En route vers le toit du monde…

10 nov. 2014

Namasté !

La suite, on the road again…

Mardi 04 November 2014

Début de ma ballade en scooter à travers une partie du pays. Pour commencer, direction Bandipur, une première étape d’environ 150kms.

Je quitte Katmandou aux alentours de 8H, ca caille !

La sortie de l’agglomération fut bouchonesque mais que je t’explique.

Apres avoir passé le plus gros, j’arrive sur un « check point » de la police juste avant d’attaquer la nationale qui mène sur le nord-ouest du pays.
Je ne sais si c’est pour contrôler ou autres mais je le passe sans problème.

Puis j’attaque un col dans le sens de la descente et dès le départ, bouchon de chez bouchon.

Je mettrais 1hr pour faire dix kilomètres. 

La file de droite, celle qui remonte sur KTM et donc le « check point » de la police (peu être un péage finalement ?) est par moment quasiment à l’arrêt depuis un certains temps, déduction faite en voyant des passagers qui se dégourdissent les gambas. Ma file, elle, avance doucement mais parfois, bloque si un camion a des difficultés pour se frayer un chemin.

C’est la que se pose l’avantage d’être en deux roues….

Cela dit, je constate ou plus tôt je subit une pollution de dingue !

Il faut dire que les camions ou bus « made in india » n’ont pas de normes anti-pollution comme chez nous autres.

Heureusement, l’apnée est une solution que je pratique régulièrement en plongée…

Bref, sorti de ce foutoir, je m’arrête à la première gargote que j’aperçois pour me prendre un petit « chai » (thé au lait) et une espèce de galette accompagné de patate en sauce.

La route va bien, il n’y a pas trop de surprise au niveau bitume et pour la conduite népalaise, je ne suis pas trop étonné, c’est un peu comme en Inde, ils doublent dans les virolos s’en visibilité tout en klaxonnant…. un minimum keua….euh….

Je découvre mes premiers champs de riz et une nouveauté cette année, des pêcheurs qui présentent et vendent leur prise du jour, sur le bord de la route, d’une façon dont je n’avais jamais vu.

4hrs de route pour seulement 120 kms ! j’ai mal au fion fion fion … « time to lunch » avec un petit thali népalais végé à Mugling.

Ensuite, je me dirige sur ma destination finale du jour, Bandipur, qui est un petit village qui se pointe dans les hauteurs. Pour y accéder, il va falloir sortir de la route nationale pour quelques 8kms. Je sais que la haut, il n’y aura pas de station service pour ravitailler le scoot alors de fait, en reprenant la route après le déjeuner …

Je m’arrête à chaque station service que je croise sur mon chemin, toute me répondrons la même chose

« Empty » (à sec) , chacune m’indiquant la prochaine à essayer.

Moi mieux comprendre pourquoi le gars de la guesthouse de KTM m’avait conseillé de prendre 4/5 litres d’essence supplémentaire dans le coffre sous forme de bouteille, un peu comme au Vietnam ou je me suis retrouvé à sec en pleine jungle, mais heureusement que j’avais prévu le coup en ayant toujours 2litres sous la selle, tu t’en souvieng ? 

Il faudra que je dépasse Dumré, le village ou je dois bifurquer, d’une dizaine de kilo avant de me faire servir par une petite échoppe qui fait du buisness avec l’essence.

La gonz me fait le plein du reservoir avec ses bouteilles, elle s’interloque quand elle voit mes bouteilles d’essence pleine dans le coffre ?

« mais t’en as déja ! mais pourquoi t’as une jambe en plastoc ? « 

L’essence, je préfère la garder au cas ou et pour le reste, la tronche de la nana quand elle a vu la ferraille….mouarf !

J’arrive sur Bandipur après 7 hrs de route pour seulement 160kms !

Je prends la première guesthouse qui me tombe sous la main, pour 1000 roupies(8euro) la chambre avec eau chaude/TV/wifi. Elle fera très bien l’affaire, j’ai besoin de repos et je ne compte rester ici que deux nuitées.

Mercredi 05 novembre

« Juste au sommet d’une arête vertigineuse dominant Dumre et la vallée de la Masyangdi, Bandipur est un ravissant village Newari…la chaine himalayenne barre l’horizon …comme en témoigne ses bazars, c’était autrefois un grand centre marchand sur la route du Tibet à l’Inde. Des temples et des maisons a plusieurs étages bordent les étroites rues pavées. La construction de la nationale ont condamné le village à l’oubli depuis 40 ans, préservant son mode de vie Newari traditionnel… »

Si je suis venu ici, c’est essentiellement pour rendre service à un pote qui était venu ici l’an passé et qui avait rencontré une petite famille, il y a eu photos et ma mission était de transmettre les imprimés.

Le bouche à oreille à vite fonctionné car j’ai rapidement été mis en relation avec un des membres de la famille. Un gars fort sympatoch, dont le taf est de porter les marchandises sur son dos…

Voila, « E » , mission accomplie…. hé hé ! 😉 

Ensuite, j’irais visiter la partie centrale du village qui se pratique uniquement à pieds d’ou le buisness des porteurs. Ici, aucune voiture ni moto n’ont accès à la majorité du site. 

Petit village rural, charmant ou le calme règne en maître, on dirait un parc d’attraction. Je demande poliment au gens si je peux les prendre en photo mais je me verrais refuser pas mal de fois, ce que je comprends volontier et à ce sujet, j’y reviendrais plus tard dans ce C.R.

 

Pour la deuxième fois, je suis parti de France avec mon sac chargé de fournitures scolaires et cette année encore, mon fournisseur bienfaiteur que je nommerais « PCR » 😉 m’a chargé de distribuer ces quelques crayons, gommes etc etc 

Oh ! pas grand chose mais comme tu m’as dis,
« nous, nous avons tout et eux, ils n’ont rien » ou si peu

Notre idée de l’année dernière va évoluer PCR, je pense que pour le prochain trip, je ferais un petit appel aux dons….quelques stylos, feutres etc qui ne vous servent à rien, au fond de vos tiroirs et qui pourrait avoir une deuxième vie dans les pays que je visite, qu’est ce t’en penses mon cher lecteur ? je suis toute u-i …

Et donc, lors de ma petite balade zébulonesque, j’entends la marmaille, une école ? j’y go,

j’appel la prof pour qu’elle sorte de son cours pour que ma venu ne perturbe pas trop les mioches et lui demande si elle serait intéressé par ces quelques présent ?

– of course, mais rentrez dans la classe Sir !

Volontairement, je n’en ai donné qu’une moitié du lot, l’autre, je l’a distribuerais dans une école quelques part en Indonésie.

 

j’ai trouvé le panneau excellent en sortant de l’école ou comment apprendre à positiver inconsciemment des le plus jeunes ages.

 

 

Bon, comme je suis vite limité à la marche et tant pis pour les temples qui se trouvent tout la haut, je décide de récupérer mon destrier pour aller voir l’autre partie du village, le coté opposé de l’arête, voir ce qu’il y a a shooter.

La bas, il n’y a pas de rue mais juste l’hopital, un parc, une école,
un hotel et le point de vue vertigineux sur la vallée.

L’himalaya à l’horizon ? dans les nuages surement.

 

Dans le parc je croise quelques touristes chinois qui sont tous sur-équipée de matos photographique valant son pesant d’or !

Et eux, ne se privent pas pour shooter les gens sans leur permission, comme cette famille ? jouant de la musique  avec les minots qui dansaient…ça rejoint ce que je disait plus haut, on aurait dit un parc d’attraction, et du coup, mon sujet de shoot s’est naturellement reporté sur les zèbres.

Franchement, moi aussi, je shoot sans demander systématiquement la permission, d’ou la possession d’un long focal (objectif) qui permet d’être plus discret mais vu comme leur manière de pratiquer, j’ai trouvé ça indécent…

Je reprends la route, tout en restant à proximité du village… 

 
 
 
 

En fin d’aprèm, je croise à nouveau le copain de mon pote, celui qui a récup les photos, chargé comme un mulet et sa soeurette comme une mulette…. euh… qui fait le même taf de porteuse.

Elle ne doit pas faire 45kgs de poids de corps, mais se charge de transporter des sacs de sucre ou autre de 50kgs !


Encore une leçon de vie que je te partagerais bien à certaines « pouf » de chez nous !

 

 

Jeudi 06 Novembre

Pas mal d’humidité …

Deuxième étape : Pokhara, environ 80kms de route

La bas, je serais sur de voir la chaine himalayenne puisque c’est le point
de départ pour les treks de l’Annapurna, en autre, qui fut dépucelé par un français en 1950, j’ai nommé maurice Herzog….

Petite pause sur la route pour prendre un thé et une espèce de beignet au sarrasin ? fameux le truc

 

Bien sur, l’estranger atise la curiosité, surtout des mioches qui attendent le bus pour l’école

 
 
 
J’arrive sur Pokhara en fin de matinée,
la ville se situe au bord d’un lac et selon mon guide, ce n’est pas ce qu’il manque en terme de logement donc je me mets en quête de trouver quelque chose qui me convienne.
A la deuxième tentative, je serais dans une grande chambre avec, wifi, grand jardin, la vue sur les montagnes, le calme pour 1000 roupies (8euro, blue even guest house)

Un peu plus tard, après m’être rassasié du « thali » local (c’est pas maufé mais point de vue variété, la boustifaille népalaise ne casse pas des masses en comparaison de son voisin direct, l’Inde), je file du coté opposé du lac car j’y ai vu un stuppa sur les hauteurs et qui fait face à la chaine de montagne, celle qui fait l’objet de ma visite dans le coi. Cela me permettra de découvrir une partie de la ville.

Tiens, pour la première fois, je me fais arrêter par la maison poulaga

« your drive licence sir ?  » (merdouille inside)

– sorry, sir, je l’ai oublié dans mon sac à la room

oh puterelle !  le gars m’a laissé partir sans me racketter !

Comme ça fait trop plaiz de voir qu’ici la police n’est pas corrompue alors que dans d’autres pays, le prétexte aurait été trop grand pour me pomper le portefeuille….

Remarque, à KTM, je ne me suis pas fais contrôlé mais souvent ils ont fais comme si « on ne touche pas au blanc ».

Je prends une route qui monte, qui monte jusqu’à ce qu’elle se transforme en piste. Puis arrivé au stuppa je vois un panneau indicateur « point view himalaya »

Olé ! c’est reparti pour un tour de piste encore plus haut, le scoot me surprend, il avance pas mais il tieng le choc.

 

Belle petite balade pour commencer mon sejour chez big foot.

Vendredi 07 Novembre

« Pokhara est, apres KTM, la destination la plus prisée du Népal. En l’absence d’un grand patrimoine historique et culturel, elle doit sa réputation à la beauté de son site naturel, en bordure d’un lac et à proximité des montagnes.
C’est le point de départs de certains des plus fameux treks du pays….les premiers touristes à découvrir la citée furent les hippies au début des années 70. Ils venaient pour une semaine et restaient pendant des mois, depuis, le monde a changé (comme les lois sur la drogue et la réglementation des visas)…l’himalaya qui domine l’horizon dans toute
sa majesté semble extremement proche »

Comme toute ville touristique à donf, il y a un coté ou les infrastructures d’accueil, restauration, souvenirs, bar etc se sont développés en masse comme celles sur la rive du lac.

Pour le touriste pragmatique que je suis, c’est bien pratique pour trouver un logement mais ca s’arrête la, ce n’est pas en restant avec mes semblables que je trouverais ce que je recherche….. de l’authentique, donc act, je m’en va sur la route et on verra bieng… 

Direction les montagnes blanche.

Je me retrouve dans une vallée sur la route de Baglung ou la culture du riz est omniprésente, je me suis gavé, photographiquement parlant.

 
 
 
 

Sur le retour, je file en direction de Sarangkot, c’est la colline qui domine Pokhara, celle qui est à l’opposé ou se trouve le stuppa. C’est de la bas que ce pratique le parapente et c’est aussi de la haut que ce situe le meilleur point de vue pour un « sunrise » himalayesque.

Je suis monté la haut juste pour repérer les lieux et savoir à quoi m’attendre lorsque j’y remonterais samedi matin aux aurores

 
 

Fini journée, un dernier petit tour sur le lac, well done.

Samedi 08 Novembre

5hr du mat, il fait nuit, je quitte ma guesthouse pour Sarangkot pour assister au levé du soleil sur les montagnes mythique.

Arrivé à proximité du « point view », c’est la cohue, des bus/taxi de touriste par dizaines bouchent l’unique voie. J‘arrive à me faufiler tant bien que mal et me rends directement au lieu que m’avait conseillé un gars, la veille.

« tu verras, en passant par la, tu ne seras pas avec la majorité »

En effet, il y a un pic qui domine principalement la colline du lieu, une fois que tu as garé ton véhicule, il faut encore monter à pied et c’est la haut que tous les touristes se rendent accompagnés de guides ou non

Mais il y a un autre point de vue, il suffisait de le savoir…. hé hé !
un peu plus loing et avec au final, moins d’ascension à faire en mode pédestre.

Ce ne fut pas facile mais en bon guerrier, je me suis battu et la récompense fut à la hauteur de mes efforts. 

Je me suis retrouvé seul blanc bec puis avec des ouvriers qui logent à proximité d’un futur hotel en construction, dans un baraquement de fortune, je te dis pas les conditions et eux, s’en branlent totalement du levé de soleil si tu vois ce que je veux dire…ils sont juste la en train de prendre leur thé avant d’aller bosser.

ce fut magique !

La vallée que tu vois en bas est celle ou je suis passé la veille, la ou la culture du riz est partout.

On peut dire que j’ai eu du bol sur ce coup car quand je suis arrivé jeudi aprèm sur Pokhara, il y avait pas mal de nuages et hier, c’était même pire, on ne voyait pas du tout les montagnes, limite temps à la flotte.

Je profite de cette clarté matinale pour retourner dans la vallée histoire de trouver autre chose.

 

Et hop, ce fut encore une gavade !

 

des piques assiettes….

En allant voir des gars, en train de ramasser du sable, que je veux shooter, je me rends compte que c’est le lieu de départ pour le rafting ou kayak, contraste énorme d’activité…

un peu plus tard, je shoot une scène dont je voulais aussi te parler.

Ce n’est pas la première fois que je vois ce genre de rassemblement qui semblerait être familiale. Nous autre irions pique-niquer avec nos voitures mais au Nepal, une grande partie du peuple ne possède pas de voiture ou de moto, beaucoup sont piétons, c’est ce que je constate depuis que je suis au pays. Peu être qu’ils louent les services d’un bus ? qui permet d’embarquer tout le monde, la boustifaille et même la sono. Je suis passé devant quelques rassemblement de ce type ces derniers jours, les gens passent un bon moment conviviale à danser et partager.

Début d’aprèm, je rentre, j’ai besoin de repos…

Dimanche 09 Novembre

Dernier jour ici,

 

J’avais dans l’optique d’occuper ma journée a trouver quelques temples cités sur mon guide, il n’en sera rien.

Je décide d’aller voir les parapentistes sur Sarangkot.

 

 
 

Jeudi dernier, je m’étais renseigné pour faire mon deuxième bapteme et j’ai failli craquer, mais la raison a fait qu’il valait mieux garder les sous-sous pour la suite de mon périple (70euro pour 15mn)

En passant toute la matinée la haut, je les ai envié ! C’est un peu comme la moto ou bien la plongée, il se dégage un énorme sentiment de liberté…

The kif !

 

 
 

T’arrives, tu sors le bordel de ton sac, tu déploies ta voile et en avant Eole ! Tu peux rester autant de temps que tu veux, il suffit de suivre les courants d’air ascendant. Quand j’avais fait mon bapteme en Provence, le prof m’avait raconté qu’il été parti de Signes dans le var et de se retrouver a Briançon dans les alpes quelques heures plus tard…

 
 
 
 
 
 

Une bande de jeune, venu de Lumbini dans le Terai, sont comme moi, en touriste. Ils ne connaissaient pas Pokhara, ils m’ont vu seul dans mon coin en plein sérenité, ils m’ont bien fait rire les bougres, je leur ai fais le coup de « maguy » s’en va t’en cabriole….(pour ceux qui connaissent)

bref, un super moment tout la haut.

Pour finir la journée, j’irais voir au fin fond du lac, à la source voir ce qu’il s’y passe.

 

Je tombe sur une école bouddhiste, le prof, très accueillant voulant connaitre un peu l’estranger que je suis surtout quand il voit mon porte bonheur spirit, qui m’accompagne sur tous mes deux roues et qui n’est autre qu’un chapelet….. bouddhiste…

 

Enfin, je te shoot une des pistes d’attérrissage des « paraglidingeur », la boucle est bouclé, that’s all.

Demani, je reprends la route direction Tansen.

Allez, la suite au prochaing épisode,

En attendant, portes toi bieng et à très vite, tchuss 🙂

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