L’amateurisme et ses limites…

Namasté !

Comé va ? Pour ma part, si la semaine qui vient de s’écouler à travers le Rajasthan (cf carnet précédent) fut plutôt bonne, celle qui a suivie par la suite ne fut pas de toute facilité…

En avanti pour la suite.

Dimanche 02 Décembre 2018

Jour de déménagement, 6ème étapes, Sanchore.

Réglé comme une horloge suisse, mes départs se font quasiment toujours à la même heure, il est 7hr20 quand je file sous la pointe d’un léger coup de gaz.

Ce trajet fut long, 320kilo, mais d’une extrême tranquillité sur du billard. Quasiment personne sur la route pour me doubler, valait mieux ne pas tomber en panne…

L’anecdote du jour

Un gars me suit depuis un petit moment avec son 4X4 au milieu de nul part, ça paraît un peu flippant vu la vitesse à laquelle je roule. Il finit par se mettre à mon côté et me demande de m’arrêter, j’acquiesce, on verra bieng ? De toute façon que puis je faire ? La puissance de mon chameau a ses limites s’il fallait fuir.

Dans un anglais approximatif, il est juste content de me parler, de me taper la pogne, de me raconter qu’il est prof de chant et qu’il vient de finir sa tournée au Raj…le bougre, il me tire la chansonnette, mon oreille n’en demandait pas tant…

Merci, aurevoir, c’est pas que mais j’ai de la route a faire ! top la !

J’arrive 7H30 plus tard dans cette ville de Sanchore qui n’est qu’une étape nuitée sur l’itinéraire.

Je prends le premier hôtel qui me tombe sous la main, 1000 roupies la chambre (12,50 euro) et 30 Mn de pause plus tard, me faudra aller faire un tour.

Ce logement est situé le long de la route principal, non loin d’un arrêt pour les bus longues distances, il y a toute la vie qui va avec. Des couleurs en veux tu en voilà, ce pays est hallucinant pour cette diversité !

La petite révision pour le chameau sera l’occasion d’être attractive, surtout pour les locaux !  « ooh ! Viens voir ya un blanc bec bionique ! » « which your country » « you from Dehli » etc…et ce sera de la sorte partout ou je m’arrête.

Lundi 03 Décembre 2018

Jour de déménagement, 7èmes étapes du voyage. Je quitte le Rajasthan pour l’Etat du Gujarat en direction de, Patan.

Le jour se lève, certaine racle les fonds pendant que d’autre, plus solitaire comme ton conteur file vers la lumière levante.

A peine 10 bornes de parcourus je rencontre mon premier chaos routier en construction depuis que j’ai quitté la capitale. Sur une courte distance ça passe encore, mais plus, c’est mettre en difficulté la mécanique de mon destrier et a force de le penser, arrive ce qui devait arriver.

Je crève de l’avant ! Et mon vier !

Heureusement, la chance n’est que pour les crapules.

Je n’étais pas loin d’un petit bourg, un réparateur à proximité me dépannera en un coup de « mèche » de 10mn l’opération, je repars. (C’est un morceau de caoutchouc que tu introduis dans le peneu en agrandissant le trou existant)

Il n’y aura plus d’autres problèmes mise à part ce tracé pénible durant les 20 kilomètres suivants, saupoudré d’une légère migraine juste pour casser les…

Finalement, il me faudra 4hr30 pour faire seulement 140 kilomètres ! Soit 31 kms/hr de moyenne !

A Patan, je me poserai sur le troisième hôtel testé pour la modique somme de 1900 roupies pour deux nuitées (24euro), confort excellent, manquait juste du wifi.

Fin d’aprèm, la cabessa relativement mieux me permettra d’aller faire un petit tour avant le couché du sun.

La, pour l’anecdote, je demande le shoot à la tireuse de lait sur buffalo, avec autorisation, « mais vite fait alors, sinon tu vas me déranger la grosse »

Mardi 04 Décembre 2018

A Patan

« .. fut la capitale du Gujarat pendant 6 siècles avant la fondation d’Ahmedabab en 1411….Patan est réputée pour ses superbes soieries… »

Ce n’est pas vraiment ça qui a attisé mon intérêt pour la ville.

« Seul vestige de la splendeur passée, le « Baoli » le plus ancien et le plus splendide du Gujarat. Très bien conservé, fut construit en 1063 par Rani… en mémoire de son époux Bhimdev…Un escalier descend vers les multiples niveaux et plus de 800 sculptures… »

Késako ?

« Les bâolis sont utilisés tant pour des raisons religieuses et rituelles, permettant les ablutions et bains rituels, que comme source d’approvisionnement en eau….. » wikipédia

J’en avais vu un au rajasthan, c’était à Bundi (photos pour mémoire), beaucoup plus jeune puisque construit au XVIIè.

Je ne sais si le monument est très touristique alors par précaution, je m’y suis rendu de bon matin afin d éviter une éventuelle foule. L’autre avantage étant de choper une lumière douce.

   

Grace à Maguy, j’économiserai 600 roupies pour l’accès.

Il faut imaginer l’édifice à son origine avec les étages supplémentaires. Il en manque une dizaine semble t il ? L usure du temps, le manque d entretien, les inondations ne l ont pas epargné.

J’échangerai un peu avec le gardien présent, il parle le roosbeef. Ainsi, j’apprendrai qu’en France, ça pète !

« oh ! Et comment tu sais ça ? » …. « Les journaux, mon pote ! »….« qu’autrefois, le réservoir se remplissait jusqu’au 3ème niveau. Ce n’est plus le cas, il atteint désormais difficilement le premier niveau et cette année, la mousson n’a pas été prolifique »

Cet art Hindou me fascine toujours autant ! Tous ces détails, cette finesse ….

Un exemple, observes la photo ci dessous, avec cette Apsara qui se fait tirer le string par un singe…le coquin !

Les sculpteurs devaient s’en donner à cœur joie.

Evidemment, c’est un endroit ou je passerai plus de 2 heures a me délecter, d’autant que durant tout ce temps, je serai le seul visiteur ! Etonnant mais rendant cette visite encore plus appréciable.

Ce monument fut la raison principale de passer par Patan, par contre, je découvre la veille en lisant mon book qu’un autre site culturel se trouve dans le secteur, à environ 30 kilomètres.

Modhera

« Le temple du soleil édifié en 1026 par le roi Bhimdev est l’un des plus beaux monuments de la dynastie Solanki…il fut conçu de sorte que le soleil levant éclaire l’effigie de Surya lors des équinoxes. Devant le temple, un splendide baoli rectangulaire renferme plus d’une centaine de sanctuaires. »

Mon hôte me le conseil en plus d’un autre qui se trouverait à Siddhpur. Il faut juste prendre un autre itinéraire, à 40 bornes de Patan.

 

Une fois n’est pas coutume, l’accès au site me sera offert, soit 300 roupies supplémentaires ou plus de 11 euro cumulés. Tu me diras c’est pas grand chose mais ici, c’est le tarif d’une nuit d’hôtel ou encore 8 repas typés « thali » ! Vu que je ne suis pas Rotshild, ce fric est mieux dans ma poche 😉

La structure est en parfait état ou très bien restaurée mais l’usure du temps, malheureusement, a laissé pas mal de dégâts aux sculptures du décors.

Ce sont des temples similaires à ceux que j’ai visité sur Khajuraho. Ville qui possède un ensemble d’édifices célèbres pour ses sculptures érotiques, à la différence que l’état de conservation y est remarquable. Je te mets le lien du carnet de route correspondant pour mémoire. Click la oh la

A l’intérieur, quelques figures s’y trouvent à condition d’y prêter l’oeil …

Eux, ils ne sont pas venus pour détailler leur patrimoine national mais pour une séance shooting d’après mariage en tenue traditionnelle. Ils étaient meugnons.

La, j’ai attendu un moment en espérant que la ptite en face, magnifiquement vêtue de son sari rouge, déambule sur les marches. Ni une ni deux, j’aurais sorti mon gros bazar pour la shooter….je parle de mon gros zoom, heing….ah ! Ca aurait pu faire une chouette photo.

Très belles visites, très beaux moments cumulés mais à 14hr30, il sera temps de remplir le bide d’un très bon Thali version Gujarat, servi avec son lait de buffalo ? Euh…..le goût d’un yoghourt nature, qui se mélange bien avec les plats épicés à souhait….me régale !

Finalement, je n’irai pas à Siddhpur. La fin de journée avançant à grand pas je n’aurai pas eu le temps de me foutre 80 kilomètres de plus sans parler de visite éventuelle sur place. Sécurité oblige, je préfère ne pas rouler de nuit. ( A l’heure ou je t’écris, j’ai du wifi et je découvre le site de cette ville. Pfffff, j’aurai du prolonger d’une journée mon séjour sur Patan pour y aller. Dommage)

Du coup, continuation de ci de la, profitant de la belle lumière descendante.

Ici, on me laisse rentrer dans un immense espace, courtage ? Bourse ? Stockage ? De coton, ou les camions sont chargés au taquet comme savent si bien le faire les indiens.

Tu te doutes bien que ça à été encore un moment unique ! « Oh regarde le blanco ? » « oh ! Prends nous en photo » « which your country ». Du coup, pas moyen de shooter des scènes naturelles de l’endroit sans ce faire repérer.

Un moment, je saute du scoot pour immortaliser le coton dans ma main, 10 secondes plus tard, 20 mecs autour de moi venus par curiosité, comme d’hab. Ils sont vraiment sympathique ces Indiens. Aucune animosité ou autre et quand chuis de bonne humeur… 

Je finis cette journée avec un excellent portrait et ses traits de visage qui définissent ce que je viens d’écrire plus haut.

Mercredi 05 Décembre 2018

Jour de déménagement, 8èmes étapes, Bhuj.

Comme d’habitude, je quitte de bonne heure le logement et mon hôte. Ne sachant parler un seul mot d’anglais, il aura été d’une sympathie vraiment top.

Mais avant je profite d’n petit chaî pour la mise en route.

 

Et 350 bornes plus tard ! Je battrai mon record en 8hr soit une moyenne de 43 Km/hr. Ce fut très long et une fois qu’un hôtel me correspondra, 1000 roupies la nuit avec wifi, je m’y calerais jusqu’au lendemain.

Jeudi 06 Décembre 2018

A Bhuj, prononcez Butch.

« …est une très bonne base pour visiter les communautés locales. De cultures nomades…sont riches de leurs traditions artisanales…. »

Je ne viens pas ici pour ça, car je sais très bien que le côté naturelle est définitivement perdu quand le touriste est dans le secteur. 30 ans plus tôt, je pense que cela devait être au summum pour photographier ces communautés mais à l’heure de la mondialisation, de la technologie internet etc, les bisounours ont bien compris que ce qui prime c’est le pognon, enfin, j’me comprends…

Non, je suis venu pour voir le white desert

« …est la partie accessible du grand Rann de Kutch et l’embouchure de l’Indus, au sud du Pakistan. Un sentier d’ 1,3 k mène du parking à la tour d’observation qui domine l’étendue salée »

Ce n’est pas le guide du routard qui m’a donné l’envie de venir dans ce coin, mais le hasard de ma curiosité étant ce qu’elle est, je découvre ce lieu en septembre dernier par l’intermédiaire d’un blog d’une nana qui vit au pays…

« Auparavant, la région était une vaste mer peu profonde qui s’étendait jusqu’à la mer d’Arabie avant qu’un soulèvement géologique ne vienne fermer la connexion avec la mer, créant un vaste lac qui était encore navigable pendant l’époque d’Alexandre le grand. »

Je te mets le lien de l’excellent boulot qu’elle fait à travers ses visites sur place. Magik India…

Le hic hoc étant la distance a parcourir depuis Bhuj, environ 180 bornes allez/retour rien que pour le désert. Je gère…je gère…le séant !

Donc de bon matin, je gaz sur un rythme tranquille à travers ce désert de sable dans un premier temps jusqu’à la pause « chaî ».

 

Plus tard, il faudra montrer patte blanche pour rentrer dans l’espace. L’armée veille au grain et il faut faire établir un permis d’accès. (125 roupies, scoot compris)

Puis le fameux parking comme cité plus haut et plus d’un kilomètre a faire soit en bipède, soit en chariotes communes, soit directement le cul calé sur les montagnes russes dromadantes.. (j’invente)

Pour ma part, le privilège de Maguy sur son chameau motorisé jusqu’aux pieds de l’observatoire.

J’aurais aimé rouler sur la surface mais le gardien m’a dit « ney ney »…

Alors du coup, l’autre me demande le selfie pour le souvenir….ah les selfies, on pourrait en faire une thèse sociétale et l’Inde n’y manque pas…c’est une maladie, j’ai envie de dire, enfin… je le dis.

Ce désert blanc me donne l’envie d’aller en voir un autre, de l’autre côté….en Bolivie… 😛

Retour at home à l’heure du déjeuner sous un cagnard assoiffant.

Sur ce Thali, il y a le dessert comprit. Le truc jaune qui ressemble un à gâteau arabe, orange.

Après le repas, j’étais parti pour me reposer mais c’était sans compter sur cette curiosité incessante et parfois insensé (…te raconte plus tard)

J’avais lu sur le book qu’il y avait un ensemble de 3 palaces et qu’ils avaient subit un tremblement de terre en 2001. L’un se visite.

A vrai dire, le bâtiment rouge avec son clocher fait penser à une église, étonnant.

Le Prag Mahal, « du XIXe, plus grand des 3 palais..il vaut la visite pour son durbar hall, exubérante et fantomatique salle de réception avec ses grands lustres, ses trophées de chasse et ses statues classiques »

Après la salle, la visite se poursuit jusqu’en haut du clocher pour la vue alentour et l’ancienne résidence royale du XVIIe ayant pas mal morflée, totalement fermée.

Vendredi 07 Décembre 2018

Jour de déménagement, 9èmes étapes, Rajkot

  

Ici, je te mets une tof de péage que je rencontre souvent, sûrement pour l’entretien des routes ? Toujours est il que les deux roues ne payent pas ! Au Vietnam, c’est pareil.

Nos chers crabes qui nous servent de dirigeants seraient bien inspirés de suivre ce modèle….ah ! L’utopie, quand tu nous tieng…Quand je pense que ces mjlqdjq ont privatisé nos autoroutes qui étaient payés avec nos impôts ! ….mais je m’égare …

Un de mes contacts « GPS » !

Dans cet Etat et surtout dans cette partie d’itinéraire, énormément d’énergie éolienne…

 …et de trafic camionnesque de marchandise qui monopolise la route et gare à ceux qui conduisent comme des porcs, voiture comprise…la loi du plus fort, le petit scoot n’a qu’a bien se tenir.

Des usines, des camions, des ports, des éoliennes et ici un immense territoire de salin.

Avoir du wifi quand je rédige mon carnet de route a cet avantage de m’ouvrir des portes quant à mes questions, une simple recherche sur le net me donne un article qui relate globalement l’économie du Gujarat, apparemment un modèle de réussite pour le pays. (Lien click)

Il confirme ce que j’observe depuis que je suis arrivé dans le secteur voila deux jours.

L’heure du déjeuner à l’hôtel.

En Inde, ce n’est pas la définition auquel on s’attend pour nous autre mais ici c’est comme ça qu’ils nomment un restaurant routier. Parfois, il y a des chambres mais il y a la mention « guesthouse » ou « lodge », en sus.

Sur ce parcours, je traverse la ville de Morbi. Elle ne figure pas au guide et je m’en serais bien passé. J’ai du sûrement louper un itinéraire pour éviter le centre mais avec surprise je découvre cet énorme palace en excellent état.

Pas de visite semble t il ? Au vu de l’entretien que j’ai pu voir autour de son parc presque à l’abandon si ce n’est un gardien devant un portail rudimentaire. L’édifice a le luxe d’avoir son temple inside. .

Ici des nomades…

Cet itinéraire m’aura prit 7H30 sur ma journée et 235 kilomètres, soit une moyenne de 31 km/Hr, poses comprises. J’accumule j’accumule….j’accuse le coup mais je gère.

A Rajkot, (liste non exhaustive) fonctionner à l’ancienne pour se diriger, carte routière, orientation, renseignements, me fait perdre un maximum de temps pour trouver le chemin de l’hôtel.

D’autant que le nom des rues, avenues n’est pas indiqué et c’est souvent un casse tête ! Alors quand je viens de me taper un long itinéraire, comme à chaque fois d’ailleurs, j’avoue qu’un bon GPS ne serait pas de trop.

La tentation d’acheter une carte sim avec recharge d’unité internet me titille mais je ne céderai pas à la facilité… question de principe ! Oh ! Si les anciens le faisaient en leur temps, aucune raison pour que je n’y arrive pas… non mais !  😛

Plus sérieusement, c’est quand même chouette de demander son chemin aux locaux qui sont toujours prêts à te rendre service. ( à suivre au prochain carnet, incredibeule india ! )

1 heure pour trouver de quoi pioncer. J’avais booké la veille un hôtel mais quand j’ai vu la tronche de la façade, j’ai fuis, préférant me poser chez hotel Everkrishna, sans plus mais spacieux avec wifi, pour 1000 roupies et le scoot à l’abri.

Plus tard, j’irai repérer le trajet pour sortir de la ville au lendemain.

Samedi 08 Décembre 2018

Jour de déménagement, 10èmes étapes, Alang.

    

Le coton…

Pas de gps et si en plus ce n’est pas écrit en lettre latine…

 

2hrs plus tard, la pose ptit déj.

En France, je ne prends qu’un café le matin en guise de petit déjeuner mais ici, la bouffe est une nécessité pour l’énergie et il en faut ! D’autant que ce genre de mets, ci dessous, à la réputation d’être hyper sain.

Je retrouve dans cet « hôtel » ce plat du sud que j’aime bien, l’Iddli (orthographe approximative). Je ne sais de quelle origine est la farine mais la texture me fait penser à du riz, une polenta. Les boules sont servies chaude encore fumante et une fois mises en morceaux, tu balances le bouillon aux épices, Massala, uf…

Ensuite, continuation sur un trajet tape fion à souhait, je suis obligé de rouler souvent à faible vitesse pour préserver les chocs que le scoot se prend régulièrement. Ses petites roues n’aident pas vraiment a amortir. C’est pour ça que les Indiens sont limite moqueur quand ils voient d’ou je viens car pour eux, un scoot n’est pas fait pour les routes du pays aussi diverses soient elles.

L’erreur du jour et le titre de cet article

Il me faudra 8 heures pour parcourir 235 km/hr et rejoindre l’hôtel que j’avais réservé à Munar, un village se situant quelques kilomètres avant Alang et sa plage qui accueille la plus grosse concentration de chantiers navals mondiale.

Des mon arrivé, je n’ai pu prendre le repos habituel dans ma chambre après autant de route, il y avait des travaux qui m’empêchaient une sérénité reposante. Néanmoins, j’avais encore de l’énergie pour aller faire un tour vers cette fameuse plage.

Si tu regardes un peu des émissions culturelles de la chaine tv Arte, peut être as tu vu un documentaire sur ce lieu ?

Sinon, peut être que le France, ancien fleuron de notre marine de luxe des années sixties, inauguré par le générale de G, a finit ses jours ici ou encore la rocambolesque histoire de recyclage du porte avion Clemenceau ? Toujours pas ? Bon allez, un petit lien vite fait clik clak la

Alang, c’est l’image d’un libéralisme sans foi ni loi qui dicte ses règles mondiales sans ce soucier de l’avenir pour la base, mère nature, sous un prétexte economique planétaire.

Alang c’est la source de beaucoup de controverse, il te suffira de faire tes recherches sur le net si le sujet t’intéresse.

Pour ma part, c’est toujours le sujet photographique qui m’attire.

Allons voir…

Je me présente devant un portique ou personne ne m’interdit quoi que ce soit et commence ma visite sur ce bout de plage totalement caché par des entrepôts, portails solidement sécurisés ou on devine tout de même les masses imposantes des navires échoués sur le sable.

Je me pose en fin de parcours pour y voir de loin les silhouettes imposantes, effet garantie avec l’amorce du couché du soleil. Je shoot à trois reprises puis j’entame le chemin du retour.

Soudain, je me fais accoster par deux flics en bécane me demandant de les suivre jusqu’au poste. Aie…

Je te passe les détails de l’interrogatoire durant l’heure suivante mais pour résumer je n’avais rien a foutre dans le secteur puisqu’il me fallait un permis d’accès.

Je n’en savais rien !

Ils me laisseront partir avant de supprimer les photos prises et à la condition que je quitte le secteur des le lendemain matin sinon ça risquerait d’être compliqué pour la suite…

Donc acte !

Comme je te disais plus haut, parfois ma curiosité photographique et je le sais, est insensé voir complètement c… mais quelle passion ne l’est pas ?

En tout cas, cet épisode vient de me montrer les limites a ne plus franchir, comme un goss qui vient de se faire taper sur les doigts par la règle de l’instituteur, d’autant que cette passion qui m’anime n’est que de l’amateurisme. Si encore ça me rapportait de la tune…bref…

That’s all pour ce carnet.

Namasté

Le zeb

8 Comments

  1. Eric V.

    Hola copaing’ voyageur
    Alors!!! T’as pas été sage ! T’as pris des photos où il fallait pô !!! 🙂
    Bon le tout c’est que tu puisses continuer ton aventure tranquillement.
    Je t’avoue que j’étais un peu inquiet avec ton début du message, avec ton « pas de toute facilité »
    Je suis content de voir que ce n’était pas grave.
    allez, profites à fond, et régales toi !
    à plouf

  2. Fabienne

    wouahouuuu et dire qu’on a raté ça ! j’ai adoré les temples, c’est bien ceux là que j’aurais aimé voir.
    Et dis donc , les camions chargés à bloc, ça ne rigole pas -:)
    Toujours autant de couleurs, vraiment tu t’es gavé !
    bise et au prochain rdv !

  3. eymard

    Salut rouleur de l’extrême !!!
    Ravi et content pour toi que tu ne sois pas en prison après ton forfait 🙂
    Ca aurait été dommage de nous priver d’autant de couleurs locales .
    V

Répondre à Despreaux Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *