La seduction hispanique avec ses effets…

Hola Muchachos et Muchachaussettes !

Semaine dernière, je t’ai laissé un peu sur ta faim ? A Rrrrardine ? (Jardin)

Ce n’est pas l’habitude de la maison mais j’avais déjà écrit plus de 13 pages, mon système neuronale était en surchauffe ! A cela, faudrait pas non plus que tu te lasses de me lire ? Point trop n’en faut ….. LOL

Message ON

Au cas ou, petite précision 😉

« LOL » (de l’anglais Laughing out loud), également écrit en minuscules lol, est un acronyme employé en tant qu’interjection, très répondu sur internet, symbolisant le rire ou l’amusement. Il est utilisé virtuellement dans tout type de communication par internet ou sms ou le rire est approprié. »  

Message OFF

Reprenons silvouplé 😛

Jeudi 18 Janvier 2018

A Garden,

« Jardin est une agglomération rurale enchanteresse aux maisons à étages peintes de couleurs vives. Elle est entourée de petites plantations de café semblant s’accrochées en équilibre précaire aux flancs de majestueuses montagnes…C’est autour de la place pavée dominée par une immense église néogothique que bat le cœur de la ville. Cette place fourmille de tables et chaises en bois colorées….le soir, on a l’impression que tout le monde ce donne rdv pour prendre un verre, un café….l’environnement regorge d’activités… »

Randonnées à foison, parapente, chwal etc…

Pour le parapente, c’est vraiment pas chère, faut compter 110000 pesos soit environ 30 euro les 20 mn de vol.

Cela m’aurait bien plu d’en faire une deuxième fois dans ma carrière de paradoxe avec mon vertige sauf que je n’ai pas trop le temps puisque je ne reste au villatché que deux nuitées.

Je n’ai donc qu’aujourd’hui pour visiter.

C’est ce que je te disais sur la fin du précédent, journée de perdu en transport. Si je serais arrivé en début d’aprèm comme c’est la tendance depuis quelques étapes, j’aurais pu envisager une activité différente que la visite du village ce jour. Mais c’est bien connu, avec des SI, on coupe du bois…

Jardin est une destination de choix et je n’en suis pas peu fier de l’avoir inclue au programme. Je m’en suis rendu compte dès la petite sortie nocturne de la veille en me rendant sur la place.

« …tandis que des quinquagénaires corpulents coiffés de sombreros font exécuter des pas de dance à leur chevaux »

Pendant que je sirotais une mousse bien méritée, ce fut un festival de démonstration technique.

Les chwals la tête et le buste bien droit, faisant presque du sur-place tout en relavant leur pattes en hauteur, l’une après l’autre, surtout celle de devant, l’ensemble sur un rythme rapide. Le cavalier quant à lui, n’usant que de son talent, le corps en arrière, sans cravache, sans agressivité et pour certains sans selle.

Tu ajoutes à cela le bruit des sabots claquant énergiquement sur les pavées de la place et on n’est bon pour ton imagination ?  

La chance d’avoir choisi le bon établissement de beuverie ou je ne me limiterais qu’a deux contenus. Suffisant pour apprécier le pestacle sous mes yeux durant leurs nombreux passages.

Enfin, je me verrais débarquer une bonne quarantaine de cavaliers vêtus de poncho et de chapeau, des cowboys locaux pour clôturer cette mise en scène inédite, effet de western garanti.

Malheureusement, j’étais sans appareil photo dédié. J’avais bien mon téléphone mais son capteur n’étant pas suffisamment puissant et précis en basse lumière, ne me sera d’aucune utilité en pareil exercice. Dommage, c’était magnifique.

J’apprendrais plus tard qu’il s’agissait de fermier alentours se donnant rdv une fois par semaine pour une « bringue party »

Voila pour l’entrée en matière de ce 6ème carnet de route en Amérique du sud.

J’ai donc une journée pour déambuler dans ce village alors dès le ptit déj encaissé et les conseils pris auprès d’un co-locataire belge (très sympa), je filerais en balade à la chasse aux shoots colorés avec un petit défi perso…

Ici, un des deux téléphériques du village qui rejoint la colline en face, il y a une statue blanche du Christ. J’imagine la vue sur l’horizon depuis ce lieu ? Il est en panne !

La, une casa type avant….

… d’arriver sur la place, ses tables, ses bars qui l’entourent et son énorme église qui dénote.

Puis je fouine, je fouine en me retrouvant dans un garage, les bus locaux qui ne sont que de vieux trucks Amerloch, ré aménagés. 

   

Après deux heures de marche a fouiller de ci de la, j’arrive aux deuxièmes téléphériques, « la Garrucha », littéralement la poulie.

De fabrication artisanale et sans artifice esthétique, sauf la couleur, nul ne doute de son efficacité. Aucune info sur mon guide en ce qui l’a concerne.

Ce que tu ne vois pas sur la photo, c’est le vide qui sépare les deux versants, au milieu tout au fond. Je pense à une 100aine de mètres pour arriver sur la rivière Riomachin. (Rio voulant dire rivière en Espagnol….j’ai appris ca tout à l’heure…euh)

Le Truc rejoint donc l’autre côté, il y a des habitations, des fermes et des plantations. C’est un atout pratique quand tu es à pied et que tu veux rejoindre rapidos le centre-ville sinon, il faut se taper un long détour par  la route.

Le défi du jour.

Quand je quitte les gens de la Garrucha après qu’ils m’aient donné la direction à prendre pour la randonnée nommée « El camino de Corazon » (Le chemin du cœur), une par mis les nombreuses a faire dans le secteur de Jardin (rrrr), il  sera 11hr23mn.

1hr plus tard je me pointe devant la cascade de l’amor et si j’ai bien tout compris, si tu viens ici en amoureux ce sera pour la vie….ah l’amor ! ….

Juste un peu plus loin, la Riomachin et le début d’une deuxième montée en perspective, toute en lacets, que je passerais sous une pluie fine non sans difficultés puisque je manquerais quelques fois la glissette sans ABS. Maguy n’ayant pas encore cette option.

Mais après la pluie vient le beau temps paraît-il ?

Pour une fois, la flotte ne durera que la demi-heure et qui dit ascension, dit point de vue ?

La fin du parcours sans un bruit au beau milieu des cultures de caféiers, bananier et orangers me donnera un excellent point de vue sur le village au loin et ses montagnes l’entourant jusqu’à ce que j’arrive devant le portique de la Garrucha  à 13H37 soit plus de deux heures pour faire 3 kms, selon le gars de la guérite pour m’accueillir….les caisses pleines..  

Ce ne fut pas simple, mais le défi fut relevé avec brio, rebutant au placard le demi échec des escaliers de Bano, en Equateur. Il n’en fallait pas moins pour faire péter une mousse afin de fêter ça mais surtout pour admirer le paysage grandiose. Quelle chance !

Plus tard, je traverserais avec la poulie pour retourner en centre du village et user des dernières cartouches de Maguy, la vaillante et trépidante guibole bionique.

C’est sur qu’avec elle je ne ferais pas claquer de sabot sur la place ou encore imiter Gene Kelly sous un air de « je chante sous la pluie »….LOL…cela dit, la flotte reviendra me faire une dernière danse en cette fin de journée et finalement de ce trip. (A l’heure ou je publie cet article, je ne l’ai plus vue)

 

Ce village est vraiment chouette, il y a une douceur de vivre magique, on y resterait bien quelques jours……en deux roues. Très belle découverte.

Vendredi 19 Janvier 2018

Pour mon b-day party, c’est jour de gros déménagement !

Que je t’explique

A la base, j’avais prévu de rejoindre Medellin (Mededjin), célèbrement connue pour son Cartel de poudre blanca, et d’y passer 3 nuits. Le hic c’est quand ayant récolté quelques infos, la ville ne m’a pas donné envie d’y faire étape.

Si j’ai le choix, je préfère privilégier les petites destinations ayant un cœur historico culturel intéressant et avec moins de population, susceptible d’apaisement sécuritaire pour ma pomme.

Je ne vais pas t’apprendre que l’insécurité des grandes villes, mégalopoles, vient, entre autre, d’un brassage de masse et de classes sociales qui crées souvent des disparités, engendrant à terme, des conflits quels qu’ils soient…. Ce n’est donc pas propre à la Colombie of corse…

Pour cela, Jardin m’a démontré parfaitement que mon raisonnement tient la route.  J’ai pu me sentir totalement libéré, sans aucune crainte ou arrière pensé.  

Je zappe donc Medellin en choisissant Villa de Leyva.

En revanche, il me faut quand même y passer pour choper un bus à l’une de ses gares routières et c’est la que cela m’a posé problème depuis plus d’une semaine.

Il n’y a pas de bus direct depuis Jardin. Ca, je m’en doutais un peu mais j’espérais qu’il y ai un itinéraire qui relie la ville la plus proche, Tunja, et à partir de celle-ci, je n’aurais plus qu’un tout petit trajet pour rejoindre ma destination finale. Tu suis ? 

Et donc, depuis que j’ai décidé de modifier mes plans, j’ai eu beau demander à droite à gauche s’il y avait une possibilité ? Nada sénor, « Il va falloir que tu montes sur Bogota et de la il faudra redescendre sur Tunja », même sur le site internet de la gare routière de Pablo, tout est négatif quant à leur base de données.

Mais c’était sans compter sur l’aide d’un forum bien connu entre voyageur francophone (voyageforum.com), qui m’a pas mal aidé à de nombreuse reprise depuis mes débuts de routard.

A la question, « y a-t-il un bus Medellin-Tunja ? »  je suis tombé sur un précédent pas si vieux que ça puisque Mars 2017 avec une réponse précise et positive.

Est elle encore d’actualité ? No lo sé !

Je quitte la magnifique campagne de Jardin par le bus de 10H30 pour rejoindre Medellin ou j’arriverais à l’énorme gare «Terminal Sur » 3 hr  plus tard . Elle dessert les régions sud et Ouest du pays.

    

Sur place, je me renseignerais sur ce que je viens de t’expliquer mais chez eux, ce sera également « non, il faut que tu montes sur Bogota par le bus de 22hr »

 (pour info, il y a une compagnie qui part depuis le « terminal Sur » à Bogota, ce n’est pas indiqué sur le Lonely Planet)

Je m’obstine sans résignation car j’ai l’espoir que les infos du forum soient toujours d’actualités, je file voir l’autre énorme gare routière, le « Terminal Norté ».

Pour cela, il y a le choix de prendre un taxi ou la deuxième solution moins onéreuse, la navette faisant la jonction, soit 2000 pesos.

Pendant la demi-heure de trajet, je verrais de quoi est faite cette métropole, construite dans une vallée débordante sur ses flancs, ou l’énorme trafic routier ne faisant que me confirmer d’avoir pris la bonne décision sur mon plan de route..

Au Norté, la prise de renseignements m’aura fait l’effet d’être sur une table de billard français à trois boules, ding dong dang, la troisième sera la bonne ! Allélouya ! Il y a bien une ligne direct Medellin/Tunja.

Comme quoi, la tête de lard a toujours dans le viseur les lois de l’attraction, comprenne qui pourra…

Le bus part à 21hr pour un trajet de 12hr. Le coût est de 80000 pesos soit 22 euros.

Info que je me devais de relayer par ici dans un premier temps avant d’aller confirmer sur le forum cité plus haut.

Après toussa ? Je me suis callé dans un petit restau ou y avait une prise de courant electrico à dispo pour que je puisse brancher mon laptop car comme d’hab dans ces moments-là, écriture pour tuer le temps jusqu’à l’heure du départ.

Nous partirons comme prévu mais pas moins de 30 mn plus tard, au vu des agissements du chauffer et de son copilote, on a bien senti qu’il y avait une couille au sens propre comme au figuré…..le bus nous lâchera en pleine côte !

 

Heureusement, la compagnie (Oméga) très réactive et professionnelle nous enverra dans la foulée un remplacement et nous ne perdrons qu’en tout et pour tout qu’une heure au total.

Samedi 20 Janvier 2018

Nous arrivons à Tunja vers 9h30, j’ai la tronche d’un voyage pénible.

Ma voisine, ayant les dorsaux d’un camionneur de compétition Olida, débordante sur mon espace vitale dans son sommeil ou je devrais régulièrement jouer de mon statut de gros bras pour faire respecter la ligne jaune.

Alors à peine arrivé, zebulon saute saute fissa sur l’enchainement du dernier transport afin de zapper cet épisode niflant. Pourtant, elle ne fut pas méchante pour un brin, au contraire, puisque en sortant du bus lorsque je demande au chauffer mon chemin pour la suite, c’est elle qui m’indiquera la voie…gracias.

Dans le colectivo, ma voisine, une autre, une charmante et dynamique presque retraité de l’éducation nationale du Lot, son mari n’étant pas loin, sera une très bonne partenaire de voyage ou nous papoterons un peu de tout et bien sur, de voyages pendant les 40mn de route séparant Tunja de Villa de Leyva.  (7000 Pesos)

Ouf ! Une fois à destination au village, je descendrais à pieds jusque chez :

Posada Santa Catalina hostal

Caille 13, 11A-35

Chambre, sdb partagée, 90000 pesos pour deux nuits, ptit déj compris. Une Casa fort sympathique avec son jardin ou il sera agréable de prendre le café au calme avec un fond de musique lounge. Les proprios, la tortue et le personnel au top ! Yo rocomandé !

Je comptais me reposer un chouya après ce long voyage qui aura duré 24hr depuis RRRardine mais vu l’heure matinale à laquelle je me présente, ma chambre ne sera pas encore libre.

31/32, mon hôte parlant un peu le british me proposera en bonne professionnelle les activités a faire, a voir etc

Villa de Leyva

« Figée dans le temps, Vidga de…est l’une des plus belles villes coloniales de Colombie. Déclarée monument national en 1954, cette municipalité photogénique aux rues pavées bordées de bâtiments blancs a été entièrement préservée…elle fut fondée en 1572…il s’agissait au départ d’un retraite destinée aux militaires de haut rang, au clergé et à la noblesse…C’est une ville très touristique pour les Colombiens car un épisode d’une Télenovela y a été tournée.. »

Ma Casa, étant idéalement située, je n’ai qu’a remonter deux pâtés de maison pour me retrouver dans un premier temps vers l’église « Nolosé », mais par contre juste à côté son couvent et sa boutique. J’ai demandé à voir le cloître qui de l’extérieur semblait magnifique ? « Con Gusto » (avec plaisir)….gracias !

Guère plus loin, l’énorme place du village, « la Plaza mayor »

« Mesurant 120m par 120m, elle est l’une des plus grandes du continent américain. Elle est couverte de gros pavées, entourée de beaux bâtiments coloniaux et d’une église paroissiale d’une adorable simplicité…. »

Ce jour-la, mariage en vue.

D’ habitude j’essaye toujours de taper l’incrust dans ce type d’événement. Dans le genre « pique assiette »  qui se présente comme le gringo ami de la mariée ou du marié selon feeling. Histoire de profiter un peu du banquet et de se mettre minable gratos…

Bein quoi ? Qui se gêne devient bossu !  Mais la, chez po, me suis pas senti…je mets ça sur le compte du manque de sommeil.

Ca t’as fait rire ? Moi oui en tout cas ! Plaisanterie à part, je confirme les dires de mon book, ce village est cafi de boutique à touriste, restaurant et hotel.

« Ces dernières années, l’afflux de visiteurs et d’expatriés aisés a lentement transformé ce joyau autrefois secret… »

    

Fin de journée, je retournerais chez moi pour trouver enfin le repos du corps et de l’esprit. Je suis mortibus !

Dimanche 21 Janvier 2018

La village est franchement charmant avec son authenticité apparente, ses rues pavées qui d’ailleurs ne sont pas une facilité pour Maguy. Quelle galère ! La marche tête baissé, tel un dépressif ne sachant plus quoi faire, avancer ou reculer comment veux tu…

J’imagine le boulot qui a été fait pour créer cet aménagement judicieux, surtout en saison de mousson mais franchement, il aurait pu tirer ça au cordeau !….LOL, humour humour….

Mais finalement, ce qui m’handicap le plus est mon bagage à roulettes qui  ne tient pas la route sur ce genre de revêtement disparate, sans cesse en train de basculer….il m’énerrrrrrrrrrrve, il m’énerrrrrrrve le con ! (On ne se moque pas svp ; je te vois ! )

Il en aura vu des kms depuis 2011, depuis les Philippines mais la, assez ! Il finira ses vieux jours en Provence….euh…

Revenons ! (taing a chaque fois je déborde sur un truc)

Ce matin, après l’excellent petit déj de mon hôte dans ce lieu qui respire le zen, je me bouge le fion pour partir à l’assaut d’un autre environnement.

En effet, tu me connais, je me répète mais dès que j’ai ma vision globale d’un endroit, il me faut autre chose et ça tombe bien car mon book parle d’un village à 25km d’ici.

A Raquira

« …est la capitale colombienne de la poterie. On y trouve de tout….Les façades aux couleurs vives des boutiques d’artisans et les poteries en terre et d’argile fraîchement cuites forment un ensemble accueillant dans la rue principale de cette ville isolée… »

Pour s’y rendre, ce jour-là, il y avait deux colectivos en matinée. Le premier étant de bonne heure, je prendrais celui de 11hr et nous mettrons 20 mn pour arriver sur place.

Comme d’hab, le tour de couillon sur la place et son église. D’ emblée je note la fréquentation du lieu qui ne m’étonne pas plus car nous sommes dimanche et c’est jour de repos pour la majorité des Colombiens. Certains venant de la capitale, Bogota, pour passer le week-end à la campagne à Villa de Leyva ou encore par ici.

La rue principale est effectivement bardée de boutique d’artisans qui y vendent poterie, hamac, poncho entre autre…

Petite balade sympathique à travers quelques rues et 2Hr30 plus tard, je choperais un des deux colectivos qui retournent sur Vidja ou il sera l’heure de se restaurer copieusement.

Te garantis qu’après ça, j’en aurais pour 24hr de digestion !

Puis retour sur la place, un peu de marche, encore, ne me fera pas de mal, quoi que, ou je me ferais le musée d’un certain Luis Alberto Acuna. 

 

« L’endroit présente les œuvres de L.A.A (1904-1993) peintre, sculpteur, écrivain et historien parmi les plus influents de Colombie…le musée aménagé dans la demeure ou l’artiste passa ses quinze dernières années.. »

Lundi 22 Janvier 2018

9hr15 !

Oh ! Ce n’est pas que mais faudrait ce bouger ZEB !

S’il y a bien une chose au-dessus du lot que je regretterais à Villa de Leyva c’est le ptit déj prit dans le Jardin de mon hôte. Quel endroit relaxant surtout quand on prend soin du client !

Je mettrais deux fois plus de temps que la normale pour rejoindre la gare routière à cause de ces mldjfqlfdm de pavés et de mon sac à roulettes de mejlksjmlffqj…..on ne se moque pas svp !

Ce jour, j’ai deux connexions à prendre pour la 7ème étapes en Colombie, San Gil.

 

Mon book m’annonce qu’il y a deux possibilités de trajet dont une qui semble moins facile, c’est celle que je prendrais. Pourquoi faire simple ?

D’ailleurs…le colectivo devait partir à 10hr sauf que :

La bétaillère pleine et l’heure de départ se pointant, le chauffer enclenche la clef de contact mais rien ne se passe et vu le bruit entendu, je pense que c’est un problème de démarreur, de charbon, tu vois le truc ?

Il aura beau tenter de bouger la mécanique, rien y fait ! Nous sommes parti à l’ancienne, à la poussette en marche arrière ou après seulement quelques mètres, le bouzin démarre….

J’ai encore tapé l’inscrust en place premieum, me donnant un bon point de vue sur la suite des aventures et une fois n’est pas coutume, au bout de quelques kilomètres, une piste !

 

En revanche, celle-ci sera bcp plus clémente pour les lombaires et cervicales, de plus, le chauffer très sympa, encore un, s’arrêtant à deux reprises pour me laisser prendre le superbe paysage en photo.  J’étais presque gêné pour les autres passagers, m’enfin tu connais le dicton, qui se gêne devient….

Au fait, petite précision pour ceux qui me lisent, qui ne sont pas de ma région Provençale et qui ne connaissent pas ce dicton cité, il est l’équivalent de « Quand il y a de la gêne, il n’y a pas de plaisir »…. Me régale !

     

Nous arrivons une heure plus tard à Arcabuco devant un restau qui sert de gare routière et pendant la courte attente de la suite, cachée derrière le restau, que vois je ?

Uf uf uf ! Une magnifique Studebaker des années 60… 

Mais pour l’heure, je prendrais une autre marque d’origine Deutch pour faire les 3hrs de route jusqu’à San Gil.  Le trajet sera quelques peu tendu avec ce chauffer, un excité de la salsa colombienne et au vu des « Tic » qu’ils présentaient en conduisant, sans mauvaise langue, ça m’a fait penser à un mauvais nez….si tu me suis…

Je retrouve la canne à sucre et l’armée dont certains soldat ont le pousse en l’air ??? Il s’agit en fait d’un signe pour les usagers de la route en guise d’information positive, tout va bien.

A la gare routière, comme d’hab, je prendrais mes précautions en allant me renseigner sur le prochain long voyage qui m’attend. En effet, pour rejoindre la mer des Caraibes, la ville de Santa Marta, il va me falloir 12hr minimum.

Info

Il y a deux compagnies qui proposent le trajet, un de nuit et l’autre de jour, je prendrais le deuxième afin de profiter des paysages qui s’annoncent très beau. 80000 Pesos soit 23 euro, départ à 5hr30 du mat.

Un taxi plus tard, je me retrouve chez :

Guernika Hostal

Carrera 11, 12-72

Chambre avec sdb dans un bâtiment, très clean, service de chambre, dans le centre et à deux pas de la place. Mon hôte, un ptit bout de femme d’une gentillesse adorable aux petits soins pour ses guests sera un peu mon professor d’Espagnol. Pour seulement 120000 Pesos les trois nuitées (34euro)

Ce séjour va me permettre de souffler un peu et de profiter du coin tranquillement.

Une fois le bagage posé, je file visiter le rituel, sa place, son église et ça grouille par ici. A l’étage d’un restaurant, Jésus me servira un petit en-cas avec la mousse bien fraiche.

 

De la ou je me trouve, je l’aperçois en haut d’une rue. Rrrésous est partout ! Je filerais plus tard vers ce chemin dont la pentitude verticale sera encore une épreuve d’endurance pour le mollet de Maguy, l’autre, la céllulaire.

A la redescente et dans un autre secteur, je finis cette journée avec ce magnifique dessin plein de bon sens.

Martes 23 Enero 2018

A San Gil

«Pour une petit ville, San Gil ne manque pas d’attraits, Hauts lieu des sports d’aventure en Colombie….elle est surtout connue pour le rafting mais pas que, le parapente, spéléologie, trekking….La ville compte une pittoresque place centrale vieille de 300 ans… »

Mis part sa place et son église, quoi d’autre ? Ah si, les sports d’aventure mais bon, je ne suis pas venu pour ça, pas l’temps et à vrai dire la raison de ma visite est d’ordre pragmatique. (té ! y avait longtemps que je te l’avais pas pondu celui-la)

En fait, à 20km de Sang Gil, il y a un village pittoresque que je m’apprête a visiter ce matin. J’aurais pu aller loger la bas directement sauf que les tarifs des casas ne sont pas du tout du tout les mêmes alors 31/32, pourquoi ne pas loger chez Gil, plus cheap et de prendre les transports en commun ?

Le hasard fait bien les choses, bien que tu sais qu’il n’y a pas de hasard, la gare des bus régionaux est a deux blocs de chez moi, vraiment pratique ou je prendrais celui qui va à Barichara.

« …est le genre de ville dont rêvent les réalisateurs hollywoodiens. Cité coloniale espagnole, elle présente des rues pavées et des bâtiments blanchis à la chaux au toit de tuiles rouges qui semblent aussi neufs qu’à leur construction il y a de cela 300 ans. La beauté naturelle, le climat et son style de vie de bohème séduisent les visiteurs. Plus chic et moins touristique que Villa de Leyva, c’est indéniablement l’une des plus petites cités coloniales du pays. »

Environ 40mn de trajet pour y accéder à travers cette jolie campagne et dès la sortie du bus, on l’a sent bien cette vie de bohème. Nous sommes très loin de la trépidante San Gil, il y règne un calme, le bonheur.

 

Je t’avoue que lorsque j’ai lu « rues pavées  » sur le book...mouais… mais ici, ce n’est pas le même type et si à Villa de Leyva, ils ont du se lever un fion monstrueux ce n’est pas comparable avec le boulot effectué à Barichara.

Ce sont des blocs rocheux taillés dans la masse, généralement plat et justement, tracé au cordeau. De fait, je n’ai pas de soucis pour me déambuler sans me faire de croche patte à tout bout d’champs.

En revanche, le village s’est développé sur une pente. Ce ne fut pas simple avec cette chaleur mais l’avantage de ses rues et qu’il y a toujours un côté à l’ombre.

Quand j’arrive sur une partie en hauteur, je découvre une vue insoupçonnable depuis la place centrale. Une profonde vallée avec en son centre la Riomachin, celle qui procure le sport de glisse à sensation, le rafting.

Non loin de là, toujours en hauteur, une autre église bâtie avec les mêmes matériaux que sa grande sœur en contre-bas et ses rues pavées….

  

Vraiment chouette ce village.

2heures plus tard, je prendrais un autre bus qui continue la route et va jusqu’à un autre village, Guane.

« Dans le village endormie, la place principale accueille une jolie église rurale construite en 1720…. Un musée aussi qui renferme des fossiles, une momie de 700 piges »

L’attrait de ce village c’est surtout sa randonnée qui débute de Barichara et qui fait environ 9kms jusqu’à Guané. Il parait qu’elle est magnifique à travers une route pavées construite par le peuple « Guane » et qu’elle fut classée monument national.

Pour le paysage ? Tu as vu les photos plus haut et pour le village..

Pas un chat ! Un trou sans peu d’attraits photographique, je n’y resterais que l’heure, le temps de choper un autre moyen de transport (un 4X4 privé qui se fait quatre ronds) pour reviendre sur Barichara avant d’enchainer direct avec le bus de retour chez moi pour un repos salutaire.

Miercoles 24 Enero 2018

Deuxième jour dans le coin, y avait longtemps que je n’avais prît mon temps de la sorte car d’habitude, je suis en déménagement alors ce matin, je me l’a fait détendu du ….pour ne pas citer Depardieu et sa réplique.

Cela dit, je sais questcequejevaisfaire aujourd’hui.

Hier soir, en discutant avec mon hôte, dictionnaire en main (ça surprend et ça fait toujours rire des que je sors mon arme de répliques), elle me conseillera d’aller faire un tour au village de Curiti.

« C’est du même acabit que Barichara mais en version light »

Après une petite balade dans mon secteur avec ici, une échoppe ambulante qui vend son « Tinto ». Il me semble que je t’en ai parlé ? C’est la boisson nationale, du café en version allégé qui se boit bûlant. C’est comme le « Ch-ail » en Inde (Thé au lait).

Plus loin, un des casinos…

J’arrive enfin à la gare et plus tard, Curiti ou je n’ai rien à t écrire d’historique puisqu’elle n’est pas mentionnée dans mon book. Pour autant, l’impression de Zen me reprend des la sortie du bus, un calme !

Même si à l’heure de mon arrivée, aux alentours de midi, il y avait des élèves du collège se trouvant à proximité. Ils occupaient la place durant leur pose déjeuné sur la fin.

Alors comment ne pas me rafraichir en profitant de ce lieu.

Je l’ai dis sur un autre support virtuel « l’hispanique est en train de me séduire sans m’en rendre compte…la coquine »

Je parle bien évidemment de la Colombie et si après le premier carnet de route ou je relatais un sentiment d’incertitude lancinant sur mes débuts au pays, sur ce troisième volets tout est différent.

Il se passe quelque chose qui me plait, je ne sais quoi, c’est un tout que je ne peux expliquer et ce depuis Manizales. Certainement l’attitude de certaines personnes bienveillantes que j’ai rencontré depuis lors, le charme des précédentes étapes et leur douceur de vivre ou peut être aussi le fait que j’ai assimilé cette culture différente ?

Et à Curiti, ça continue :

Je suis attablé, tranquillo en train de siroter le petit apport de houblon bien frais, mes deux voisins qui jouent aux dominos me tchatche de temps à autre pour faire connaissance. La patronne qui en profite aussi et qui me donnera quelques conseils sur son village.

Je me dis que c’est rageant de ne pas maitriser une langue alors qu’il y a un tel désir de communication mais qui est vite limité. Il va falloir agir dès mon retour en Provence…

Bref ! Amigo, tu avais raison.

Vient ensuite la déambulation pour éliminer la mousse qui m’a tapé le teston, avec un petit arrêt snack  « Arépa de Papa Huevo Arrozo y Pollo » , très bon !  (Purée de pomme de terre, œufs, riz et poulet)

Avant de filer en direction d’une cascade qui en vaut le détour, à 2km ? je m’abstiendrais. Trop chaud et une legère gène commence à titiller la Maguy. Grand classique quand il fait assez chaud, transpiration oblige.

Oh ! Une R6…..flambante la vieille ! Il fut un temps, Renault avait une grosse part de marché dans cette partie du monde tout comme les vieux pickup amerloch. Si tu voyais le nombre de R9,R12, 4L qui roulent encore avec 500000 au compteur pour certaine !

 

L’hotel de la place et son patio.

Lorsque je repasse devant la patronne laissé tout à l’heure, elle viendra me demander pour la cascade, « Mais tu peux aussi aller là-haut pour le point de vue »

Et me voila encore en vadrouille avec un nouveau défi en perspective, et ce, même si Maguy a changé de statue, passant de simple gènes passagères à la soupe à la grimace. La raison aurait voulu que je zappe cet autre proposition gracieuse en rentrant au bercail au plus tôt mais…… Jusqu’au-boutiste ! 

On va dire que c’est encore une histoire d’appel spirituel avec pour cette fois, Marie qui m’attendait tout en haut. Les petits problèmes se contrôlent sans trop de dégâts, c’est juste une question d’endurances diverses.

Ce village fut une belle découverte et encore plus appréciable au vu de l’absence touristique par ici.

Retour maison vers 17hr et repos obligatoire parce que demain ma journée débute à 4hr30 du mat…

That’s all pour cet avant dernier carnet de route, la fin est toute proche amigos !

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Tchuss
Le zeb

 

7 Comments

  1. PPLP

    Magnifique, dommage que tu n’es pas pu passer plus de temps avec « miss olida » Mdrrrr
    Tu m’a régalé gros…
    Cette région est… à l’air, superbe!!
    La bise, à très bientôt.

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