200 roupies, de mémoire. Dépaysement total.
  5. Enfin, si les points 2,3,4 ne te concernent pas, tu es donc dans la catégorie 1 « j’ai la caillasse et il faut la montrer », alors dans ton cas, t’emmerde pas, fais toi plaiz avec une croisière à la semaine.

Cette petite virée aura eu le mérite de mettre au repos mon petit destrier et une fois chargé, nous quittons les lieux aux environs de 8hr45,

Jour de déménagement, le 30ème, Varkala

   

Un trajet de 120 kilomètres en 4 heures soit une moyenne de 30km/hr me mènera jusqu’à la guesthouse New Skyline Tourist Paradise pour 1500 roupies (20 euro) les deux nuits. Piscine, calme (mis a part le croak de ces satanass de corbeaux, piaf envahissants sur toute la côte Ouest du pays), je suis accueilli par Bruno, un françois qui manage le lieu. Deux mois sans parler de vive voix ma langue d’origine avec kékun, ça fait bizarre sur le moment.

The rest of the day avec ici une boutique fermé, surprenante !

La plage touristique de Varkala depuis le cliff et sur l’autre partie accueillant boutiques et restaus.

Samedi 19 Janvier 2019

S’il n’y avait pas eu ces samerlipopettes de Croak croak de bon matin, j’étais bien parti sur une petite grasse pour débuter cette journée un peu spéciale, mon jour de naissance. Et ouais Mom, le temps passe….

Une année de bourlingue supplémentaire qui vient de s’écouler. Je ne me souhaite qu’une chose, que cette destinée de voyageur perdure et je n’en serai que le plus épanoui ! …carpé diem !

A Varkala

« Ils y a quelques années encore, les touristes étaient rares dans ce village tranquille… aujourd’hui la fréquentation est en constante augmentation, elle fait pousser les hotels et restaurants comme des champignons…. »

Je ne peux que confirmer ce qu’écrivait le guide du routard version 2010, autre constat que je fais remarquer à Bruno lors d’une discussion

  • Je trouve que la plage s’est beaucoup occidentalisée depuis ma dernière venue ? Il n’y a que du blanc bec en maillot de bain.

En inde, il est rare de voir des hommes se baigner dénudé alors que les femmes y vont a poil……..non j’déconne.  Généralement, on ne montre pas le corps au contraire de notre société décomplexée.

« Effectivement et si tu observes bien, ailleurs que sur la plage, il y a aussi beaucoup de femmes en solo… Varkala est une cité balnéaire très sécu, il n’y a aucun problème alors que Goa a mauvaise réputation »

Autre point que je confirme, mes écrits de l’époque ou je raconte le peu d’inspiration photographique, ça n’a pas changé. La journée se passera de droite à gauche en dehors du lieu touristique avec ici une préparation sudiste du Chai...

Au couché du sun, j’ai bien tenté de me picoler une ou deux mousses pour marquer le coup du biday ? La seule mousse que je trouverai sera celle du jus d’ananas fraîchement mixé, déposée sur les bords du verre. Plus tard, l’élixir de jouvence viendra parachever l’ivresse.

Il y à des clins d’oeil qui ne trompent pas et ça m’arrange finalement. Leur bière n’est franchement pas très bonne et donne le mal de casque au lendemain. Ce voyage se place définitivement sous le signe de la sobriété puisque seulement trois consommations de houblon fermenté en deux mois !

Dimanche 20 Janvier 2019

Jour de déménagement, le 31ème, Trivandrum.

Un trajet plutôt cool à travers cette campagne longeant la côte.

En milieu de matinée, j’arrive au centre ville de cette cité ou je ne compte y passer qu’une nuitée, suffisante pour aller visiter ses musées intéressant, semble t’il ? 

Sauf que, dans un premier temps je mettrai  ¾ d’heure pour arriver à trouver la guesthouse réservée sur internet et quand je frappe à la porte, on m’annoncera que ma résa n’est pas disponible.

Je te passe les détails sur l’effet surbooking et mon côté sanguin qui ne fait qu’un tour sauf celui de me tirer rapidos de cette ville pour poursuivre l’itinéraire en direction de Thukalay. Histoire d’aérer le teston…tant pis pour les musées.

40 kms plus loin, le seul hôtel sur place me fourni une chambre à 700 roupies. Très bien pour y passer une nuit.

Tu connais mon pragmatisme, l’improvisation du jour n’est pas dénuée de sens car en venant ici je savais qu’il y avait un lieu d’intérêt historique dont j’avais prévu de visiter d’ici deux jours. L’incident de Trivandrum m’a emboité le pas et fut finalement une bonne chose. « Il n’y à pas de hasard tout a un sens… »

Il est 14 hr lorsque je ressors de l’hôtel pour aller visiter le « Padmanabhapuram palace »

« Superbe palace des maharajas de Travancore, construit au XVIe S. Géré par le département archéologique du Kerala, c’est le plus grand palace en bois de toute l’Inde du sud. Il ressemble curieusement à ceux que l’on rencontre en Chine….la visite se fait à travers les dédales de ses couloirs, de ses coursives, de ses salles de réceptions. C’est une merveille d’architecture. Musée attenant qui contient une belle collection de statues du Xè au XVIIè. »

 

Je ne sais si l’entrée est payante toujours est il que Maguy a du perturber les gars qui me réceptionnent quand je pose la question, puis je garder mes chaussures pour la visite ? Car elle se fait pieds nus et maguibole n’excelle pas en la matière. En vain mais je comprends mieux la raison à la suite de ce paragraphe.

« Le sol que vous foulerez pieds nus est d’une texture spéciale. Blanc d’oeuf, sable, poudre de noix de coco, lait de coco, jus de feuilles de palmier, charbon en poudre en sont les principaux composants. Et depuis la fin du XVIIIe S, il résiste et reste aujourd’hui encore impeccable »

Ici, le visiteur n’est pas laissé seul un instant, il doit suivre rigoureusement le parcours qui comme indiqué plus haut, fait passer a travers dédales de couloirs, etc. Et quand il faut monter les étages pour atteindre les appartements du king, il faut faire la queue…

Ce jour la était sortie scolaire culturelle.

Ici, j’aurais la réponse à ma question sur cet espace. Le dancefloor du roi qui se mettait en bout de piste, reluquant ses danseuses à paillettes pendant que la reine, jalouse comme un pou, surveillait le pesctacle à travers coursives, cachée ! Ne supportant pas les tromboscopes et autres boules à facettes…

Plus tard, petite balade au pif avant le retour au bercail ou le portrait du gardien de l’hôtel n’attendra que mon objectif. Quelle gueule ! Mon fidèle chameau, sur le fond, se sentant en parfaite sécurité pour la nuit.

Lundi 21 Janvier 2019

Jour de déménagement, le 32ème, Kanyakumari

Seulement 40 kms a faire, le plus court trajet depuis le début du voyage excepté les backwaters of corse. Depuis Fort Cochin, ces étapes sont plutôt cool surtout quand je repense aux deux mois précédents.

Ici, encore une découverte « mais kes y font ? » ….

Une fois de plus, je n’aurai aucune explication sur ce défilé en fanfare. Peut être est ce en relation avec ce que j’observe depuis quelques jours à travers mon itinéraire ? Une sono installée tout le long des agglomérations qui diffuse depuis le temple des chansons indiennes et de temps à autre du blabla. 

Dès l’aurore, ces chants au rythme mélodieux typiquement hindouiste viennent titiller mes tympans et me sortir doucement du sommeil depuis la chambre que j’occupe lors d’étape. Ce n’est pas désagréable et honnêtement, je la préfère de loin au klaxons qui débutent eux aussi très tôt alors que la rue est encore déserte.

Tant de questions qui m’interpellent et qui restent en suspend par manque de traducteur. Ce défilé coco venant s’ajouter à la liste ou figure celle ci par exemple sur la couleur des vêtements que portent certains hommes, souvent en bande. Vêtus soit en rouge, noir, vert, bleu…. Est ce l’appartenance à une caste ? A tel ou tel dieux ? Pour une célébration de ? Un pèlerinage….etc…

J’arrive a Kanyakumari en milieu de matinée pour me choper un logement convenable, hôtel Sea sun residency, en dehors du village, 1600 roupies pour deux nuitées. Bien.

Le chameau nippon en Australité

Nous y voici, le point austral de cet itinéraire vers le sud est atteint après 66 jours de routes et 8637 kilomètres. Ce ne fut pas une mince affaire mais le chameau nippon n’aura pas démérité. Pour répondre à ta question cher copaing motard (C), mon séant à ses moments difficiles mais je gère, mouvement sur la gauche puis sur la droite de la selle, faut varier les positions et ça à l’avantage de favoriser l’évasion de gaz douteux. Chaque année je me dis qu’il faut acheter un coussin confort pour moto et chaque année, je zap !

Ici commence la remontada lors de la prochaine étape par le côté Est du pays. Encore quelques étapes, quelques kilomètres, quelques temples, quelques portraits pour atteindre la fin de ce périple d’ici 24 jours.

Mais avant, il faut re-découvrir ce lieu plus en profondeur puisque cette fois ci, je suis motorisé.

«  Le cap de la Jeune fille (Kumari), juste à la pointe sud, plus rien en face jusqu’au pôle sud…pour les intéressés par la culture hindoue, Vivekananda, philosophe et swami du XIXè, venait méditer ici. Témoin, ce mémorial qui lui à été élevé sur un rocher en mer. Par ailleurs, c’est ici que fut éparpillée sur l’océan une partie des cendres de Gandhi après sa crémation….c’est donc un lieu de pèlerinage important dans le sud de l’Inde….ici trois mers se rencontrent, celle d’Oman à l’ouest, celle du Bengale à l’Est et l’océan Indien au sud… »

Après le déjeuner, je file faire la visite sur les rochers ou se trouvent le mémorial et la statue géante du philosophe. A 50 roupies la croisière, je n’ai pas eu besoin de montrer la caillasse. Le privilège de Maguy me permettra de rejoindre le quai d’embarquement avec le chameau. Il méritera son selfie devant les monuments avec en fond sur la ligne de mire, le continent Austral, l’antarctique, le pole sud quoi !

Sur ce bout de « rocher » comme ils disent, le lieu est particulièrement hindouiste et ne se photographie pas de l’intérieur. En revanche, la tendance religieuse est radicalement à l’opposée sur le continent avec l’imposante immaculée qui domine son sujet.

          

Ici, point d’occident’elles en bikini mais le traditionnel bain comme expliqué plus haut et la gentillesse de m’accorder le shoot pour l’article.

Puis viendra l’heure du couché du sun…..payant ! 10 roupies le passage jusqu’au point de corde. Au vu de l’affluence rencontré, l’affaire est rentable car l’indien aime bien le couché du soleil chaque jour, il vient un peu pour ça à Kanyukamari, ça le laisse rêveur, c’est romantique en couple, en famille…

Ce soir la, le soleil jouera à saute mouton comme ce fut le cas de la journée.

Mardi 22 Janvier 2019

D’habitude quand je me lève de bonne heure, il y a déménagement de prévu mais ce n’est pas le cas du jour.

Kanyakumari étant placé géographiquement au sud du sous-continent Indien, elle a l’avantage de voir le soleil se coucher sur la mer d’Arabie à l’Ouest et se lever sur le golfe du Bengale à l’Est. Il fallait aller voir ça ! 

Néanmoins, quand je me pointe sur place vers 6hr30, je ne m’attendais pas à autant de monde déjà en place…..l’indien aime bien aussi le Sunrise, il vient ici un peu pour…..bla bla bla !

Finalement, je tiens a remercier les traditions hindouistes avec leur douce musique enivrante te sortant du sommeil comme cité précédemment car pour cette fois, cela m’a permis de profiter d’un super moment avec la foule venue des quatre coins du pays. Tous ces visages, ces mimiques, ces couleurs ont mis le sens de l’observation en ébullition. J’aurais aimé rapporter autant de photos mais parfois, il faut savoir calmer ses ardeurs pour profiter du moment présent.

Pour ce qui est de la couleur rouge dominante ? Pas de réponse mais elle est sûrement en rapport avec la musique matinale. 

Ce matin la, décidément, le soleil continue de jouer avec les nuages.

Les plans du jour sont d’aller visiter un temple à une 15aines de bornes en passant par la côte, un autre village de pêcheur, trouver une école pour distribuer mon dernier lot de fournitures scolaires et déambuler un peu plus à Kanyakumari, ses environs proches.

  • Le village, juste après le sunset view point, tout en couleur lui aussi.

Pour ramener les boats sur la plage et les mettre à l’abri lors du retour de pêche, le temps des manœuvres à force d’hommes est bien révolu. Désormais un seul individu pour diriger la mécanique d’un tracteur équipé de treuil.

  • Le temple de Sunchidram.

« Les hommes doivent enlever le haut. Temple entièrement accessible aux non-hindous, avec un nombre considérable de sanctuaire dédiés à Shiva, Vishnou et Brahma. Dominé par son Gopuram de 7 étages, haut de 41m, un exemple imposant d’architecture dravidienne avec de longue galeries ornées de colonnes sculptées. Lieu de spiritualité pour de nombreuses castes….Très agréables de se perdre dans le dédale des couloirs, des autels et des sanctuaires qui se sont enchevêtrés du XIIe au XVIIIe…. »

 

Avant d’entrer, déchaussement des shoes puis passage devant la consigne, se retrouver torse nu, laisser son sac avec appareil photo car interdiction inside et mettre un sari pour homme car les shorts sont aussi prohibés à l’intérieur, il faut avoir les jambes couvertes.

Donc, pas de photos a te montrer mais effectivement, les dédales, les sanctuaires, les nombreuses castes, la dévotion des hindous, les rituels…. ce n’est pas explicable par ici sauf le coup de se retrouver torse nu dans un temple, pour un occidental.

Non seulement Maguy est particulièrement attirante pour le regard du Novi mais quand le porteur est aussi tatoué, la, on touche le pompom pompédeup….you’ve got a pompédeup ! Bête de foire car ici le tatouage n’est pas un apparat commun dans la religion hindouiste…..

  • L’école.

De retour sur Kanya, je trouve l’établissement qu’on m’a indiqué, public & catholique. Le portail fermé, je passe en force jusqu’à ce que j’arrive plus bas devant un bâtiment, le secrétariat. Les mioches sont dehors, c’est la récré, j’aperçois une dame au loin, je lui demande de venir me voir….

  • Parlez vous roosbeef ? Oui. (Cette question est désormais systématique, ça évite les pertes de temps.)

J’me présente, d’où je vieng et lui expose simplement ma démarche.

« et combien tu les vends tes stylos ? » ……euh ! Je reste couak !  Bon ok, je n’ai pas un niveau super élevé mais il me permet de me faire comprendre clairement, surtout quand j’annonce venir de france avec des fournitures pour les donner.

Je répète, le monsieur te dit : « this is for a gift, it’s free »

Un peu plus tard,  la directrice de l’école, Sister Latha me recevra dans son bureau, me rappelant aux souvenirs d’une jeunesse d’école buissonnière….

Je sens chez elle un très bon feeling au contraire des écoles précédentes, peut être est ce la culture catholique qui nous rapproche ? Je lui explique que ma démarche a rassemblé pas mal de dons provenant de gens qui pensent à vous, a vos mioches et à vos besoins. Rapidement, je lui propose de lui envoyer un colis chargé de fournitures dès mon retour en Provence. Ses traits de visage ne laissant aucun doute quant à ma proposition…

Sur la photo ci-dessous, c’est la dame qui tient les stylos…..

Nous finissons par nous quitter après ¾ d’heure d’échanges et cette promesse que j’ai hâte d’accomplir.

Voilà m’sio dame, une partie de vos dons à donc été distribué dans quatre écoles Indienne, au Rajasthan, au Maharashtra et pour finir au Tamil Nadu. Je te tiendrai au courant de la suite de l’opération sur l’autre support social pour le colis, merci encore à tous !

Ici, un autre village alentour et ses signes des la sortie du port.

Puis le reste des tofs dans Kanya jusqu’à mon dernier sunset on the beach, en Inde. Demain, je passe à l’Est mais sans la faucille et le marteau de Georges…

That’s all

Namasté

Le zeb

7 Comments

  1. eymard

    Salut Zeb!!!
    « Bon anniversaire »
    Au moins tu es resté droit à celui ci 🙂
    Je pense que tu la savourera cette mousse (la cagole ?) au retour.
    Mais mieux vaut le plus tard possible ,
    car ton voyage est un enchantement pour tes yeux , l’odorat , le gout et la tête ,
    loin des problémes de la métropole !!!!
    De tout coeur « avé » toi !!!
    V
    :)hr.

  2. Esquiaou

    30 kmh de moyenne c’est trop vite, j’ai à peine le temps de savourer toutes les photos et les commentaires de ces carnets.
    Mon avis est que tu es là au bon moment, avant que les agences de tourisme international ne mettent tout ça à profit.
    En ce qui concerne le colis, préviens que je puisse contribuer.

    Jacques

  3. Toto la Carcasse

    Bonjour Ma Salette tu nous fais toujours rêver avec tes photos magnifiques

    ( et comme on dit pas de caillasse.
    Pas de croisière )

    ⛴ Bizouille

  4. Fabienne

    ah tu me l’as régalé celle-là !
    tu m’as rappelé bien des souvenirs, et finalement, j’aime le Sud….
    Mais, ceci dit, pas suffisamment passé de temps au Nord, pour être objective.

    MERCI MERCI pour tout ça -:)

    bise
    Guimauve !

  5. Despreaux

    Merci pour ces reportages tant photos que commentaires, te fondre avec la population et vivre avec, que de km avalé en scooter, tu doit avoir les fesses en compote. Bise à toi bonne continuation, et prend soin de toi. Bises

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