Le « Caramantran » en bouc émissaire universel con-plaisant…

Hola Muchachos et Muchachaussettes !

La suite en Equateur.

Vendredi 29 Décembre 2018

Continuation du road trip en direction de Cuenca, toujours plus au nord et toujours sur la Panamércaine. Cette fameuse route mythique qui part de l’Alaska aux states et qui descend jusqu’au Chili, voir plus loin. 

Une route qui laisse rêveur tout comme la Transsibérienne, en Russie…

Le bus quitte Loja aux alentours de 8hr passé, nous mettrons 4 heures de voyages.

Je découvre pour la première fois les reliefs du pays parsemés de vaches, similaires à celles de notre hexagone. Le pays produit son fromage mais il n’est en rien comparable à la diversité que nos fromagers produisent. Sur ce point, je pense que la France est in-dé-tro-nable.

A Cuenca, nous débarquons une fois de plus dans une gare « terminal de bus ». Apparemment, l’Equateur fonctionne autrement contrairement au Pérou ou les compagnies ont leurs propres gares et c’est tant mieux pour ma pomme, car comme d’habitude lorsque j’arrive dans une nouvelle étape, je pense déjà a organiser le départ.

J’ai prévu de rester ici trois nuitées, autrement dit, jusqu’au lundi 1er Janvier. Je me présenterais à 6 comptoirs différents en quête d’un siège pour ma prochaine destination, en vain ! Tout est complet pour cette date.

Je quitte la gare dépité en espérant que cela se décante ?

Un taxi plus tard, je descendrais chez :

Hostel Latina

Benigio Malo 11-54, entre Mariscal Lamar y Gaspar Sangurima

12 dollars la chambre avec sdb, dans cette maison familiale reconvertit dans le business locatif, en plein cœur du centre historique. Jorge le proprio parle anglais et ne manque pas de me renseigner sur plusieurs points dont celui qui me préoccupe le plus.

J’ai bien compris qu’il m’allait être compliqué de déménager puisque lundi est un jour férié (ça me change de l’Asie qui n’arrête pas de tourner). 31/32 (expression Marseillaise si tu ne connais pas), j’ai rapidement pris la décision de modifier mes plans. L’associé de Jorgé ira à la gare afin de me choper les renseignements dont j’ai besoin, gracias !

Début d’aprèm, je m’en va me restaurer avant d’aller découvrir l’architecture des rues décrites sur mon book.

   

Je profiterais d’un détour pour me rendre dans une boutique spécialisée dans le savoir-faire des fameux « Panama » chapeau.

« Cuenca est réputée pour ses chapeaux. La tradition régionale du tissage du panama y est séculaire. On utilise pour cela des feuilles de Paja Toquila, une sorte de palmier…la plupart des artisans vendent leurs couvre-chefs inachevés à des grossistes spécialisés, qui terminent le processus de coupage des pailles qui dépassent, lavage, blanchiment, repassage et finitions. Les meilleurs chapeaux peuvent se plier et se ranger dans une boite… »

Sur ce dernier point, c’est ce que je demande au vendeur après m’avoir fait essayer deux modèles ? 13 jours maximum, au-delà, il  se déformera.

Plus tard, la pluie s’invitera dans mes déambulations par intermittence jusqu’en milieu de soirée ou à l’heure de me rentrer, je n’y verrais pas grand monde.

   

Samedi 30 Janvier 2017

A Cuenca

« De son vrai nom Santa Ana de los de Rios de Cuenca est la 3eme ville du pays, elle est perchée à 2500 mètres d’altitude. Plus ramassé que celui de Quito (la capitale), son centre historique a été classé en 1999 au patrimoine mondiale de l’humanité comme modèle de ville renaissance, bâtie selon un plan orthogonal et les critères imposées par Charles Quint… »

Le Café & croissant pris dans une boulangerie parfaitement encaissé, c’est le début d’une belle journée de visite qui s’annonce en direction de la place Calderon, qui n’est qu’a deux blocs de chez moi (vraiment pratique).

En Preum’s, visiter la cathédral de la Immaculada conception.

« Coiffée par des dômes aux céramiques blanches et bleues…Bâtie en 1885 pour remplacer la vieille cathédrale devenue trop petite, elle ne fut pas achevée avant 1960. L’intérieur est recouvert de marbre rose »

L’autre intérêt de ma visite est le point de vue qu’offre la terrasse situé entre les deux tours, accessible par 155 marches en colimaçon moyennant 2 dollars.

Samerlipopette !

Je suis tombé encore une fois en panne sèche de batterie. Mon nouvel Apn est de très bonne facture mais apparemment ses concepteurs Japonais n’ont pas pensés a fournir une alimentation endurante. Aussi, j’ai deux batteries en secours, au cas ou mais ce matin, j’ai encore oublié d’en prendre une…..quelle quiche !

Du coup, je me retrouve dans l’obligation d’écourter ma visite haut perchée et de retourner chez moi avant de continuer ma balade matinale.

Ici, une des nombreuses femmes des montagnes qui vendent leur production à même la brouette, ce qui leur permet de bouger en permanence….. quant à la ptite….

 

Plus loin, le marché couvert.

On y vend, on y boit, on y bouffe…

La, frinchement, je n’ai pas testé le truc crémeux…..faut dire aussi qu’à force de goûter tout et n’importe quoi, quelques fois cela me joue des tours. En ce moment, je suis un peu emm….. si tu vois le topo… La pharmacie me sera d’une bonne aide agrémenté d’oeuf de caille.

  

A mi-parcours de cette belle journée ensoleillée me faisant découvrir ces belles rues jonchées de maisons coloniales d’influences espagnole et française, je tente l’histoire du promène couillon, bien pratique pour visiter d’une autre façon la ville.

Sauf que le temps s’embrouille et commence a virer de bord rapidement pendant notre tour.

Au tout début, cela goutera ponctuellement et puis lorsque nous commencerons a sortir du vieux quartier, la tournure prendra un autre élan. De toute l’assemblée réunis sur le ponton supérieure, il ne restera que 5 vaillants intrépides, dont ton serviteur, abrités sous un parapluie dont il fallait tenir les baleines afin de maintenir un semblant de protection. J’te jure ! 

Nous arriverons, en haut du mirador de Turi ou le bus nous laissera 40 mn a vaquer entre l’église, boutique a touriste, point de shoot sur la ville et la prise d’un café chaud pour se requinquer un peu car il ne fait pas chaud en t-shirt.

Mon hôte me dira ne pas comprendre ce temps humide inhabituel…..

Sinon, j’aime bien le jazz en live….

Dimanche 31 Décembre 2017

Voila, on y est, the last day pour cette année qui vient de s’écouler, riche a tous points de vue pour ma pomme.

D’ailleurs, je me souhaite tous mes « veux » de continuité…..ma fois !

C’est dans cette objectif que je continue mes explorations à travers ce centre historique, à la chasse au shoot, suivant l’inspiration.

   

Ici les ptits vieux qui me raconteront être nonagénaire….je n’en comprendrai pas plus ou quelques mots mais cela ne les empêchera pas de me taper le bout de gras occasionnant la photo du souvenir.

Passage par l’autre mercado, plus grand encore que celui de la veille, la tentation est trop grande quand c’est du sur mesure tout frais ( banana, fraisa)

 

Un peu plus loin, une ruelle qui apparemment prépare une fête pour ce soir. Ce n’était pas la seule et ce sont des associations de je ne sais quoi, qui organisent. Ils ont carrément l’autorisation de bloquer l’endroit à la circulation.

 

J’avais lu un encart sur mon bouquin, qui n’en disait pas plus, « Pour fêter la vieille année, on brule des mannequins bourrés de dynamite ! »

Les mannequins, j’en ai vu beaucoup depuis mon arrivé à Loja qui se vendent sur le bord des routes, devant des commerces. Ils sont faits en carton-pâte et représentent certaines personnalités de la vie courante, animaux ou encore des personnages de fiction ciné.

Il y a aussi beaucoup d’articles de déguisement, masques, perruques etc, je présume qu’ils savent s’amuser à cette occasion du nouvel an ?

 

J’aurais un début de réponse avant que le jour ne s’en aille pour laisser place au nocturne.

On m’avait dit que les festivités commenceraient vers 18hr, ils ne m’ont pas menti puisque le pestacle offert par cette joyeuse troupe de « clown »  (j’imagine) en version Equateur ? Dansant sous une musique typée salsa latino.

    

Puis d’aller commencer ma tournée des grands duc….

...qui ne sera que très peu puisque aucun lieu festif n’étant ouvert dans le secteur du centre historico.

Mon hôte m’avait expliqué la veille qu’il y a 10 ans passé, la ville n’était pas très sécurisante et qu’il y avait pas mal de violence, alcool aidant. Sans doute que les autorités ont du mettre le au-la d’autant qu’avec le statut de patrimoine Unesco, il y a une étique a faire respecter.

Alors de fait, les trois verres de Mojito de ce début de soirée seront vites éliminés après l’exercice pédestre pour rejoindre, en autre, la ruelle croisé l’après-midi plus animée.

Quand viendra le moment du passage à la nouvelle année, les mannequins seront brûlés dans la joie et la bonne humeur….mais sans dynamite !

En rentrant, Jorgé m’expliquera que cette tradition est pour marquer le renouveau.

Finalement, je ne suis pas plus étonné de cette manière de zapper le passé en brulant du fictif symbolique puisque mon esprit est déjà marqué par ce vécu depuis mon enfance, par chez moi, en Provence, avec Caramantran

Kézaco ?

« A l’origine, « carême entrant, fêtes de mardi gras. Traditionnellement les catholiques fêtent le jour de la fin du carnaval aux alentours de mi-février, le lendemain de Mardi gras. Lors de l’office, le curé asperge des cendres. Puis trace une croix sur chaque fidèle en lui disant de se convertir et de croire aux évangiles.

Le mercredi des Cendres, on fête le carnaval dans beaucoup de villages provençaux et lors du défilé en costumes dans les rues, on promène le Caramentran, un mannequin de carton-pâte vêtu d’habit dépareillé, jusque sur la place public.

Le bougre est accusé de tous les problèmes du village. On va lui faire un procès….pas très équitable mais dignement défendu par un avocat. En revanche, l’homme en toge n’est pas très efficace ne lui trouvant que des excuses bidons….le jugement final est sans appel, la sentence inéluctable…il est brûlé sur la place public.

Ainsi, le Caramentran emmène avec ses cendres tous les maux et les problèmes du village.»

Cela dit, ce qui m’a le plus étonné de cette soirée est qu’avant le passage à la nouvelle année, il y avait pas mal de peuple sur la place principale et dans les rues mais une fois l’heure passée, lorsque je décide de rentrer at home me méfiant de certains débordements ? Ce fut un désert de gobi. Etonnant ! Moi qui m’attendais à autre chose…

Pour l’heure, meilleurs vœux mon cher lecteur, je te souhaite tout le bonheur du monde et que la santé te poursuive long way… et comme on dit ici, Feliz ano nuevo.

Lundi 01 Janvier 2018

10 hr du mat, je me lève ! quelle grâce mat ! De diou !  Y avait longtemps ! En même temps, il règne un calme dans la rue…

A l’heure de prendre mon café, je ne croise que très peu de gens gens, très peu de circulation, très peu de commerce ouvert mais heureusement ma boulangerie préféré en fait partie. On sent bien que c’est férié en Equateur. Pourtant, il y a des employés de mairie qui bossent afin de nettoyer les brûlés de la veille et faire place neuve. Des fonctionnaires ? un jour férié ?….euh, un poil sarcastique le zeb…

Pour ce jour, j’aurais aimé suivre mon road book mais à défaut, je me déambulerais le long de la rivière pour essayer de voir autre chose et ce jusqu’à ce que la flotte ne fasse son apparition clôturant ces 3 jours de photos à Cuenca.

Mardi 2 Janvier 2018

7hr du mat, je me présente au terminal de bus pour tenter d’obtenir un billet de bus ? Ce sera avec la compagnie Amazonas pour un départ vers 8hr45 en direction de Banos.

L’anecdote financière du jour :

Lorsque que la senorita du bus me demande de payer 10 dollars, je lui dis que je suis « discapacitado » (handicapé du teston) dans le but d’obtenir un bon siège à l’aise blaise ?

Je n’ai eu qu’un siège normal car les autres étant occupés mais par contre, la bonne surprise est que l’handicapé paye moitié prix. (à l’heure ou je t’écris, j’ai eu droit à tous les transports moitié prix et pas que, les places de musée ou autre)

Par contre, au moment d’aller prendre mon bus, tout le monde raquent, mongolito ou pas, le passage avec portique de sécurité accompagné d’un gardien. 25 centimes pour financer le service de sécurité parait il.

Pendant que d’autre observent la scène en réfléchissant ou se faisant astiquer….

 

6hr30 de trajet plus tard….

 

… je débarque à l’hostal réservé :

Hostal Transilvania

Ave 16 Diciembre y Orienté

32 dollars pour deux nuitées, ch avec sdb, rdc, jardin, sans plus, par contre, la proprio parle l’anglais et est de très bon conseil.

Je filerais visiter un peu le secteur avant la nuit pour commencer a me repérer dans cette petite ville hyper touristique, vu le nombre d’hôtels et de commerces observés, en commençant par l’Iglesia :

« En pierre volcanique coiffée de deux flèches blanches dégage une certaine originalité et un vrai charme. Ses grands tableaux illustrent les miracles de la Virgen de Agua Santa, notamment celui qui aurait évité toute perte humaine lors de l’éruption de 1773. »

Ah ! C’est vrai, je t’ai pas dit, il y a un volcan qui domine la vallée.

 

Mercredi 03 Janvier 2018

L’Equateur est connu pour sa ligne parallèle qui sépare l’hémisphère sud du nord, pour sa faune et flore aussi riche et variée en Amazonie ou encore ses iles Galapagos reconnues par la célèbre étude de Darwin et l’évolution des espèces…il faut ajouter à la liste ses Volcans qui culminent pour une bonne partie à plus de 5000m d’alt, dont le Cotopaxi toujours actif.

Me voici encore en terre de feu active, après l’Indonésie.

A Banos, il y a le Tungurahua d’une hauteur de 5023 m  «… est l’un des plus actifs des Andes, il se manifeste en moyenne tous les 80 ans. Fin 1999, il s’est réveillé puissamment, au point de provoquer l’évacuation de toute la population de la ville…. »

Banos, prononcez Bagnios (bain en espagnol). « …est une petite cité touristique a 1820m qui s’ancre dans une transition andine et amazoniene…née le long des routes commerciales vers l’Oriente a acquis ses lettres de noblesses avec le développement de ses thermes, nourris par les eaux chaudes et sulfureuses des entrailles du volcan aux propriétés curatives…des dizaines d’activités y sont proposées, randonnées, vtt, chwal, rafting… »

Voila pour le topo, d’où l’important développement d’hôtel, boutique et autre discothèque que j’ai pu observer la veille. Incroyable, ici, aucune restriction pour pochtroner à la différence de Cuenca. Je ne suis pas la pour ça mais je constate simplement qu’il y a un tourisme différent dans le secteur.

Ceci étant, début de matinée je me dirige droit vers le pont qui enjambe la rivière, il parait que si le temps le permet, tu peux voir le sommet du volcan ?

Que dalle ! En tous cas pas du pont puisque la montagne surplombant la ville, le cache mais il y a une autre solution….

D’abord, un petit tour au terminal pour booker ma place de bus pour demani, ensuite couillonage sur la place de l’église et pour finir chez le coiffeur, les cheveux grisonnant poussent plus vite que la tonsure. Pour 7dollars, j’aurais même droit à la taille de la barbe.

 

Lorsqu’enfin, 10h30 s’affiche sur l’écran, je file rejoindre une rue qui accueille le premier départ journalier d’un bus pour la « casa del arbol » sous les conseils de mon hôte. (mon book n’en parle pas)

Avant d’embarquer, je demande au chauffer s’il est possible de prendre place à ses cotés ? Si sénor ! Cela me donnera l’occasion d’avoir un autre point de vue sur ce parcours qui durera 40 mn tout en essayant de communiquer.

En haut, faut encore faire une petite séance de marche physique sur environ 200 mètres avant d’arriver à l’entrée payante de 2 dollars (moitié prix pour ma pomme) et accéder à un espèce de mini parc aménagé d’attractions telle que balançoires à sensations, tyroliennes et une cabane dans l’arbre (en français) avec en point d’intérêt central, le volcan quand il n’est pas sous sa barbe à papa.

Je pourrais choper un léger dégarnissement et entrevoir l’enneigement de son cône.

Il est possible de rester la haut autant que possible, voir de partir en randonnées puisqu’ il y a 4 rotations du bus par jour. Pour ma part, je prendrais le chemin du retour 1 heure plus tard au côté de Carlos, le chauffer, hyper sympa. Lors de nos échanges, je ferais mon curieux en voulant savoir combien il perçoit en salaire ?

Il me raconte que son job et son salaire de 500 dol lui conviennent parfaitement car il n’est pas pénible au regard d’autres confrères. Il faut savoir que le salaire moyen national est de 300  dol. Carlos aimerait voyager en europe, en France mais il sait que les conditions de visa sont compliquées alors quand je lui dis que pour nous autre, il nous est offert trois mois gratuit. Il est surpris…

Une belle balade en bonne compagnie qui parfaire mon apprentissage linguistique.

En bas, il ne sera que 13hr30 lors de notre retour et après le repas, pour éponger ma soif de curiosité journalière, je partirais sur une autre ascension spirituelle, mentale et physique.

« Mirador de la Virgen » « Le chemin d’accès d’1,3km tout en monté, aménagé est entrecoupé de 600 marches. Comptez 30mn a 1hr selon votre condition physique pour atteindre la statue de la vierge à l’enfant….de la haut, le panorama sur Banos est saisissant »

Tu l’as vois la statue sur la crête au premier plan ? Tu le perçois mon défi ?

Depuis la gare routière, j’entame la marche ambitieuse qui débute par des rues légèrement montante puis sévèrement jusqu’à l’entrée du chemin qui m’intéresse.

Les quelques marches passés pour m’accueillir me donneront déjà un point de vue différent de la cité ou plutôt Nous donnerons, car un gentil corniaud m’accompagnera durant une bonne partie…

 

S’en suivra un sentier escarpé et glissant pour Maguy avec un point de vue de plus en plus séduisant sur la ville ainsi que l’autre versant lors de mes arrêts obligatoires, puis le début de ses fameuses marches.

J’en compterais un peu plus de la moitié avant d’abandonner au bout d’une heure.

Mon premier moi vaillant subissant les assauts répétés de mon deuxième moi :

« Arrête tes conneries, figure de poulpe ! Tu crains…»

Effectivement, j’étais déjà bien entamé lorsque je suis arrivé au début des marches, celles-ci se faisant de plus en plus imparfaites avec souvent des prises de sécu mise en défaut, mise à part ma canne. La fatigue musculaire commençant à s’accumuler sur la guibole valide, il fallait penser au retour de tout ce que j’avais déjà gravi, je pense au deux tiers.

Je ne suis qu’a la moitié de mon road trip et le chemin est encore long jusqu’à Carthagène, en Colombie. Il faut assurer pour le reste, j’ai laissé la fierté de mon égo sur le coté et privilégié la raison de la sagesse. Prendre de la bouteille à son intérêt, pour durer et aller loin il faut savoir ménager la monture quelle qu’elles soient. N’est-ce pas ? oh ! Heing ? Les vieux…. 😛

Je me souviens une ascension du kilomètre sur un sentier, puis 500 marches pour arriver sur la crête du volcan « Mont Bromo » et ses fumerolles de souffre pestilentielle. J’étais plus jeune de 8 années mais les marches étaient moins dure et surtout, les rambardes en parfaites état. C’était sur l’île de Java, en Indonésie, en 2010, mon premier trip au long cours en solo.

 

Mon compagnéro du moment aura eu sa petite récompense sucré lorsque je prendrais 5mn de repos assis sur un banc, profitant de la vue plongeante. Il m’abandonnera lâchement quand nous croiserons un couple montant, au moment ou je commençais a descendre, il voulait sans doute voir la vierge …

En bas, encore quelques photos sur les activités ludiques et puis repos bien mérité à la suite de cette journée parfaitement comblé. J’aurais bien mérité un bain d’eau chaude volcanique dans un des thermes.

Le point positif de toussa toussa après 3 semaines de marches, Maguy reste vaillante sans trop de problème. Il faut croire que l’endurance à pris le dessus et mes défis ne sont pas anodins.

Voili voilou, une dernière chose avant de quitter pour la suite, merci a tous pour vos messages ici et ailleurs qui me touchent toujours autant….

Demain, je rejoins la capitale, la moitié de mon road trip.

Tchuss
Le zeb

14 Comments

  1. Sebastia Sylvie

    Cc encore de bien zoli paysages
    Merci pour cette soif que tu nous offre cette soif de découvertes et de voyagé a travers tes périples et surtout tes photos conté .

    Délié nuevo anõ amor..
    Ainsi qu’ à maguy
    La biz de Punta Cana
    Sly

  2. fabio

    Le calme apparent qui regne dans ces contrées lointaines, tranche incroyablement avec les fourmilieres asiatiques et ça n’est pas pour me deplaire. Merci pour ce grand bol d’air frais. Meilleurs voeux pour cette nouvelle année
    A bientot

  3. Montoya

    wachedecon ces escaliers que je rêverais de grimper pour y admirer le paysage ET faire le vide, que j’imagine « seule au monde » de là haut…
    quel mérite Tof

    et t’es gourmand ok, mais c’est que du liquide sucré, donc rien de grave..

    allez go pour la suite
    prends soin de toi et de ta boite à caca

  4. PPLP

    Salut mon poto, encore de bien jolis paysages… il faudrait peut-être que tu penses à investir dans un overboard! loll
    La bise et à très bientôt.

  5. Pascal

    Encore un bon moment à te lire . On devrait te subventionner pour parcourir le monde , tu nous éviterait bien des séances chez le doc . Une vraie bouffée d’oxygène

  6. Stolf

    Je me régale en te lisant figure de poulpe ! Par contre ce qu’il me plairait c’est de t’entendre parler l’espagnol avec l’accent marseillais
    Sérieusement chapeau bas mon totof ! Plein de bisous

  7. Cricridesolives

    Encore merci pour ton partage.
    Ça fait rêver les plus anciens comme moi
    Bien incapable d’en faire autant ❤
    La bise à vous deux
    En encore une fois Banané

  8. BOUZAGLOU MICHEL

    J’irai bien traîner mes godillots sur les chemins de rando que tu as entamés….
    Bonne année et take care of you,,,vieille branche !!
    Je me suis senti concerné quand tu as parlé de vieux qui ménagent leur monture,,,,lol,,,,
    C’est ça la sagesse !!!
    Bises,
    Michel

  9. Eric V.

    Hola Christophe

    Merci encore pour ce partage.
    Je te le propose encore mais n’hésites pas à me contacter par mail pour avoir des infos sur certains lieux en amérique du sud, avant de te rendre dans un coin. Je suis aussi passé à Cuenca et Banos, et j’aurai pu te proposer de voir un super musée et une cascade hallucinante. Alors n’hésites pas !!!
    Dans tous les cas, je sais qu’on ne peut pas tout voir!!! Il vaut mieux voir beaucoup moins, mais bien.
    Le tout est de prendre le temps que tu veux pour voir ce que tu veux !
    Alors que 2018 soit une année où tu ai plein de temps pour faire de beaux voyages à nous faire partager !
    A bientôt
    Eric

    • christophepoli

      je sais rico, le truc est que, comme tu le dis, on ne peut tout faire….d’autant que je suis obligé de gérer mes efforts au quotidien avec maguy, qui, meme si elle fait le boulot me donne des soucis quelques fois. Je tiens bon mais ce n’est pas évident en même temps, je vis ca depuis bientot 30 ans. J’ai toujours dit que pour voir un minimum dans un pays, il fallait y rester un mois pour y faire le tour ou une bonne partie, mais en deux roues ! A pieds, c’est une autre histoire. J’ai passé la frontiere colombienne hier (09/01), je me suis posé dans ce nouvel univers ou pour l’instant je n’ai pas le feeling porqué, on sent qu’il y a pas mal d’insécurité, pas mal de misère que je n’ai pas forcement vu sur les deux précédents pays, et a pieds, je suis toujours autant vulnérable. Mais je sais que le nord est plus « sur » que le sud, a voir. Pour l’heure, voici ce que j’ai prévu de dérouler jusqu’a carthagène : Pasto, Popayan, Cali, Manzales, Jardin, Medelin, San Gil, Santa Marta et Carthagène. Le tout en 3 semaines, autrement dit, j’ai prévu deux nuits pour chaque étapes, sauf a Medelin, San Gil et Carthagène (3,3,4)….mais encore une fois, je suis ici en découverte, ce n’est qu’une mise en bouche et un tour d’horizon, merci poulet, i too; la biz

  10. banelli

    « Le monde est un livre et ceux qui ne voyagent pas n’en lisent qu’une page. »saint Augustin.
    Cc Christophe
    c est tout à fait vrai.entres les photos et tes récits nous nous évadons, nous voyageons sommairement et le plus légèrement possible .
    Bravo et bonne route.biz Nana

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