« Le café qui fume, l’ascenseur qui m’attend et le moteur que j’allume…»

Namasté !

Raah la la ! Quelle semaine magnifique passée à travers tous ces lieux illustres d’antan, celle qui suit n’aura pas autant de saveur mais ce voyage se doit d’être éclectique, le retour au culturel ne tardera pas....

La suite !

Lundi 17 Décembre 2018

Jour de déménagement, le 15ème, en partance pour Pune. (é)

Com d’hab, quand le blond se lève je suis déjà en selle en passant par Aurangabad 30 kilo plus tard, une cité chargée d’histoire de par son empereur Aurangzeb dans les années 1600…

A partir de la, c’est tout shuzz jusqu’à destination.

Hormis une petite section de 13 bornes « casse-équipage », ce fut un trajet glissant, dirai je, sur 275 kilo en 7 heures. (Moyenne de 39 Km/hr….youhou ! )

Je descendrai chez l’Hotel FAB, Viman Nagar, 1350 roupies la room avec ptit déj compris. Wifi.

Mardi 18 Décembre 2018

A Puné ?

Bin rien ! Je n’ai aucune infos sur mon guide du routard, rien de rien. Ville de passage sur mon itinéraire, me suis quand même penché sur le sujet avec l’ami gogole et le bougre, il m’a dit « yo ! Ya un ancien fort, un palais et puis…..c’est tout »

Et c’est comme ça que j’ai décidé de planter ici deux nuitées, que j’ai choisi l’hôtel ou je suis car non loin du palace. D’ailleurs, pragmatisme oblige, c’est un excellent point de repère pour demander son chemin quand la majorité des GPS ne spik pas l’anglish.

Donc après une tite grasse mat, le lit était excellent, ça arrive, je file voir de quoi à l’air ce palais d’Aga Khan.

« Le palais Aga Khan a été construit par le sultan Muhammed Shah Aga Khan III à Pune, en Inde. Construit en 1892, il est l’un des points de repère importants de l’histoire indienne. Le sultan à eu un acte de charité qui visait à aider les pauvres des régions voisines de Pune, frappés de plein fouet par la famine. »  le lien de wikipédia en anglais  

En parlant de roosbeef, c’est ici que Gandhi fut assigné à résidence en 1942 avec sa femme et son secrétaire lorsque les anglais en ont eu assez de leur rébellion

Un lieu chargé d’histoire. L’entrée est à 300 roupies (gratuite pour maguy). Photos autorisées uniquement avec le téléphone portable (….chuis retourné a l’hôtel…)

La visite se déroule sur trois pièces du rdc, des tableaux et pas mal de photos exposés et et rien d’autre ! Je fais mon tour de couillon pour shooter le bâtiment puis adieu berthe.

J’enchaîne avec le fort, dans le vieux Puné.

Un trafic ! Mazette ! Ah j’en ai bouffé du monoxyde pour arriver au fort ….

Gogole, on t’appelle !

« Shaniwarwada (Śanivāravāḍā) est un fort du XVIIIe siècle, situé dans la ville de Pune (Maharashtra, Inde). Construit en 1732, il a été jusqu’en 1818 la demeure des Peshwâ souverains de l’Empire marathe jusqu’à ce que les Peshwâ perdent le contrôle de la Compagnie des Indes après la troisième guerre anglo-marathe. Le palais était considéré comme le siège du pouvoir politique de l’Inde du XVIIIe siècle.

Le fort a été en grande partie détruit en 1828 par un incendie. Aujourd’hui, les ruines du palais sont devenues une attraction touristique. » Le reste, c’est par la, click la ho !

Passé la grande entrée à 300 roupies pour l’éstranger (maguy ne payera pas, la non plus), tu découvres un espace vert et des anciennes fondations du palais et il faut prendre un peu de hauteur en allant sur le rempart de la porte d’entrée pour découvrir un peu l’horizon, les tours etc

Finalement, je m’en tire bien avec cette économie de 600 balles en deux visites ! Rien de bien folichon a ce mettre sous l’obturateur.

Il y aura bien ce jus de canne à sucre pressé écologiquement, une première, pour faire passer ce manque ou encore ce fabuleux Dal Tadka (Préparation à base de lentilles et de piment) mais en fin de compte, je ne retiendrai de cette ville que les embouteillages dans lesquels je suis resté coincé all day long.

Mercredi 19 Décembre 2018

Jour de déménagement, le 16ème, en partance pour Chiplun.

Départ un peu tardif ce jour, le petit déjeuner compris dans le tarif de ma chambre ne pouvait me laisser sur ma faim d’autant qu’au menu il y avait, le café qui fume, l’ascenseur qui m’attend et le moteur que j’allume m’aide a prendre lentement la place dans le trafic.…. à prendre ma place dans le trafic !  Par contre, il me faudra pas loin de l’heure pour me sortir de cette tanteculeuse ville avant de rejoindre les hauteurs.

 

Ensuite, on y va droit devant, confiant, sur une voie rapide gratuite « on two wheelers » et devine quoi ?

Et mon vier maintenant ! Oh ! Ca va s’arrêter cette affaire !

Toujours pas ? Allez, un indice, sensation bizarre, louvoiement du scoot….

Je m’arrête après un pont, devant une échoppe. Il y a des gens qui regardent mon désarroi ! J’ai encore crevé de l’arrière !

Une dame me fait signe, la bas, regarde.…je fais demi tour en commençant a pousser lorsque les deux gars qui prenaient leur « chai » viennent spontanément me donner le coup de main sans que je ne puisse refuser.

Quelle gentillesse !

Il y aura changement de chambre à air pour un coût de 350 roupies (4,30 euro). Plus tard, je reprendrai l’itinéraire avec mes pensées à la fois contrariés mais reconnaissantes d’être chanceux à chaque fois. C’est la troisième crevaison, le dicton qui dit jamais deux sans trois, devrait m’accorder une faveur….stop pliz ? 

Plus loin, l’itinéraire choisi me fera sortir de l’autobeurk pour rejoindre un haut plateau dominant toute une région. Apparemment très touristique au vu des nombreux hôtels établis sur place.

Cette ascension fut un très bon test pour le chameau qui s’en sorti haut la roue….à son rythme….lentement, mais on avance et c’est la l’essentiel. Faire des milliers de kilomètres sans encombre, c’est tout ce que je lui demande. Les crevaisons n’étant qu’un détail, symptomatique d’un réseau routier.

A Chiplun, je terminasse avec une moyenne de 31km/hr soit 8 hrs et 250 Kms.

Je ne chipoterai pas sur le premier hôtel qui me tombe sous la main vu cette journée tout de même éprouvante. A 750 roupies la nuit, je suis de retour dans les bases « roots » comprenez par la que le logement est très très loin des standards occidentaux.

La journée n’étant pas encore fini…on n’y retourne !

Jeudi 20 Décembre 2018

Jour de déménagement, le 17ème, en partance pour Devgad.

L’itinéraire continue sur cette route 66 en travaux d’agrandissement, avec ces portions qui fatiguent l’équipage. Oh quand est ce que ça va s’arrêter ? C’est usant !  Vivement que j’arrive à Goa pour me pauser un peu. Il m’arrive souvent de penser à mon autrichienne….

     

Je me plains je me plains….je me plains de mon confort, cela dit quand je passe a proximité de ces travailleurs qui bossent en famille, vivent sur place au gré de l’avancement du chantier…

Je reste un petit moment à les observer sur le bord de la piste. Les hommes mettent en place les pierres et ce sont les femmes qui font les gâchées de béton, pendant que leur gosses jouent d’un côté ou de l’autre. Eux, ils ne vont pas à l’école semble t il ?

Du coup, je respire ! 😉

La bonne paire de claques encaissée, je ne pense plus à mes fesses rouges qui me lancent, à Maguy qui ne tient pas en place sur le chameau, elle saute en même temps que les bosses, mes crevaisons…etc. J’arrête de me plaindre et je continue ma route jusqu’à ce que j’arrive sur un croisement qui me fera bifurquer pour la dernière heure 30 de roulage. Superbe paysage.

A Dévgad, prononcez Déogad sinon les GPS locaux ne comprennent pas, je me pointerai dans ce petit bourg de pêcheur établie en cul de sac, il sera 14hr, soit 6hr30 de route pour 210 kms. (32km/hr de moyenne)

Depuis mon départ de Chiplun, c’est difficile de se repérer avec les panneaux en Hindis. Sur ce fait, je n’ai toujours pas avancé sur une potentielle compréhension, on ne peut pas tout faire, des photos, des carnets de route…. ici, c’est pareil, je ne trouverai pas la guesthouse repéré sur gogole mais avec un peu d’aide : Green villa resort, bed and breakfast, diner. 850 roupies la chambre, accueil vraiment sympa, au calme total.

Plus tard, petite découverte du coin, l’attraction touristique, un fort portugais et un petit couché de soleil peinard sur la plage.

Pour finir, le diner servi dans la chambre, un thali.

Je ne change pas mes habitudes, si ya moyen de faire travailler la famille qui m’héberge, je préfère consommer sur place, c’est tout bénéf pour chacun.

Vendredi 21 Décembre 2018

A Déogad, qué passa ?

Bin comme sur les deux précédentes étapes, je n’ai rien de rien. A vrai dire, j’avais prévu une autre ville sur mon itinéraire mais celle ci a eu ma préférence. Elle a l’avantage d’être plus proche de Goa, ses tarifs de logement sont plus attractifs pour ma bourse et de ce que j’ai pu lire sur quelques avis dénichés, le lieu a l’air chouette pour sa nature.

Allons voir.

Ici un temple sur une autre plage, au vu de sa dimension, il doit être très fréquenté. Je t’ai mis aussi une photo d’un symbole, les filles reconnaitront, un pinceau pour ce tartiner les cils ou comment ce truc s’est retrouvé sur une plage ? Ce n’est pas la seule chose observée lors de ma déambulation. Révélateur d’une pollution plastique irréversible ! 

Pour finir, encore un petit couché de soleil sur l’océan indien.

Samedi 22 Décembre 2018

Jour de déménagement, le 18ème, en partance pour Anjuna.

Même heure, 7hr….je ne sais pas à quelle sauce la route va me déguster, autant s’y prendre à l’avance sauf quand il y a le café qui fume….

Après les petites routes de campagne plus ou moins praticables, je rejoindrai la nationale highway 66 qui est toujours en construction durant une bonne 50ène de kilos.

Puis viendra mon départ définitif de l’Etat du Maharashtra pour celui de :

…avant de rejoindre mon lieu de villégiature pour 4 nuitées, la plage d’Anjuna, la guesthouse AMIGO. 1600 roupies (soit 20 euro) la nuit. Accueil chaleureux, chambre typée bungalow avec terrasse, le hic étant l’insonorisation avec les chambres voisines...

Je finis ce trajet avec 172 kilo en 6hr soit une moyenne de 28,6 km/hr mais je fini surtout la première partie de ce périple avec 5600 kilomètres de parcourus en 36 jours.

De Dimanche 23 à Mardi 25 Décembre 2018

Comment résumer ce séjour à Goa ? Qui n’est pas une ville, une plage mais bien un Etat, le 29ème de la fédération Indienne et ancienne colonie Portugaise jusqu’en 1961.

Un peu difficile pour mezzigue, je ne maîtrise pas du tout le sujet. C’est déjà compliqué de minimiser les fautes d’orthographe alors s’essayer a faire un condensé explicite ? Impossible, les histoires que je raconte sont un prétexte pour te partager mes tofs. Un agrément qui a eu l’avantage de me faire progresser sur notre langue natale au fil des années.

Et pour ce qui est du partage des photos, c’est comme si tu me demandais de résumer un récit avec une photo alors que j’en ai un wagon a te présenter. Impossible.

Goa est connu pour son passé historique portugais, ses années hippies et plus récemment avec ses mégas fiestas au rythme de la techno sur quelques plages dédiées.

Bien que j’adore toujours le son électronique, le temps des nuits blanches sur le dance floor ne m’attire plus, surtout en solo. Comme tout à chacun, je vieillis et pour le coup, l’objectif étant de reposer l’esprit avant d’attaquer la suite du périple.

D’ailleurs, l’esprit étant ce qu’il est, ne peut pas tout gérer dans un voyage au long cours, pour preuve ce qui suit.

J’avais complètement zappé que nous sommes en pleine période de vacance et de fête, surtout à Goa puisqu’il y à pas mal de catholique et comme une buse, je m’y suis pris un peu trop tard pour scruter à l’avance les logements disponible.

Je t’explique plus loin sur le fonctionnement tour opérator made in zebulon….

C’est sur le secteur de la plage d’Anjuna que j’ai trouvé le meilleur compromis. J’aurais aimé aller ailleurs car je connais déjà cet endroit pour y être venu en 2012 mais faute de grive….et encore, je m’en tire bien avec le tarif de l’Amigo Guest house.

« Village de pêcheurs sous les cocotiers bordé d’une belle plage, c’est ici que se sont réfugiés les derniers freaks quand le vent des années 60/70 cessa de souffler sur Calangute. Mais l’esprit d’Anjuna a lui aussi bien changé depuis l’époque ou Dylan venait y pousser la chansonnette…Aujourd’hui, c’est surtout le rythme des boom-boom sous un max de décibels que les soirées s’animent… » (On pourrait traduire le mot freak par les anciens hippies perchés au LSD ? Les anglophones qui me lisent traduiront…)

Hier en arrivant, j’ai vite compris que l’environnement avait fortement évolué sur l’attrait touristique. Ils ont construit à gogo, essentiellement des logements.

Autre point de changement et non des moindres, le comportement des FDO (force de l’ordre) selon les mises en garde de mon hôte.

Si en 2012, je n’ai eu droit qu’a un seul contrôle de la maison poulaga sur la route nationale, désormais, il y à des check point réguliers un peu partout sur le secteur des plages connues. Pardi !

  1. Ne donne jamais ton permis de conduire original, ils pourraient le garder des fois que tu ne veuilles pas te soumettre à un petit don, une copie suffit.
  2. Toujours enlever les clefs de contact lors d’un contrôle, pour les mêmes raisons ci dessus.
  3. Ne pas conduire alcoolisé, ils font souffler.
  4. Enfin, toujours le casque sur la tronche.

C’est vrai qu’en Inde, le port du casque n’est pas une priorité nationale mais quelques Etat en font une question de sécurité, encore faut il, que la norme de l’équipement visé soit efficace. Entendez par la que l’utilisation d’un casque de chantier est considéré comme adéquat pour une moto….

Bref, je suis venu ici pour user essentiellement de l’oisiveté de la beach entrecoupée de quelques visites au réveil matinales ou entre deux siestons tout en essayant d’éviter les flics.

Petit port & Eglise d’Anjuna

La plage de Vagador « La cote est plus escarpée, les chemins se perdent en virages et les collines sont truffées de vieilles maisons portugaises plus ou moins entretenues, perdues dans la verdure. Un certain charme desuet… un fort portugais domine le tout… »

En route sur Old Goa. Une bonne heure pour s’y rendre.

« Difficile de s’imaginer en découvrant cette bourgade assoupie qu’ici s’élevait la nouvelle Lisbonne du sous-continent indien, capitale du commerce entre l’Europe et l’Orient….les maladies et la concurrence commerciale auront eu raison de l’essort de la cette cité en 1684 et le déménagement, plus au sud sur Panaji…. seuls les églises et les couvents témoignent encore de l’importance du lieu le tout formant un musée à ciel ouvert inscrit au Patrimoine mondial de l’Unesco. »

Plus ? Click la ho !

      

Ici la basilique du Born Jésus….

« Construite par les jésuites à la fin du XVIè,….le sanctuaire doit sont immense renommée à la présence du tombeau de st François Xavier dans une chapelle attenante…»

Tout ceci je connaissais sauf ce point de vue depuis la chapelle en haut d’une colline.

Ici, la plage d’Anjuna à marée basse le soir du réveillon de Noël avec une petite mousse, voir deux pour marquer le coup, en bossant la seconde partie de mon voyage a venir.

 

Joyeux Noêl mon cher lecteur ! (Un peu en retard, je saisjesais ! Et puisque nous avons passé le cap de la nouvelle année, mes meilleurs vœux à touti)

Pour finir sur l’état de Goa et mon séjour dans ce coin, la suite en allant faire un tour sur la plage de Calangute, ou je n’ai même pas eu envie de descendre de mon scoot pour aller voir à quoi elle ressemblait, tellement il y avait foule. Impinable selon mon vocabulaire.

« La grande plage de Goa est le rendez vous des nuées de britanniques, allemands ou russes et de la foule de Bombay, issue de la bonne bourgeoisie…le centre du village se résume à une succession ininterrompue de boutiques de fringues et de souvenirs, de petits restos et d’hôtels…. »

Ici la plage de Baga à marée haute.

« Phénomène traditionnel ! Lorsque les sites deviennent trop fréquentés, on va dénicher d’autres lieux….est devenue une excroissance de Calangute avec la même densité de restos…etc. Les deux stations balnéaires ne forment plus qu’un seul et même ruban de sable avec transat, parasoles et jetski itoo »…

J’arrive a trouver ce point de shoot de l’autre côté de la rivière ou stationnent quelques bateaux de pêcheurs. J’y reviendrai en fin d’après midi pour la lumière douce.

Mercredi 26 Décembre 2018

Jour de déménagement, le 19ème, Belagavi.

UF, il me tardait de bouger. 3 jours de non-objectif routier furent plutôt salvateur pour le séant mais il vient un temps ou le besoin de reprendre le mouvement se fait sentir.

Une fois n’est pas coutume je m’arrête devant un saint de l’étape et non des moindres, celui qui veille sur les voyageurs version chrétienne.

L’église que je shoot à proximité était pleine à craqué ! Plus loin, une autre religion, un autre dieu ou deux ? Hanuman (le singe) et le Nandi (le taureau ou la vache pour le coup) se faisant face.

Aucune idée de ce qui m’attendait sur ce trajet, puisse t ‘il se dérouler sur un bitume relativement bon ? Ce fut le cas jusqu’à destination finale à travers un parc national et le passage vers un autre Etat, le 7ème sur mon itinéraire.

Le Karnataka, sera l’occasion de croiser des portraits à ne pas manquer (Un berger, une bergère..).

Je me pointe à Belagavi après 4hr15 de route et 145kms (soit 34,11 km/hr), à l’hôtel Rakshit international. Repéré sur le web pour 1000 roupies la nuit.

Qu’est ce qu’il y a ici ? ….. Toujours rien sur mon book mais cette étape mérite l’explication en profondeur de Goa avec toujours ce bon vieux pragmatisme.

La manière dont je pratique pour établir un itinéraire général se fait en partie avant d’arriver sur le pays que je choisis de visiter. Dans ce projet de route, c’est une fois sur place que je décide de rester tant de jours sur une étape.

Si l’objectif final étant de faire un maximum de route, amandoné il faut faire le choix de confirmer la destination finale théorique ou alors de faire évoluer en rapport des possibilités et ce avant la fin du visa. (Nombre d’étapes, réservations d’hôtel ou non, jours de repos, de visite, aéroport de sortie du territoire etc)

Bref, on se rapproche un chouya du fonctionnement tour opérator, quoi que, j’en sais rien en fait. Néanmoins, j’essaye de mixer plaisir de liberté de mouvement et impératif obligatoire. Condition siné qua non.

La perfection n’existe pas.

Ce que je n’avais pas prévu, mais alors pas un brin, c’était donc d’arriver sur Goa à Noël comme cité plus haut et dans la continuité sur l’une de mes prochaines étapes touristiques, Hampi, au réveillon du nouvel an. C’est la que la liberté de mouvement a ses surprises surtout quand tu n’es pas un nanti.

En soit, ce n’est pas vraiment un problème mais pour le budget de logement, ça l’est puisque c’est une période à laquelle beaucoup de touristes Indiens ou étrangers bougent. Par voie de conséquence, les hébergeurs en profitent pour majorer leurs offres.

Pour les moins onéreux, il y a un dicton immuable « premier arrivé, premier servi ».

Quand j’ai vu ce que me proposait Hampi pour ma venue du 30 Décembre au 01 Janvier prochain, aie, mon portefeuille n’a pas trop apprécié. Alors pour apaiser sa crainte, il m’a suffit de décaler d’une journée pour retomber dans la raisonnabilité ou la chance peut être ?

De fait, j’ai du trouver un autre point de chute pour retarder ma venu et Belgavi fut cette élue parce que à mi chemin pour la prochaine destination avant Hampi et parce qu’en cherchant un peu sur le net, j’ai trouvé un truc à visiter.

On n’est bon ? Tu suis ? Allez, quelques photos avant de conclure.

Le Kamal Basadi, si tu lis l’anglais, click la ho ! Sinon c’est un temple de religion Jaîn édifié en 1204.

Architecture qui dénote de ce que j’ai déjà visité. Je n’y suis pas rentré car la flemme de déchausser Maguy. Juste à coté, il y a un autre temple mais la, je n’ai aucune info.

Plus tard, petite déambulation, entretien du chameau et puis retour home en dégustant un jus d’ananas alors qu’en face, un des symboles du libéralisme totalitaire, la malbouffe au pays des Chapatis et de l’Iddli.

En voilà une d’image qui pourrait résumer une déchéance culinaire….. bien que je ne cracherai pas sur un burger de Nit (Dans un bar restau franchich de Chiang Mai, en Thailande….il est divinement bon, accompagné de frites maison….roooolala! )

Allez, that’s all pour ce carnet. Stay online…et encore une fois, bonne année 2019.

Namasté

Le zeb

(Eric, la suite devrait te donner encore plus l’envie comme disait jojo….sinon, merci à tous pour vos petits commentaires à chaque publication)

4 Comments

  1. Eric V.

    Bonne année ami voyageur
    Bon si j’ai bien compris, je risque de continuer à baver d’envie lors de tes prochains carnets de routes, c’est ça !? grrrrrr ! 🙂
    N’oublie pas qu’ici, l’eau est aux alentours de 14°C, et qu’il n’y a pas de jus de canne frais hein ! alors bon ! 🙂
    Allez, profites bien, régales toi, régale nous et attention à toi et ta monture
    Biz

  2. eymard

    Bonne Année Christophe .
    Tu commences bien 2019 avec plein de couleurs dans les yeux :)Tu continus à nous faire rêver malgrés le temps frais made in France .
    V à plus sur le blog

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